vendredi 20 décembre 2024

Je suis en novembre

 

Voici l’un de mes textes que j’ai retrouvé que je partage avec vous

Je suis en novembre


Par Sergio de Rosemont

Je suis en novembre et les feuilles d’arbre tombent comme s’il pleuvait des feuilles.

Novembre a une odeur de solitude.

Et dans un parc, de mon quartier, une personne en situation d’itinérance a monté sa tente.

Et oui cette tente est ce qui lui sert d’un semblant de domicile.

Et quand les froideurs de l’hiver vont se présenter, comment cette personne fera-t-elle pour survivre ?

Pour survivre et non pas vivre.

Se construira-t-elle un igloo ?

Encore là, avec les changements climatiques, y aurait-il assez de neige pour cela ?

Le nombre de personnes en situation d’itinérance a explosé.

Et si rien de sérieux n’est fait pour remédier à cette situation, le nombre risque d’augmenter d’une façon expotentielle.

Il faut vraiment dormir au gaz pour ne pas comprendre que la principale cause à cette hausse des cas d’itinérance est cette crise du logement.

Et malheureusement plusieurs semblent oublier que ces individus se retrouvant en situation d’itinérance sont des humains comme eux.

Très souvent, trop souvent, il s’agit de locataires évincés, entre autres.

Oui, en ce mois de novembre, il pleut des feuilles d’arbres.

Par contre, ce que j’aimerais voir ce n’est pas une pluie de feuilles d’arbre.

Mais une pluie de logements sociaux !

lundi 16 décembre 2024

Dans la vie rien n’est tout blanc ou tout noir

 

Voici mon plus récent poème que je partage avec vous.

Dans la vie rien n’est tout blanc ou tout noir


Par Sergio de Rosemont

Dans la vie rien n’est tout blanc ou tout noir.

Il y a toujours un peu ou beaucoup de gris.

Parfois il arrive un événement ou souvent le déroulement des faits nous croire que nous avons tout compris de ce qui s’est déroulé.

Et par après, on y découvre des détails qui nous font voir l’événement d’un autre angle de vue.

Effectivement rien n’est tout blanc et rien n’est tout noir, souvent comme il est exprimé d’une façon imagée dans certaines philosophies, et non pas religieuse.

Il y a dans chaque être humain à la fois un « Ange » et un « Démon ».

Ce qui signifie que tout être humain peut être un acteur du bien ou du mal tout en ayant en lui une parcelle du contraire.

Donc un humain qui créé autour de lui le bien, peut avoir dans son for intérieur une parcelle de ténèbres.

Tout comme une personne faisant autour de lui le mal, peut avoir dans son for intérieur une parcelle de lumière.

Il est important de se rappeler que nous avons tous dans notre for intérieur à la fois un « Loup Blanc » et un « Loup Noir ».

Lequel prendra le dessus ?

C’est celui que nous décidons de nourrir.

Parfois cela peut nous prendre des années avant de choisir de nourrir le bon loup !

Et même si nous choisissons de nourrir le « Loup Blanc », il peut arriver que le « Loup Noir » donne parfois des secousses.

Qui sait, peut-être que de décider d’affronter et de maîtriser son « Démon Intérieur Personnel » et de décider de nourrir son « Loup Blanc », que c’est là que la sagesse débute.

P.S : Important, les termes utilisés dans ce texte, ne doivent pas être interprétés dans un sens religieux mais plutôt dans un sens symbolique.

mardi 10 décembre 2024

Bien sûr que je suis woke, mais il n’y a pas de wokisme

 

Laissons Francis nous expliquer le wokisme

Bien sûr que je suis woke,
mais il n’y a pas de wokisme



9 décembre 2024

Que signifie « être woke » ? L’expression vient des milieux afro-américains. C’était un avertissement que l’on donnait à ses camarades de rester éveillés dans certaines villes du Sud, où leur sécurité et carrément leur vie étaient en danger. Être woke, c’est donc être alerte, sur ses gardes.

Avec le temps, l’expression permet de regrouper les différentes préoccupations pour la justice sociale, l’équité entre les hommes et les femmes, le respect des minorités, la justice écologique, bref tout ce qui constitue une démocratie saine et respectueuse.

On comprendra qu’il n’existe pas de « wokisme », car ce n’est pas un mouvement, mais bien la description d’une gauche inclusive, tout simplement. Il n’y a pas de wokisme. Je n’ai jamais adhéré à un mouvement qui s’appelle wokisme. J’ai adhéré de façon successive, et pas nécessairement dans cet ordre, aux luttes LGBTQ+, au féminisme, au socialisme, à la justice sociale... Ce sont des mouvements autonomes qui s’entrecroisent, car il y a souvent convergence des luttes et intersectionnalité. Et puis, quand on est sérieusement écologiste, on sait qu’il faut combattre le capitalisme et le productivisme qui détruisent l’environnement.

Finalement, on découvre que si on est éveillé aux besoins de notre société et à la justice sociale, on est woke, c’est-à-dire éveillé. Ben oui, éveillé, c’est pas mal mieux qu’engourdi, qu’en dites-vous ?

En revanche, l’antiwokisme existe puisqu’il s’agit d’une réaction épidermique à tout ce qui remet en question le confort d’une société capitaliste, patriarcale, blanche, hétéronormative et cisgenre.

De la même façon qu’il n’y a jamais eu de sorcellerie mais qu’on a brûlé des milliers de sorcière, de la même manière qu’il n’y a pas d’ectoplasmes mais que les chasseurs de fantômes sont légion, il n’y a pas de wokisme, mais une pléthore d’antiwokes prêts à s’insurger contre ce qui menace le statu quo ou les privilèges des classes dominantes.

Se déclarer antiwoke, c’est donc afficher ouvertement son aversion pour le féminisme, l’écologie, l’inclusion, la démocratie directe, l’antiracisme, la justice sociale. En fait, les antiwokes ont peur de ne pas pouvoir perpétuer la suprématie blanche et chrétienne. Ces personnes font des Occidentaux des victimes alors que l’Occident a pillé le monde et réduit les peuples à l’esclavage.

C’est d’ailleurs assez amusant de voir des gauchistes mous, en fait des droitistes honteux, prétendre que les wokes détournent la gauche de ses objectifs réels. Comme si la lutte des classes excluait le féminisme, l’égalité des droits, le respect des cultures et l’écologie.

Ces discours qui attribuent l’affaiblissement de la gauche à un prétendu « wokisme » sont parfaitement en phase avec le discours de l’hégémonie néolibérale qui veut faire croire aux opprimés que d’autres opprimés sont la cause de leur oppression.

En se déclarant fermement anti-woke, Paul Saint-Pierre Plamondon (PSPP), le chef du Parti Québécois, a fait une profession de foi droitiste utilisant la même rhétorique que Donald Trump. Entre lui et le Premier ministre Legault, c’est le concours à qui réaliserait le plus fidèlement la réincarnation de Maurice Duplessis. PSPP a même réussi le tour de force de qualifier d’antidémocratiques, les personnes qui revendiquent un plus grand respect de la démocratie et des minorités. C’est une pirouette digne de Trump et parfaitement indigne d’un successeur de René Lévesque.

Francis Lagacé

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jeudi 5 décembre 2024

Rien n’est immuable…

 

Voici l’un de mes plus récents poèmes

Rien n’est immuable…


Par Sergio de Rosemont

Rien n’est immuable… même dans ce qui est éternel, à part – bien sûr – l’âme, et, peut-être, le diamant.

