« Le Canada, l'Alberta en tête, félicite Pauline Marois pour son ouverture au pétrole. Ça ne s'invente pas. » (Gabriel Nadeau-Dubois)
Et dire que les péquistes se présentaient comme écolos lors de la dernière campagne électorale, elle est pas pire la joke !
Vous y aviez cru ?
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Vous y aviez cru ?
Conseil de la fédération: Marois reçoit des félicitations
Publié le 23 novembre 2012 à 10h04
Paul Journet
La Presse
(HALIFAX, Nouvelle-Écosse) C'était presque le monde à l'envers, ce matin, au Conseil de la fédération. Pauline Marois, qui a déjà réclamé l'abolition de cette instance , a été félicitée par ses collègues pour avoir conclu un accord avec l'Alberta.
Quant à la Saskatchewan, son premier ministre, Brad Wall, participe à cette rencontre des premiers ministres par vidéoconférence. Il a expliqué au Globe and Mail que se déplacer avec son entourage politique et son service de sécurité coûte trop cher. «Il demeure un membre actif de la fédération», a nuancé ce matin Darrell Dexter, premier ministre de la Nouvelle-Écosse, où se tient la réunion. Comme ses collègues, il a minimisé cette absence.
Une autre absence est moins bien reçue: celle du premier ministre du Canada, Stephen Harper, a refusé l'invitation du Conseil. Il n'y a pas assisté depuis 2009. M. Wall a déjà affirmé être d'accord avec l'approche du gouvernement conservateur, qui préfère discuter directement avec une province quand un dossier le nécessite.
Mme Marois a déjà soutenu que Conseil de la fédération, fondé en 2003 par Jean Charest, affaiblit le Québec parce qu'il n'y bénéficie d'aucun statut particulier. Mais ses collègues ont salué avec diplomatie, ce matin, l'arrivée de la première souverainiste au Conseil. «Je connais Mme Marois depuis qu'elle a été ministre des Finances. Elle a démontré plusieurs fois son leadership. On est très content de travailler ensemble», a dit le premier ministre néo-démocrate du Manitoba, Greg Selinger. «Mme Marois est très prête à travailler avec tout le monde. Elle a sa position sur les grandes questions, mais elle est aussi une personne avec laquelle tout le monde peut travailler sur des choses en commun», a-t-il ajouté en français.
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