samedi 31 octobre 2015

Prix des médicaments – « Oui à l’achat groupé, mais pas n’importe comment » – Amir Khadir




Prix des médicaments – « Oui à l’achat groupé, mais pas n’importe comment » – Amir Khadir 

28 octobre 2015

Le député de Mercier, Amir Khadir, est heureux de voir le ministre Barrette s’inspirer du projet de loi de Québec solidaire sur Pharma Québec. Si le gouvernement agit comme Québec solidaire le propose depuis des années, des centaines de millions $ pourraient être économisés et réinvestis dans les soins aux patient.e.s.

« Je suis ravi: le ministre entend enfin raison! Si on se compare à d’autres provinces ou pays, la RAMQ a payé de 500 millions à 1,3 milliard $ de trop par année depuis 15 ans en raison des prix gonflés chargés au Québec par l’industrie pharmaceutique. Ça fait 10 ans que Québec solidaire a levé le drapeau rouge. Enfin, le gouvernement est obligé d’accepter l’évidence. Selon des experts de l’Université de la Colombie Britannique, la RAMQ aurait pu économiser 1,5 milliard $ en 2013 en appliquant les politiques de négociation du prix des médicaments de la Colombie Britannique. Les patients assurés au privé ou qui payent des médicaments de leurs poches auraient aussi payé beaucoup moins cher. En Ontario, ça va faire 10 ans bientôt que le Ontario Health Insurance Plan (OHIP) fait des achats groupés. Pas étonnant qu’ils obtiennent des prix jusqu’à deux fois moins chers pour les mêmes médicaments », rappelle le docteur Khadir.
### Le diable étant toutefois dans les détails, il faudra analyser plus attentivement le projet du ministre Barrette pour juger de son efficacité. « Nous avons pour le moment encore certains doutes sur ses véritables intentions. S’il était sérieux pour discipliner les pharmaceutiques, le ministre ne s’y prendrait pas comme ça. Ça prend bien plus qu’un amendement présenté à la dernière minute dans un projet de loi fourre-tout », soutient le député de Mercier.

Depuis sa création en 2006, Québec solidaire a fait de la réduction du prix des médicaments son cheval de bataille. Le projet de loi no 197 vise à créer un organisme public dont la mission est de réduire les coûts d’approvisionnement en médicaments pour la population et l’ensemble des établissements de santé au Québec. Le pôle d’achat groupé de médicaments permettrait de négocier de meilleurs prix et de renverser le rapport de force qui se trouve présentement du côté des pharmaceutiques. Les études démontrent que le Québec pourrait épargner près du tiers du montant actuellement payé pour l’achat de médicaments.

Le projet de loi prévoit aussi la possibilité pour la nouvelle entreprise de produire des médicaments en cas de pénurie ou lorsque les génériques sont trop dispendieux. Une partie de ses fonds sera aussi consacrée à la recherche sur de nouvelles molécules, notamment pour des maladies qui intéressent peu les pharmaceutiques privées.

Le député de Mercier offre au ministre de la Santé son expertise développée depuis 2006 pour l’aider à instaurer des politiques, règlements ou projets de loi permettant de réduire les montants versés par le gouvernement et les patients québécois aux grandes pharmaceutiques.


Grosse chute des bénéfices pour les vendeurs d’armes israéliens


Excellente nouvelle que cette chute des ventes d'armes israéliens :



Grosse chute des bénéfices pour les vendeurs d’armes israéliens 

28 octobre 2015

Les exportations d’armes israéliennes sont en chute libre, et pourraient enregistrer une baisse de 53 % cette année, en comparaison de 2012.

Salon de l’armement à New Delhi en février 2014. (Credit : EPA)

La 4ème plus grande firme israélienne de matériel militaire note "un moindre désir envers les produits israéliens"....

Les exportations israéliennes d’armes qui s’élevaient à 7,5 milliards de dollars en 2012, sont tombées à 5,5 milliards en 2014, et pourraient bien chuter jusqu’à 4 milliards de dollars cette année, indique-t-on de source industrielle.

La campagne internationale BDS n’y est apparemment pas pour rien, puisque 12 banques et fond de pensions ont exclu la firme Elbit de leurs portefeuilles d’investissements, après les actions d’occupation d’Elbit en Grande-Bretagne. Et un nombre croissant de partis et de syndicats ont appelé le gouvernement britannique à rompre sa collaboration militaire avec Israël.

La Norvège et la Turquie ont en outre annoncé un embargo sur le matériel militaire israélien ces dernières années. Matériel testé au cours des massacres de Palestinens, comme l’a à nouveau souligné le coordinateur palestinien de la campagne BDS, Mahmoud Nawajaa.

“La brutale répression qui se traduit par la consigne "tirer pour tuer" en Israël actuellement face aux protestations des Palestiniens contre l’occupation et l’apartheid, ne pourrait exister sans la collaboration militaire des gouvernements avec Israël, a-t-il ajouté".

La pétition pour l’embargo sur les armes israéliennes a recueilli plus de 60.000 signatures dont celle de l’archevêque Desmond Tutu et 5 autres prix Nobel, ainsi que des personnalités telles que Naomi Klein, Roger Waters et le musicien américain Boots Riley.