Lorsque nous décédons, oui, notre squelette et nos os peuvent être préservés dans le sol durant des siècles, voire, parfois, durant des millénaires.

Mais même s’ils peuvent être préservés dans le sol pendant des millénaires, ils ne sont pas immuables : il s’y crée avec le temps une forme d’usure.

Si les os étaient immuables, il nous serait impossible de les dater au carbone 14.

Il en est de même pour les minéraux et pour les monuments créés par l’homme. De même que pour les éléments de la nature. Dans la vie, rien n’est immuable.

Rien ne peut rester immuable indéfiniment sans changement, si minime soit-il.

Dans la vie, soit on évolue, soit on régresse.

Non, l’immuabilité permanente est impossible.

mardi 3 décembre 2024

Quand on se fait voler….

 

Voici l’un de mes récents poèmes que je partage avec vous.

Quand on se fait voler….


Par Sergio de Rosemont

Quand on se fait voler son droit au bonheur, ça peut mener à la morosité. Ça peut aussi nous mener à la colère, à la révolte, et même parfois, trop souvent, à l’agressivité.

Se faire voler son droit au bonheur, ça peut aussi arriver quand on vit son bonheur avec la personne qu’on aime, et que des gens, ou des membres de sa famille, par exemple, en profitent pour exploiter nos points faibles afin de détruire la magie et ce qu'il y a merveilleux entre les deux partenaires.

On peut aussi se faire voler ce droit quand on détruit notre jeunesse en nous plaçant à l’orphelinat pendant des années à cause d’un père alcoolique. Des années qui, dans un tel endroit, semblent pires qu'un séjour en prison, en enfer.

Se faire voler son droit au bonheur, ça peut aussi être lorsque, durant nos jeunes années après l’école, dans une rue sombre, sur le chemin du retour vers la maison, il fallait affronter trois ou quatre autres élèves et se défendre contre eux, ces brutes qui nous considéraient comme un simple amusement.

Se faire voler son droit au bonheur, ça peut aussi arriver lorsqu’on a été victime de discrimination depuis sa tendre enfance.

Se faire voler son droit au bonheur, c’est aussi lorsqu’on nous met dans la bouche des paroles et des pensées qui ne sont pas les nôtres ou qu’on nous impose des idéaux, des idées qui ne nous ressemblent pas.

Se faire voler son droit au bonheur, c’est aussi lorsqu’on nous reproche des torts, des fautes qui ne sont pas les nôtres.

Se faire voler son droit au bonheur, c’est aussi lorsqu’on nous méprise parce qu’on est le fils ou la fille de « X ».

Bref, quand des rumeurs courent au sujet d’une personne, il vaudrait peut-être mieux, avant de les croire et de nourrir des préjugés, découvrir qui est vraiment cette personne avant de contribuer à lui voler son droit au bonheur!

lundi 2 décembre 2024

Parfois, trop souvent……

 

Voici l’un de mes poèmes que je partage avec vous.

Parfois, trop souvent……


Par Sergio de Rosemont

Parfois, trop souvent, dans notre passé, notre jeunesse, certains d’entre nous étions perçus par les autres comme si nous étions le simple résultat d’une fornication entre une sorcière et un démon.

Oui, certains d’entre nous, dans notre jeunesse, avons vécu durement la perception que les autres avaient de nous, parfois même dans notre famille élargie, notre parenté.

Pour elles ou eux, nous n’étions ainsi que le fils ou la fille de « X » !

Par conséquent, pour ces personnes, nous devions sûrement être à l’image de « X », avec les mêmes défauts, et cela, même des années après sa mort…

Souvent, les autres agissaient comme si les pensées de « X » étaient aussi les nôtres. Comme si nous avions choisi, avant même de naître, que notre père serait « X »

Souvent, ces gens agissaient comme si nous n’étions qu’un clone, une copie parfaite de « X ».

Souvent, ils agissaient comme s’il était impossible que nous puissions avoir des valeurs, des pensées, des désirs et des goûts différents de ceux de « X ».

Or, ceux ou celles qui nous haïssaient parce que nous étions le fils ou la fille de de « X » oubliaient un détail.

Oui, « X » leur avait peut-être empoisonné l’existence, mais il avait aussi empoisonné notre vie à nous… qui étions leur propre fils ou fille!

Nous n’avons jamais désiré exister à travers les idéaux, pensées, goûts ou désirs de « X ». Nous aspirions, comme tout le monde, à vivre en ayant nos propres idéaux, pensées, goûts et désirs.

Vivre… et non pas survivre!

dimanche 1 décembre 2024

Comment décourager l’électorat

 

Laissons Francis nous parler de la politique.

Comment décourager l’électorat



18 novembre 2024

À la suite des dernières élections états-uniennes, il se trouve déjà des commentaires qui appellent les démocrates à se recentrer. Il m’est impossible de ne pas réagir à une erreur d’analyse si terriblement grossière.

D’abord, ce n’est pas comme si le parti démocrate n’était pas déjà trop attiré par des mesures de droite. Harris a fait des compromissions regrettables sur l’environnement (fracturation hydraulique) et sur le soutien excessif à Israël dans le but de grappiller des votes de droite. Cela ne fonctionne jamais. En matière de vote de droite, les gens préfèrent toujours l’original à la copie.

Ensuite, nous disposons d’un exemple historique qui montre de façon éclatante que de diluer les mesures sociales ne fait que décourager l’électorat. L’exemple dont je parle est celui du Parti socialiste français. Le mandat Hollande a gouverné à droite, se vantant même de faire ce que Sarkozy n’avait pas osé.

Quel en a été le résultat ? L’électorat de gauche a été dégoûté. Les personnes qui ne connaissent pas beaucoup les nuances et qui avaient voté socialiste avec l’espoir de meilleures mesures se sont alors dit qu’il n’y avait aucune différence entre la gauche et la droite, et que les élections étaient inutiles. Les scores du parti socialiste ont chuté de manière dramatique et le macronisme (autre droite, mais qui se prétend neutre) a engrangé les votes des déçu·e·s. On s’est ensuite rendu compte qu’au lieu de changement, on avait affaire à encore plus du même.

Si on compare avec la sagesse du mouvement France insoumise, lequel ne transige pas avec la droite, on constate qu’il progresse doucement en appliquant la bonne stratégie : on se positionne à gauche et, au lieu de diluer son programme pour plaire à la droite, on travaille à montrer concrètement l’avantage des préoccupations sociales. D’ailleurs le Nouveau Front populaire (NFP) est arrivé en tête aux législatives avec un programme clairement à gauche. On n’élargit pas sa base en se déguisant en gauche molle.

Que se passe-t-il quand ce dernier cas s’avère ? L’électorat de gauche se démobilise. L’électorat de droite se mobilise. Les personnes qui veulent du « changement » votent à droite sans faire aucune analyse.

Le Parti démocrate n’a de la gauche qu’une trame toute trouée, et ce n’est pas en allant plus à droite qu’il convaincra l’électorat. Il faut cesser de se leurrer. Je me dis aussi parfois qu’à Québec solidaire, on devrait méditer avant de tomber dans ce panneau.

