mardi 24 décembre 2013

En ce promenant dans ce rêve


 En ce promenant dans ce rêve

Me promenant dans un vieux quartier dans une ville inconnue qui me semble pourtant familière.

En tournant ce coin de rue étroit, c'est un cul-de-sac.

Une rue où les maisons me font penser à celles qu'on voit dans ces vieux films français.

Dans le fond de ce cul-de-sac, une falaise dans laquelle un autel cathédraliste semble avoir été sculptée par Gaïa elle-même.

Des deux flancs de ces autel semble sortir des cascades d'eau.

Une eau jouant une musique intemporelle.

Comme dans un monde se situant entre Marcel Pagnol et Savador Dali.

Où l'impensable est maître.

Effectivement je dors, est-ce un rêve ?

Est-ce mon esprit qui tente d'écrire une poésie avec des fibres de rêve.

Le rêve, le rêve comme cette matière est précieuse, nous permettant de fantasmer, de nous évader.

Nous évader de cette fadicité.

Pour déjouer cette folitude.

Je vous entend dire que je délire.

Mais le rêve ne se situ t-il pas dans une zone entre le réel et l'irréel ?

La poésie ne se situe t-elle pas sur un chemin entre le rationnel et l'irrationnel ?

Voilà je vous laisse, je retourne à ce rêve.

Oui je vous entend dire que je délire; mais n'est-il pas favorable de délirer dans un rêve plutôt que dans ce réel ?

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