Depuis avril dernier, des banques comme Barclays ont désinvesti d’Elbit, tandis que des actions de protestations se déroulaient dans une quinzaine de villes britanniques.

La campagne contre la collaboration de l’Union Européenne avec les firmes militaires et de "sécurité" telles qu’ Elbit Systems, ISDS, G4S et HP, qui fournissent des équipements et des services pour les checkpoints et les prisons en Israël, gagne également du terrain.

CAPJPO-EuroPalestine


vendredi 30 octobre 2015

Abus envers les autochtones – « Val d’Or ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt » – Manon Massé




Abus envers les autochtones – « Val d’Or ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt » – Manon Massé 

27 octobre 2015

La députée solidaire de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé, demande au premier ministre Couillard de s’investir davantage pour régler les problèmes de discrimination vécus par les autochtones plutôt que de se cacher derrière la ministre de la Sécurité publique.

« Assez c’est assez! Maintenant que l’indignation de la population est à un sommet, le premier ministre se doit d’agir et rapidement. Il est ultimement imputable de la situation et doit prendre des actions. Ça n’est pas seulement la ministre le problème, c’est la culture qui sous-tend la logique des relations du gouvernement avec les premières nations. Le premier ministre doit être proactif et envoyer un signal fort en reprenant en main ce dossier », a déclaré Mme Massé.

La députée solidaire demande au premier ministre qu’il mette sur pied un comité Opération Réconciliation pour établir rapidement un plan d’action pour réduire les problèmes sociaux et la discrimination vécue par les autochtones. M. Couillard et sa vice-première ministre doivent s’assoir pour discuter d’égal à égal avec l’Assemblée des premières nations du Québec et du Labrador ainsi que Femmes autochtones du Québec pour identifier les actions prioritaires à mettre en œuvre.

« Ça fait de beaux titres de demander la démission de la ministre mais ça ne règle pas sur le fond les problèmes des autochtones demain matin. Si la ministre change mais que la culture gouvernementale demeure la même, ça serait quatre trente sous pour une piastre. Il ne faut pas que ce qui se passe à Val d’Or devienne l’arbre qui cache la forêt. Il faut établir un plan d’action global pour cesser les abus envers les autochtones  », ajoute Mme Massé.

Québec solidaire réitère sa demande d’une enquête indépendante pour faire la lumière sur le scandale de Val d’Or. « Il est évident que la confiance du public et en particulier des premières nations ne sera pas acquis si on laisse la police enquêter sur la police.

Le gouvernement ne peut se défendre en prétextant que le Bureau des enquêtes indépendantes n’est pas encore fonctionnel. Il y a d’autres façons de faire une enquête indépendante, notamment en recrutant d’anciens juges ou coroners par exemple. Une telle enquête pourrait alors faire la lumière sur le rôle de la ministre depuis qu’elle a été informée des allégations au mois de mai », conclut la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques.


Une murale sur Gilles Duceppe


Voir mes photos de la murale suite à mon texte


Une murale sur Gilles Duceppe 

Par Sergio de Rosemont

Voici des photos d'une murale que j'avais prise au début des élections fédérales.

C'est une murale se situant sur le Plateau Mont-Royal.

Il faut croire que l'artiste qui a créé cette murale avait comme le sens de la clairvoyance,

Dans la première photo on pourrait croire y voir le regard de Gilles le soir de sa défaite !

Dans la troisième photo nn pourrait croire y voir un prédicateur donnant son discours politique sur un parfum de xénophobie, d'opposition du "NOUS" et du "EUX".

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VOICI MES PHOTOS DE LA MURALE :

P.S: Vu que pour l'instant je met mes photos sur Facebook et vu que Facebbok aime bien à l'occcasion changer l'adresse URL des photos, en cas où que d'un tel changement à mes photos voici l'adresse de mon article en version Facebook : www.facebook.com/sergio.derosemont/media_set?set=a.1265965930095860.1073742260
 

AGRANDIR

C'est qui vous pensez qui a prit la débarque ce 19 octobre 2015 hein ?


AGRANDIR

Belle murale n'est-ce pas ?


AGRANDIR

On pourrait croire y voir un prédicateur donnant son discours politique sur un parfum de xénophobie, d'opposition du "NOUS" et du "EUX".

jeudi 29 octobre 2015

Ehoud Barak poursuivi aux USA pour le meurtre d’un passager du Mavi Marmara




Ehoud Barak poursuivi aux USA pour le meurtre d’un passager du Mavi Marmara 

22 octobre 2015

Le discours à Los Angeles du criminel de guerre Ehoud Barak, ancien ministre israélien de la défense, a été gâché par la remise d’une plainte déposée contre lui pour "mort et torture illégale" par les parents du jeune Américain d’origine turque Furkan Dogan, 19 ans, assassiné, fin mai 2010, par l’armée israélienne à bord du Mavi Marmara, qui apportait du matériel humanitaire à Gaza.

"L’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak est poursuivi en justice aux États-Unis pour le raid contre six bateaux turcs, qui ont tenté de briser le blocus de Gaza en 2010, un événement qui continue à affecter les relations entre la Turquie et Israël, rapporte jeudi le journal israélien Haartez.