Francis Lagacé

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samedi 2 novembre 2024

Impromptu nocturne

 

Laissons la parole à Francis

Impromptu nocturne


29 octobre 2024

La promenade de vingt minutes par jour est utile, nécessaire, inévitable, sacrée, incompressible, en tout cas, elle a lieu beau temps, mauvais temps, toujours un peu semblable parce qu’il n’y a qu’une route asphaltée au milieu de ces bois, où loge la maisonnette de Jean-Christophe. Le même trajet vers le nord-ouest jusqu’au grand tournant de la carrière de sable avant la pente escarpée. Jamais vers le sud-est parce que les tortillons routiers et le rideau d’épinettes noires empêchent de voir les véhicules qui arrivent en trombe : voitures qui fuient l’arrière-pays, camions éléphantesques qui déboulent comme une crue subite emportant dans le fracas tout ce qui encombre son passage.

On dirait un conte tellement est irréel ce mini hameau appelé Castel serti à la ligne de partage des eaux, à distance égale exactement de Saint-Elphège et de Saint-Corentin dans la campagne appalachatte, comme l’appelle le Jésus-Christ ermitique, surnom donné au susnommé Jean-Christophe par ses correspondants, vous avez compris que c’est à cause de ses initiales. Quant à la campagne vallonneuse où il crèche entre l’orignal et le loup gris, vous avez peut-être deviné qu’il s’agissait des Appalaches.

Trois maisons habitées par trois taiseux solitaires d’âge et de statut différents : J.-C. le jeune chercheur écrivain en période de rédaction de sa thèse créative, M.-A. le vieux veuf voilé derrière ses vénitiennes toujours fermées et J.-P., la quarantaine, voyageur de commerce toujours en balade dont la présence se signale les week-ends par une familiale rouge.

Les trois maisons situées entre la route et le marais impraticable. De l’autre côté, la ligne de chemin de fer se réchauffe cinq ou six fois par jour, une ou deux fois la nuit, personne ne s’en rend plus compte et les rêves n’en sont pas affectés. Pourtant quand le long train de marchandises passe aux heures d’éveil, tout sait le remarquer : les murs vibrent, l’air gronde et la radio est inaudible.

Aujourd’hui, trop de lecture, trop de paresse, une sieste trop longue, un repas avec un petit verre de vin, le seigneur des thésards n’a pas trouvé le temps de marcher. Le jour est déjà tombé. La concavité d’encre bleue pétille de points brillants et une demi-lune appétissante en dore un coin. Pourquoi pas se risquer, malgré l’absence de lampadaire comme de torche électrique, à marcher toujours dans la même direction où l’on peut anticiper les survenues automobiles, quitte à suivre la ligne blanche du milieu de la route, qui renvoie faiblement la lueur de l’amie à Pierrot.

L’air est bon, pas trop frais. Les bois silencieux. Quelques glouglous dans le marais. Des pas d’abord hésitants, puis on s’enhardit. Pas trop quand même, c’est à peine si on voit ses pieds. Mais quel est ce chaton qui s’en vient vers l’écrivain lui aussi sur la ligne blanche ? Chaton au joli museau noir, tu as toi aussi une ligne blanche sur le dos.

Oh, oh, pas d’imprudence, il vaut mieux reculer lentement pour ne pas effrayer la petite bête. Elle lève le nez et trouve elle aussi que ça ne sent pas bon.

Tous les deux convaincus, ils font demi-tour : la mouffette vers l’obscurité dont elle avait émergé et Jean-Christophe vers la chaude lumière de son domicile.

NDLA : Cette nouvelle fait partie du recueil N’allez jamais à Montréal paru en décembre 2021.

Francis Lagacé

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vendredi 27 septembre 2024

Publicités révélatrices

 

Laissons Francis nous parler d’AirBnB

Publicités révélatrices



21 septembre 2024

1. Les vraies intentions d’AirBnB

Jusqu’à tout récemment, AirBnB se défendait à grands renforts de cris effarouchés quand on l’accusait d’offrir des logements complets privant ainsi le marché de logements locatifs destinés à des citoyen·ne·s de nos villes et villages.

On rappelait l’origine du nom, soit « Air bed and breakfast », c’est-à-dire qu’une personne vous offre un coin de sa maison ou du logement qu’elle habite (à la rigueur un matelas gonflable dans son salon) ainsi que le petit déjeuner contre une somme raisonnable. C’est là ce que sont les vrais AirBnB n’est-ce pas ?

Eh bien, les nouvelles publicités qu’on a vues à la télé québécoise pendant tout l’été ne font même plus semblant d’être vertueuses. Elles disent carrément que la plate-forme prétendument d’économie du partage vous offre des maisons complètes, des appartements complets et qu’elle fait concurrence aux hôtels, qu’elle contribue à la crise du logement, tout en pratiquant des tarifs qui ne sont pas particulièrement alléchants quand on y pense pour l’absence de service que cela signifie : pas de réception, pas de personnel d’entretien ou de réparation.

Je sais, aujourd’hui on aime mieux ne jamais avoir d’interaction personnelle, quitte à être en état de panique quand une défectuosité requérerait la présence d’un être humain responsable.

À ce compte-là, les véritables appart’hôtels, avec réception 24 heures et personnel sur place, offrent un service nettement supérieur pour à peine plus cher, parfois moins.

2. Les fabricants de voiture vous prennent pour de grands enfants

Vous savez que, lorsque les constructeurs automobiles s’adressent à vous, ils ne vous proposent pas un véhicule utile pour vous déplacer, faire vos courses ou transporter les enfants à leurs cours.

En réalité, ils visent en vous le petit enfant désireux d’acheter de gros jouets qui lui permettront de faire vroum vroum comme au temps béni de son insouciance tout en se roulant dans la boue au milieu d’un décor naturel où personne d’autre ne circule, ce genre d’endroits inaccessible à la moyenne des ours.

Ils ne s’en cachent même plus, car désormais dans les pubs d’automobile que l’on voit au Québec, c’est un véritable concours à qui salirait le plus son environnement. Un fabricant de pick-ups a même embauché un chanteur populaire pour vanter le plaisir de lancer le plus de boue possible autour de soi sans négliger de s’en asperger comme le ferait un gamin de deux ans qui s’asseoit dans une flaque bien vaseuse, puis s’en met partout.

Il n’y a plus d’ambiguïté possible, les fabricants d’automobile vous prennent pour de grands enfants... et ils n’ont hélas pas toujours tort.

Francis Lagacé

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jeudi 19 septembre 2024

La transparence des entreprises

 

Laissons Francis nous parler des entreprises

La transparence des entreprises



16 septembre 2024

Voici une lettre que j’ai fait parvenir à une entreprise avec laquelle je fais affaire. Toutes et tous vous reconnaîtrez ressentir l’une ou plusieurs des frustrations qui sont évoquées ici dans les rapports avec les fournisseurs de services et dans les exigences minimales de transparence revendiquées.

Je vous invite à copier le message en l’adaptant à votre situation (enlevant ce qui ne vous concerne pas, y ajoutant ce qui manque) afin de le transmettre à qui en profiterait.

« Objet : Amélioration de votre approche clientèle et de votre transparence

Bonjour,

Votre entreprise profiterait grandement de l’implantation des cinq améliorations suivantes :

1. La création d’un service des plaintes

En cas de difficulté, il serait important de pouvoir adresser une plainte officielle par un canal officiel pour expliquer la situation et obtenir une réponse claire signée par une personne responsable.

