S.V.P. lire mon rajout suite à cet article
Construction: manifestation pour une enquête publique
Publié le 24 septembre 2011 à 11h52
Valérie Simard
La Presse
«Bye, bye Charest!» scandait à l'unisson les manifestants rassemblés samedi après-midi devant les bureaux montréalais du premier ministre Jean Charest. Le rassemblement visait à réclamer la tenue d'une enquête publique sur la collusion dans l'industrie de la construction, mais rapidement, c'est une grogne générale à l'endroit du gouvernement Charest qui a été exprimée.
Munis de pancartes, de trompettes et de drapeaux du Québec, ils étaient plus de 2000, selon les organisateurs, à avoir répondu à l'appel lancé sur les réseaux sociaux une semaine plus tôt par le Mouvement 24 septembre, une organisation citoyenne qu'on jure non partisane, mais qui a néanmoins obtenu l'appui de plusieurs organisations syndicales et politiciens. Aux côtés des manifestants, il était en effet difficile de rater les Bernard Drainville, Amir Khadir, Lisette Lapointe et Pierre Curzi. «Le chef de notre État refuse d'assumer les responsabilités d'un chef d'État qui sont celles de rétablir un climat de confiance dans la population», a lancé le député démissionnaire du Parti québécois, Pierre Curzi.
Sur une petite scène installée dans la rue, une dizaine d'invités du Mouvement 24 septembre ont pris la parole, entre les interventions loufoques du chef du Parti rhinocéros, François «Yo» Gourd. Un entrepreneur en construction est venu dénoncer «le système» dont fait état Jacques Duchesneau dans son rapport. Des représentants syndicaux ont déploré les coupes dans les services publics. Et des artistes engagés ont invité la population à se mobiliser. «Tout le monde veut une enquête publique sauf ceux qui veulent cacher quelque chose, a dénoncé Dan Bigras. On veut une véritable commission d'enquête. Pas une commission Bastarache cheap.»
MON RAJOUT : J'étais à cet manifestation, je vous mettrais bientôt un article sur le sujet
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire