Mise sur pied de sites d’injection supervisée – Québec solidaire presse le gouvernement d’agir
2 décembre 2014
La députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé, a questionné le gouvernement aujourd’hui sur le dossier des sites d’injection supervisée. « La ministre Charlebois joue sur les mots en demandant d’attendre la fin de l’automne et en renvoyant la responsabilité au gouvernement fédéral. Alors que l’acceptabilité sociale a été établie et que toutes les procédures ont été suivies, le gouvernement ne démontre aucun empressement à donner le feu vert à la mise en route du projet. »
« Le Dr Bolduc a donné son accord au principe des SIS en 2011, lorsqu’il était ministre de la Santé, le ministère de la Santé et des Services sociaux a présenté un processus clair en 2013 et le maire de Montréal a donné son aval au projet en septembre dernier. Tout est prêt! Il n’y a pas de raison pour que le dossier traîne encore et que rien ne se passe sur le terrain. Après 20 ans de travail sur le dossier, c’est un enjeu de santé publique qui doit débloquer rapidement », affirme Mme Massé.
Les avantages des SIS sont multiples pour la société québécoise. Dans un premier temps, ils permettent notamment de faire économiser des sommes importantes au système public en réduisant le nombre de cas de personnes intoxiquées devant se rendre à l’urgence, en réduisant le nombre d’ambulances déployées et en réduisant les interventions policières. Les SIS protègent aussi la santé publique en réduisant les infections transmissibles sexuellement et par le sang en évitant la réutilisation de matériel d’injection.
La députée solidaire a aussi profité du moment pour souligner le 25e anniversaire de Cactus Montréal. L’organisme communautaire de prévention des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) est actif dans le centre-ville de Montréal et poursuit des démarches pour la mise en place d’un service d’injection supervisée en 2010.
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