2. La création d’un poste d’ombudsman

Dans le cas où une plainte logée au service des plaintes n’obtiendrait pas un règlement satisfaisant, il serait juste de pouvoir en référer à un ombudsman dont le nom et l’adresse électronique seraient clairement affichés sur votre site. Cette personne pourrait étudier la situation et suggérer soit une médiation entre les parties, soit une amélioration des services.

De plus en plus d’entreprises le font et elles y gagnent en crédibilité et en satisfaction de la clientèle.

3. La signature de vos courriels avec la possibilité d’y répondre

Les réponses que vous faites parvenir à vos clients sont toujours anonymes et il est impossible d’y répondre. Cela dénote une opacité qui n’aide pas la réputation d’une entreprise. La transparence est toujours appréciée et dénote une réelle volonté de servir la clientèle. Autrement, on suscite inutilement des frustrations.

4. L’identification de la personne qui détient la haute autorité

Sur le site, le nom de la personne directrice générale de l’entreprise devrait apparaître avec son numéro de téléphone. Là encore, il s’agit d’un principe de transparence et d’accessibilité qui serait le bienvenu.

5. La divulgation sur le site web des noms des membres du conseil d’administration et des officiers avec le moyen de les rejoindre

Transparence, clarté, respect des rôles de chacun y trouveraient leur compte. En France, les entreprises sont tenues d’inscrire ces informations sur leur site web. Le sentiment de confiance des consommateurs en est renforcé.

N’hésitez pas à me contacter par écrit dans un message signé si vous voulez en discuter davantage. »

Francis Lagacé

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jeudi 12 septembre 2024

Reconstruire sa vie comme on reconstruit sa maison, son château!


Mon plus récent tableau en 3D

Reconstruire sa vie comme on reconstruit sa maison, son château!


Par Sergio de Rosemont

Reconstruire sa vie comme on reconstruit sa maison, son château!

Y reconstruire un jardin où l’on pourra de nouveau y récolter l’Espoir, le Bonheur et – qui sait? – l’Amour!

Reconstruire sa vie afin de s’autoriser de nouveau à avoir des rêves, des projets.

Reconstruire sa vie afin de se créer une nouvelle existence qui permet de vivre au lieu de simplement survivre.

Vivre au lieu de simplement survivre.

Oui, reconstruire sa vie comme on reconstruit sa maison, son château!

mardi 27 août 2024

L’Espoir

 

Mon plus récent poème.

L’Espoir


Par Sergio de Rosemont

L’Espoir, oui, l’Espoir, cette substance qui, souvent, fait en sorte qu’on a encore le goût de continuer, de vivre.

Lorsqu’on pense avoir atteint le fond du baril de l’existence, l’Espoir est cette bouée qui donne envie de refaire surface.

Quand, après que la Dague de la trahison a frappé notre cœur et notre âme, on a la sensation que celle-ci est morte, qu’on est sur le « pilote automatique » et qu’on ne fait que survivre, l’Espoir est cette lumière qui nous donne le goût de ressusciter de nos ténèbres.

Lorsqu’on a détruit notre bonheur, brimé notre droit à en jouir ou brisé ce qui, pour nous, le faisait, l’Espoir est cette substance qui nous stimule à travailler à le reconstruire.

Souvent, oui, souvent, quand une personne perd l’Espoir, le goût de commettre l’irréparable peut soudain apparaitre dans son esprit, dans sa pensée!

Alors, s’il vous plait, avant d’anéantir le bonheur de quelqu’un, pensez-y à deux fois avant de le faire.

Après tout, la vie est si fragile et si précieuse!

© 2024 Serge Leclerc

jeudi 22 août 2024

T’aimes bien me dire quoi faire.

 

Mon plus récent poème.

T’aimes bien me dire quoi faire.


Par Sergio de Rosemont

T’aimes bien me dire quoi faire.

Pourtant, tu n’es pas dans ma peau.

T’aimes bien me dire quoi faire.

Pourtant, ce n’est pas toi qui vis dans mes entrailles.

T’aimes bien me dire quoi faire.

Pourtant, dis-moi, qu’est-ce que tu connais de mon passé? De mon esprit? De mon cœur?

T’aimes bien me dire quoi faire.

Pourtant, dis-moi, es-tu bien certain que nous avons tous deux emprunté le même sentier dans cette Forêt de la vie, dans cette Jungle de l’existence?

T’aimes bien me dire quoi faire.

Pourtant, dis-moi : as-tu bu, toi aussi, exactement dans ce même Calice de la trahison?

T’aimes bien me dire quoi faire.

Pourtant, dis-toi que si, un jour, tu trouves la façon d’avoir vécu mon enfance, ma jeunesse, ma vie avec exactement les mêmes trahisons et les mêmes désillusions que j’ai connues, alors là – et seulement là – tu pourras te permettre de commencer à penser à l’idée de peut-être me dire quoi faire.

Non, tu n’as pas traversé cette Jungle de l’existence dans mes chaussures tout en portant sur tes épaules le bagage de mon passé.

Alors, STP, abstiens-toi!

Je crois – et ressens – que tu n’as pas encore compris que ce qui est bon pour l’un ne l’est pas nécessairement pour l’autre.

© 2024 Serge Leclerc
2024-08-13 19:01:17

mercredi 21 août 2024

Oui, la solitude ça tue!

 

Dans ce texte, je parle d’un sujet sensible, et je vous invite à le lire pour mieux comprendre cet aspect de la vie.

Oui, la solitude ça tue!


Par Sergio de Rosemont

Assez bizarre, la solitude.

Certains l’apprécient, l’adorent.

Certains s’y sentent heureux même s’ils ne sont pas totalement misanthropes.

Pour d’autres, en revanche, cette même solitude peut s’avérer destructrice, surtout lorsqu’elle n’est pas voulue, pas désirée.

Elle peut même devenir une torture pour l’âme et le cœur.

Parfois, elle peut aussi déformer notre perception de la réalité.

Elle peut également mener à la folie, faisant ainsi en sorte que, pour certains, leur nouvelle compagne de vie se nomme Folitude.

Et malheureusement, parfois, cette torture morale causée par la solitude peut porter certaines personnes au désespoir et même les conduire à commettre l’irréparable.

Attention : si, à un moment donné, une personne que vous connaissez vous semble clairement dans une très mauvaise période, et que, tout d’un coup, spontanément, cette personne vous semble super heureuse, comme dans une sorte d’euphorie ressemblant à celle d’une personne qui viendrait de gagner 10 millions à la loterie, méfiance!

Prenez le temps de parler avec cette personne, question de vous assurer que si elle est si heureuse, c’est parce que sa situation de vie s’est réellement améliorée et que le bonheur est bel et bien de retour dans sa vie.

Pourquoi vous dis-je de prendre le temps de discuter avec cette personne afin de vérifier son état d’esprit réel?

Parce qu’il s’agit d’un phénomène fréquent chez certaines personnes ayant une tendance suicidaire.

Ce qu’il est important de retenir, c’est qu’une personne qui songe au suicide ne désire pas mourir, elle désire plutôt mettre fin à une douleur en elle qu’elle croit définitive. Comme si, pour elle, il n’y aurait aucune autre issue à cette douleur, à part le suicide.

Ce qui peut arriver, c’est que lorsque cette personne décide de la date et de l’heure où elle passera à l’acte, ce moment futur est perçu par elle comme un moment heureux à venir, car, à ses yeux, il deviendrait le moment de la libération de la douleur qui ronge son âme et son cœur.

