Lorsqu'un poème cache un but sombre pour l'âme d'un quartier.

Voir les 3 photos suite à ce texte.

Lorsqu'un poème cache un but sombre pour l'âme d'un quartier. 

Par Sergio de Rosemont

Voici des photos que j'ai prise l'avenue Mont-Royal proche d'Iberville.

Ca faisait plusieurs fois que je passais devant et que je remarquais ce poème et que je me demandais à chaque fois pourquoi qu'on l'avait affiché là.

Mais cette fois là j'ai enfin remarqué que ce poème faisait parti d'un montage publicitaire pour un projet de condos.

Prendre la poésie pour adoucir l'image d'un projet qui portera préjudice aux moins nantis de ce quartier, c'est comme vouloir prendre la beauté pour cacher la laideur.

C'est comme vouloir prendre un rosier pour cacher un plant d'herbe à puce !

Effectivement on tente de faire oublier qu'à cause de ce projet que les augmentations de taxe seront beaucoup plus sévères qu'elles ne l'auraient été sans ce projet.

Des augmentations de taxes beaucoup plus agressives faisant en sorte qu'il sera de plus en plus difficile et peut-être bientôt impossible pour les résidents moins nantis et souvent d'origine de ce quartier de s'y loger.

Ce qui force souvent ces résidents moins nantis financièrement à s'expatrier en dehors de leur quartier d'enfance, de leurs pères de leurs mères.

Et voilà comment on tue l'âme d'un quartier !

Oui des condos pour des acheteurs mieux nantis venant de l'extérieur du quartier qui se foutent que leurs achats de ces condos créent un préjudice aux résidents à plus faible revenue du quartier.

Des acheteurs pour qui juste leur petit confort, leur petit "MOI" a de l'importance.

Des acheteurs qui agissent comme des voleurs de quartier sans s'en rendre compte.

Encore une fois le confort des mieux nantis ce construit sur l'inconfort des moins nantis !

Écraser les moins fortunés pour un meilleur confort, n'est-ce pas ?

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VOICI MES 3 PHOTOS:

Voici le poème donc je parle dans ce texte.

Toutes mes Condo Léances

Ce message dans ce grafiti explique bien la situation.

Et voilà le projet de condos auquel est rattaché ce poème.