mercredi 5 novembre 2025

Tu me juges.

 

Ma pensée à peut-être réfléchir que je partage avec vous.

Tu me juges. 

 

Par Sergio de Rosemont

Tu me juges ?

Pourtant, est-ce toi qui as vécu… mon vécu ?

Est-ce ton âme, ton cœur qui a vécu mon enfance, ma jeunesse, mon adolescence ?

Est-ce toi qui as été forcé de boire à cette "Coupe de la Violence" ?

Est-ce toi, qui, dans tes entrailles, dans ton enfance, as dû subir la colère de représentantes de cette Église, de ce "Petit Jésus", de ressentir la force du bâton ou de la ceinture qui heurtait ta chair d’enfant ?

Et qu’il arrivait que, parfois, quand elles utilisaient la ceinture, elles s’assurassent de te frapper avec la boucle de la ceinture.

Serait-ce toi qui as été placé dans un orphelinat administré par des religieuses à cause d’un père alcoolique ?

NON !

Et ne viens pas me servir ton sermon avec ton "Jésus", ton culte chrétien, sache que je le connais très bien, même trop bien.

Quand on cherche à me l’enfoncer dans la gorge, ça me donne juste le goût de vomir.

Serait-ce toi qui as été obligé de boire aussi à cette "Coupe de la Trahison" ?

Tu me dis révolté, rebelle.

Mais qui donc es-tu pour venir me critiquer ?

Me jeter des blâmes ?

As-tu eu à ressentir comme cette sphère de métal en fusion, dont, tu as la sensation qu’elle tournoi sur elle-même dans tes entrailles ?

Non, tu ne peux pas et tu n’as pas affaire à me juger.

Car ce n’est pas toi qui a vécu ma vie.

Oui, la vie a fait de moi le loup que je suis dans le plus profond de mon âme.

Un loup capable de se battre en solitaire, mais aussi de me battre en meute solidaire.

Et ce loup peut mordre et il sait où mordre !

dimanche 2 novembre 2025

Un miroir, ça déforme la réalité

 

Voici ma réflexion que je partage avec vous

Un miroir, ça déforme la réalité


Par Sergio de Rosemont

Un miroir, ça déforme la réalité.

Quand on se regarde dans un miroir, on a le réflexe de se dire qu’il nous reflète la réalité tel quel.

Pourtant, on le sait bien qu’il nous reflète une distorsion, celle de l’inversion gauche droite, qu’on appelle l"Effet miroir".

Parfois, aussi dépendant de l’éclairage ou de l’emplacement d’un objet, il peut en altérer la perception de la réalité.

Voilà le pourquoi de son usage dans le monde de l’illusionnisme.

Mais aussi, parfois, nous-mêmes pouvons en altérer la perception de l’image que ce miroir nous renvoie de nous-mêmes.

Est-ce que notre subconscient en déforme l’image ? Oui !

On y perçoit une image plus obèse de soi-même que nous le sommes en réalité.

Ou une image plus moche, que ce que nous sommes en réalité.

Et oui, dans la perception de ce que reflète un miroir, il y a un détail très important auquel il faut tenir compte, notre esprit et, pour être plus précis, notre subconscient.

Effectivement, ce subconscient, cet inconnu à l’intérieur de nous-mêmes.

Conscient, subconscient, inconscient.

Le subconscient est le plus inconnu des 3 niveaux de conscience.

Ce subconscient, cette grotte secrète et énigmatique enfuie au plus profond de notre esprit.

Là où se retrouvent nos fantasmes, nos désirs les plus profonds.

Là où résident nos peurs, nos phobies.

Mais aussi l’endroit où nous nous forgeons ces chaînes pour nous auto-sabotées.

Comment décrire ce subconscient ?

Le subconscient ne perçoit pas la réalité par lui-même.

Il la perçoit, qu’à travers la perception du conscient, mais aussi et surtout à travers nos filtres personnels.

Le subconscient est le lieu où se retrouvent nos peurs, nos phobies ainsi que l’enracinement de nos dépendances (addictions).

Mais il agit aussi un peu comme un ordinateur.

Quand vous ne cessez pas de vous dire que vous n’êtes pas capable de faire telle ou telle chose, il le perçoit comme si vous lui donniez l’ordre de faire en sorte que vous soyez toujours en sorte que vous serez toujours incapable de le faire en créant des blocages dans notre personnalité.

