mercredi 31 janvier 2018

C'était l'AGA du MDN


Voir les photos suite à l'article.

Voici des nouvelles du Mouvement Démocratie Nouvelle :


 C'était l'AGA du MDN 

Par Sergio de Rosemont

Ce dimanche 28 janvier 2018 à 9h c'était l'assemblée générale annuelle du Mouvement Démocratie Nouvelle.

L'assemblée se tenait dans la salle 200 du Centre St-Pierre au 1212 rue Panet.

Nous avons parlé des actions à venir.

Nous avons élu les membres du nouveau CA.

Le Mouvement Démocratie Nouvelle passe d'un CA exécutif à un CA décisionnel en se dotant d'une permanence.

Jean-Sébastien Dufresne, le président sortant oeuvra à la nouvelle permanence du Mouvement Démocratie Nouvelle.

Le nouveau CA du Mouvement Démocratie Nouvelle est constitué de :

- À la présidence Alain Marois ( de la FAQ )

- Jean-Pierre Charbonneau ( ancien ministre du Parti Québécois )

- Hélène Daneault ( ancienne députée de la CAQ )

- Marcel Blanchette ( ancien directeur des élection du Québec )

- Sophia Séguin-Lamarche ( Institut du Nouveau Monde )

- Gilles Ouimet ( ancien député PLQ )

- Sandra Breu

- Pierre-Olivier Legault-Tremblay

- Marie-Pier Desjardins

- Gérard Talbot.

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POUR PLUS AMPLES INFORMATIONS :

Le Mouvement Démocratie Nouvelle est un mouvement prônant un mode de scrutin proportionnel mixte et compensatoire qui est rattaché à aucun parti politique.

SITE DE CHAQUE VOIX COMPTE
  www.chaquevoixcompte.com/

SITE MOUVEMENT DÉMOCRATIE NOUVELLE
  www.democratie-nouvelle.qc.ca

MOUVEMENT DÉMOCRATIE NOUVELLE SUR FACEBOOK
  www.facebook.com/DemocratieNouvelle

MOUVEMENT DÉMOCRATIE NOUVELLE SUR TWITTER
  twitter.com/#!/MDNinfo


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VOICI LES PHOTOS DE L'AGA :

P.S: Vu que pour l'instant je met mes photos sur Facebook et vu que Facebook aime bien à l'occasion changer l'adresse URL des photos, en cas où qu'un tel changement surviendrait à mes photos voici l'adresse de mon article en version Facebook :
www.facebook.com/serge.rosemont.7/media_set?set=a.174370116625386
 

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L'assemblée se tenait au Centre St-Pierre sur la rue Panet.


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Voilà nous sommes à la bonne étage.


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L'assemblée se tenait dans la salle 200.


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On se prépare.


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Voilà nous commençons.


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Pierre-Olivier Legault-Tremblay présidait l'AGA.


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Jean-Sébastien Dufresne, le président sortant s'adressant à l'assemblée.


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Luc Bordeleau expliquant le côté finance du Mouvement Démocratie Nouvelle.


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Luc Bordeleau expliquant le côté finance du Mouvement Démocratie Nouvelle.


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Nos amis Jean-Pierre Charbonneau et Jean Allaire.


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Marie-Pier Desjardins présidant l'élection des postes à combler au CA.


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Un membre de l'auditoire au micro.

Des fois je me demande si le cellulaire était considéré comme une dépendance, devrait-il être considéré comme une drogue dure ?


Oui le titre est peut-être sarcastique mais il y a tout de même un questionnement.


Des fois je me demande si le cellulaire était considéré comme une dépendance, devrait-il être considéré comme une drogue dure ? 

Par Sergio de Rosemont

Honnêtement je me demande laquelle de ces 2 dépendances est la plus dure à se débarrasser entre le cellulaire et la cigarette ?

Je suis dans un café en ce dimanche après-midi et des gens qui y viennent ici pour se changer les idées sont tout de même encore sur leur écran de cellulaire.

