jeudi 29 novembre 2018

C'était la Journée de la Solidarité avec la Palestine.


Voir les photos suite à mon article :

En cette "Journée de la Solidarité avec la Palestine", n'oublions pas nos frères et soeurs palestinienNes, qui comme tous êtres humains ont le droit de vivre dans la dignité et le respect.

Vivre et non pas Survivre.


C'était la Journée de la Solidarité avec la Palestine. 

Par Sergio de Rosemont

Ce dimanche 25 novembre 2018, c'était la "Journée de la Solidarité avec la Palestine".

Et en cette "Journée de la Solidarité avec la Palestine" une manifestation en soutien au peuple palestinien avait été organisée par L"Association DSTT CULTURE" à la place Norman Béthune à 13h.

Nous étions autour d'une quarantaine de militantEs avec de la musique palestinienne.

Emilio Alvarez, Sofiane Choulter et moi-même y étions avec notre coeur de militants du Palestiniens et Juifs Unis (PAJU) www.pajumontreal.org

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L’Association DSTT CULTURE (Diversité, Social, Tolérance, Transparence) était heureuse de nous inviter à une COMMÉMORATION de la jour de la solderait avec la PALESTINE. C'était ce Dimanche 25 Nouvembre 2018 à partir de midi à l’Université Concordia, 1455 Boul. de Maisonneuve Ouest, Montréal.



STT Culture a été fondé en 2013 comme organisation à but non-lucratif basée à Montréal. Elle fait la promotion de l’intégration et du développement de la Palestine dans la société québécoise et canadienne. DSST contribue au pluralisme culturel en respect des valeurs communes.

DSTT Culture fait la promotion de l’intégration de la Palestine dans le contexte québécois et canadien en appuyant son développement dans la société québécoise et canadienne et en faisant la promotion et l’initiation à la culture, aux valeurs, aux sports et à la diversité palestinienne.

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VOICI 2 DES VIDÉOS DE MON AMI TAREK TAHA :



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VOICI LES PHOTOS :

P.S: Vu que pour l'instant je met mes photos sur Facebook et vu que Facebook aime bien à l'occasion changer l'adresse URL des photos, en cas où qu'un tel changement surviendrait à mes photos voici l'adresse de mon article en version Facebook : www.facebook.com/serge.rosemont.7/media_set?set=a.326
 

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À mon arrivée sur place, mon ami Tarek Taha était déjà sur place.


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Une petite photo souvenir Tarek Taha avec Abraham Weizfeld devant la statue de Norman Bethune.


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Photo souvenir de mes 2 amis Emilio Alvarez et Sofiane Choulter.


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Une photos souvenir de mes 2 amis Emilio Alvarez et Sofiane Choulter avec votre hôte Sergio de Rosemont.

Merci à Tarek Taha pour la photo.


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La danse Dabka traditionnelle palestinienne, lors de la ja "Journée de la Solidarité avec la Palestine"

Sofiane Chouiter avec Abraham Weizfeld.


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Mon ami le militant solidaire André Querry avait répondu à l'appel.


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Mon ami le militant solidaire André Querry à l'action.


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Les militantEs, les supporteurEs commencent à arriver.


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Une photo souvenir de votre hôte avec ses amis militants de la cause palestinienne.

Merci à Sofiane Chouiter pour la photo.


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Oui je me suis fait prendre en photo avec ces rabbins car je les trouve courageux, car en s'exposant ainsi pour la défense du peuple palestinien, ils s'exposent aux représailles de la LDJ ( organisme d'extrême-droite israélienne ).

Merci à André Querry pour la photo.


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Oui je les trouve courageux, car en s'exposant ainsi pour la défense du peuple palestinien, ils s'exposent aux représailles de la LDJ ( organisme d'extrême-droite israélienne ).


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Je crois que cette photo parle par elle-même.


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Je crois que cette photo parle par elle-même.


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Je crois que cette photo parle par elle-même.


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Voici un rabbin prenant le micro pour dénoncer les atrocités commises par le gouvernement d'Israël contre le peuple palestinien.


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Et il a même pris la précaution d'avoir des photos avec lui pour démontrer ce qu'il dénonce.


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Et il a même pris la précaution d'avoir des photos avec lui pour démontrer ce qu'il dénonce.


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Abraham Weizfeld, un juif anti-sioniste dénonçant lui-aussi les atrocités commises par le gouvernement d'Israël contre le peuple palestinien.

Considérations démocratiques


Un excellent texte de Francis Lagacé que je vous invite à relire


Considérations démocratiques 

17 septembre 2012

Les patrons et le grand capital nous considèrent comme des ressources humaines. Nous sommes donc sur le même pied que les ressources financières ou la machinerie. Nous sommes des instruments malléables susceptibles de gestion sans aucun état d'âme.



Certains politiques préfèrent gouverner majoritairement avec la minorité des voix plutôt que de convaincre la population de voter pour des programmes favorisant le bien commun, travail qu'ils devraient faire si nous disposions d'un scrutin proportionnel.



Certains politiques croient que la démocratie consiste à voter tous les quatre ans et que, le reste du temps, la population n'a qu'à prendre son mal en patience.



Certains politiques confondent représentation et direction. On serait élu pour dire aux autres quoi faire plutôt que pour les écouter.



Certains politiques croient que le mécontentement qui s'exprime dans la rue n'est pas légitime. Ce sont pourtant les mêmes qui croient qu'il ne faut pas contrarier la police quand elle défile dans les rues.



Le langage gestionnaire est en train de pervertir toutes les notions qui nous servent de repères, de sorte que nous glissons dans les ornières des manageurs. Ainsi l'administration, la gestion, le gouvernement, la conduite se fondent dans une «gouvernance» dont on nous impose les paramètres.



Ainsi même les élus syndicaux qui forment les comités exécutifs, bien nommés, car ils sont des exécutants liés à des mandats, sont subrepticement transformés en dirigeants syndicaux.



Ainsi la «saine gestion» fait consensus, alors même que personne ne nous a demandé notre avis sur ce que doit être la saine gestion.



CertainEs s'imaginent qu'après une élection, tout doit rentrer dans l'ordre, mais l'ordre de qui? Un gouvernement doit-il recevoir un chèque en blanc? N'a-t-il plus besoin de consulter? Les groupes sociaux devraient-ils se dissoudre?



Les APAQ, Assemblées populaires autonomes de quartier, semblent une forme de réponse à ces questions. Cela dit, toutes les formes d'organisation existantes, mouvements sociaux, partis politiques, syndicats, peuvent être revitalisées si elles sont investies par cette volonté démocratique.



Ce qui a fleuri au printemps fanera-t-il cet automne?

LAGACÉ Francis

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mercredi 28 novembre 2018

Une survivant de l'Holocauste appelle à la solidarité et à la justice


Voici un article que je vous invite à lire :



Suzanne Berliner Weiss

10 novembre 2018

Une survivant de l'Holocauste appelle à la solidarité et à la justice 

Date de publication : 2018-11-23

Monsieur le premier ministre Justin Trudeau,

Merci d’avoir présenté des excuses tardives du Canada aux Juifs d’Allemagne qui cherchaient refuge ici en 1939 alors qu’ils fuyaient désespérément la machine à assassiner nazie. Malheureusement, vos excuses sonnent creux lorsque, au nom des Canadiens et de l'ensemble du peuple juif, vous dénoncez la campagne non violente de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS), que les Palestiniens et leurs partisans du monde entier utilisent pour faire pression sur leurs persécuteurs et contraindre les colonisateurs israéliens à respecter les droits de l'homme des Palestiniens et à se conformer au droit international.

La campagne BDS incarne des valeurs humanitaires qui nous tiennent à cœur en défendant les victimes palestiniennes de l'occupation illégale par Israël de leurs terres, en protestant contre leur traitement inégal en Israël et en soutenant leur quête pour être libérées de la plus grande prison à ciel ouvert du monde, où elles se trouvent confinées à Gaza. Votre expression de regret de "l a dureté de la réponse du Canada " en 1939, serait plus convaincante si vous parliez avec une empathie égale des Palestiniens non armés qui sont abattus par des tireurs d’élite israéliens lors de leurs marches de protestation non violentes.

En tant que survivante de l'Holocauste, je suis vivante aujourd'hui parce que j'étais cachée en France è l’intérieur du territoire nazi par des agriculteurs inspirés par l'amour de l'humanité. Nous devons tous faire preuve de solidarité humaine, ce que le Canada n'a pas démontré en 1939, pour contrer la persécution et les souffrances de tous les peuples affligés, y compris les Palestiniens.

Suzanne Berliner Weiss

Membre, Voix Juives Indépendantes, Canada Suzanne Berliner Weiss, une enfant cachée en France sous l'occupation nazie, est une militante sociale et écrivaine basée à Toronto. Adapté de: rabble.ca/blogs/bloggers/independent-jewish-voices-canada/2018/11/holocaust-survivor-urges-solidarity-and?link_id=0&can_id=aa2c075dcedb4e106537d8967f4f126d&source=email-holocaust-survivor-to-trudeau-bds-is-not-antisemitic&email_referrer=email_453923&email_subject=holocaust-survivor-to-trudeau-bds-is-not-antisemitic

DISTRIBUÉ PAR PAJU (PALESTINIENS ET JUIFS UNIS)

WWW.PAJUMONTREAL.ORG

 

Premier octobre : recomposition du champ politique et nouvelle donne : défis, débats et perspectives


Parlons de la politique Québécoise avec Bernard Rioux



Premier octobre : recomposition du champ politique et nouvelle donne : défis, débats et perspectives 



Mercredi 21 novembre 2018 / DE : Bernard Rioux

Le 1er octobre dernier, Québec solidaire a connu un saut qualitatif tant au niveau de sa représentation parlementaire qu’au niveau de la base électorale qu’il a su construire.

L’effondrement des deux principaux partis

Le Parti libéral du Québec a été durement sanctionné. Ces coupes dans l’éducation et la santé et les souffrances tant pour les usagers-ères que pour les travailleuses et les travailleuses n’ont pas été oubliées. Son aplaventrisme face à Ottawa et sa volonté de réduire le Québec à une province comme les autres a ajouté à son discrédit. Avec 24,82% des votes et 31 député-e-s, le PLQ se trouve relégué pour l’essentiel dans l’ouest de l’île de Montréal. Il a littéralement été chassé du Québec francophone en dehors de Montréal si ce n’est la circonscription de Jean-Talon à Québec représentée par Sébastien Proulx. Son fédéralisme inconditionnel et le degré zéro de soutien aux aspirations nationales du Québec devront faire l’objet d’une mise au point dans la reconstruction qu’envisage la direction de ce parti.

Le Parti québécois a poursuivi son déclin. Il a même connu un nouveau bond à ce niveau. Le Parti québécois a vu sa députation réduite à 10 élu-e-s et sa base électorale à 17,06%. La direction Lisée s’est montré tout à fait incapable de sortir le PQ de la spirale de dépérissement dans lequel il est entré. Au niveau social, il s’est contenté de demi-mesures comme l’augmentation du salaire minimum en fin de mandat, une prise de position sur l’immigration inscrite dans une logique identitaire plus nuancée que celle de la CAQ, mais inscrite dans la même logique. Sa plate-forme ne disait rien sur l’iniquité fiscale et ses positions sur l’environnement avaient bien peu de crédibilité alors que la politique propétrolière du gouvernement Marois était dans toutes les mémoires. La décision du chef de rejeter toute perspective de la tenue d’un référendum dans un prochain mandat révélait la crise stratégique de ce parti face à la lutte pour l’indépendance. Cette position amenait le PQ dans le sillage de l’autonomisme de la CAQ. Il a ainsi nourri tant le ralliement à la CAQ et sans doute, dans une plus large mesure encore, le parti le l’abstention. Toutes les hypothèses sont maintenant soulevées sur son avenir. Certain-e-s analysent ce recul comme le fruit de la manœuvre de rapprochement avec Québec solidaire et en déduisent la nécessité de recentrer le PQ vers la droite ? D’autres maintiennent la nécessité qu’ils continuent de se définir comme un parti « social-démocrate » assez modéré capable d’attirer des souverainistes plus conservateurs. D’autres encore, et Jean-Martin Aussant est de ce nombre, croient qu’il faut une vaste recomposition du mouvement souverainiste, et que l’abandon du nom du parti pourrait être à l’ordre du jour. La déconnexion avec une bonne partie des jeunes ajoute aux préoccupations sur l’avenir de ce parti.

La victoire d’un parti d’entrepreneur-e-s, défenseur d’un nationalisme régressif

La CAQ a fait élire 74 député-e-s à l’Assemblée nationale et a obtenu 42% des votes exprimés. En fait, il a réussi à présenter sur un jour nouveau les récits imposés par les récentes décennies de gouvernements néolibéraux. Il a identifié l’intégration à l’assimilation. Il a mis de l’avant une laïcité identitaire en proposant de bannir le port des signes religieux pour les personnes en autorité et pour les enseignant-e-s. Il a présenté le gouvernement qu’il allait former comme un gouvernement d’entrepreneurs ouvert au monde des affaires. Il a moussé les solutions les plus néolibérales, comme la réduction des impôts des entreprises comme la voie de la prospérité et de la création d’emplois. Conséquemment, il s’est montré tout à fait réfractaire à toutes les mesures de redistribution de la richesse et a refusé la hausse du salaire minimum à 15$. Il a joué des préjugés face aux fonctionnaires et a promis la diminution de 5 000 fonctionnaires. Durant toute la campagne, il n’a dit mot sur les préoccupations concernant les changements climatiques. Son affirmation sur le fait qu’il ait entendu le message de l’électorat sur ses questions environnementales a été rapidement démentie pour son soutien à la construction d’un gazoduc appelé à traverser le Québec et à un projet polluant à Bécancourt qui « émettra annuellement 630 000 tonnes de gaz à effet de serre (GES) »[1]. Si on ne peut affirmer que ce type de campagne électorale débouche sur une formation et un rangement à droite de la majorité de la population, il n’en reste pas moins que des années de politiques néolibérales sont porteuses de dures leçons dont plusieurs ont été intériorisées par des secteurs de la population du Québec, d’autant plus que la résistance aux politiques néolibérales a marqué le pas, même si elle a connu des moments forts.

L’avancée de Québec solidaire, expression de la résistance populaire

En effet, les politiques néolibérales et antienvironnementales se sont heurtées à de grands mouvements de résistance. Le mouvement écologiste a résisté aux entreprises pétrolières et gazières qui voulaient imposer l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste au Québec. Le gouvernement Couillard a dû opérer un certain nombre de reculs même s’il n’a jamais abandonné son soutien aux entreprises de ce secteur. Les manifestations massives répétées ont marqué cette lutte. Le mouvement étudiant a livré un combat contre la hausse des frais de scolarité qui a mobilisé des centaines de milliers de jeunes. Le gouvernement libéral de Jean Charest a été pour une bonne part emporté par cette bataille. Les travailleurs et travailleuses des secteurs de la santé et de l’éducation se sont aussi mobilisés massivement, même si les résultats n’ont pas été à la hauteur de leur espérance. Bref, si les politiques néolibérales ont permis l’intériorisation du défaitisme par certains secteurs de la population, ces résistances ont permis que se dégagent des couches significatives de l’emprise de l’idéologie dominante et les a ouverts aux nécessités de transformations sociales radicales en faveur de plus de justice sociale et à la protection de la planète face aux changements climatiques. Le mouvement MoiAussi contre la violence faite aux femmes et la culture du viol a aussi profondément marqué la société ici comme ailleurs dans le monde. Cette résistance a aussi changé le rapport de nombre de femmes à l’action politique. La volonté des femmes de s’imposer dans le jeu politique a marqué un pas en avant. Aucun parti politique n’a pu écarter du revers de la main la poursuite de la parité hommes/femmes au niveau des candidatures.

En faisant de la lutte aux changements climatiques le centre de sa campagne, Québec solidaire a su articuler son message aux sensibilités développées par la multiplication des luttes à ce niveau. Il a présenté un plan d’ensemble pour la transition économique et la nécessité d’agir rapidement et radicalement si nous voulions faire face aux défis à laquelle est confrontée la planète. En faisant de la justice sociale, l’autre axe de sa politique, il a présenté une série de mesures de redistribution de la richesse (salaire minimum à 15$ de l’heure, assurance dentaire, impôts sur le capital, éradication des paradis fiscaux…), il a répondu aux sentiments des couches populaires qui considèrent comme inacceptable l’approfondissement des inégalités. Ses positions sur le réinvestissement dans les secteurs publics et sur la défense de la gratuité en éducation, en santé et pour le transport public, constituaient un contre-discours au discours néolibéral participant ainsi à la consolidation de la volonté de résister à l’austérité.

À ces conditions objectives qui ont contribué à permettre l’élargissement de son soutien, Québec solidaire a su développer une stratégie électorale qui lui a permis de mobiliser des couches entières de jeunes liés à la société en réseaux et aider l’expression de leurs aspirations à un changement réel. Pas étonnant que ce soit parmi les jeunes que Québec solidaire ait connu son plus fort soutien. Il a su professionnaliser tant ses techniques de communication que l’encadrement et la formation des membres du parti. Ce sont ces conditions objectives et subjectives qui ont permis ce saut en avant de Québec solidaire.

Mais tout cela n’a été possible, que parce que Québec solidaire a fait le choix d’écarter toute forme d’alliance avec le PQ et de se présenter comme la seule alternative politique, capable de s’opposer réellement au réchauffement climatique, aux mesures d’austérité et de défendre un Québec inclusif et indépendant. Une alliance au PQ aurait associé Québec solidaire a un navire en perdition et aurait affaibli le pouvoir d’attraction lié au caractère nouveau du projet solidaire.

Défis et perspectives de Québec solidaire

a) Le parti, composante du front de résistance populaire

Les élections ont bien démontré que le développement d’un parti de gauche est une expression possible du développement de la résistance populaire. En somme, c’est parce que Québec solidaire a pu se présenter comme le parti de la préservation de l’environnement, de la transition énergétique, du contrôle démocratique de notre économie, du réinvestissement dans les services publics et d’un Québec inclusif qu’il a su être inspirant. Mais c’est la réalité et la force de la résistance populaire aux politiques environnementales destructrices de l’environnement, aux politiques néolibérales et à la xénophobie qui est le véritable terreau de notre progression future. C’est pourquoi Québec solidaire ne saurait être indifférent aux conditions du renforcement des différents mouvements sociaux. Il devra se demander comment il pourra contribuer à l’amélioration des rapports de force de ces mouvements sociaux ; comment il pourra contribuer à leur unité afin de pouvoir s’opposer au néolibéralisme et à ses projets.

En proposant au Conseil national de Québec solidaire de lancer une campagne politique sur la question des changements climatiques dès le début de 2019 , de faire connaître le plus massivement possible le plan de transition économique à la population du Québec et d’en faire une priorité tant sur le terrain qu’au parlement, le Comité de coordination national entend concrétiser ce qui a souvent été nommé un parti de la rue, qui serait partie prenante du développement de la résistance populaire. La construction en cours d’un Réseau Militant Écologiste de Québec solidaire qui regroupe des militant-e-s écologistes pourra être une aide précieuse à la mise en œuvre d’une telle campagne.

Lorsque les travailleurs et travailleuses du secteur public négocieront leur prochaine convention collective, ce combat aussi ne pourra être indifférent à Québec solidaire. Son action solidaire pourra être développée sur les milieux de travail et dans les grandes manifestations comme au parlement autour de ce qui sera une grande bataille pour la défense des services publics. Les mobilisations qui s’amorcent contre la montée de la xénophobie et du racisme dans la société québécoise interpelleront également notre parti. À ce niveau également, nous devrons pouvoir manifester une solidarité active et militante.

Tout cela, s’inscrit dans le nécessaire renforcement de Québec solidaire comme parti militant tant sur le terrain extra-parlementaire que sur le terrain parlementaire, et de devenir un parti capable d’oeuvrer conjointement avec les mouvements sociaux. C’est un enjeu essentiel pour l’avenir du parti y compris pour sa capacité de poursuivre son avancée sur le terrain électoral. C’est là une dialectique qui ne saurait être ignorée.

b) Construire un Québec indépendantiste, écologiste et solidaire.

La décomposition du bloc souverainiste dirigé par les élites nationalistes (dont le PQ était le navire amiral) a connu un saut qualitatif aux dernières élections. Sa prétention à construire une majorité indépendantiste en unissant la gauche et la droite du mouvement indépendantiste tout en prétendant faire abstraction du projet de société a démontré sa faillite totale. Cette prétention était fausse, car le PQ a repris à son compte les politiques néolibérales (déficit zéro, austérité, privatisation, libre-échange), et la lutte pour l’indépendance a été constamment remise à plus tard. Penser pouvoir ravaler « ce champ de ruines » ne peut être que démobilisateur.

La remobilisation du camp indépendantiste passe par l’articulation de la lutte pour l’indépendance à la lutte pour un Québec écologiste et solidaire, inclusif et féministe. La classe populaire peut et doit être au centre et à la direction de ce combat. La lutte pour une majorité indépendantiste, c’est la lutte pour faire la majorité sociale et populaire, une véritable majorité politique. Le mouvement indépendantiste peut être le porteur d’un projet de société capable de relever les défis de l’époque actuelle tant en ce qui concerne la lutte aux changements climatiques et d’en finir avec le néolibéralisme actuel qui fait la plus et le beau temps pour protéger les intérêts de la classe dominante. Donc la lutte pour la majorité indépendantiste ne passera pas par des négociations avec des partis nationalistes en déperdition, mais par la construction d’un front social et politique avec les mouvements sociaux dont l’action également véhicule des aspirations à une société plus juste et plus libre.

[1] Denis Lessard, Legault appuie un projet industriel polluant à Bécancour, Denis Lessard, La Presse+, 20 novembre 2018

INFORMATION PRISE ICI

dimanche 25 novembre 2018

AirBnb passe au boycott des colonies : pas trop tôt !


Parlons d’AirBnb:



"AirBnb hors des colonies"

AirBnb passe au boycott des colonies : pas trop tôt ! 

19 novembre 2018

Le mouvement BDS vient de remporter une victoire, notamment grâce à la ténacité de ses militants américains, avec l’annonce de AirBnb, de ne plus passer d’annonces concernant des locations dans les colonies israéliennes installées en Palestine occupée et totalement illégales au regard du droit international.

“Nous sommes parvenus à la conclusion que nous devons retirer nos offres de locations émanant des colonies israéliennes de Cisjordanie occupée, qui sont au coeur du conflit entre Israéliens et Palestiniens", indique la plate-forme de locations entre particuliers sur son site web.

Un porte-parole de AirBnb a précisé à Reuters que cette décision qui concerne environ 200 petites annonces prendra effet "dans les jours qui viennent".
### Une bonne nouvelle, dûe à une mobilisation importante aux USA, notamment de l’association Codepink, contre ces pratiques illégales.



Les hurlements n’ont évidemment pas tardé côté israélien (« antisémites ! », « terroristes », etc…).

Mais le ministre du Tourisme Yariv Levin s’est à l’occasion tiré une belle balle dans le pied : il a en effet ordonné une « réduction » des activités de Airbnb en Israël, là où la plate-forme se contente de sanctionner les colonies dans les territoires palestiniens occupés.

Le dirigeant palestinien Saeb Erekat a pour sa part exigé du Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies qu’il publie enfin sa base de données 
des entreprises, israéliennes et internationales, qui profitent du régime d’apartheid.

CAPJPO-Europalestine

 

C'était la rencontre pour le Resto-Pop de Rosemont


Voir les photos suite à mon texte.

Et oui, un magnifique projet à venir.


C'était la rencontre pour le Resto-Pop de Rosemont 

Par Sergio de Rosemont

Ce jeudi 22 novembre 2018 à 17h30, c'était la rencontre du groupe pour la création du Resto-Pop de Rosemont.

La rencontre se tenait dans la salle Paul Cousineau du centre Gabrielle et Marcel Lapalme situé au 5350 rue Lafond dans le Vieux-Rosemont.

C'était la rencontre de démarrage du projet.

Il ne faut pas oublier de mentionner que le projet du Resto-Pop de Rosemont fait parti des priorités choisies lors du DRE III.

Personnellement, j'ai confiance en ce projet.

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Pour les gens intéressées par la démarche Décider Rosemont Ensemble:
www.cdcrosemont.org

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VOICI LES PHOTOS

P.S: Vu que pour l'instant je met mes photos sur Facebook et vu que Facebook aime bien à l'occasion changer l'adresse URL des photos, en cas où qu'un tel changement surviendrait à mes photos voici l'adresse de mon article en version Facebook :  
www.facebook.com/serge.rosemont.7/media_set?set=a.323968251665
 

AGRANDIR

Voilà nous avons nos documents, nous pouvons commencer.


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Je tiens à féliciter Magdalena pour son travail lors de la soirée :-)


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Je tiens à féliciter aussi André pour son travail lors de la soirée :-)