Les parents du jeune homme de 19 ans Furkan Dogan, qui faisait partie des neuf victimes du raid, ont porté plainte contre Barak devant le tribunal fédéral de Los Angeles le 16 octobre 2015, pour "mort et torture illégale". Barak, le ministre israélien de la Défense au moment du raid, a reçu les documents mardi après qu’il a prononcé un discours près de Los Angeles.

"Nous sommes convaincus que les Etats-Unis ne prêteront pas main forte à de tels abus", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien Emmanuel Nahshon, basé à Jérusalem.

Le 31 mai 2010, les forces israéliennes ont attaqué une flottille à destination de Gaza, tuant huit Turcs et Dogan, à bord du Mavi Marmara (la "flottille de la liberté"), le plus grand des six navires de la flottille. Dogan était un citoyen américain d’origine turque né à New York qui vivait en Turquie avec ses parents.

Les avocats des parents de Dogan ont déclaré mercredi qu’ils essaient de poursuivre Barak depuis des années."Cela a été un processus continu depuis ce qui est arrivé afin de faire reconnaître la responsabilité de Barak,", a déclaré Rodney Dixon, avocat, qui exerce à Los Angeles. "C’est une avancée majeure ", a-t-il précisé.

Dan Stormer, un autre avocat de Los Angeles qui travaille également sur le cas, a indiqué que Barak est un "criminel de guerre qui a perpétré un massacre", et que la famille de Dogan mérite qu’on lui rende justice.

Source : Haaretz

CAPJPO-EuroPalestine


Dans le "Guardian" : Plus d’un millier d’artistes et universitaires pour le boycott d’Israel




Miriam Margolyes, actrice britannique


Dans le "Guardian" : Plus d’un millier d’artistes et universitaires pour le boycott d’Israel 

27 octobre 2015

Le quotidien britannique The Guardian publie ce mardi une lettre signée par plus d’un millier d’artistes, et d’universitaires appelant au boycott d’Israël en expliquant : "tous les ponts que nous avons essayé de construire avec Israël n’ont servi à rien".

Des acteurs, écrivains, musiciens, éditeurs, réalisateurs répondent aux attaques du lobby israélien contre le boycott d’Israël, en s’engageant publiquement contre le" dialogue culturel" préconisé entre Palestiniens et Israéliens par ceux qui déclarent que le boycott culturel d’Israel est "discriminatoire".

“C’est la politique israélienne qui est discriminatoire", répond l’actrice Miriam Margolyes, qui s’engage avec les autres signataires à "ne pas coopérer avec les institutions culturelles qui sont soutenues par Israël, tant les droits des Palestiniens sont niés."

“Les artistes ont utilisé la tactique du boycott contre l’Afrique du Sud de l’apartheid et nous le faisons aujourd’hui à l’encontre d’Israël parce qu’aucun gouvernement ne demande des comptes à Israel concernant ses crimes"., a-t-telle ajouté.

Le compositeur Brian Eno ,dont le nom apparait également dans le Guardian de ce mardidéclare qu’il apprécie le dialogue mais ne voit pas quel dialogue est possible entre un peuple désarmé et emprisonné, dont la terre ne cesse de disparaître sous ses yeux, et l’Etat lourdement armé qui la lui vole".

L’écrivain Ahdaf Soueif explique pour sa part : "Aujourd’hui, un artiste ou un intellectuel qui collabore à des activités financées ou soutenues par l’Etat d’Israel se rend complice du nettoyage ethnique des Palestiniens par Israël".

Le chanteur compositeur Leon Rosselson estime que dénoncer le boycott est un acte de trahison, l’équivalent moral de briser une grève ou d’acheter des produits de l’Afrique du Sud de l’apartheid"

Le réalisateur de film Omar Robert Hamilton affirme : "Ces supporters de la politique israéliennes ne parlent pas de dialogue entre Palestiniens et Israéliens. Ils parlent de dialogue entre eux et Israël. Les Palestiniens sont méprisés".

"Artists pour la Palestine" qui a lancé en février dernier un appel en faveur du boycott d’Israël, indique que les signataires ne cessent d’affluer, et fait remarquer que "la lettre précédemment publiée par le Gardian (le 20 octobre dernier) pour réclamer une "coexistence culturelle" aurait été plus crédible si ces signataires avaient à un moment de leur existence montré la moindre empathie à l’égard des Palestiniens martyrisés depuis plus d’un demi-siècle".

(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)

artistsforpalestine.org.uk/2015/10/27/artists-verdict-cultural-bridges-with-israel-lead-nowhere/

CAPJPO-EuroPalestine


mercredi 28 octobre 2015

48 000 signatures pour sauver la Route verte – « À quelques semaines de Paris, le gouvernement doit être cohérent » Manon Massé




48 000 signatures pour sauver la Route verte – « À quelques semaines de Paris, le gouvernement doit être cohérent » Manon Massé 

26 octobre 2015

La députée de Sainte-Marie–Saint-Jacques et porte-parole de Québec solidaire en matière de transport, Manon Massé, joint sa voix aux 48 000 signataires de la pétition Sauvons la Route verte et aux 160 villes et municipalités qui refusent les coupures dans l’entretien de ce joyau du transport actif au Québec. Répondant à l’appel du Conseil régional de l’environnement de Montréal, la députée solidaire s’est engagée à faire pression sur le gouvernement du Québec afin qu’il renonce aux coupures affectant le réseau cyclable québécois, et plus particulièrement la centaine de kilomètres qui traverse Montréal de part et d’autre.