Donc ils apporte avec eux cette réalité, cette routine qu'ils veulent pourtant mettre de côté, ils s'en enchaîne tout de même.

Des fois on pourrait croire que cet écran est leur meilleur ami.

Un ami virtuel, un ami artificiel.

Big Brother comme ami virtuel, un ami artificiel si intime.

Un ami ou un dominateur ?

Je me demande s'ils seraient capables de relever le défi de passer une semaine sans leur cellulaire sur eux, dans leur main.

Ne vivre qu'à travers leur cellulaire.

Oui je me pose des questions.

P.S: Évidemment dans ce texte je ne parle pas de l'ensemble des utilisateurs de cellulaire, je parle plus de ceux pour qui être 2 minutes sans regarder cet écran relève du miracle.

lundi 29 janvier 2018

Manifeste « L’autre gauche » ou l’art de refuser de francs débats


À LIRE : Bernard Rioux remet les pendules de Roméo Bouchard et Louis Favreau à l'heure : 
 



Manifeste « L’autre gauche » ou l’art de refuser de francs débats



Mardi 23 janvier 2018 / DE : Bernard Rioux

Roméo Bouchard et Louis Favreau viennent de lancer un manifeste intitulé : « L’autre gauche au Québec, ce grand réseau citoyen et démocratique enraciné dans l’action collective ». « L’électorat écrivent nos auteurs, est déçu, confus et déstabilisé », mais le manifeste ne nous offre comme perspective au moment de passer à l’action que de faire la promotion d’un projet politique vaguement défini « auprès de nos concitoyens et auprès de nos réseaux, organisations de même qu’auprès de ceux qui nous dirigent et aspirent à nous diriger. » C’est vraiment court. Donner à la gauche citoyenne le rôle de groupe de pression sur les élites politiques, c’est déjà une impasse.

Le manifeste ne donne pas l’ombre d’une explication aux fondements du blocage de la société québécoise et à la domination des partis néolibéraux chez l’électorat. Il ne semble pas entrer dans les préoccupations des auteurs de tenter d’expliquer la situation actuelle par des questionnements sur les stratégies déployées sur les terrains national et social, qui ont permis à l’oligarchie dominante et à l’État fédéral de s’imposer. C’est pourtant de pareils bilans qui sont essentiels. Au lieu de ces nécessaires réflexions, on nous assène une formule qui relève d’une possible quête du Graal qui n’aurait pas abouti : « Aucun projet ne parvient à susciter la confiance et l’enthousiasme. »

D’autant que les partis politiques, prétendent-ils « changent de programme au gré des sondages et des scandales politiques ». Québec solidaire a pris dix ans dans un processus fondamentalement démocratique à développer un programme concret. Mais les auteurs identifient Québec solidaire à une telle pratique sans autres formes de procès. Québec solidaire serait trop multiculturel, trop électoraliste, trop socialiste passéiste et trop peu enraciné dans notre histoire et notre territoire. Mais nos auteurs ne se donne pas la peine d’apporter le moindre argument sérieux à ces jugements péremptoires. Mais, le PQ lui aurait « un programme renouvelé nettement progressiste sur le plan social, économique et environnemental. » Il est important de tenir compte de cette posture politique pour mieux saisir la suite.

Une gauche citoyenne progressiste et monochrome

Le manifeste se veut généreux. Être citoyen progressiste, c’est travailler à l’avènement d’un Québec démocratique, égalitaire, solidaire, écologique, souverain, libre et heureux. Mais la définition concrète de ce projet et les voies pour parvenir à ce projet de société ne sont pas l’objet de ce manifeste. Le manifeste vise à construire une opposition radicale entre deux secteurs de la gauche : celle que l’on retrouvait dans les syndicats, les groupes communautaires, les entreprises d’économie sociale, dans les groupes luttant pour la reconnaissance des autochtones, qui lutteraient pour l’égalité des femmes et pour la solidarité avec les pays du sud et une gauche multiculturaliste, inclusive et postnationale, montréalaise et somme toute déracinée.