Il est important de travailler à faire comprendre à cette personne que le geste qu’elle veut commettre est une « solution définitive à un problème temporaire ».

Il est aussi important de s’assurer qu’elle comprenne bien qu’il y a d’autres solutions pour régler son problème, sa douleur, et que vous serez là pour elle. Elle doit aussi comprendre que si vous-même n’êtes pas capable de l’aider, alors vous pourrez être à ses côtés pour l’aider à trouver la personne qui pourra le faire.

© 2024 Serge Leclerc
2024-08-21 14:00:14

jeudi 15 août 2024

Les personnes droitières ne savent pas

 

Laissons la parole à Francis

Les personnes droitières ne savent pas


13 août 2024

Les personnes droitières ne savent pas que l’on ne monte pas sur un cheval du même côté qu’elles. Elles ne savent pas non plus qu’on ne monte pas sur une bicyclette du même côté qu’elles.

Les personnes droitières ne savent pas que nous mettons notre chaussure gauche en premier et que nous l’enlevons en premier.

Les personnes droitières ne savent pas qu’on n’attrape pas la balle avec la même main qu’elles. Elles ne savent pas non plus qu’on ne botte pas le ballon du même pied.

Les personnes droitières ne savent pas qu’on ne prend pas le marteau de la même main qu’elles pour taper sur le clou. Elles ne savent pas non plus qu’on ne remue pas la sauce dans le même sens.

Les personnes droitières ne savent pas que nous ne pouvons pas enfiler une aiguille en tenant l’aiguille de la main gauche et le fil de la main droite. Elles ne savent pas non plus qu’elles seraient incapables d’enfiler une aiguille en tenant l’aiguille de la main droite et le fil de la main gauche.

Les personnes droitières ne savent pas que la position des tourniquets dans le métro les avantage. Elles ne savent pas non plus que de tendre la main droite est une pratique apprise pour nous alors qu’elle est naturelle pour elles.

Les personnes droitières ne savent pas que, lorsque nous rencontrons une personne de face dans notre marche, nous tentons de l’éviter par la gauche alors qu’elles le font par la droite, ce qui donne lieu à un étrange quoique prévisible ballet à l’occasion d’un face à face de piétons.

Les personnes droitières ne savent pas que lorsqu’on est à côté d’elles, on préfère qu’elles soient à notre gauche, de sorte que nous pouvons nous tourner vers elles de la façon qui nous est naturelle pour leur parler et les écouter.

Les personnes droitières ne savent pas qu’on ne trouvera jamais la réponse à la question « Pourquoi y a-t-il des personnes gauchères ? » si l’on ne répond pas d’abord à la question « Pourquoi y a-t-il des personnes droitières ? »

Francis Lagacé

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jeudi 25 juillet 2024

Dans ce vent

 

Mon plus récent poème

Dans ce vent


Par Sergio de Rosemont

Je suis assis sur ce banc, dans cette place publique, et le vent est assez présent.

Il soulève au loin cette poussière accumulée.

Une poussière d’événements passés.

Une poussière de souvenirs heureux et malheureux issus du passé.

Une poussière de sentiments sans cesse ressassés.

Hélios, rends-moi service et dis-moi que, pour moi, les jours heureux semblent vouloir revenir.

Mais il reste encore certaines douleurs venant d’un passé proche, alors, s’il te plait, avec ton vent, peux-tu porter loin de moi celles qui se logent encore dans mon âme et dans mon cœur?

Envoie vers moi un cyclone de forces positives, question de réaliser les vœux les plus chers à mon cœur et à mon âme.

©2024 Serge Leclerc

lundi 22 juillet 2024

L’homme dans la lune

 

Francis nous parle de cinéparc

L’homme dans la lune


20 juillet 2024

Nous sommes le vingt juillet mille-neuf-cent-soixante-neuf. Get back et Don’t let me down, les faces A et B d’un même quarante-cinq tours des Beatles, jouent en boucle dans les hauts-parleurs de ce cinéparc à la lisière des bois du côté états-unien de la frontière, car les cinémas en plein air sont encore interdits dans la Belle Province, ce qui a le don d’attirer la visite de loin dans cette région perdue où un entrepreneur a eu la lucrative idée de construire son champ de projections outre Canada et d’y présenter la version française des productions hollywoodiennes.

Un programme double met en vedette un drame biblique particulièrement sanglant et un navet pseudo-scientifique intitulé Un million d’années avant Jésus-Christ, où des humains n’ayant pas encore acquis un langage articulé se battent avec des dinosaures (déjà éteints depuis soixante-quatorze millions d’années) et dont le principal argument de vente est l’actrice Raquel Welch en petite tenue, dont des posters orneront la chambre du plus vieux, pourtant absent de cette séance.

Ce soir, l’ordre des films a été inversé, car on sait bien que beaucoup ne voudront pas rater la marche du premier homme sur la lune. Raquel Welch aura donc son heure de gloire avant les sinistres prophètes qui s’éborgnent.

Julien ne voulait pas assister à ces films, mais sa mère a décidé que ce serait un cadeau pour toute la famille en ce dimanche. Seul l’aîné des fils resterait à la maison. Julien savait trop bien que la descente des astronautes sur l’astre éteint aurait lieu à vingt-et-une heures, ce que les films lui feraient rater. La mère et l’aîné s’étaient entendus et rétorquaient : « Mais ils ont annoncé que la marche aurait lieu à minuit. » « Mais, non, répliquait Julien, ça, c’était le programme de départ. Ils ont devancé à vingt-et-une heures. » Ne se laissant pas démonter, les deux complices conclurent d’une même voix : « Oui, mais ils ont encore changé d’avis et ont décidé de la ramener à minuit. » « Mais, pourquoi ? » La voix en stéréo reprit : « Je ne sais pas, mais c’est comme ça. »

Et tout le reste de la famille, peu féru d’événements historiques s’entassa dans le véhicule.

Après la première projection, le ciné-parc se vide graduellement, mais la famille Lacasse reste imperturbable sur le terrain, prétextant qu’on avait payé pour deux films et qu’on en verrait deux.

Minuit moins le quart, retour à la maison. La télé en blanc et noir repasse les images déjà anciennes de la descente sur la lune qui avait bel et bien eu lieu à vingt-et-une heures pour l’alunissage et peu avant vingt-deux heures pour la sortie comme telle. « Je vous l’avais bien dit, s’enflamme Julien. » La réponse toute prête du plus vieux et de sa protectrice fuse : « Mais voyons, c’est pas grave ! » C’est peut-être le cinq-millième c’est pas grave qu’il entend. Il y en aura deux fois plus encore avant que sa capacité à pardonner et à oublier ne tarisse au grand étonnement du reste de l’univers.

NDLA : Cette nouvelle fait partie du recueil N’allez jamais à Montréal paru en décembre 2021.

Francis Lagacé

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mardi 16 juillet 2024

Si tu n’aimes pas Dieu, tu ne peux pas aimer une femme ?!?!

 

Voici ma réflexion que je partage avec vous.

TEXTE CORRIGÉ.

Si tu n’aimes pas Dieu, tu ne peux pas aimer une femme ?!?!


Par Sergio de Rosemont

« Si tu n’aimes pas Dieu, tu ne peux pas aimer une femme! »

Croyez-le ou non, c’est exactement ce qu’une fanatique chrétienne évangéliste m’a dit il y a de ça quelques années.