« Sabrer dans le financement de la Route verte démontre jusqu’où le gouvernement libéral est prêts à se rendre au nom du déficit zéro.  On ne peut se prétendre être un leader mondial dans la lutte aux changements climatiques quand on enfonce de tels reculs dans la gorge des communautés. À l’aube de la Conférence de Paris, il est inacceptable de couper dans l’entretien d’une infrastructure cycliste de calibre mondial et refiler la facture aux municipalités qui manquent déjà de moyens financier », dénonce la députée de Sainte-Marie–Saint-Jacques.

Pour Québec solidaire, le transport actif doit être encouragé sous toutes ses formes et la Route verte représente un levier majeur de développement récréotouristique.  « Dans plusieurs régions, souvent les mêmes qui sont le plus durement touchées par l’austérité, le vélotourisme est pleinement développé et ses retombées économiques sont importantes. Le gouvernement libéral doit revenir sur sa décision de couper 2,8 millions dans l’entretien de la Route verte. Vélo Québec a identifié des pistes de solutions qui doivent sérieusement être étudiées pour maintenir la qualité de la Route verte et poursuivre son développement », conclut Manon Massé.

Encore une fois, cette décision nous rappelle le manque de cohérence d’un gouvernement qui ose se fixer des cibles ambitieuses de réduction de GES alors qu’il abandonne sans gêne une initiative de développement durable qui faisait la fierté des Québécoises et des Québécois.


Solidaire des travailleuses et des travailleurs des services publics




NÉGOCIATIONS DU SECTEUR PUBLIC 2014-2015 Tract de Québec solidaire (27 octobre 2015)



Solidaire des travailleuses et des travailleurs des services publics 

mardi 27 octobre 2015, par Québec solidaire - Capitale nationale

Au nom de l’austérité, le gouvernement Couillard veut geler les salaires et détériorer les conditions de travail des 600 000 travailleurs et travailleuses du secteur public.

C’est ensemble qu’on peut faire reculer le gouvernement

Le 3 octobre dernier, plus de 150 000 personnes du Front commun manifestaient à Montréal pour dénoncer les politiques d’austérité du gouvernement Couillard. Les votes de grève se sont aussi cumulés, souvent à plus de 80% d’appui et avec des taux de participation historique. Enfin, des parents se réunissent autour des écoles publiques, le mouvement communautaire sera aussi en grève ainsi que des associations étudiantes.

Les conditions de travail sont nécessaires pour la qualité des services

Les revendications syndicales actuelles doivent être transformées en réalité. La lourdeur de la tâche, la précarité, l’augmentation des cadences et des responsabilités ne peuvent que nuire à la qualité des services. Notre lutte est la lutte de tous et profitera à tous.



C’est nous ou c’est eux

Le gouvernement a déjà annoncé ce qu’il fera s’il réussit à battre le mouvement syndical : baisser les impôts, ce qui favorise les plus riches et les entreprises. Une défaite du Front commun serait une victoire pour les riches amis des libéraux qui bénéficieront de cadeaux payés à même les conditions de travail !

Se préparer à défoncer le mur devant nous

Quelle sera la prochaine étape après cette grève perlée ? Comment réagir s’il y a un décret ? C’est aux assemblées générales à décider des suites. Pour Québec solidaire, il faut élargir la mobilisation de la population dans la lutte contre l’austérité et en lien avec le mouvement syndical.

Un autre Québec est possible

Il est possible de financer l’amélioration des conditions de travail, mais il faut avoir le courage politique de le faire : Réinstaurer la taxe sur le capital des institutions financières : 800 millions/ans Réinstaurer 10 paliers d’impôts pour mieux redistribuer la richesse 1315 millions/ans Instaurer une meilleure concurrence dans l’achat des médicaments en créant Pharma-Québec permettrait

Quebec solidaire de la Capitale-Nationale


mardi 27 octobre 2015

Non la pensée souverainiste n'est pas en péril


Parlons souveraineté, si vous permettez:


Non la pensée souverainiste n'est pas en péril 

Par Sergio de Rosemont

Non la pensée souverainiste n'est pas en péril

Ce qui est rejeté par plusieurs et remis en question c'est cette vision nationaliste avec ce repli identitaire comme est proposé de plus en plus par le Parti Québécois et le Bloc Québécois.

Ce nationaliste qui aime bien opposer le "NOUS" et le "EUX".

Ce nationaliste qui ne cesse de nous inviter à boire à cette "Coupe de la Xénophobie".

Ce nationaliste basé sur la peur de l'autre on en veut plus.

Cette option souverainiste pensée par et que pour ces dits "PURE LAINE" pour qui on pourrait croire qu'il faudrait que les nouveaux arrivants soient équipés de la ceinture fléchée avant même d'entrer au Québec.

Effectivement il est plus que temps que nous mettions de l'avant une option souverainiste inclusive et égalitaire pour tous.

Oui vous avez très bien lu une "option souverainiste inclusive" !

Une option souverainiste inclusive et égalitaire pour tous.

Au lieu de voir les membres des communautés culturelles et des premières nations comme des adversaires, nous devrions les regarder plus tôt comme des alliés potentiels.