Pourtant dans l’ensemble des organisations des différents mouvements sociaux, la gauche n’est pas unicolore. Dire que la gauche des mouvements sociaux est pour l’émancipation du Québec, la laïcité et l’accueil des personnes immigrantes, c’est définir la réalité de cette gauche par des mots-valises. Car sur toutes ces questions, des débats traversent la gauche. Et ces débats doivent être menés, car leur résolution sera la source d’une unité retrouvée. Les objectifs invoqués sont l’objet de débats stratégiques incontournables : faut-il unir la gauche et la droite dans la lutte pour l’indépendance, la concertation sociale avec le patronat doit-elle être privilégiée dans la bataille contre l’offensive néolibérale ? Une transition énergétique peut-elle ou non s’appuyer sur des secteurs du patronat ou passe-t-elle par la reprise en mains de nos richesses naturelles et le contrôle populaire sur les investissements en matière d’énergies ? La lutte contre le racisme systémique est-il un moment essentiel de la lutte pour l’égalité dans une société démocratique ou un faux problème ou problème secondaire ? La laïcité est-elle une marque de l’identité québécoise ou une lutte pour la liberté religieuse et la totale indépendance de l’État face au pouvoir religieux ? La gauche qu’on définit comme citoyenne et démocratique qui aurait tranché sur toutes ces questions n’existe tout simplement pas. En fait, des jeunes étudiant-e-s, des femmes membres d’ organisations comme la Fédération des femmes du Québec, des écologistes qui posent la question de la transition en pointant les puissances d’argent, il en existe partout au Québec… Les militants et les militants de Québec solidaire proviennent pour l’essentiel de ces mouvements… Pourquoi nos auteurs dénient-ils des réalités fort bien connues ?

Caricaturer sans vergogne la gauche qui refuse toutes les formes d’oppression

Après avoir construit une gauche définie par des termes vagues, le manifeste se concentre dans un véritable jeu de massacre contre ce qu’il nomme une gauche multiculturelle, inclusive et postnationale. En fait, il n’existe pas une telle gauche qui « défend l’intégrisme islamique ». Il n’existe pas une telle gauche qui « ne jure que par la Charte canadienne des droits de la personne ». Nos auteurs pour qui une gauche inclusive semble odieuse ne disent pas un mot sur la réalité ou non du racisme systémique, de l’islamophobie ou de la xénophobie au Québec, comme ils ne disent rien sur les prises de position du Parti québécois ou de la CAQ sur les récentes vagues d’immigration. Il n’explique pas davantage pourquoi la notion de catholaïcité n’est pas pertinente, alors que les seuls véritables engagements envers une religion au Québec concernent le financement des écoles privées religieuses dont la vaste majorité est catholique. Sur toutes ces questions, il y aurait un consensus. Voyons donc. Ces débats concernent toute la gauche…

Parler de gauche postnationale, et placer Québec solidaire dans cette catégorie, c’est pour le moins douteux. L’idée de nation n’a rien d’évident. Le nationalisme ne se décline pas dans une seule version. Les interprétations de la nation par les défenseurs du nationalisme de souche ne relèvent pas de la même réalité que le nationalisme anti-impérialiste exprimant l’indignation face au contrôle par les multinationales étrangères des ressources du Québec. Les élites nationalistes qui ont pris la direction du mouvement souverainiste ont transformé l’objectif de l’indépendance en souveraineté-association, en souveraineté-partenariat ou en gouvernance souverainiste. Leur incapacité d’envisager une rupture totale avec l’État canadien a affaibli le mouvement indépendantiste. Et il ne faudrait pas faire le bilan de ces expériences de défaites et identifier les voies d’un dépassement. Il ne s’agit pas de dénoncer des traîtres, mais de comprendre ce qui nous a menés à la situation de recul actuel afin de ne pas s’engager de nouveau sur le chemin des défaites.

L’indéfinition d’un projet dit rassembleur ?