Mais attention, quand elle disait qu’il fallait aimer Dieu, ça devait obligatoirement être son Dieu à elle

Pourtant, dernièrement, un événement est venu à mes oreilles au sujet d’un homme de ma connaissance, très religieux lui aussi, pour qui tout devait obligatoirement passer par son « p’tit Jésus ».

On est d’accord sur le fait que cet homme devait sûrement aimer Dieu, n’est-ce pas?

Vous serez aussi sûrement d’accord avec moi pour dire que, techniquement, cet homme aurait dû être apte à aimer une femme, si l’on se fie aux dires de la sympathique chrétienne évangéliste donc je parle plus haut?

Pourtant, cet adorateur du p’tit Jésus a récemment été mis en état d’arrestation et menotté pour violence conjugale!

Oui, vous avez bien lu… arrêté et menotté pour violence conjugale.

Quand je repense à la phrase « Si tu n’aimes pas Dieu, tu ne peux pas aimer une femme! », je me demande bien comment décrire cette affirmation autrement qu’en la qualifiant de fabulation religieuse. Comme si le simple fait pour un homme d’aimer son « Dieu » faisait en sorte qu’il ne pouvait faire autrement que d’aimer « la Femme ».

Pourtant, l’histoire bien réelle de l’homme pieux mentionnée plus haut a prouvé tout le contraire.

Par ailleurs, je connais des hommes qui sont en couple et qui ont d’autres croyances que celle du christianisme – certains sont même ce qu’on pourrait appeler des païens, des agnostiques ou des athées – et pourtant, ils aiment et respectent leur conjointe.

Non! Le simple fait pour un homme de croire en Jésus et de le prier en public ne garantit absolument pas qu’en privé, il aimera et respectera sa femme!

© 2024 Serge Leclerc

lundi 8 juillet 2024

La lâcheté des passagers

 

Donnons la parole à Francis

La lâcheté des passagers


8 juillet 2024

Si on demande à monsieur·madame tout le monde quelle est sa voiture préférée dans le train, personne ne choisira la locomotive. On préférera généralement le wagon bar ou le wagon restaurant, où l’on peut se prélasser pendant le voyage alors que c’est la locomotive qui nous tire.

La gauche est un train dont la locomotive est la LFI avec Mélenchon. Les hollandistes et les ruffinistes sont ces voyageurs qui font le trajet dans le wagon restaurant. Quand ils en descendent, ils crachent sur la locomotive qui les a amenés jusque-là et n’ont aucune pensée pour les charbonniers (les militants) qui alimentent la chaudière.

Ruffin surtout est une déception pour beaucoup, mais cela se laissait deviner à l’attitude du bonhomme. Dans ses discussions vidéo avec Mélenchon, on voyait que le gars manquait de perspective. On y sentait déjà cet agaçant bothsidism qui empêche de faire les choix qui s’imposent.

Vaguement anarchiste, incapable de respecter une ligne de parti, il personnalise tout et voit les choses d’une façon individualiste, à la rigueur collective, mais pas sociale ni systémique. C’est là la grande différence avec Mélenchon qui possède une pensée systémique, qui voit les forces derrière les gestes et ne se contente pas de comparer les personnalités.

J’ai expliqué ailleurs en quoi le social transcende énormément le collectif. Le social, plus qu’un groupe d’individus, est composé de toutes les relations entre les individus, entre les groupes et les individus, entre les divers groupes et les divers mouvements. C’est pourquoi une compréhension du politique doit inclure une compréhension du social. C’est cette analyse qui manque à Ruffin.

Quand il dit qu’il y a des gens bien parmi les adversaires politiques, on est d’accord, mais là n’est pas la question. Ça me rappelle une personne membre de l’exécutif de mon syndicat toujours prête à dire qu’on ne donnait pas assez de chance aux patrons puisque ce sont de bonnes personnes. Que les adversaires soient gentils ou pas, ce sont leurs intérêts qui les guident. Ça s’appelle la lutte des classes, et on ne peut pas y couper.

Ce n’est certainement pas en avalisant l’absurde diabolisation lancée par la macronie et complaisamment relayée par les médias néolibéraux ainsi que les médias fascistes contre celui qui a su ressusciter la gauche assassinée par 30 ans de néolibéralisme que l’on contribue à améliorer le sort du peuple. À moins, bien sûr, que l’on cherche à bien se faire voir d’une élite économique qui pourrait nous recruter.

Francis Lagacé

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dimanche 30 juin 2024

Souvenirs en conserve

 

Ma plus récente création en 3D

Souvenirs en conserve


Par Sergio de Rosemont

Comme si une personne aurait déposé des objets souvenirs dans un pot mason pour ensuite le sceller.

Photos du 27 juin 2024

mercredi 26 juin 2024

Ce qui fait mal

 

Voici mon poème, ma pensée que je partage avec vous.

Ce qui fait mal


Par Sergio de Rosemont

Ce qui fait mal c’est quand tu regardes dans les yeux de celle que t’as aimé au plus profond de tes entrailles et que dans ses yeux tu n’y perçois que du mépris.

Quand dans les yeux de celle qui t’aimait, il y a le mépris qui y loge.

Pourquoi quand deux âmes s’aiment et sont heureux ensemble, qu’il faut toujours une hypocrite Vipère Mielleuse pour venir y injecter son venin dans l’âme le plus fragile des deux ?

Parfois on pourrait croire que certains sont allergiques au bonheur des autres.

Comme s’ils se sentaient plus vivants en détruisant le bonheur d’autrui.

Après avoir bu à cette Coupe du Mépris qui vous a été servie par celle que vous aimiez du plus profond de votre âme, de votre cœur, de vos entrailles et que dans son regard vous n’y percevez qu’un mépris.

La seule et dernière chose qu’il vous reste à faire c’est d’effacer l’ardoise.

Je me suis assez fait déchiqueter le cœur et l’âme.

Voilà, j’efface l’ardoise et c’est tout.

Et c’est tout !

mardi 25 juin 2024

Voici un tuteur à 3 têtes pour plantes que j'ai confectionné

 

L’une de mes créations

Voici un tuteur à 3 têtes pour plantes que j'ai confectionné


Par Sergio de Rosemont

Voici un tuteur à 3 têtes pour plantes que j'ai confectionné pour un projet de Masson Village.

Ce tuteur à 3 têtes pour plantes est installé à l'Ilot des Murmures dans le Vieux-Rosemont.

J'ai confectionné ce tuteur à 3 têtes pour plantes en hommage au travail de l'équipe de Masson Village.

lundi 24 juin 2024

Réunions et patience

 

Laissons la parole à Francis

Réunions et patience


18 juin 2024

Quand on vieillit, on développe ce que j’appelle une sensibilité de « cœur d’artichaut ». Un rien nous émeut, et l’on se surprend à arroser nos joues à la simple lecture d’une histoire touchante ou à la vue d’une scène attendrissante dans un feuilleton par ailleurs terriblement kétaine.

Un certain soir, je regardais l’une de ces émissions avec mon conjoint. Le personnage central arrivait toujours en retard à la maison et ratait souvent des soirées avec sa compagne parce que son travail le retenait sans cesse. Je me suis retourné larmoyant vers mon amoureux, je lui ai pris la main et je lui ai dit : « Je comprends que je t’ai fait vivre ça pendant tant d’années à cause de mes maudites réunions qui n’en finissaient plus. »

Puis, ce fut comme une révélation : l’aversion viscérale que j’ai développée envers les réunions n’était pas due comme je le croyais à une sorte de stress post-traumatique, même si à la seule idée d’une réunion, je transpire, j’ai des vertiges et j’ai des flash-backs de réunions qui ont mal tourné.