Au lieu de les rejeter, nous aurions intérêt à travailler à les inviter à partager ce projet d'une République du Québec avec nous.

Pourquoi pas ?

A t-on déjà fait vraiment l'effort de démontrer aux communautés culturelles et aux premières nations que ce projet pourrait être aussi le leur et qu'ils pourraient y retrouver eux-aussi des avantage ?

Pas vraiment, non nous n'avons pas vraiment fait cette démarche sérieusement.

Oui nous aurions intérêt à mettre aux oubliettes cette vision nationaliste identitaire et à travailler avec une optique souverainiste inclusive.

Et oui c'est réalisable, regardez en Écosse lors de ce référendum que plusieurs membres des communautés culturelle ont voté en faveur de la souveraineté de l'Écosse.

Et ils se sont même créées des groupes pour mobiliser dans le genre "Scottish Asians for independence".

Si les Écossais ont été capables de le faire, nous Québécois nous le sommes aussi capable !

P.S : Je tiens à remercier Alexandre Leduc pour son aide pour la recherche d'informations.

Les six Centres d’éducation populaire de Montréal menacés d’expulsion – « Une banque ne connaitrait pas le même traitement », Manon Massé



 
Les six Centres d’éducation populaire de Montréal menacés d’expulsion – « Une banque ne connaitrait pas le même traitement », Manon Massé 

25 octobre 2015

La députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques Manon Massé s’impatiente devant la négligence du ministre de l’Éducation François Blais dans le dossier des six Centres d’éducation populaire (CEP) de Montréal qui ne savent toujours pas s’ils seront expulsés de leurs locaux le 31 mai 2016. « Cela fait des mois que le ministre Blais refuse de clarifier la situation des CEP, dont les baux avec la CSDM expirent dans les prochains mois. Pour en rajouter une couche, les centres n’ont pas reçu leur subvention annuelle de 50 000$ en raison des compressions en éducation. Et M. Blais pousse le ridicule jusqu’à leur demander de déposer un plan d’affaires avant le 11 décembre. Clairement, le ministre Blais connaît mal ce dossier. J’ai donc acheminé une demande de rencontre à son bureau afin d’éclairer sa lanterne, mais aussi pour avoir enfin l’heure juste ! », déclare Mme Massé.

Pour Marie-Eve Rancourt, candidate de Québec solidaire dans Saint-Henri-Sainte-Anne, l’inertie gouvernementale et les informations contradictoires véhiculées par les divers intervenants gouvernementaux dans ce dossier induit en erreur la population. « Dans Saint-Henri-Saint-Anne, nous avons deux CEP. Ce sont des ressources vitales pour le comté, où vivent des milliers de ménages défavorisés. Impossible d’avoir des informations claires de la part du ministère de l’Éducation. Il maintient tout le monde dans un état d’attente et de tension perpétuelle. Ça ne peut pas continuer comme ça. On ne maintiendrait pas une banque dans ce flou ! Québec solidaire soutient les revendications des CEP et demande au gouvernement d’assurer la pérennité de ces organismes et de les maintenir au sein de leurs communautés respectives ».

Pour la députée, le plan d’affaires demandé aux CEP illustre bien la logique strictement comptable dans laquelle se complaît le Ministère. « Depuis son entrée en poste au gouvernement, notre ministre de l’Éducation a revêtu les habits d’un comptable austère. Comment des organismes qui dispensent gratuitement des services à des populations extrêmement marginalisées peuvent-ils survivre à l’application de cette logique ? Le gouvernement va-t-il exiger qu’ils monnaient leurs services auprès d’une population qui n’a pas un sou ? C’est ça, le projet libéral ? »

Québec solidaire demande au ministère de l’Éducation de financer adéquatement les centres d’éducation populaire en reconnaissant pleinement l’éducation populaire comme levier socioéconomique essentiel. Le Ministère doit aussi prendre tous les moyens nécessaires pour les maintenir dans leurs bâtiments actuels. Cela implique qu’il finance les coûts d’opération, de rénovation et d’entretien de ceux-ci. Ce n’est qu’à ces conditions que la pérennité des centres d’éducation populaire sera assurée.


lundi 26 octobre 2015

S’informer


Francis Lagacé nous parle des sources d'information


S’informer 

26 octobre 2015

Garder tous ses sens ouverts est nécessaire pour accéder à l’information. Parce que je ne réagis pas de la façon que je vais décrire dans la ligne qui suit, je ne songe pas souvent au fait qu’il y a des gens qui évitent systématiquement l’information, qui changent de chaîne dès qu’il y a des nouvelles, qui tournent la page du livre ou du journal aussitôt qu’il n’est pas question de divertissement et qui sautent à une autre page web ou cliquent sur un autre lien à la simple vue d’un reportage ou d’une analyse.

À l’occasion d’une conversation avec des personnes dont je venais de faire la connaissance, j’ai pleinement pris conscience que l’immense majorité des gens non seulement sélectionnent soigneusement l’information, mais la restreignent au minimum. La discussion avec ce couple à tendance libérale portait sur la situation politique du Canada. À un moment donné, l’homme (car il s’agissait d’un couple d’hétérosexuels) me demande : « Mais où prenez-vous vos informations ? » Cette interrogation me laissa pantois. Surtout, qu’elle fut suivie de l’exclamation : « Moi, c’est la Presse + ! »

Vous me traiterez d’innocent avec raison, mais l’idée qu’on n’ait qu’une seule source d’informations était pour moi une affaire toute nouvelle. Il ne m’était jamais arrivé de penser qu’une personne évoluant dans un milieu très éduqué puisse se restreindre volontairement à ne s’abreuver qu’à un seul robinet et n’en change jamais.

Pour le naïf que j’étais jusqu’alors, il me semblait qu’il fallait chercher toutes les sources et qu’il était très facile d’y avoir accès puisqu’on peut zapper la télé pour aller d’un journal télévisé à l’autre, bien que je comprenne fort naturellement que des personnes peu instruites, malmenées par la vie et fatiguées zappent au contraire pour éviter les dits journaux, mais on parle ici de gens assez à l’aise. Il me semblait qu’il est facile d’avoir accès à tous les journaux du monde sur le web et on n’a même pas besoin d’être abonné pour avoir les manchettes de chacun d’entre eux. Il me semblait qu’il était tout naturel de zapper la radio et de glaner des informations ici et là.

Des journaux papiers, on en trouve partout sur les tables des cafés, restaurants, bancs des métro et autobus... On reçoit des informations en discutant avec nos réseaux et chaque personne ayant ses préférences nous met au courant de ce qu’on apprend dans tel ou tel média. Ensuite on peut confronter les sources, vérifier auprès des organisations bien renseignées, lire l’opinion des groupes qui partagent nos affinités philosophiques, s’abonner à mille feuilles électroniques que l’on reçoit quotidiennement, hebdomadairement, mensuellement. Mais où est-ce que je prends mes informations ? Partout, y compris dans les bibliothèques où il y a encore de ces véhicules d’idées très vintage, qu’on appelle livres.

Au vu de cette richesse, paradoxalement la société hyperinformée où les unités d’information sont sélectionnées et répétées mille fois plutôt que d’offrir mille unités différentes une fois peut favoriser la fermeture des robinets et le confinement à une seule sorte d’interprétation du monde toujours tronquée quand ce n’est pas le refuge dans le glamour qui fait rêver et, surtout, se sentir toujours plus impuissant. D’où la nécessité d’enseignantEs dont je parlais dans le : billet du 12 octobre 2015.

LAGACÉ, Francis





Semaine nationale de visibilité de l’action communautaire autonome – Les groupes méritent mieux que le double discours gouvernemental




Semaine nationale de visibilité de l’action communautaire autonome – Les groupes méritent mieux que le double discours gouvernemental 

23 octobre 2015

Dans le cadre de la Semaine nationale de visibilité de l’action communautaire autonome qui s’achève demain, Québec solidaire souligne le travail ardu et continu des 4000 groupes communautaires qui, chaque jour, luttent sur le terrain pour contrer les impacts négatifs de l’austérité des derniers gouvernements du Québec.
 
« Ces groupes méritent mieux que le double discours gouvernemental qui d’un côté, reconnaît leur contribution en leur attribuant davantage de responsabilités, mais de l’autre refuse de les soutenir financièrement à la hauteur de cette contribution essentielle au développement social et économique du Québec. Au quotidien, ils sont aux côtés des jeunes et moins jeunes, des familles, des femmes et des plus démunis de notre société. Sans eux, les régions du Québec ne seraient pas les mêmes et notre tissue social serait encore plus en mauvais état », explique Andrés Fontecilla, président du parti.
 
Selon M. Fontecilla, les groupes d’action communautaire autonome sont plus que vitaux. « Ce sont des lieux d’engagement citoyen contre l’appauvrissement, pour la justice sociale et l’amélioration des conditions de vie de millions de Québécoises et de Québécois. Rien de moins ».
 
« Qu’attend alors le gouvernement pour accéder aux demandes minimales de ces groupes qui doivent pouvoir réaliser leurs missions avec les moyens nécessaires ?  Québec solidaire compte bien rappeler son inaction au gouvernement Couillard », conclut M. Fontecilla.


dimanche 25 octobre 2015

Loi sur la transparence des entreprises minière, pétrolière et gazière: «Une loi opaque pour une industrie opaque», estime Manon Massé




Loi sur la transparence des entreprises minière, pétrolière et gazière: «Une loi opaque pour une industrie opaque», estime Manon Massé 

21 octobre 2015

Québec solidaire a été le seul parti à s’opposer à l’adoption du projet de loi 55 qui ne répond aux attentes de la population québécoise en matière de transparence dans les industries minières, pétrolières et gazières.

« Québec solidaire a voté contre le projet de loi 55 sur les mesures de transparence dans les industries minière, pétrolière et gazière, c’est qu’il est bien en deçà des attentes! Quand je pense à toutes ces communautés qui se battent depuis des années à armes inégales contre de puissants lobbys et leurs armées d’avocat, je constate que le gouvernement a choisi son camp. J’aurais espéré que le gouvernement libéral comprenne le message et mette fin une fois pour toutes à l’opacité de ces industries qui sont passées maitres dans l’art d’utiliser les lois fiscales à leur avantage.  Mais non! Elles pourront continuer de bénéficier de privilèges hérités d’une autre époque! » dénonce la députée de Sainte-Marie-St-Jacques, Manon Massé.

Québec solidaire déplore que certaines entreprises d’exploration et d’extraction de ressources naturelles passent sous le radar. « Grâce à une série d’échappatoires et de critères arbitraires, ce n’est pas l’ensemble de l’industrie qui sera encadré par le projet de loi 55. Certaines compagnies n’auront pas à divulguer les paiements qu’ils font aux ministères et organismes publics.

Pour la députée de Sainte-Marie-St-Jaques, le Parti libéral a une fois de plus cédé face aux discours de peur des lobbys minier, pétrolier et gazier. « Les ressources naturelles, et à plus forte raison les ressources naturelles non renouvelables, appartiennent au peuple québécois. Le projet de loi 55 n’est pas une réponse suffisante face à une industrie qui ne se gêne pas pour traîner en cour des villes et des municipalités. Quand une compagnie comme Gastem ne se gêne pas poursuivre Ristigouche, en Gaspésie, qui veut tout simplement protéger son eau potable, le gouvernement doit envoyer un message fort plutôt que de céder au chantage. »


"Pourquoi Netanyahou innocente Hitler", par Nicolas Shahshahani


Je vous met la copie intégrale de cet article à titre informative question de mieux comprendre la manipulation de la vérité de la part de Benjamin Netanyahou:





"Pourquoi Netanyahou innocente Hitler", par Nicolas Shahshahani 

21 octobre 2015

"Dans le climat actuel d’incitation au génocide du peuple palestinien, où la population juive est encouragée à faire des pogroms, Benjamin Netanyahou a en effet repris, et non par inadvertance, un vieux thème, parmi les plus hallucinants, de la propagande sioniste", analyse Nicolas Shahshahani, vice-président de CAPJPO-EuroPalestine

"La presse et un grand nombre de politiciens israéliens s’en prennent mercredi à Netanyahou, pour des déclarations du Premier ministre israélien rendant en substance les Arabes, et non les nazis, responsables de l’extermination des juifs d’Europe.

Il a ainsi affirmé publiquement que l’idée de la « Solution Finale », autrement dit l’anéantissement au niveau européen et si possible mondial, des populations juives, n’était pas une idée d’Adolf Hitler, mais celle d’un dirigeant religieux nationaliste palestinien, Hadj Amine al Husseini.

« Lorsque Husseini rencontre Hitler en novembre 1941, ce dernier n’a pas l’intention de tuer les juifs, il veut seulement les expulser hors d’Europe. Mais Husseini lui dit qu’alors, ces gens viendront en Palestine. Hitler demande à Husseini à ce qu’il doit faire. Et Husseini répond : ‘Brûlez-les’ », a en effet martelé Netanyahou, aux applaudissements de ses supporters du Likoud.

La déclaration, aberrante puisqu’en novembre 1941 des centaines de milliers de juifs d’Europe avaient déjà péri dans le cadre d’exécutions de masse (par exemple, rien que dans la ville de Kiev, en Ukraine, près de 30.000 hommes, femmes et enfants juifs avaient été fusillés en l’espace de deux jours au mois de septembre 1941), a suscité des commentaires indignés un peu partout en Israël.

Commentaires indignés, mais pas nécessairement sincères, malheureusement.

Car la figure de ce personnage odieux que fut Hadj Amine al Husseini, dont on dira quelques mots ci-dessous, a depuis la création d’Israël servi de prétexte à la propagande officielle pour accabler les Palestiniens –et plus généralement les Arabes- de tous les maux, … y compris la Shoah.

Hadj Amine al Husseini (1895-1974), grand mufti de Jérusalem, s’opposa dès le lendemain de la Première Guerre Mondiale au projet sioniste soutenu par le Royaume-Uni, puissance occupante de lson pays, la Palestine.

Lorsqu’éclate la Deuxième Guerre Mondiale en 1939, Husseini se rapproche de l’Allemagne nazie, en guerre avec le Royaume-Uni, en vertu du principe selon lequel « les ennemis de mes ennemis peuvent bien être mes amis ». Il est d’autant moins gêné de le faire qu’il est lui-même fanatiquement anti-juif, sous l’influence des courants les plus obscurantistes issus de l’islam.

Il collaborera donc avec le régime hitlérien, appelant dans des discours grandiloquents les musulmans du monde entier, et notamment les Arabes, à s’enrôler dans l’armée allemande.

Sans succès : l’historien Gilbert Achkar (dans « Les Arabes et la Shoah ») signale par exemple qu’au maximum 7.000 Arabes ont porté l’uniforme allemand au cours de la Deuxième Guerre Mondiale, à comparer aux centaines de milliers, Maghrébins principalement mais aussi Palestiniens, qui se sont engagés dans les armées française et britannique pour combattre les forces allemandes (et italiennes). Engagements généreux mais bien mal récompensés, soit dit en passant, puisqu’une fois la victoire acquise sur le nazisme, la France et la Grande-Bretagne, que ce soit en Algérie ou en Palestine, entendirent bien maintenir leur criminelle domination coloniale (les martyrs de Sétif et Guelma de mai 1945 en firent la douloureuse expérience).

On ne peut donc imputer à Husseini plus de crimes qu’il ne fut capable d’en commettre.

