Souveraineté des Atikamekws : une position courageuse et porteuse d’avenir.
10 septembre 2014
Contrairement au premier ministre Couillard qui cherche à minimiser l’importance de la déclaration de souveraineté des Atikamekws, Québec solidaire Mauricie y voit plutôt une position courageuse et porteuse d’avenir. « Le droit à l’autodétermination de la nation Attikamekw doit être reconnu pour réussir à établir une cohabitation harmonieuse sur un même territoire partagé par des peuples qui souhaitent disposer librement de leur avenir » souligne Jean-Claude Landry, porte-parole de Québec solidaire Mauricie
Depuis 2009, Québec solidaire a adopté des positions très claires sur le partage et l’intégrité du territoire : les nations autochtones n’ont jamais renoncé à leur souveraineté, ni par traité, ni autrement. Il est tout à fait normal que les Attikamekws s’affirment aujourd’hui comme peuple souverain ayant le libre choix de son avenir. Ne pas reconnaître cette réalité équivaudrait à adopter une politique de « deux poids, deux mesures ». Le peuple québécois est mal placé pour refuser aux autres peuples ce qu’il revendique pour lui-même.
Québec solidaire Mauricie apporte son soutien à la déclaration du Grand Chef Constant Awashish indiquant : « Il est fini le temps de la négation des droits non cédés par les Attikamekws, au profit d’un État qui impose ses règles comme si ces droits n’existaient pas. Notre juridiction, nos règles et nos conditions devront désormais être respectées. »
Rappelons que la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, adoptée en septembre 2007, trace clairement la voie pour une véritable négociation des revendications des Attikamekws ; c’est pourquoi nous souhaitons que le gouvernement du Québec saisisse cette occasion pour donnr suite aux promesses de cogestion du territoire du Nitaskinan faites par les gouvernements précédents en acceptant de ier tout projet d’exploitation des ressources sur ce territoire ancestral à la signature d’une entente basée sur le respect mutuel entre nations et qui conviendra à la communauté autochtone
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