Une petite suggestion que j’aimerais vous faire, si vous le permettez.

Choisissez une chose que vous ne cessez pas de vous dire que vous n’êtes pas capable de faire (exemple d’écrire des textes) et la prochaine fois que vous vous regarderez dans un miroir, tout en fixant votre reflet entre les 2 yeux à la racine du nez, dites-vous :

{Je suis capable d’écrire des textes et je vais apprendre à le faire !}

Et chaque fois que vous vous regardez dans un miroir, répétez l’exercice.

Après que vous ayez fait l’exercice à quelques reprises, ayez à votre portée de main de quoi écrire et laissez vous aller à vous amuser à écrire, juste pour le plaisir.

Et vous remarquerez que, de fois en fois que ça vous paraîtra de plus en plus facile.

Et oui, en vous disant devant un miroir :

{Je suis capable d’écrire des textes et je vais apprendre à le faire !}

Vous avez ordonné à votre subconscient de faire en sorte de vous rendre capable de la faire.

dimanche 26 octobre 2025

D’abord, on adopte leur vocabulaire

 

Laissons la parole à Francis


D’abord, on adopte leur vocabulaire,
ensuite on normalise leurs idées,
finalement on est complètement cuits

 

Le capitalisme a gagné la guerre idéologique. Son imaginaire a envahi notre pensée au point que l’hégémonie culturelle impose aujourd’hui des expressions prises à contre-sens, par exemple ce sont les gens de gauche qui sont accusés de vouloir le statu quo et la notion de progrès est considérée comme s’appliquant seulement à l’économie ou au produit intérieur brut, jamais aux mesures sociales.

Je ne m’étendrai pas sur les innombrables formules qui ont fini par coloniser nos esprits. Je me contenterai de trois exemples qui sont devenus monnaie courante, c’est le cas de le dire, pour illustrer le fait que leur adoption signifie l’abandon de tout espoir de justice sociale ou environnementale.

1. Le « développement durable » tient lieu de mot d’ordre tant à droite qu’à gauche, comme si la théorie de la croissance était sérieuse, comme si le Club de Rome n’était pas passé par là en 1972. Il n’est pas possible d’aménager la croissance infinie. La seule véritable option est la Règle verte : ne jamais retirer de la terre plus que ce qu’on peut lui rendre.

2. Le « logement abordable » est un euphémisme pour dire « soumis au marché ». Et tout le monde fait comme si c’était un objectif louable. Mais les logements « abordables » sont excessivement chers, donc en réalité parfaitement inabordables. En adoptant ce vocable idiot, on a laissé tomber l’objectif de loger les gens à des prix modiques. On condamne ainsi à la rue une part de plus en plus grande de la population.

3. Le « capitalisme vert » est une contradiction dans les termes. Le capitalisme est basé sur le pillage et le gaspillage. La seule chose qui soit verte dans le capitalisme est la face des cadavres qu’il sème tout au long de son parcours. C’est sûr, l’écosocialisme, ce n’est pas aussi sexy que l’inexistant capitalisme vert et son miroir aux alouettes.

Nous ne savons plus nommer nos objectifs. C’est désormais l’hégémonie néolibérale facho-compatible qui en décide pour nous.

LAGACÉ, Francis

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SITE DE FRANCIS LAGACÉ
www.francislagace.org

mercredi 15 octobre 2025

Cette odeur de solitude

 

Un autre de mes poèmes automnaux pour vous

Cette odeur de solitude

 

Par Sergio de Rosemont

Comme une odeur automnale de solitude.

Je suis sur cette petite place publique.

Elle est calme, même trop calme.

Assez calme pour faire ressentir à un solitaire dont sa compagne se nomme "Solitude".

Cette odeur d’automne, en devient une de solitude.

Quand les seuls à vous tenir compagnie ne sont que les écureuils.

Cette place publique a été construite sous la forme d’une allée.

Et ce soir, j’ai le goût de la nommer "Allée de la Solitude".

Une solitude, un calme trop calme, attirant de vieux souvenirs douloureux.

Et en cette soirée réellement trop calme, la seule chose que j’estimerais c’est de ressentir le vent.

Ce vent qui soufflerait ces vieux souvenirs douloureux, loin, très loin de moi.