Non, ma détestation des réunions est une réaction saine. Pendant près de trente ans, j’ai accumulé un immense déficit de temps où j’aurais pu être avec mon mari.

C’est une expérience très personnelle que je vous rapporte. Si vous croyez que ce billet est un réquisitoire contre les réunions, vous vous trompez. Je vous invite à lire tout de suite l’avant-dernier paragraphe du texte.

Je me suis toujours fait un devoir de ne pas quitter une réunion où je tenais un rôle de responsabilités. C’était immanquable, dans chaque groupe, je finissais toujours par occuper un tel poste : président, secrétaire, trésorier, animateur, responsable des suivis, responsable de la logistique, responsable du rappel des membres, responsable des communications, agent de liaison, conseiller politique, rapporteur des décisions, etc.

Cela a été particulièrement douloureux au début des années 2000, quand j’étais membre de trente-six comités. Ce n’est pas une figure de style comme dans l’expression « trente-six métiers, trente-six misères ». Je me suis assis, l’un des exceptionnels soirs de l’année 2004 où je n’avais pas de réunion, et j’ai fait la liste de tous les comités où j’occupais un poste. Ça prenait deux colonnes complètes sur une feuille de 8 1/2 par 14, et je les ai comptés : exactement 36.

C’est un supplice que de voir les personnes s’agglutiner derrière le micro pour commencer leur intervention par « Je viens pour dire la même chose que celui qui m’a précédé. » Ce sont en général des hommes qui tiennent absolument à écouter leur propre voix quand tout a déjà été dit. J’ai remarqué que les femmes sont rares à répéter inutilement des arguments déjà bien développés par d’autres.

C’est aussi assez désolant de voir des candidat·e·s céder à la croyance que, plus on parle longtemps, plus on a de chances d’être élu·e·s. Comme président d’assemblée, j’ai souvent prévenu les impétrant·e·s que, généralement, la personne qui parle le plus longtemps n’est pas élue. Ça ne ratait jamais, certain·e·s ne lâchaient le micro qu’après trois avertissements, puis subissaient le rejet par le vote.

Même après ma retraite en 2013, j’ai continué à présider des réunions pour des syndicats, des associations, des organismes communautaires, et j’en passe. Puis un jour de 2018, l’élastique s’est cassé, et j’ai décidé que je ne voulais plus rien savoir d’aucune réunion.

Ne vous méprenez pas, je crois que les réunions sont nécessaires et utiles. Elles permettent l’échange d’idées et le partage d’information avant de décider des actions. Les défauts et les excès sont inévitables, il y en a toujours un peu. La nature humaine est ce qu’elle est. Mais, de mon côté, j’aimerais passer les 30 prochaines années à ne pas faire attendre mon époux, car je suis conscient du déficit de temps de qualité. Ce déficit, je ne chercherai pas vainement à le combler, je me contenterai de m’employer à ne plus le creuser.

Vous me direz que j’en ai mis du temps et que je n’ai à m’en prendre qu’à moi-même. Vous avez parfaitement raison. Moi, je dirai surtout que la patience de mon chum est vraiment extraordinaire.

Francis Lagacé

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L'Oeil

 

Mon plus récent tableau en 3D

L'Oeil


Par Sergio de Rosemont

Photo du 22 juin 2024

dimanche 9 juin 2024

Une petite magouille ou une maladresse du Parti Québécois

 

Une petite magouille ou une maladresse du Parti Québécois


Par Sergio de Rosemont

Je parle ici d’une affiche concernant un spectacle qui me semble être organisé par le PQ pour la fête nationale.

Le hic c’est que le logo du PQ y est très petit, minuscule comparé à la grandeur de l’affiche, un peu comme si on aurait voulu qu’il passe inaperçu.

Comme si on aurait voulu que plusieurs personnes s’intéressent au spectacle et s’y rendent pour se rendre compte seulement rendu sur place qu’il s’agit en fait d’un événement organisé par le Parti Québécois.

Quand on regarde l’affiche, le nom du spectacle "Culture Québécoise" prend un peu plus que des ¾ de l’affiche.

En bas du titre, on y voit en macarons les photos des artistes du spectacle avec leurs noms inscrits aussi au bas de l’affiche.

On peut y lire le nom du parc où aura lieu le spectacle en billet dans le haut de l’affiche à droite.

Par contre le logo et le nom du Parti Québécois ne sont pas très visibles, personnellement, il m’a fallu que je m’y reprenne à 3 reprises avant que j’y remarque le logo et le nom du PQ, et pourtant je suis très visuel.

En tous cas, si le 13 juin, le lendemain de ce spectacle, le PQ prétend qu’ils ont fait un succès avec une grande audience et que cela prouve la popularité de leur parti, ce sera un mensonge, car à la façon dont l’affiche est montée, je suis certain qu’autour de 40 à 50 % des personnes ayant observé l’affiche et qui y ont assisté à ce spectacle n’auront même remarqué sur l’affiche que c’était un événement de ce Parti Québécois.

Donc autour des 50 % des personnes qui auront assisté à ce spectacle l’auront fait simplement par ce qu’ils aiment cette culture québécoise et non pas par amour pour ce Parti Québécois, POINT !

Pour que ce Parti Québécois puise pouvoir dire que les gens sont venu car s’était le PQ, il aurait fallu que leur logo soit beaucoup plus gros et visible sur l’affiche, de façon qu’en voyant l’affiche que c’est évident que c’est un événement organisé par ce Parti Québécois.

mardi 4 juin 2024

Habitation, écologie, bourgeoisie

 

Laissons Francis nous parler d’habitation

Habitation, écologie, bourgeoisie


30 mai 2024

Il y a quelques semaines, j’écoutais sur les ondes de notre radio publique un reportage à propos de la difficulté d’accéder à la propriété. Un couple des États-Unis se plaignait. Dans leur enfance, on les avait nourris du rêve de posséder leur propre maison.

La dame disait : « Quand j’étudiais, je rêvais que mon emploi me permettrait de m’offrir une belle maison de deux étages en banlieue, avec un beau grand jardin, une piscine et un garage suffisamment grand pour y mettre deux voitures utilitaires. Maintenant, hélas, avec le prix de l’immobilier, ce rêve ne m’est plus accessible. » Et le journaliste de se joindre au chœur de la déploration.

Réfléchissons un peu. Doit-on se désoler du fait que ce rêve ne soit pas atteignable par tous ? Et si on se demandait comment on a pu arriver à nous imposer ce rêve. Pourquoi sommes-nous incapables de comprendre que ce mode de vie est impossible à réaliser pour l’immense majorité de la population mondiale et qu’il est tout simplement mortifère pour la planète ? Il n’y a juste pas assez d’espace ni de ressources sur la terre pour la transformer en banlieue universelle.

La pensée bourgeoise nous fait croire que de posséder une auto nous transporte dans les montagnes sur les bords d’un lac à l’eau pure. La réalité, c’est pourtant que cette maudite voiture, même électrique, est responsable de la destruction de l’environnement et de la déperdition des ressources naturelles.

