mercredi 3 janvier 2018

Ahed Tamimi maintenue en prison : mobilisation générale pour sa libération


Je partage à titre d’information



Ahed Tamimi maintenue en prison : mobilisation générale pour sa libération 

2 janvier 2018

Alors qu’Israël annonçait lundi le maintien en prison d’Ahed Tamimi, la mobilisation pour la libération de la jeune résistante et de tous les enfants palestiniens s’étend dans le monde entier, la pétition lancée sur le seul site Avaaz ayant, pour ne donner qu’un seul exemple, dépassé les 250.000 signatures en moins de 48 heures.

Les procureurs de l’armée israélienne, dont la seule ligne de conduite est de "frapper encore plus fort quand la force ne suffit pas", ont fait comparaître Ahed lundi matin devant la cour militaire d’Ofer, en Cisjordanie.

Fatiguée après douze jours de détention, Ahed, âgée de 16 ans, est cependant apparue souriante et déterminée, ont rapporté les journalistes qui ont assisté à l’audience.

Là, l’appareil répressif a sorti le grand jeu. Le procureur a requis son inculpation non seulement pour la désormais fameuse scène filmée du 15 décembre dernière, où l’on voit Ahed et sa cousine Nour s’en prendre à deux soldats qui avaient envahi sa maison après avoir grièvement blessé le jeune Mohammed Tamimi, mais aussi pour une série d’autres faits de résistance dans son village de Nabi Saleh. Au total, 12 chefs d’inculpation ("agression", "menaces", "perturbation du travail des militaires"...) sont avancés pour justifier par avance une condamnation à des années de prison.

Certains des faits incriminés, remontant à plus d’un an, n’avaient pourtant guère ému en leur temps l’armée d’occupation. « C’est surprenant qu’elle ait été arrêtée pour une raison spécifique et les procureurs ont fait tout leur possible pour rajouter des chefs d’inculpation, parce qu’elle n’aurait pas dû être inculpée, arrêtée et détenue après cet incident du 15 décembre pour autant de temps. C’est sûr à 100% qu’ils essaient d’en faire un exemple. Mais ils font le contraire : ils en font un exemple de résistance", a fait justement remarquer Me Gaby Laski, l’avocate de Ahed, dans une déclaration à la presse.


(Nour, la cousine d’Ahed) 

Pour faire bonne mesure, la cousine de Ahed, Nour, a été inculpée et condamnée au maintien en détention -avant jugement- pendant pas moins de cent jours !





(Nariman, la mère d’Ahed)

L’acharnement de l’occupant contre la famille Tamimi et la résistance de Nabi Saleh ne serait pas complet sans le maintien en détention de Nariman, la maman de Ahed, à qui l’on reproche la diffusion de la vidéo du 15 décembre. Vidéo, soit dit en passant, reprise sans problème par toutes les chaînes de télévision israéliennes ! La détention d’Ahed Amimi a été prolongée jusqu’au 8 janvier 2018, date à laquelle le tribunal doit décider de suivre ou non les réquisitions du procureur militaire.


Ahed Tamimi n’est pas seule, et ne le restera pas.

La mobilisation pour sa libération et avec la sienne, celle des centaines d’enfants palestiniens emprisonnés, progresse à pas de géant dans le monde entier.

Les promoteurs de la pétition lancée sur Aavaz s’étaient fixé un premier objectif de 250.000 signatures qui a été atteint lundi soir en moins de 48 heures, et ils fixent maintenant la barre au demi-million.

Encourageons-les en signant et en faisant connaître leur texte :
PETITION POUR LA LIBERATION D’AHED TAMIMI
secure.avaaz.org/campaign/fr/free_ahed_mor_fb1/


CAPJPO-EuroPalestine

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