Le projet rassembleur est défini par quatre grands axes : une réforme démocratique, une meilleure répartition de la richesse, une transition écologique et la souveraineté politique. On pourrait dire, si on y ajoutait une société refusant la domination patriarcale, que ce sont là des axes de Québec solidaire. Et ce serait vrai. Mais, on ne mobilise pas sur de grands principes par ailleurs mal définis. Quelle réforme démocratique ? Quelles transformations à nos institutions ? Quelle place doit jouer la démocratie au sein même des entreprises ? Quelles sont les conditions d’une véritable transition énergétique ? Quelle laïcité promouvoir ? Comment lutter contre le patriarcat ? Pourquoi la lutte contre le racisme systémique est-elle un combat essentiel pour la gauche ? Comment concevoir la solidarité entre les peuples et une réelle altermondialisation ? Ce sont là des questions sur lesquelles se sont penchés les membres de Québec solidaire et dont les réponses forment l’armature de son programme. Le projet rassembleur de votre Manifeste se rapproche-t-il du programme renouvelé du PQ « nettement progressiste sur le plan social, économique et environnemental » alors que ce programme vise la « construction d’un pays prospère en soutenant le Québec entrepreneurial de toutes les forces d’un gouvernement péquiste » et que la Proposition principale avance la participation aux alliances militaires des grandes puissances : l’OTAN et NORAD. On est loin d’une politique favorisant une culture de paix et la participation à des institutions pacifistes et de la nécessaire sortie de l’OTAN et de NORAD que l’on retrouvait dans le programme du Parti Québécois de 1970. Le projet du manifeste « l’Autre gauche » n’est rassembleur que par ce qu’il ne dit pas et par les divergences qu’il refuse de trancher !

En somme, cette attaque contre une gauche caricaturée au nom d’une gauche citoyenne fantasmée qui ne serait pas traversée par des débats et des clivages et qui se reconnaît pour une bonne part dans le programme renouvelé du PQ, c’est celle d’une gauche qui refuse de clarifier un projet réellement en rupture avec celui des élites nationalistes et qui refuse d’assumer une indépendance politique totale par la construction d’un véritable parti de la gauche populaire. C’est tâche a mobilisé l’ensemble des militantes et militants de Québec solidaire depuis plus dix ans maintenant. Chercher à mépriser ses efforts par le déni et la caricature est pour le moins irresponsable.

L’autre gauche est un manifeste qui se caractérise par ses non-dits et des caricatures de ses opposants politiques. Il s’avère incapable de se donner les moyens de ses fins. Il est le point zéro de toute politique stratégique. Roméo Bouchard et Louis Favreau oublient l’essentiel que nous rappelle Émir Sader : « La gauche prend naissance dans ses luttes contre l’oppression, les injustices et les discriminations. Elle est là pour défendre les droits de tous, l’égalité et la justice. »

 

Le manifeste de l’Aut’gauche fait le jeu de la droite en divisant plutôt qu’en rassemblant


Paul Cliche remet les pendules à l'heure



Le manifeste de l’Aut’gauche fait le jeu de la droite en divisant plutôt qu’en rassemblant 

Mardi 23 janvier 2018 / DE : Paul Cliche

Le texte de Roméo Bouchard et de Louis Favreau, que ses auteurs présentent comme le manifeste de l’Aut’gauche, fait le jeu de la droite en divisant plutôt qu’en rassemblant, en dressant des murs plutôt qu’en jetant des ponts. C’est en effet le constat qui se dégage de leur analyse où ils opposent ce qu’ils appellent une gauche ‘multiculturelle, inclusive et postnationale’ à une autre gauche qu’ils qualifient de ‘citoyenne et démocratique’.

Adeptes d’une vison manichéenne de la société québécoise, Favreau et Bouchard opposent la ‘bonne gauche citoyenne’ à la ‘mauvaise gauche inclusive’ reprochant à cette dernière d’être déconnectée du peuple québécois à cause de son obsession pour la défense des minorités au mépris des intérêts de la majorité. Ils appuient leurs accusations sur une série de clichés, empruntés à l’arsenal argumentaire de la droite, qui visent à discréditer des organisations comme Québec solidaire, les organismes de la défense des droits de la personne, la Fédération des femmes du Québec et les luttes que ces groupes mènent contre le racisme, la culture du viol, l’islamophobie, etc.

Tout n’est pas que négatif dans cet écrit dont la faiblesse principale est de se restreindre aux thèmes de la ‘gauche classique’ (partage de la richesse, démocratie libérale, libération nationale) en n’accordant pas d’importance à d’autres enjeux sociaux qui ont pris de l’acuité ces dernières années. Malheureusement aussi les auteurs font preuve de malhonnêteté intellectuelle en associant la gauche dite inclusive à un multiculturalisme apprêté à la sauce ‘canadian’ qui ne « jurerait que par la charte canadienne des droits et liberté au point d’en ignorer parfois les droits collectifs et de de juger discriminatoires des dispositions de la loi 101. »

J’ai sursauté en lisant ces dernières affirmations car étant moi-même d’allégeance indépendantiste depuis plus de 50 ans et membre de cette gauche dite inclusive, je rejette complètement le multiculturalisme comme modèle de gestion de notre société. Il en est ainsi d’ailleurs de mes compagnons de route avec lesquels je milite depuis des années dans les organisations que ciblent Bouchard et Favreau. Quelle fabulation !

J’aurais bien d’autres commentaires à formuler au sujet de ce texte. Mais je me contenterai de déplorer qu’à l’aube d’une campagne électorale, qui s’annonce particulièrement cruciale pour la mouvance indépendantiste progressiste, deux de ses doyens tentent de saboter les efforts d’un parti comme Québec solidaire dont une majorité de membres appartiennent pourtant à cette gauche ‘citoyenne et démocratique’ dont ils s’autoproclament les champions. Où est l’erreur ?

Paul Cliche,

Montréal, 21 janvier 2018


 

dimanche 28 janvier 2018

Des hommes appuient #EtMaintenant


Voici une déclaration donc je suis co-signataire sous mon vrai nom :
Serge Leclerc

 

Des hommes appuient #EtMaintenant 

27 janvier 2018



Voici la déclaration que nous avons fait parvenir aux quotidiens québécois. Des noms s'y sont ajoutés depuis.



Des hommes appuient #Etmaintenant



Le mouvement #Etmaintenant, lancé par une centaine de féministes québécoises, expliquait : « Nous voulons [...] les hommes à nos côtés. [...] que les politiques publiques, la culture des entreprises et des institutions, les contenus médiatiques – eh oui, les relations amoureuses et sexuelles – évoluent dans le sens d’une véritable égalité entre les sexes. »



Nous sommes des hommes qui appuyons ce mouvement.



Dès le début du mouvement #Moiaussi, on a vu se développer un ressac multiforme, comme le « droit d’importuner » au prétexte d’une misère sexuelle masculine. Aussi la prétention que les hommes de pouvoir, qui en ont abusé, avaient le bénéfice du doute au motif de la « présomption d’innocence », eux qui, pour plusieurs, ont sévi pendant des décennies, bénéficiant de l'impunité et, par le fait même, multipliant leurs agressions.



Les agressions sexuelles et les harcèlements ne sont pas le fait de quelques dérives individuelles. Au Québec, une femme sur trois a été victime d’au moins une agression sexuelle depuis l’âge de 16 ans. Les infractions sexuelles sont plus fréquentes (53  des cas) chez les moins de 18 ans, surtout chez les filles, mais aussi chez les garçons. De 40 à 50  des femmes des pays de l’Union européenne auraient subi des avances sexuelles non désirées, des contacts physiques ou d’autres formes de harcèlement sexuel au travail. Aux États-Unis, 83  des filles âgées de 12 à 16 ans auraient subi une forme ou une autre de harcèlement sexuel dans les écoles publiques.



L’agression sexuelle est avant tout un abus de pouvoir. L’agresseur se sent autorisé à imposer ses volontés à une personne réduite au rang d’objet sexuel. On sait le sort que connaissaient autrefois les victimes d’agresseurs puissants bien placés dans la société : elles étaient condamnées sans appel, et les agresseurs jouissaient d’une impunité quasi totale. Toute structure hiérarchique, qui voue un culte à la suprématie mâle, favorise ces abus : églises, sectes, armées, clubs sportifs, clans, familles, monde des affaires, etc. Ce sont surtout les femmes qui en font les frais, mais pas seulement : les enfants certes, filles et garçons, mais aussi des hommes.



La virilité hégémonique s’exprime dans les prisons par les viols d’hommes ainsi infériorisés. Au Québec, un producteur omniprésent à l’écran de la télévision québécoise harcelait sexuellement ses employés masculins. On savait que les petits garçons étaient une cible de prédateurs sexuels dans la famille, l’Église, etc. Désormais, des hommes adultes osent parler de ce qu’ils subissent ou ont dû subir par des hommes mieux placés qu’eux dans la hiérarchie sociale.



Le changement social nécessite un changement des relations de pouvoir dans la société. Les agresseurs perdent une partie de leur pouvoir, mais il reste beaucoup d’hommes puissants à l’abri. Pourtant ce sont leurs employéEs qui subissent les contrecoups en perdant leur source de revenus. En plus de risquer leur propre emploi, les victimes craignent d’en faire perdre à d’autres. Ces réflexions éthiques sont absentes chez les personnes en situation de domination. Cela fait d’ailleurs partie des considérations qui se bousculent dans la tête des victimes si peu promptes à dévoiler ce qu’elles ont vécu, déjà qu’elles se sentent coupables de ce qui leur est arrivé.



Qui doute encore que la justice a deux vitesses? Les plus fortunés se paient les meilleures firmes d’avocats, les mieux à même de performer devant des juges qui viennent rarement des classes défavorisées ou dominées et qui, de ce fait, comprennent peu les structures d’oppression, quand ils n’ont pas un préjugé favorable envers elles.



Celui qui a l’argent et le pouvoir domine les personnes réduites à vendre leur force de travail, c’est ce qui accorde à la personne qui embauche une formidable prépondérance. L’argent et le pouvoir lient, rabaissent et soumettent la personne-force de travail, tout en rendant le rapport impersonnel, réifié. Le sentiment de supériorité des employeurs fait partie intégrante de leur plaisir, lié à l’acte de location de la force de travail et à la déshumanisation qu’elle implique (processus de marchandisation). Ces hommes ne recherchent pas la réciprocité. C’est précisément la subordination des gens qui est source de plaisir, lequel est accentué par un sentiment d’impunité. L’argent et le pouvoir apparaissent comme des mises en action de la virilité.



Dans les sociétés capitalistes patriarcales, les sexualités masculines hégémoniques agissent surtout au moyen d’un désir univoque. C’est très souvent un appel à une consommation rapide. Le temps des relations sexuelles semble déterminé par l’éjaculation, vue comme finalité de la relation sexuelle. Dans cette consommation, il y a survalorisation de la place et de la fonction du pénis. Cette sexualité devient réductionniste et fonctionnelle, si ce n’est utilitariste et contingentée (limitée). Elle est également dissociée (sexe et sentiments).



Tant que nous n’aurons pas appris à vivre humainement nos rapports sexuels, il ne sera pas question de fermer les volets sur la souffrance imposée par les rapports de pouvoir, notamment les rapports de genre.



C’est pourquoi il est important comme hommes de donner un soutien ferme et indéfectible à la parole qui se libère, à la résistance aux agressions, à la renégociation de rapports basés sur le consentement et non sur la prédation ou la domination.



Instigateurs de la déclaration

 Francis Lagacé, écrivain, militant des droits sociaux

Richard Poulin, éditeur, prof émérite (Université d’Ottawa) et prof associé (IREF-UQAM)


Premiers signataires

 Louis Bélanger, Guy Bellemare, Marc Bonhomme, Claude Braun, Albert Breau, Raphaël Canet, Jean-Nicolas Carrier, Érick Doucet, Michel Duchesne, Martin Dufresne, Dominic Dumont, Jonathan Durand-Folco, Didier Epsztajn, Marc-André Éthier, André Frappier, O. Louis Hains, Jean-Yves Joannette, Michel Lacroix, yeun lagadeuc-ygouf, Henri Lamarre, Louis Lamarre, Paul Laurendeau, Thierry Lawrence Bernard, Serge Leclerc, Yves Leclerc, Richard Légaré, Sylvain Lemay, Richard Lépine, David Mandel, Ianik Marcil, Christian Montmarquette, Ludvic Moquin-Beaudry, Michel Morin, Réjean Poirier, Bernard Rioux, Jean-Yves Rioux, Sébastien Rioux, Michel Roche, François Saillant, Luc Saucier, Michel Seymour, Michel Taylor, Michel Thiénot, Dominique Uhde, Claude Vaillancourt, Bernard Vallée, André Vincent


LAGACÉ, Francis


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Pour ceux qui désirent voir la déclaration sur la Presse +
http://plus.lapresse.ca/screens/acc5b714-c052-40c0-8f21-31d925

C'était la première de l'année pour le Comité Logement Rosemont.


Des nouvelle de votre Comité Logement Rosemont.


C'était la première de l'année pour le Comité Logement Rosemont. 

Par Sergio de Rosemont

Ce jeudi 25 janvier 2018 à Midi c'était la première assemblée logement du Comité Logement Rosemont de l'année.

L'assemblée se tenait au centre Gabrielle et Marcel Lapalme situé au 5350 rue Lafond dans le Vieux-Rosemont

Pour l'occasion la soupe a été remplacé par un délicieux pâté chinois au lentilles.

Nos invités étaient Simon-Philippe Caron et Claude Prévost de l'organisme "Ex aequo" venus nous parler de la mission de leur organisme.

Ex aequo est un organisme montréalais se consacrant depuis 1980 à la promotion et à la défense des droits des personnes ayant une déficience motrice.

Ex aequo est un organisme sans but lucratif qui favorise l’action citoyenne avec ses membres et la concertation avec différents organismes.

P.S: Prenez note qu'au mois de février 2018 qu'il n'y aura pas d'assemblée logement qui sera remplacée pour l'occasion ce 20 février 2018 par un 5 À 7 pour célébrer les 40 ans du Comité Logement Rosemont.

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POUR PLUS D'INFORMATIONS :

Comité Logement Rosemont
5350, Lafond, local R-145
Montréal (Québec)
H1X 2X2


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Ex aequo

3680, rue Jeanne-Mance
bureau 328

Montréal (Québec)
H2X 2K5
Téléphone : (514) 288-3852
Télécopieur : (514) 288-2834
 
www.exaequo.net


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VOICI LES PHOTOS :

P.S: Vu que pour l'instant je met mes photos sur Facebook et vu que Facebook aime bien à l'occasion changer l'adresse URL des photos, en cas où qu'un tel changement surviendrait à mes photos voici l'adresse de mon article en version Facebook :  
www.facebook.com/serge.rosemont.7/media_set?set=a.17359515670288
 

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L'assemblée se tenait au centre Gabrielle et Marcel Lapalme situé au 5350 rue Lafond dans le Vieux-Rosemont


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Une accueil chaleureuse.


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Pour l'occasion la soupe a été remplacé par un délicieux pâté chinois au lentilles.


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Sébastien le coordonnateur du Comité Logement Rosemont avec le mot de bienvenue.


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Oui c'est l'heure de savourer le délicieux pâté chinois.


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Oui c'est l'heure de savourer le délicieux pâté chinois.

Délicieux ! 


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Mon ami le militant Francis Lapierre.


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Jean prenant des photos souvenir.


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Caroline nous parlant d'Accès-Logie.


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Nos invités étaient Simon-Philippe Caron et Claude Prévost de l'organisme "Ex aequo" venus nous parler de la mission de leur organisme.


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Manon nous parlant de la marche du FRAPRU "De villes en villages".


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Simon-Philippe Caron de l'organisme "Ex aequo".


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Claude Prévost de l'organisme "Ex aequo".


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Simon-Philippe Caron de l'organisme "Ex aequo".