dimanche 3 août 2014

Guerre à Gaza : la froide litanie des chiffres



Guerre à Gaza : la froide litanie des chiffres 

samedi 2 août 2014, par La Rédaction

Le 8 juillet commençait l’opération Bordure protectrice, en représailles à l’assassinat de trois jeunes juifs dans les Territoires occupés, et aux tirs de roquette du Hamas vers Israël. Objectif : détruire les tunnels qui contournent le strict blocus imposé par Israël depuis 2005. Depuis 2008 et l’opération Plomb durci, c’est la troisième guerre menée à Gaza par les forces armées israéliennes. En 2012, l’opération Pilier de défense avait les mêmes objectifs. Elle avait duré 7 jours.
Bordure protectrice est la plus meurtrière. Israël accuse le Hamas de se servir des civils comme boucliers humains. Une commission internationale d’urgence lancée par l’ONU enquête sur d’éventuels crimes de guerre commis par l’armée.


Les victimes
À la mi-journée samedi, 1 654 Palestiniens avaient été tués et 8 900 autres blessés, selon les secours locaux. L’ONU est parvenue à vérifier les identités de 1 117 morts, dont une immense majorité de civils (926, soit 83 %). L’armée israélienne a évoqué le chiffre de 320 combattants palestiniens tués lors de la deuxième semaine de guerre.
L’ONU en comptabilise 191 parmi les morts dont elle a pu vérifier l’identité.
Selon l’Unicef, au moins 296 enfants et adolescents palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza. "Les enfants comptent pour 30 % des victimes civiles", a estimé l’Unicef, dont le bilan, établi sur la base des décès que l’Agence onusienne a pu jusqu’à présent vérifier, risque de croître. "Le nombre des victimes parmi les enfants tués ces 48 dernières heures pourrait augmenter après un certain nombre de vérifications en cours", a déclaré l’Unicef, qui précise que ces chiffres sont provisoires et recoupés "dans la mesure de ce qui est possible dans la situation actuelle". Parmi ces enfants, 187 garçons et 109 filles ont été tués. Au moins 203 avaient moins de 12 ans.
Israël a perdu 63 soldats, ses plus lourdes pertes depuis sa guerre contre le Hezbollah libanais en 2006. Trois civils, dont un Thaïlandais, ont été tués par une des 3 032 roquettes dont le tir a été comptabilisé samedi par l’armée.


Les réfugiés
Selon l’ONU, 280 000 personnes sont hébergées dans ses centres et ceux des autorités locales, soit 15 % de la population. Avec ceux qui ont trouvé refuge chez des proches, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime à 400 000 le nombre de déplacés. À l’échelle de Gaza, c’est comme si 1,85 million de New-Yorkais ou 500 000 Parisiens avaient dû quitter leur domicile.


Les séquelles

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