Pourquoi en politique accorder autant de crédibilité à ces firmes de sondage ?
Par Sergio de Rosemont, avec la collaboration de Louis-Raphaël Pelletier
pour le Collectif-RISQ
Pourquoi en politique accorder autant de crédibilité à ces firmes de sondage ?
Alberta 2012, Colombie-Britanique 2013, Ontario 2014.
Effectivement il s'agit de 3 élections provinciales très importantes.
Mais il s'agit surtout de 3 élections où ces firmes de sondages se sont totalement plantées.
Trois erreurs sur trois élections majeures dans trois provinces très influentes au Canada, assez décevant de la part d'entreprises prétendant connaître, comprendre l’opinion publique!
Mais en quoi l'usage de ces sondages politiques sont-ils nécessaires, indispensables pour le déroulement de la démocratie lors d'une campagne électorale ?
Si vous me répondez : pour nous aider à comprendre les tendances des intentions votes.
Alors là déception, ces entreprises nous ont démontré à trois reprises qu'on ne peut se fier à elles.
Si vous me répondez : pour nous aider en quoi aider à faire un choix.
Fort bien, mais pourquoi cette ‘aide’?
Pour s'assurer de voter pour celui qu'on dit être en avance donc pour le gagnant, pour ne pas perdre la face devant les amis, les collègues de travail ?
Un peu d’amour propre et d’autonomie intellectuelle je vous prie !
Serait-ce alors pour faire un vote dit ‘stratégique’ ? Mais, encore une fois, comment élaborer une ‘stratégie’ sur des informations peu fiables ?
Rappelez-vous Alberta 2012, Colombie-Britanique 2013, Ontario 2014....
Il est plus que temps que les différents niveaux gouvernementaux resserrent les lois encadrant l'industrie des sondages afin d'en interdire la diffusion de sondage pendant les campagnes électorales.
Le principe d'une élection n'est-il pas de faire l'effort de réfléchir sur la valeur des partis politiques, d'évaluer lequel répond le mieux à nos convictions et de voter pour celui-ci?
Il faut comprendre que les compagnies de sondages ne font pas ces études pour rendre service à la société ou aux électeurs, mais plutôt à leur portefeuille !
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