Très loin de moi !

mardi 14 octobre 2025

La solitude, ça blesse

 

Mon poème, ma pensée que je partage avec vous

La solitude, ça blesse

 

Par Sergio de Rosemont

La solitude, ça blesse.

Elle est comme une dague affilée qu’on t’enfonce dans le cœur, dans l’âme.

Oui, la solitude, ça blesse, surtout quand elle nous est imposée.

Quand tu te fais servir cette "Coupe de cette Solitude".

Et la pire des dagues que l’on puisse t’enfoncer dans le cœur est celle du "Faux Espoir".

Celle qui t’enfonce cette solitude au plus profond de ton être.

Cette "Dague du Faux Espoir", elle fait réellement mal, elle est destructrice au plus profond de notre for intérieur, de notre âme, de notre cœur.

Surtout lorsqu’on sait que souvent l"Espoir" est la seule énergie qui donne la raison de continuer, celle de vivre.

Et cette "Dague du Faux Espoir", donc chacun des tranchants se nomme "Solitude" et "Isolement" quand elle te blesse, elle créé une douleur si intense, qu’il en devient extrêmement difficile de pardonner à la personne qui manœuvrait cette dague.

Et on n’oubliera jamais cette blessure dans l’âme.

Et quand cette dague est manœuvrée par l’être espérée, la douleur est très intense dans le plus profond de notre être.

Quand on laisse le temps à l’autre de tomber amoureux, pour après cela, quelques mois plus tard, ne servir qu’un :

{ N’attends pas trop de moi ! }

Oui une désillusion qui nous arrive avec la délicatesse d’une tonne de brique reçue en pleine face.

Se sentir comme si on était un vin périmé et déposé au rébus.

Non, une dague n’a pas besoin d’être matérielle pour blesser !

mardi 7 octobre 2025

Je suis assis sur un banc de cet Îlot

 

Un poème automnal que je partage avec vous

Je suis assis sur un banc de cet Îlot


Par Sergio de Rosemont

Je suis assis sur un banc de cet Îlot au coin de la ruelle.

Et je ressens des feuilles mortes qui me tombent sur la tête.

Oui, effectivement c’est l’automne qui m’avise de son arrivée.

C’est un peu comme quand on ressent des gouttes de pluie ou des flocons de neige nous atterrir sur la tête.

Ressentir ces actions de Mère Nature.

Oui, dans le temps, l’année est comme une roue où les années ont 4 saisons.

Il en est de même pour une vie humaine, qui a 4 saisons.

Sa jeunesse, son printemps.

Son âge adulte, son été.

Sa période plus mature, dite plus sage, son automne.

Et sa vieillesse son hiver.

Oui, il y a une analogie.

jeudi 2 octobre 2025

Voici un petit tableau que j’ai trouvé

 

Une trouvaille assez spéciale

Voici un petit tableau que j’ai trouvé

 

Par Sergio de Rosemont

Voici un petit tableau que j’ai trouvé dans un bazar d’église.

Je me doute que, pour plusieurs, que ce tableau puisse avoir une connotation négative.

Pourtant, pour moi, il y a un symbolisme positif.

Oui, j’y perçois spirituellement une connotation positive, celle de la renaissance.

Ici, dans ce petit tableau, l’action se situe un peu avant la renaissance.

Comme nos arbres, à l’automne, à l’approche de l’hiver, les arbres perdent leur feuillage.

Et l’hiver, on pourrait croire qu’ils sont morts.

Pourtant au printemps, les feuilles repoussent.

Comme si ces arbres renaissaient.

Effectivement, en réalité, ces arbres n’étaient qu’en état de sommeil, d’hivernation.

Mais le symbolisme de cette image peut s’appliquer aussi à nous.

Parfois, quand on subit une épreuve, on en vient à avoir comme l’impression que notre âme est morte et qu’on fonctionne comme sur le pilote automatique.

Et, tout d’un coup, un événement survenu par hasard, fait comme déclencher une étincelle, faisant que, comme un phénix, notre âme semble renaître de ses cendres morales.

Oui, comme par hasard, en fouinant dans ce bazar, mon regards a croisé ce tableau.

Comme si ce tableau m’attendait !

Il pleut des feuilles

 

Et oui nous sommes en automne

Il pleut des feuilles 

 

Par Sergio de Rosemont

Il pleut des feuilles en ce dimanche en fin de matinée, dans ce parc.

Le vent fait tomber les feuilles des arbres.

Vous avez deviné, on est au début de l’automne.

Effectivement, tranquillement, Mère Nature commence à tomber en somnolence.

Et dans quelques mois, elle devrait entrer dans un sommeil glacial et se recouvrir de son drap blanc.

Et alors, nous n’aurons qu’à lui dire :

{ Bon sommeil, bons rêves Gaïa et on se revoit à ton réveil printanier ! }

mardi 30 septembre 2025

Sur ce Boulevard des Oubliés

 

Voici l’un de mes poèmes sur la solitude.

Sur ce Boulevard des Oubliés

 

Par Sergio de Rosemont

À une table d’un café, ce vieil homme assis, regardant, pour une Xième fois, ses photos qu’il traîne avec lui dans une enveloppe.

En prenant le temps de s’arrêter sur chacune des photos.

Qui sait, peut-être que ces photos c’est ce qui lui reste de sa famille, de ses amis disparus ?

Cet homme parlant aux chats qu’il croise.

Peut-être que ces chats sont les seules à accepter de l’écouter ?

Cette femme donnant du pain aux oiseaux.

Ces oiseaux seraient-ils les seuls à accepter d’échanger avec elle ?

Du pain en échange d’un peu d’attention !

Cette personne donnant des noix aux écureuils.

Comme si ces écureuils seraient comme sa vraie famille.

Cette personne qui semble parler à un ami inexistant.

Est-ce que la "Folitude" serait son unique amie ?

Oui, bienvenue sur ce Boulevard des Oubliés !

La polarisation en question

 

Parlons de polarisation avec Francis

La polarisation en question 

 

30 septembre 2025

Les extrêmes ont toujours excellé dans l’art de créer une division stricte entre les ennemis « eux » et celleux qui sont de leur bord « nous ». C’est la célèbre dichotomie naïve entre les bons et les méchants. Ce phénomène vieux comme le monde a pour nom manichéisme. L’Église l’a synthétisé dans une formule célèbre : « Hors de l’Église, point de salut ! »

Aujourd’hui, l’extrême gauche est disparue. Il n’y a plus de Bande à Baader, de Brigade rouge, de Black Panthers ni de FLQ. Par contre, l’extrême droite est extrêmement florissante et elle ne se gêne pas pour excommunier chaque petit bout qui dépasse de son cadre psycho-rigide tout en se plaignant amèrement de la « polarisation » dont elle est la principale créatrice.

Les médias grand public font semblant de découvrir le phénomène et se joignent sans aucun esprit critique au chœur des pleureuses extrême-droitistes qui condamnent la méchante « polarisation ».

Mais, si s’opposer aux idées criminelles et nauséabondes de l’extrême droite constitue de la polarisation, on se demande bien ce qu’il faut faire pour la diminuer. Marcher au pas de l’oie ?

Tout comme l’injonction à débattre imposée par l’extrême droite pour nous faire croire que leur programme mortifère est un sujet de conversation plutôt qu’une monstruosité à combattre, l’épée de la polarisation si facilement dégainée par cette même extrême droite vise à normaliser le racisme, la misogynie, l’homophobie et toutes les cruautés affectionnées par les fascistes.

Les droits humains ne sont pas un extrême ou un pôle auquel il conviendrait de trouver un entre deux avec l’autre pôle qu’est sa négation fasciste. C’est le strict minimum essentiel à établir dans toute société civilisée. Je récuse donc le concept même de polarisation tel qu’il est actuellement utilisé, car il camoufle, de plus en plus mal d’ailleurs, l’hégémonisation du discours public par le fascisme, qui essaie ici de nous entraîner sur son terrain.

Accepter de parler de polarisation, c’est déjà donner partiellement raison à l’extrême droite. C’est quoi votre niveau acceptable de racisme ? Vous prendrez bien une tranche d’homophobie avec une tasse de violence faite aux femmes ? Mon quota à moi, c’est zéro.

Il n’y a pas de polarisation de la société, mais bien plutôt, à la faveur d’une hégémonie culturelle de plus en plus extrême-droitiste, fascisation de la société.

Arrêtez de condamner la polarisation, c’est à côté du sujet et ça ne fait que renforcer l’extrême droite. Que vous soyez de droite, de gauche molle ou de vraie gauche, combattez le fascisme.

LAGACÉ, Francis

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