Aucun média de masse ne nous dira que de vivre en commun dans des édifices à logements multiples est beaucoup plus écologique que l’obsession d’être propriétaire.

Ça me rappelle une anecdote de ma jeunesse. Je recevais mon père dans l’un de mes premiers appartements, situé en demi-sous-sol. Nous devisions ensemble des avantages et des inconvénients de mon logement quand je lui lançai : Bien sûr, je fais attention parce que je ne suis pas chez moi.

— Comment ça, tu n’es pas chez toi ? Tu es un squatteur ? Tu ne payes pas de loyer ?

— Mais non, j’suis pas un squatteur. Mais si, je paye mon loyer. Mais, je voulais dire, puisque je ne suis pas propriétaire, je suis prudent, j’évite de faire trop de bruit, d’abîmer le mobilier, d’être dérangeant.

— Si tu étais propriétaire de ton logement, tu ne ferais pas attention à ton mobilier ? Tu serais dérangeant pour tes voisins ?

— Non, c’est sûr.

— Alors, quelle est la différence ?

— Y en aucune, vous avez bien raison.

— La règle de ne pas importuner inutilement les voisins s’applique que tu sois locataire ou propriétaire. Ensuite, ne dis jamais que tu n’es pas chez toi. Si tu respectes la loi, tu es autant chez toi dans ton appartement que le propriétaire dans sa maison. Tu es protégé par l’inviolabilité du domicile.

Puis, il ajouta sur un ton solennel :

« Mon garçon, là où tu peux accrocher ton chapeau en rentrant de l’ouvrage, tu es chez toi. »

[Aparté : mon père venait d’une époque où tous les hommes portaient un chapeau dès qu’ils sortaient de la maison. Inspiré par lui, j’ai longtemps porté des chapeaux, certains de style suranné, dont je me fournissais à la Saint-Vincent-de-Paul quand j’étais étudiant. Au travers de tout cela, on pouvait aussi me voir, surtout en hiver, avec mon éternel béret.]

Pour en revenir à mon sujet, le paternel venait de casser une notion bourgeoise que j’avais intériorisée malgré moi (l’idéologie, c’est fort) et m’avait fait comprendre tout d’un coup qu’un locataire n’a pas moins de droits qu’un propriétaire. Je n’ai jamais oublié la leçon.

J’y repense souvent aussi quand on accuse les personnes immigrantes de tous les maux. Quand on refuse de comprendre que « là où iels accrochent leur chapeau en rentrant de l’ouvrage, iels sont à la maison. »

Francis Lagacé

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lundi 27 mai 2024

Il y a une différence entre juste Exister et Vivre.

 

Voici ma réflexion que je partage avec vous

Il y a une différence entre juste Exister et Vivre.


Par Sergio de Rosemont

On peut prendre ses 3 repas par jour, ses nuits de sommeil, prendre sa douche quotidienne sans trop se poser de questions.

Ca ça s’appelle exister, simplement exister !

Vous pouvez vous contenter de visionner la TV ou l’internet sans prendre le temps de vous interroger, vous questionner sur la véracité de ce qui y est diffusé.

Ca ça s’appelle exister, simplement exister !

Vous pouvez y prendre ces discours, ces opinion déjà pré-pensées et décider d’en faire votre idéologie, votre opinion propre sans même comprendre le sens profond de ces discours.

Ca ça s’appelle exister, simplement exister !

Vous pouvez décider de vous habiller uniquement qu’avec des vêtements griffés, et oui c’est « IN », après tout il faut bien suivre le troupeau, n’est-ce pas ?

Ca ça s’appelle exister, simplement exister !

Si tu agis tout le temps en t’assurant de bien répondre à la moindre petite norme sociale, après tout il faut s’assurer de ne contrarier personne, n’est-ce pas ?

Ca ça s’appelle exister, simplement exister !

Par contre si tu agis en fonction de tes convictions et tes croyances réelles.

Alors là tu ne te contente pas d’exister, t’as décidé de vivre !

Si tu fais des actions car dans ton for intérieur elles doivent être accomplies, même si plusieurs autour de toi s’y opposent.

Alors là tu ne te contente pas d’exister, t’as décidé de vivre !

Quand dans ton habillement tu portes des vêtements qui te correspondent et que t’en a rien à foutre des vêtements griffés car t’as vraiment pas le goût de suivre le troupeau.

Alors là tu ne te contente pas d’exister, t’as décidé de vivre !

Quand tu ne te contentes pas des discours et des informations officielles diffusées dans les médias mais que tu cherches à comprendre le « NON-DIT ».

Alors là tu ne te contente pas d’exister, t’as décidé de vivre !

samedi 25 mai 2024

La douleur, la rage et la colère de ma jeunesse forment l’énergie de mon combat.

 

Mes sentiments que je partage avec vous

La douleur, la rage et la colère de ma jeunesse forment l’énergie de mon combat

Par Sergio de Rosemont

Au moment d’écrire ces lignes, je suis le 23 mai 2024 en après-midi et je suis assis dans un café pour y prendre un thé question d’y digérer une émotion de ce matin.

Ce matin alors que je regardais les informations à la télévision, j’appris la nouvelle que les victimes du "Mont-d’Youville" ont gagné dans leur poursuite.

Ce fut pour moi une forte émotion paradoxale, une émotion de joie mélangé à une colère et à un sentiment de dégoût.

Ey oui j’y ai été placé pendant 4 ans.

Quatre années qui furent pour moi un enfer.

Cet orphelinat dirigé par les "Sœurs de la Charité".

Oui elles étaient très charitables dans les coups de ceinture et de bâton envers les enfants qui y étaient pensionnaires.

La croix et le crucifix chrétiens peuvent souvent être symboles des forces du mal, de l"Enfer" et entre mes 8 ans et mes 11 ans ca en était le cas.

Je n’y ai pas subi de sévices sexuels, par contre dans mon cas, c’était des abus de violence que j’y ai subi et ma tortionnaire se nommait "Mère Brillant", elle adorait faire usage d’un bâton ou d’une ceinture lorsqu’elle frappait les enfants.

Et lorsqu’elle utilisait une ceinture, elle aimait frapper avec la boucle de la ceinture qui était évidemment en métal, ça fait plus mal.

Moi, je m’étais pas inscrit à cette poursuite mais je suis tout de même heureux qu’ils aient gagné leur poursuite car enfin la vérité, cette vérité est reconnue.

Mais par contre cette colère et ce dégout viennent du fait que ces faits me sont arrivé entre mes 8 et mes 11 ans et qu’il m’a fallu attendre à mes 66 ans pour voir enfin cette vérité enfin reconnue.

Ce que je déplore aussi c’est que "Mère Brillant" n’a pas pu être traîné devant un tribunal.

Mais ma colère et mon dégout viennent aussi du fait que si j’y ai été placé, c’est surtout à cause de l’alcoolisme de mon père.

Et dire qu’au début qu’on avait tenté de me faire croire que c’était à cause de mes résultats scolaires.

J’espère Père que ta "Labatt 50" était bonne, t’as scrapé mon enfance et ma jeunesse.

Et oui la douleur, la rage et la colère de ma jeunesse forment l’énergie de mon combat.

Ey oui cette colère, ce "Loup Intérieur" qui loge dans mes entrailles est parfois, souvent l’énergie qui me motive à me battre pour changer cette société.

POUR PLUS D’INFORMATION SUR LE DOSSIER DU MONT-D’YOUVILLE