samedi 31 décembre 2016

Des centaines de colons envahissent l’esplanade des Mosquées


On pourrait croire que ces colons aiment bien chercher le trouble.



Des centaines de colons envahissent l’esplanade des Mosquées 

29 décembre 2016

Sous le prétexte d’y célébrer la fête juive de Hanouka, qui a lieu cette semaine, des centaines de colons, protégés par l’armée, ont envahi mercredi pendant plusieurs heures l’Esplanade des Mosquées à Jérusalem, rapporte l’agence Maan.

Les provocations à consonance religieuse sont un classique, devenu de plus en plus fréquent, de l’occupation israélienne de la Palestine, et de Jérusalem en particulier.

Pendant des décennies, y compris depuis la conquête de Jérusalem-Est par Israël en 1967, la puissance occupante ne s’était pas attaquée directement à l’espace de la mosquée al-Aqsa, troisième lieu saint de l’Islam.

Le compromis passé par le gouvernement israélien avec le gouvernement jordanien (puissance occupante à Jérusalem-Est et en Cisjordanie jusqu’en 1967, maintenue dans sa souveraineté depuis lors) stipule que seul le culte musulman peut s’exercer sur l’esplanade des Mosquées, seul le culte israélite s’exerçant au « Mur des Lamentations », en contrebas.

Mais la colonisation a sa propre logique, et le couple formé par les colons eux-mêmes et le gouvernement israélien ne cesse de remettre en cause ce compromis.

C’est ce qui s’est produit jeudi : tandis qu’on apprenait une nouvelle mesure anti-musulmane (l’interdiction aux citoyens âgés de la bande de Gaza de se rendre à al-Aqsa pour la prière du vendredi), près de 200 colons, drapeau israélien en tête, ont envahi l’Esplanade où ils sont restés de 7 heures à 10h30.

Ils en réclament la destruction, pour y édifier ce qu’ils appellent le « Troisième Temple », et ont entrepris d’y prier, ce que les gardiens de la mosquée ont toutefois réussi à les empêcher de faire, précise l’agence Maan.

Source :
www.maannews.com/Content.aspx?id=774639

 
CAPJPO-EuroPalestine


Palestiniens d’Israël, des détenus à part


Remettons les pendules à l'heure



Mahmoud al Weesi, vous êtes citoyen israélien – Palestinien israélien – et avez passé 7 années en prison. Quels étaient les motifs de votre détention ?

Palestiniens d’Israël, des détenus à part 

29 décembre 2016

Mahmoud al Weesi, Palestinien d’Israël, journaliste et aujourd’hui coordinateur de la communication du Comité des libertés « Lajnat al horiya » à Nazareth, a été arrêté à l’âge de 18 ans et a passé 7 années en prison. Il dénonce les conditions d’arrestation et de détention des Palestiniens incarcérés dans les prisons israéliennes.

À 18 ans, j’ai été arrêté et accusé d’être membre d’une organisation terroriste et de l’avoir fréquentée depuis l’âge de 14 ans. Or, je n’étais membre d’aucune organisation. J’étais juste un enfant qui voulait savoir ce qui se passait autour de lui. En 2005, je voulais étudier la médecine en Roumanie. Pendant six mois, je suis parti là-bas pour apprendre la langue et c’est à mon retour que j’ai été arrêté.

Pouvez-vous décrire les conditions de votre arrestation ?

J’étais en voiture quand soudain des gens, habillés en civil, ont bloqué mon véhicule et m’en ont sorti en me tirant par le cou et les oreilles. Ils m’ont tabassé. J’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’une affaire de voyous… Mais c’était la police. Personne ne m’a informé des motifs de mon arrestation. Ces policiers m’ont embarqué dans leur véhicule puis conduit, en dehors de la ville, dans un lieu isolé, une sorte de hangar sans fenêtre. Ce n’était ni un commissariat ni un bureau de police. Pendant plus de douze heures, ils m’ont battu et questionné en me hurlant dessus. Après ce « kidnapping », j’ai été conduit dans un centre spécial où on m’a forcé, par les coups, à signer une déclaration affirmant que je n’avais pas été frappé ni brusqué pendant mon arrestation. Je suis resté dans ce centre d’interrogatoire environ trente jours. Durant les interrogatoires et cette soi-disant enquête, mes bourreaux ont pratiqué sur moi toutes sortes de tortures physiques et psychologiques. Les interrogatoires pouvaient durer plus de 30 heures d’affilées.

J’étais assis sur une chaise avec les mains entravées dans le dos et reliées aux chevilles par une corde. Une position très douloureuse. Un énorme climatiseur diffusait de l’air très froid directement sur mon visage. On m’a aussi affamé. Quand l’interrogatoire était terminé, on m’enfermait dans une pièce totalement noire. Je suis resté dans cette pièce aveugle pratiquement 30 jours, on m’en sortait régulièrement pour d’autres interrogatoires musclés.

Certains sont restés enfermés dans cette pièce, où il est impossible de distinguer le jour et la nuit, durant plus de trois mois… Pour aller aux toilettes, je devais demander à un gardien qu’il m’y conduise. Je ne pouvais pas y rester plus de 60 secondes, pas une de plus, sinon le gardien ouvrait la porte pour m’en sortir.

A l’appui de ses propos, M. Mahmoud al Weesi montre la vidéo diffusée sur Internet de l’interrogatoire de Ahmed Manasra, un jeune garçon de 13 ans.
 

Mahmoud al Weesi, donnant des commentaires sur des tableaux, retraçant le calvaire des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, le 3 décembre 2016 à l’Hôtel de Ville de Tournai

Avez-vous demandé l’assistance d’un avocat ?

Selon la loi israélienne, les enquêteurs ont le droit de vous empêcher de voir un avocat pendant 21 jours. Pendant cette période, ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent. C’est seulement après ces 21 jours de mauvais traitements que j’ai pu rencontrer un avocat. Quant à ma famille, elle a été prévenue de mon arrestation une semaine après les faits. Je n’ai pu la voir que quelques minutes.

Quelle était la nature de votre détention, était-ce une détention administrative ?

Non, ce n’était pas une détention administrative, c’était une détention irrégulière. Ils m’accusaient et disaient qu’ils avaient des preuves de ma culpabilité, mais ils n’en avaient aucune. Mon avocat m’a dit qu’ils voulaient me condamner à 10 ans de prison. Il a négocié avec eux et ils m’ont proposé 7 ans… j’ai accepté. Mais il y a des prisonniers qui ne passent pas par le tribunal, ils sont en détention administrative et rien n’atteste qu’ils sont détenus puisqu’il n’y a pas eu de procès. Dans le cadre de la détention administrative, l’avocat du détenu n’a pas accès aux pièces du dossier car ces informations sont prétendues secrètes et réservées aux enquêteurs.

Avez-vous eu accès à des soins de santé pendant votre détention ?

En prison, il n’y a pas de soins de santé ! Izmir Chaddate était prisonnier depuis dix ans, il souffrait de maux d’estomac et demandait sans cesse à voir un docteur. En réponse, on lui donnait du paracétamol qui ne le soulageait pas. Au bout de deux ans, il a enfin pu passer des examens qui ont révélé qu’il avait un cancer. Pendant deux années, il a pris du paracétamol alors qu’il avait un cancer… Après le diagnostic, il n’a pas été soigné pour autant et son cancer s’est généralisé. Il est aujourd’hui dans une situation très critique.

Quand j’étais détenu, une centaine de prisonniers a entamé une grève de la faim pour demander l’application de leurs droits : que leurs familles puissent les visiter, qu’ils aient une nourriture suffisante, qu’ils soient traités avec dignité…

L’unité spéciale Masada, chargée d’intervenir à l’intérieur des prisons pour punir les prisonniers, par la répression, est entrée en action. Un millier de membres harnachés de gilets et de masques de protection a investi la prison au milieu de la nuit. Par la petite fenêtre de ma cellule que je partageais avec 10 autres, ils ont envoyé une sorte de gaz, qui nous donnait l’impression de nous asphyxier, que nous allions mourir. Puis, ils ont jeté une bombe électronique pour nous paralyser totalement. Nous étions dans l’impossibilité de bouger, même un doigt. Puis, ils sont entrés dans la cellule, nous en ont sorti, nous ont déshabillé et laissé en sous-vêtements par terre jusqu’au lendemain. Alors que nous étions au sol, nous avons été insulté et frappé, l’un de mes amis a eu les dents cassées.

Quelle est la fréquence des droits de visites ?

Toutes les deux semaines, mais les familles palestiniennes sont emmenées par le bus de la Croix Rouge, un service qui n’existe qu’une fois par mois.

Les Palestiniens qui vivent en Israël ont-ils les mêmes conditions de détentions que les Juifs d’Israël ?


La loi dit que les Palestiniens qui vivent en Israël doivent être traités comme les Juifs d’Israël. Mais ce n’est pas la réalité, les Juifs en prison ne subissent pas les mêmes traitements. Les palestiniens qui ont la nationalité israélienne sont détenus avec les prisonniers palestiniens dans les mêmes conditions qu’eux. Les Israéliens vivent seuls, peuvent téléphoner à leur femme, recevoir la visite de leur famille et amis sans restriction. Les Palestiniens ne peuvent recevoir que la famille en lien direct. Les Juifs, après trois mois, peuvent demander une interruption de peine et sortir, disposition qui n’est pas accessible aux Palestiniens. C’est un fait, l’application des peines entre Palestiniens qui ont là citoyenneté israélienne et les Juifs israéliens, est très différente. Yoham Sckolneck, un soldat juif, a été arrêté en 1993 pour avoir tué un Palestinien lors d’une interpellation alors qu’il était entravé. Le tribunal l’a condamné à perpétuité avant de commuer sa peine à 11 ans de prison. Par comparaison, Samir Tsatsahoui, un Palestinien de nationalité israélienne qui a été condamné à perpétuité en 1988 pour avoir jeté une petite bombe dans un marché qui n’a tué personne : il est toujours en prison. Les exemples sont nombreux.

Propos recueillis par Luc Alavoine en décembre 2016, à Paris, dans les locaux de l’association Plateforme pour la Palestine.

Source : plateforme-palestine.org/Palestiniens-d-Israel-des-detenus-a-part-4796

CAPJPO-EuroPalestine


vendredi 30 décembre 2016

Une petite réflexion sur la gentrification dans Rosemont.


Voir les photos suite à mon texte


Une petite réflexion sur la gentrification dans Rosemont. 

Par Sergio de Rosemont
 
Ce mardi 20 décembre à 2h 30, le Pot Masson, un restaurant au coin de la 9e Ave et de la rue Masson dans le Vieux-Rosemont a été victime d'un cocktail Molotov.
 
Qui sait le motif de cette attaque ? Peut-être qu'il s'agit d'un concurrent, d'un client vraiment pas satisfait, par jalousie ou encore un employé ayant une dent contre son employeur.
 
Mais il y a une probabilité qui reste, minime oui, mais possible tout de même.
 
Celle d'une réaction de défense face à un processus de gentrification et que ce resto-bistro en était le symbole aux yeux de celui qui a lancé ce cocktail Molotov.
 
Je sais, au moment où j'écris ces lignes, aucun groupe ou groupuscule anti-gentrification n'a réclamé ce geste.
 
Mais qui nous dit que seul un groupe ou un groupuscule peut commettre un tel geste ?
 
Rien.
 
Un citoyen peut, en solitaire, commettre un tel geste.
 
Pourquoi ?
 
Peut-être pour les raisons que j'ai nommées plus haut mais il est possible aussi que dans l'esprit du commettant son geste en soit un de défense face à un processus de gentrification qui fait en sorte qu'il se sente de moins en moins chez-lui dans son quartier.
 
Face à un processus de gentrification qui fait en sorte que le coût de son loyer devient de plus en plus exorbitant et où il commence à sentir qu'il va être dans l'obligation de choisir entre se nourrir convenablement ou payer son loyer.
 
Face à un processus de gentrification qui fait en sorte que les commerces et les restaurants qui étaient abordables pour lui se font de plus en plus rares.
 
Face à un processus de gentrification qui fait en sorte qu'il voit des nouveaux résidents mieux nantis venir s'établir dans son quartier faisant en sorte qu'il reconnaît de moins en moins ce qu'on pourrait appeler l'"âme de son quartier".
 
Mais alors, si c'est le cas d'un citoyen dans une réaction de défense face à un processus de gentrification pourquoi alors avoir choisi une manière violente pour combattre cette gentrification ?
 
Qui sait peut-être qu'une parti de la responsabilité de son raisonnement est dû à cette manière de traiter et de diffuser l'information.
 
J'explique :
 
Vous remarquerez que les actions et les bons coups des organismes de défenses des droits des locataires comme le FRAPRU et le RCLALQ ou des divers comités logements ou associations de locataires sont très très peu médiatisés.
 
Par contre, si vous saccagez un ou quelques commerces à connotation gentrificatrice, là vous êtes assuré que vous ferez la "Une" des journaux et même des bulletins de nouvelles télévisés.
 
Pourquoi ?
 
Parce que les médias DITS d'information ne cherchent plus vraiment à nous informer mais plus à nous fournir du spectaculaire, du "WOW !", peut-être question de mieux vendre leurs pubs.
 
Hélas, ce qui est maintenant important ce n’est pas vraiment de vous informer mais bien plutôt de s'assurer que vous alliez savourez les burgers de McDo.
 
OUI les ventes des publicitaires ont priorité sur le droit à l'information, donc on doit vous servir du spectaculaire, du show, du "WOW ! ".
 
Et malheureusement, il arrive même que certain médias DIT alternatifs embarquent dans ce jeu malsain.
 
Et quel message ce comportement des médias se trouve à donner ?
 
Peut-être que la façon de combattre cette gentrification est par des moyens violents ?
 
Vous savez des gestes comme lancer un cocktail Molotov dans un restaurant, saccager des commerces ou incendier des voitures ça fait peut-être le bonheur des médias ?
 
Youpi! Du sensationnel YÉÉÉ !
 
Mais alors, pourquoi si cet individu cherchait à combattre la gentrification n'a t-il pas cherché à le faire de façon non violente, en participant à un comité logement ou à tout autre comité dénonçant cette gentrification, au lieu de lancer un cocktail Molotov ?
 
Peut-être qu'il ignorait l'existence de tels comités et que pour lui, dans son esprit, la seule manière de combattre qu'il connaissait était celle véhiculée par ces médias soit le saccage.
 
Oui, si c'est le cas d'un citoyen désirant s'opposer à cette gentrification, je peux comprendre sa motivation, par contre, je m'oppose à sa façon de faire car utiliser la violence pour combattre les éléments gentrificateurs ne peut que nuire à la cause.
 
Peut-être qu'il serait grand temps qu'ensemble, collectivement, nous prenions plus au sérieux les problèmes que le processus de gentrification cause à certaines classes de notre société et que nous regardions comment faire pour que chacun retrouve sa place dans son quartier sans être obligé de se ruiner pour y vivre.
 
Post Scriptum : au moment d’écrire ces lignes le Pot Masson n’avait pas encore subit son 2e attentat incendiaire.
 
«»----------------------------«»

ARTICLES COMPLÉMENTAIRES :



«»----------------------------«»

VOICI MES PHOTOS

P.S: Vu que pour l'instant je met mes photos sur Facebook et vu que Facebook aime bien à l'occasion changer l'adresse URL des photos, en cas où que d'un tel changement surviendrait à mes photos voici l'adresse de mon article en version Facebook :
www.facebook.com/sergio.derosemont/media_set?set=a.1721732714519177.1073742456
 

AGRANDIR

Le Pot Masson photo prise en biai sur le coin de rue.


AGRANDIR

Le Pot Masson photo prise de proche les dégats étaient presque corrigés et peu apparents.

Neige lente.



AGRANDIR

Neige lente. 

Par Sergio de Rosemont

Jeudi matin, je me promène dans ce Vieux-Rosemont sous cette neige tombante.

Une neige lente tombant lentement, très lentement.

Il n'y a pas de vent.

Elle tombe lentement comme de la poudre.

Elle tombe lentement comme de la poussière d'une blancheur froide.

Comme pour laisser retomber la poussière sur des événements tragiques.

Une neige lente tombant comme au ralenti comme pour apaiser ce monde, ce quartier.

Une neige lente, comme dans un rêve !

«»-------------------------------«»

P.S: Vu que pour l'instant je met mes photos sur Facebook et vu que Facebook aime bien à l'occasion changer l'adresse URL des photos, en cas où que d'un tel changement surviendrait à ma photo voici l'adresse de mon article en version Facebook :
www.facebook.com/sergio.derosemont/media_set?set=a.1721760774516371.107374245

jeudi 29 décembre 2016

La réponse officielle de San Francisco à l’élection de Trump


Excellente nouvelle



"Nous construisons des ponts pas des Murs"

La réponse officielle de San Francisco à l’élection de Trump 

27 décembre 2016

Les bonnes résolutions de la ville de San Francisco pour la nouvelle année, face à l’arrivée de Trump à la présidence des Etats-Unis, donne le "la" en matière de résistance. Espérons que celle contre les discriminations et contre les murs s’appliquera aussi à la Palestine !

Le conseil des autorités de surveillance de San Francisco a récemment pris une résolution introduite par le président du conseil London Breed en réponse à l’élection de Donald Trump. Voici le texte de la résolution :

"ATTENDU QUE, le 8 Novembre 2016 Donald Trump a été élu pour devenir le 45ème président des États-Unis, en conséquence de quoi

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : quelles que soient les menaces proférées par le président élu Trump, San Francisco demeurera une Ville Sanctuaire. Nous ne tournerons pas le dos aux hommes et aux femmes originaires d’autres pays qui participent à la grandeur de la ville et qui représentent plus d’un tiers de la population. Il y a ici le Golden Gate : nous construisons des ponts, pas des murs ;

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : nous ne reviendrons jamais sur les droits des femmes, que cela soit dans le domaine de la santé, du travail ou dans n’importe quel domaine menacé par un homme qui traite les femmes comme des obstacles à rabaisser ou des objets à agresser. Et non moins important, nous nous assurerons que nos jeunes filles grandiront avec des modèles qui leur montrent qu’elles peuvent être et faire ce qu’elles veulent ;

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : il n’y aura pas de thérapie de conversion, ni de suppression des droits à San Francisco. Nous avons commencé à accueillir les mariages homosexuels depuis 12 ans et nous n’allons pas nous arrêter maintenant. Et pour toutes les personnes LGBTQ* de tout le pays qui se sentent effrayés, intimidés, ou seuls : vous comptez. Vous êtes vus, vous êtes aimés ; et San Francisco n’arrêtera jamais de se battre pour vous ;

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : nous croyons encore au principe fondamental de liberté religieuse de cette nation. Nous ne bannissons pas des personnes pour leur foi. Et les seules listes que l’on garde sont des invitations à venir prier ensemble ;

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : la vie des personnes de couleur compte à San Francisco, même si cela pourrait ne pas être le cas à la Maison Blanche. Et, guidés par l’équipe de travail du président Obama sur la police du 21ème siècle, nous continuerons à réformer notre service de police et à reconstruire une relation de confiance entre la police et les communautés de couleur afin que tous les citoyens se sentent en sécurité dans leurs quartiers ;

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : le changement climatique n’est pas un canular ou un complot des Chinois. Dans cette ville entourée d’eau sur trois côtés, la science est importante. Et nous continuerons notre travail sur l’Energie propre, le Zéro déchet, ainsi que tout ce que nous faisons pour protéger les générations futures ;

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : nous avons fourni des soins de santé à tous dans cette ville depuis presque une décennie, et si la nouvelle administration va au bout de sa promesse impitoyable d’annuler l’assurance maladie pour 20 millions de personnes, les habitants de San Francisco seront protégés ;

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : nous sommes le lieu de naissance des Nations Unies, une ville rendue plus forte par les milliers de visiteurs internationaux que nous accueillons chaque jour. Nous resterons engagés pour l’internationalisme ainsi que pour nos amis et alliés du monde entier – que cela soit ou ne soit pas le cas de l’administration à Washington ;

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : San Francisco restera une des premières villes pour le transport et continuera à construire les systèmes Muni et BART [réseaux de transport de San Francisco, NDT] sur lesquels nous pouvons tous compter, même si l’administration de Washington va au bout de son projet de supprimer le financement fédéral pour le transport en commun ;

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : la Californie est la sixième plus grande économie du monde. La région de la Baie est la capitale de l’innovation du pays. Nous ne serons pas intimidés par les menaces de révoquer notre financement fédéral, et nous ne voulons pas non plus sacrifier nos valeurs ou les membres de notre communauté pour vos dollars ;

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : nous condamnons tous les crimes et les discours haineux perpétués en raison de cette élection. Et bien que les États-Unis vont bientôt avoir un président qui a fait preuve d’un manque de respect envers les valeurs que nous tenons en haute estime à San Francisco, il ne peut pas changer qui nous sommes, et il ne changera jamais nos valeurs. Nous argumentons, nous militons, nous débattons vigoureusement au sein de San Francisco, mais sur ces points nous sommes unis à 100 %. Nous combattrons la discrimination et l’irresponsabilité dans toutes ses formes. Nous sommes une Ville. Et nous avancerons ensemble.

Source : blogs.mediapart.fr/corinne-n/blog/261216/la-reponse-officielle-de-san-francisco-l-election-de-trump

CAPJPO-EuroPalestine


Le terrorisme israélien multiplie les raids et les destructions en Palestine occupée


Voici comment le gouvernement d'Israël souhaite un BON TEMPS DES FÊTES. 



Le terrorisme israélien multiplie les raids et les destructions en Palestine occupée 

27 décembre 2016

Les troupes d’occupation sèment le chaos dans toute la Palestine : maisons saccagées à Beit Ommar et Qalqiliya , fermeture d’une imprimerie à Qalqiliya, chasse à l’homme dans les villages autour de Béthléem avec chiens d’attaque, routes bloquées près de Naplouse, démolition de maisons palestiniennes dans le village bédouin d’ al-Araqib.

A Beit Ommar, deux maisons ont été saccagées après que les brutes armées eurent empêché les funérailles du jeune Khalid Ikhlayyil de se tenir dans la ville.

On peut voir sur ces photos l’état dans lequel elles ont laissé les maisons d’ Abd al-Hamid Muheisin Awad et de Muhammad Kamil Zaaqiq, après qu’elles et leurs chiens n’y ait rien trouvé d’intéressant, et notamment pas les armes qu’elles prétendaient rechercher.




Même chose dans la ville de Qalqiliya en Cisjordanie, où 12 Palestiniens dont un ancien gréviste de la faim ont été arrêtés, et une imprimerie fermée pour cause d’"incitation". Imprimerie où le matériel a été "confisqué" et le propriétaire, Saber Daoud, kidnappé.


Raids et intrusions de dizaines de véhicules militaires ces derniers jours dans les villages autour de Béthléem, à la recherche d’un Palestinien qui aurait "agressé un colon" dans la colonie d’Efrat.

Fouille de nombreuses maisons et hélicoptères au-dessus des villageois, puis installation de blocs de ciments pour barrer toute une série de routes menant à Béthléem et obligeant les habitant à faire de longues distances à peid pour se rendre à leur travail à travers champs.



Ce week-end, deux marches ont été par ailleurs organisées dans la région du Néguev par le Comité de suivi des Arabes du Néguev, pour protester contre les démolitions en série, et en plein hiver, des Bédouins qui y résident.

Ainsi, le village bédouin d’al-Araqib "non reconnu" par Israel, vient d’être démoli pour la 107ème fois !


CAPJPO-EuroPalestine


mercredi 28 décembre 2016

"Israel en danger : son économie va mal", s’inquiètent les amis d’Israel...


Continuons l'appuie à BDS un jour Israël n'aura pas d'autres choix que de céder




"Israel en danger : son économie va mal", s’inquiètent les amis d’Israel... 

26 décembre 2016

Commentant le déficit de la balance commerciale, ainsi que le nouveau chiffre de 20 % de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté en israël, Jacques Benillouche s’alarme "des réductions dans les investissements pour la production d’armes israéliennes" et du tarissement de l’immigration française en Israel .

"Deux nouvelles importantes, publiées le même jour, ont plombé l’ambiance en Israël car elles relativisent la bonne santé de l’économie israélienne. Le bureau central israélien des statistiques annonce que le déficit de la balance commerciale a atteint 7,5 milliards d’euros contre 1,1 milliard d’euros l’an dernier par suite d’une baisse de 15% des exportations. Par ailleurs, le dernier rapport de l’Institut national des assurances sociales révèle que 20% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté à savoir 1.217.900 personnes dont 764.200 enfants. Les pauvres sont devenus plus pauvres. Sur les 36 pays de l’OCDE, Israël figure désormais à la dernière place, en termes de niveau de pauvreté et d’inégalité, loin derrière les États-Unis, la Turquie et le Mexique. ", écrit-il sur le site de slate.fr.

« Israël : pile, c’est la start-up nation, face, c’est la misère », rapporte-t-il dans la bouche du président de la commission des affaires sociales du parlement israélien.

Autre inquiétude : "La baisse des alyah : pour les Français la fin du mirage israélien"

"L’augmentation de la pauvreté décourage les candidats à l’alyah, l’immigration, qui reste un élément clé de la sécurité par une croissance externe de la population. Les Juifs français ne seront que 3.500 à tenter l’aventure israélienne contre près de 8.000 l’an dernier, sans compter ceux qui se découragent et retournent à leur point de départ. L’alyah est le poumon d’Israël car elle développe la consommation et favorise le peuplement des implantations, garantes de la sécurité de la Cisjordanie", souligne-t-il.

"Ces rapports officiels, conclut-il, dressent le bilan de la politique sociale, certes, mais ils présentent des perspectives négatives sur la politique de défense du pays. La baisse induite des budgets de l’État influe sur l’industrie militaire parce qu’elle entraîne des réductions dans les investissements pour la production d’armes. Le déficit de la balance commerciale s’explique en grande partie par une baisse des exportations d’armes. Ainsi, la brouille avec la Turquie, qui se fournissait uniquement auprès des industries israéliennes, a grevé une source essentielle de financement de l’industrie militaire. Israël est loin de talonner la France, comme en 2009, à la quatrième place des exportateurs d’armes.

La guerre contre le terrorisme n’a pas eu d’impact sur les entreprises israéliennes à l’instar des années 2009/2010 qui avaient vu les ventes d’armes israéliennes grimper en flèche. Or la vente d’armes consolide la sécurité d’Israël en créant des amitiés politiques et en finançant les industries indispensables du pays. C’est le cas avec le Brésil, l’Inde et le Mexique qui sont devenus les plus gros clients d’armes israéliennes ainsi qu’avec plusieurs pays africains qu’Israël refuse de nommer. C’est d’ailleurs la finalité de la visite, la semaine passée, de Benjamin Netanyahou dans deux pays musulmans de l’Est, l’Azerbaïdjan et le Kazakhstan. Le développement du commerce avec ces deux pays consolide la barrière sécuritaire autour de l’Iran. Or Israël connaît des échecs, déjà depuis l’année 2015, puisque le ministère israélien de la Défense avait publié des chiffres qui prouvaient que la forteresse israélienne se fissurait. (...)

Parce que les budgets militaires ont baissé, les industries d’armement ont été dans l’incapacité de développer de nouveaux produits indispensables pour rivaliser avec les progrès des ennemis comme l’Iran.

La puissance d’exportation constitue la stratégie d’indépendance d’Israël face aux négociations internationales. En cas de baisse ou de faiblesse budgétaire, Israël devient sensible aux pressions américaines qui pourraient imposer des concessions politiques au gouvernement de Jérusalem. C’est dire que les résultats économiques vont bien au-delà du seul calcul de statistiques alors que le budget de la défense est en baisse à 14,7 milliards de dollars. "

Source : www.slate.fr/story/131729/sante-economique-israel

CAPJPO-EuroPalestine


En Israël, des messages pourraient bientôt être supprimés d'Internet 


Une chance que le gouvernement d'Israël respecte la liberté d'expression:



En Israël, des messages pourraient bientôt être supprimés d'Internet  

lundi 26 décembre 2016

En Israël, certains messages pourraient bientôt être supprimés d'Internet, car ils seraient considérés comme incitant aux violences palestiniennes. Le projet de loi n'a pas encore été adopté mais il a été approuvé par des ministres israéliens. S'il était adopté par le Parlement, le texte, connu désormais en Israël sous le nom de « projet de loi Facebook », permettrait au gouvernement de demander à un tribunal de supprimer d'un site web un contenu considéré comme incitant à la violence.
Le contenu serait retiré dans les cas où il pose « un vrai risque pour la sécurité d'une personne, du public ou de l'État », a déclaré dans un communiqué la ministre de la Justice Ayelet Shaked, fervente partisane du texte. Mais ce projet suscite l'inquiétude d'ONG et de Palestiniens qui craignent qu'il ne porte atteinte à la liberté d'expression et d'information.
Israël a tenu cette année des discussions avec des responsables de Facebook à ce sujet, et en septembre, Ayelet Shaked avait affirmé que le géant américain avait supprimé 95 % des publications qu'Israël lui avait demandé de retirer. Dimanche, la ministre a indiqué qu'en 2016, 71 % des 1 755 demandes qu'Israël avait présentées à des sociétés d'Internet concernant le retrait de contenu avaient reçu une réponse favorable. Elle a cependant souligné qu'il était important qu'une telle collaboration soit « obligatoire ». « La nouvelle loi est essentielle pour nous donner les outils afin d'agir immédiatement et supprimer du contenu qui pourrait mener à des actes terroristes et au meurtre », a renchéri le ministre de la Sécurité publique Gilad Erdan, autre défenseur du projet de loi.
Selon l'Institut pour la démocratie en Israël, le projet est « sans précédent » dans sa forme actuelle, comparé à d'autres législations ailleurs dans le monde. Il a dit craindre qu'il ne « facilite un niveau de censure disproportionné ». Les Palestiniens redoutent aussi que cette campagne ne conduise à une censure de l'information et soupçonnent Israël d'être derrière la fermeture de deux comptes en septembre. Facebook s'était alors excusé pour avoir temporairement rendu inaccessibles deux comptes liés à des sites d'information palestiniens critiques d'Israël, parlant d'une « erreur ». L'État hébreu assure qu'Internet a joué un rôle-clé dans l'incitation aux violences perpétrées contre les Israéliens par des Palestiniens depuis octobre 2015.


(26-12-2016 - avec les agences de presse)


mardi 27 décembre 2016

Noël dans les geôles de l’occupant israélien


Comment aimer ce gouvernement d'Israël ?



Noël dans les geôles de l’occupant israélien 

26 décembre 2016

Shourouq, 19 ans, a été condamnée ce dimanche à 16 ans de prison, accusée par un colon d’avoir tenté de le poignarder dans la vieille ville de Jérusalem, en octobre 2015. Aucune preuve pour étayer cette accusation. Pas le moindre objet tranchant sur elle. En revanche, Shourouq a bien été blessée par un colon de 35 ans ce jour là, mais c’est elle qui est condamnée !

Pour faire bonne mesure, la "justice" israélienne a condamné sa famille à une amende de 20.000 euros. Cela lui apprendra à vivre à Jérusalem Est !

Des témoins ont vu Shourouq quand elle a été agressée par ce colon. Elle a reçu 4 balles dans la poitrine et elle a été hospitalisée dans un état critique.

Aucune arme n’a été retrouvée sur elle, mais elle a été bouclée dansla prison de Hasharon une fois sortie de l’hôpital, et se trouve condamnée à 16 ans de prison !

La semaine dernière, c’était la jeune Natalie Shukha, âgée de 15 ans, qui a été condamnée à un an et demi de prison, après avoir été accusée d’avoir "voulu poignarder" un soldat à un checkpoint.


Dans le même temps, Israel vient de renouveler pour la 3ème fois, la détention "administrative de 3 Palestiniens, sans la moindre justification.

Il s’agit d’Ismael Mohammad al-Amsi, âgé de 54 ans, et vivant dans le district d’Hébron. Arrêté sans motif à un checkpoint, il est incarcéré par l’occupant israélien depuis un an, sans savoir pourquoi. Il souffre de problèmes cardiaques et ne reçoit aucun traitement.

Même chose pour Muhammad Midhat Abdo, 25 ans, brutalement kidnappé dans son village de Kafr Nima, à l’Ouest de Ramallah, et derrière les barreaux depuis 1 ans, sans inculpation ni jugement.

Ainsi que Fadi Abd al-Hakim Abu Dawood, 28 ans, en prison sans motif depuis le 6 décembre 2015, après avoir passé 5 ans dans dans les geoles fascistes israéliennes , avant sa détention "administrative".

Plus de 700 Palestiniens , parmi les 7000 prisonniers politiques palestiniens actuellement détenus en toute illégalité dans les prisons israélienne (4ème Convention de Genève) sont dans la même situation. Plus de 400 enfants palestiniens, généralement condamnés pour jets de pierres, ainsi que 64 femmes sont actuellement privés de liberté, menacés, torturés tandis que Hollande fait ses projets de "conférence de paix à Paris", sans évoquer leur situation.

BOYCOTT ISRAEL !

CAPJPO-EuroPalestine




L’Israélien Teva lourdement condamné pour corruption


Teva est l'une des entreprise qui profite le plus de de l'Apartheid contre les palestinienNes



L’Israélien Teva lourdement condamné pour corruption 

23 décembre 2016

La multinationale pharmaceutique israélienne Teva vient d’écoper aux Etats-Unis d’une amende d’un demi-milliard de dollars, après avoir été reconnue coupable de corruption de médecins et fonctionnaires dans une série de pays, dont la Russie, l’Ukraine et le Mexique.

La corruption pharmaceutique se fait directement au détriment des patients et de la sécurité sociale, puisqu’il s’agit de payer des pots-de-vin à des décisionnaires, afin d’obtenir de ces derniers des augmentations de prix des médicaments remboursés.

Les 519 millions de dollars (près de 500 millions d’euros) que Teva va payer, après avoir plaidé coupable, placent la firme dans le « Top Ten » des entreprises poursuivies au titre d’une loi américaine punissant la corruption de fonctionnaires étrangers, précise l’agence de presse Bloomberg.

Dans le cas de la Russie, les pratiques corruptrices de Teva (que ce soit pour la fixation du prix de remboursement ou l’incitation des médecins à prescrire) ont permis à la firme de réaliser en 3 ans, de 2010 à 2012, pas moins de 200 millions de dollars de bénéfice indu sur un seul de ses produits, le traitement de la sclérose en plaques Copaxone*, ajoute l’agence.

Copaxone* est l’un des rares médicaments de Teva à ne pas être un générique (copie d’un médicament inventé par un autre laboratoire) : ses ventes concourent à près de la moitié des bénéfices de l’entreprise, alors que la firme commercialise par ailleurs un millier de génériques.

Les ennuis de Teva avec la justice américaine ne sont pas pour autant terminés, rapporte enfin Bloomberg.

Aux côtés d’une vingtaine d’autres fabricants de génériques, la compagnie est en effet poursuivie par une vingtaine d’Etats américains (aux Etats-Unis, les Etats ont notamment la gestion du système d’assurance maladie Medicaid, qui fournit des médicaments aux plus démunis) pour entente en vue d’augmenter les prix de leurs spécialités (avec des hausses atteignant jusqu’à 2.000 % sur des molécules pourtant tombées dans le domaine public !)

Rappelons enfin que chez le pharmacien, tout patient a le droit de ne pas vouloir se voir imposer des génériques Teva, et qu’il peut exiger de recevoir un générique d’une autre marque.

Source : https://www.bloomberg.com/news/articles/2016-12-22/teva-agrees-to-pay-519-billion-to-settle-u-s-bribery-probe

CAPJPO-EuroPalestine


lundi 26 décembre 2016

Arrêtez les tortionnaires d’enfants !


On pourrait croire que la torture d'enfants est devenue comme un jeu de société pour ces militaire israéliens



Arrêtez les tortionnaires d’enfants ! 

23 décembre 2016

 Trois adolescents de 16 ans ont été torturés, frappés sur tout le corps et sur la tête, après avoir été kidnappés par l’armée d’occupation .

Yazan Nabih Deiriyeh, Muhammad Ayman Taqatqa, et Ibrahim Jibril Taqatqa, tous trois âgés de 16 ans, actuellement incarcéré dans la prison israélienne d’Etzion, ont été torturés lors de leur interrogatoire, rapporte la Société des Prisonniers Palestiniens.

Plus de 400 mineurs sont actuellement détenus par les sauvages israéliens, et plus d’un millier, âgés de 11 ans à 18 ans ont été emprisonnés depuis janvier derniers. Quasiment tous ont été tortués.

Les preuves en ont été apportées à de multiples reprises par des organismes sérieux, mais les dirigeants français, qui ont signé la Convention Internationale contre la Torture, qui l’oblige à traduire en justice tout responsable de torture (y compris les commanditaires ou ceux qui ont laissé faire) qui met le pied sur le sol français, quelle que soit sa nationalité ou celle des victimes, ne voient rien, n’entendent rien, et continuent à dérouler le tapis rouge aux tortionnaires d’enfants.

Et c’est le même pays qui prétend mener la lutte contre le terrorisme ! Quelle honte !
   

CAPJPO-EuroPalestine


Commission d’enquête « Écoute, réconciliation et progrès » - Une occasion d’écrire l’Histoire à ne pas manquer


Parlons de réconciliation



Commission d’enquête « Écoute, réconciliation et progrès » - Une occasion d’écrire l’Histoire à ne pas manquer 

21 décembre 2016

Manon Massé, porte-parole de Québec solidaire sur les questions autochtones, se réjouit qu’après avoir tergiversé aussi longtemps le gouvernement Couillard ait répondu aux préoccupations des communautés des Premières nations du Québec avec la mise sur pied d’une commission d’enquête sur la relation entre les nations autochtones et les services publics. Cette enquête qui sera complémentaire à l’enquête nationale est une revendication portée par l’APNQL que Québec solidaire appuie depuis plus d’un an.

« Il était plus que temps de s’attarder aux enjeux systémiques qui marquent la relation entre les peuples autochtones et les services publics. Les hommes et particulièrement les femmes de ces nations font face à de la discrimination et à de la violence systémique trop souvent lorsqu’ils et elles ont affaire avec une institution publique québécoise. Ces violences et discriminations sont encore bien mal comprises et ne sont pas attribuables à des personnes en particulier, mais bien à l’ensemble du système public et à des façons de faire qui influencent les individus dans leurs rapports », rappelle Manon Massé.

La députée met cependant en garde le gouvernement actuel et celui qui sera en place au moment du dépôt du rapport le 30 novembre 2018 : « Cette commission se doit d’être jointe d’actions concrètes, d’une réelle prise en charge du problème et de la mise en place d’actions pour le contrer. Agissons à partir de maintenant, tout au long du processus et surtout suite au dépôt du rapport. On ne veut pas d’une autre commission dont on tablettera le rapport ou pour laquelle on ne mettra que quelques mesures en place. Je suis heureuse qu’on veuille écouter, se réconcilier et progresser, mais espérons, seulement qu’on agira aussi », ajoute la députée solidaire.

Manon Massé tient également à souligner la détermination infaillible des femmes des Premières nations qui continuent de lutter pour faire respecter leur droit. Mme Massé félicite également Ghislain Picard et tou.te.s les chef.e.s des Premières nations qui ont fait un travail colossal pour convaincre le gouvernement de Philippe Couillard d’agir. « La tenue de cette commission est avant tout leur réussite et nous devons le reconnaître », affirme-elle.


dimanche 25 décembre 2016

Cet Arbre de Noël


Voici un texte que j'avais publié le 23 décembre 2005 que je repartage avec vous


Cet Arbre de Noël 

Par Sergio de Rosemont

Pour plusieurs lorsqu'on parle d'Arbre de Noël, ils vous dirons qu'à leurs yeux qu'il s'agit d'un symbole de joie et de paix. 
Pourtant cet arbre peux aussi devenir un symbole de malheur !

Pour celui qui n'a rien, cet arbre peut représenté ce qu'il n'aura probablement jamais. L'arbre représentera le plaisir que les autres auront , mais lui non !

Combien de personnes pour qui cet arbre rappel un conflit familial , ou une bisbille dans un groupe d'amis dû à un verre de trop ?

Pour celui qui a à coeur l'environnement, cet arbre peux représenter le gaspillage fait par cette société, ainsi que les tonnes de déchets qui prendront le chemin du dépotoir question de mieux salir la planète.

Pour celui qui se soucis de l'équité social et économique, cet arbre peut en devenir la représentation de cette injustice économique, de cette surabondance insultante de ces néo-libéralistes.

Oui cet arbre est le symbole d'une fête. Celle du commerce , celle de cette musique si douce et chère à leurs oreilles jouée par les tiroirs des caisses enregistreuses. Non pas celle de ceux qui erreront dans les rues la nuit, de ceux donc l'abri d'autobus servira de chambre à coucher ou ceux donc le Carré Viger sera leurs royaume.

Et aussi cet arbre pourrait aussi être représentatif du manque de vouloir ou à moins que ce ne soit du côté hypocrite de la nature humaine. Pensons à toutes ces belles promesses et résolutions formulées et prises autour de cet arbre, et qui un coup le temps des fêtes passé, seront comme par magie oubliées ou tout bêtement mis de coté.

Tous ces beaux voeux de paix et de partage formulés de façon qui semblent si sincère, ne seraient-ils que de la foutaise ? Est-ce que ces gens ont conscience de l'importance de ces voeux ?

En ce qui me concerne, je me souviens dans ma jeunesse de quelques événements médiocres s'ayant déroulés à l'occasion du temps des fêtes où il y avait un arbre de noël. Comme ce soir chez mon oncle Fernand ( beau-frère de mon père ) que pourtant j'admirais, mais pourtant cet oncle fit un geste auquel l'enfant que j'étais ne s'attendait pas et ne pouvait comprendre non plus.

Un geste donc je pu apprendre la vérité quelques années après la mort de mon père. Nous avions une tradition familiale par laquelle dans le temps des fêtes nous rendions visite à mes 2 oncles du côté de mon paternel, et au moins une visite du côté maternel.

Cet oncle Fernand était le premier à qui nous rendions visite, à chaque année. Il demeurait dans un grand logement au dessus d'un bureau de poste dans les quartier St-Sauveur, où il avait le rôle d'homme de ménage de nuit.

Mon père qui avait un problème sévère d'alcoolisme prit ce soir là la décision de faire l'effort de ne consommer aucune goûte d'alcool de la soirée. Question de faire honneur à sa famille donc à moi et ma mère. Ce cher oncle Fernand décida question de s'amuser de forcer mon père à boire, sachant pourtant très bien qu'un coup ivre mon père perdait la tête et était chicanier.

Lorsque mon père commença à perdre la tête et à avoir de la difficulté à se tenir debout, il empoigna mon père par la gorge et alla le tirer sur le divan du salon en le traîna tout le long en le soulevant par la gorge. Donc à mes yeux cet arbre me rapporte en mémoire à l'occasion cet acte de lâcheté de cet oncle Fernand qui mesurait presque 5 pieds 8 pouces face à mon père de 5 pieds 4 pouces max . Ce sapin me rappel aussi par la même occasion les vantardises de cet oncle Fernand pour tenté d'épater la galerie.

Mais je me rappel aussi ces soirées du temps des fêtes chez oncle Roger, oncle du côté maternel où la tradition familiale du temps des fêtes était à la classique partie de Charlemagne. (jeu qui se joue avec des cartes). Officiellement le but était de s'amuser un coup la parenté réunie. Mais pourtant à chaque fois ca finissait en engueulade mémorable et à 2 doigts des coups.

C'était le festival de l'insulte.

Encore aujourd'hui je suis encore surpris que ca est jamais viré en festival de distribution de poing en pleine gueule, à savoir lequel serait le plus généreux dans cette distribution ! Et malgré le fait que tous savaient que chacune de ces parties de cartes finissaient fatalement dans l'ostilité et la rancune, à chaque année on revenait avec cette partie de Charlemagne.

Il est vrai que du côté de mes oncles du côté maternel , je peux comprendre leur amour pour les cartes, ils étaient tellement 2 de pique. Donc par cet arbre des fois à la mémoire ces parties de cartes pourtant si ennuyeuses me reviennent en mémoire.

Mais cet arbre donc on prend la décision de couper, ne servira que 2 semaines pour ensuite finir soit en copeaux de bois ou au dépotoir. Pourtant cet arbre, si nous l'aurions pas coupé aurait pu avoir plusieurs années de vie devant lui ! En fait de compte ce qu'on applique à cet arbre, c'est comme une peine de mort ! Donc pour cet arbre , être un Arbre de Noël n’est sûrement pas un signe de joie et de chance !