Je met le texte au complet par solidarité avec le peuple palestinien
La danse des imbéciles
jeudi 7 août 2014, par Serge Grossvak
« La mort de tout homme me diminue, parce que je suis solidaire du Genre Humain » Ernest Hemingway, « Pour qui sonne le glas. »
Si ce n’était « que cela », si ce n’était « que » ce sentiment d’humain, et puis, si ce n’était que le respect des blessures des ancêtres, ils se tairaient et regarderaient le miroir. Mais ils dansent et chantent victoire.
Imbéciles, qu’ont ils gagné ? Sinon un incommensurable dégoût d’une humanité effarée ? Ah, ils dansent ! Ils dansent dans des vapeurs d’alcool, dans des vapeurs de sang, pour une danse de Shabbat et de Saint-Guy sur le bonheur de la mort. Qu’ont-ils gagné, ces fous, ces imbéciles, hormis avoir fait pousser un peu plus de haine, un peu plus de mort ?
Ils dansent, ces hautains, fiers de leur guerre, fiers de leurs tués. Ils dansent, ces aveuglés de rage, enfermés dans leur shtetl de mépris.
Ils dansent, seuls au monde. Seuls au monde à se croire vainqueur par la ruine, par le mépris.
Ils ont gagné des morts par centaines, des cadavres en collection. A cela nulle surprise, c’était la promesse de leur première bombe.
Et le monde a vu. Le monde regarde ce pays, Israël, capable de faire la guerre comme pas deux et incapable de faire la paix. Le monde voit, page d’histoire après page d’histoire, le sang, à flot, se répandre. Le monde voit, incrédule, cette capacité à jouer des mots mensonges pour couvrir le forfait recherché. Le monde voit cette « banalité du mal » s’emparer des enfants de l’expérience sanglante.
Ils dansent, ces imbéciles, alors qu’ils ont tout perdu. Tout ! L’empathie pour le calvaire passé, le respect pour les uvres réalisées, la confiance des paroles prononcées, l’attente d’une humanité Toute une dignité effondrée !
Ils ne savent pas faire la paix. Nous, humains de ce monde, devons leur enseigner la paix, leur imposer la paix, envoyer dans nos prisons ceux qui ont installé cette guerre à des fins de conquêtes.
Ainsi nous libérerons l’avenir et alors ce sera l’humanité des curs qui pourra danser.
Serge Grossvak
Le 6 août 2014
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