Il n’empêche : ce personnage occupe, et ce n’est pas un hasard car à travers lui ce sont tous les Palestiniens qu’on cherche à salir, une place démesurée dans l’histoire officielle israélienne, telle qu’enseignée de la maternelle à l’université, et qu’on peut résumer ainsi : « Hitler ? C’est le gars qui a collaboré avec les Arabes pour faire la Shoah ».

L’historienne critique israélienne Idith Zertal, dans un ouvrage remarquable (« Israël, la nation et la mort », éditions La Découverte), relève ainsi que dans l’ouvrage israélien le plus officiel qui soit, l’Encyclopédie de l’Holocauste éditée par l’institut Yad Vashem, l’article consacré à Hadj Amine al Husseini est 2 fois plus long que les notices consacrées à Goebbels et Goering, plus long aussi que les articles relatifs aux chefs opérationnels du génocide (Himmler, Heydrich, Eichmann), tandis que dans la version en langue hébraïque de l’ouvrage, sa notice est presque aussi longue que celle … d’Adolf Hitler en personne !

Alors, comme vient de l’écrire un dirigeant palestinien, « C’est un jour triste que celui où le chef du gouvernement israélien en vient à tellement haïr ses voisins qu’il est prêt à absoudre le pire criminel de guerre de l’histoire, Adolphe Hitler, du meurtre de six millions de juifs au cours de la Shoah ». Triste, sans doute, mais surprenant de la part du régime d’apartheid, certainement pas."

CAPJPO-EuroPalestine


samedi 24 octobre 2015

Enquête sur les agressions de femmes autochtones par des agents de la SQ confiée au SPVM – « Louable, mais Québec retombera-t-il dans l’indifférence demain ?», Manon Massé



Enquête sur les agressions de femmes autochtones par des agents de la SQ confiée au SPVM – « Louable, mais Québec retombera-t-il dans l’indifférence demain ?», Manon Massé 

23 octobre 2015

Manon Massé, députée de Québec solidaire, est estomaquée d’apprendre que le gouvernement du Québec était au courant depuis cinq mois des plaintes envers huit policiers de la SQ de Val-d’Or, qui sont accusés par plusieurs femmes autochtones. « Cinq mois sans rien dire ! Cinq mois d’inaction ! L’annonce de la ministre de la Sécurité publique Lise Thériault sur la prise en charge par le SPVM de cette enquête sur les policiers de la Sûreté du Québec ainsi que leur retrait administratif est louable. Mais pourquoi pas plus tôt ? Parce que ce n’était pas encore passé à la télévision? ».
 
« Je me questionne sur une chose, si cette histoire abominable n’était pas passé è l’émission Enquête et n’avait pas eu autant d’attention médiatique, est-ce que le gouvernement Couillard aurait été aussi prompt à réagir? Je suis dubitative », continue Mme Massé.  Au Québec, des centaines de femmes autochtones ont disparu ou ont été assassinées depuis les années 80. Une jeune femme autochtone de 20 ans a été retrouvée morte il y a un mois à Amos, près de Val-d’Or, mais le gouvernement est resté muet.
 
« La semaine prochaine, mon collègue-député Amir Khadir sera dans la région. Nous rencontrerons des intervenant.e.s du Centre d’amitié autochtone et des femmes autochtones de Val-d’Or pour les entendre davantage sur la situation. Nous verrons avec elles comment QS peut les appuyer à l’Assemblée nationale et dans leurs demandes envers le gouvernement du Québec. Nous entendons bien nous assurer que le gouvernement Couillard ne retombe pas dans l’indifférence une fois la tempête médiatique passée. Car si c’est le cas, l’annonce de ce matin, qui est louable, n’aura été que du marketing politique », termine la députée.


Pétition : Abolition des frais accessoires et demande de débat public sur le financement des cliniques médicales au Québec


À SIGNER ET À PARTAGER:



Pétition : Abolition des frais accessoires et demande de débat public sur le financement des cliniques médicales au Québec 

Texte de la pétition

CONSIDÉRANT QUE l’amendement proposé au projet de loi n° 20 autorisera certaines cliniques médicales à facturer aux patients des frais « accessoires » pourtant illégaux;

CONSIDÉRANT QUE cette disposition enfreindrait la Loi canadienne sur la santé en contrevenant aux principes d’accessibilité et d’universalité du système de santé, nous exposant ainsi à des pénalités financières de la part du gouvernement fédéral;

CONSIDÉRANT QUE le code de déontologie du Collège des médecins interdit aux médecins de réclamer aux patients des montants excédant le coût réel des médicaments ou du matériel médical;

CONSIDÉRANT QUE cet amendement imposera aux patients un montant estimé à 50 millions de dollars pour des services devant être financés par le régime public de santé, consacrant ainsi un système à deux vitesses où les moyens financiers déterminent l’accès aux soins davantage que les besoins médicaux;

CONSIDÉRANT QUE la solution la plus équitable pour régler l’enjeu des frais accessoires demeure l‘acquittement de ces sommes par les fonds publics ou par la rémunération des médecins négociée entre le gouvernement et les fédérations médicales FMSQ et FMOQ;

CONSIDÉRANT QUE l’amendement proposé a été intégré au projet de loi n° 20 de manière unilatérale par le ministre de la Santé et des Services sociaux;

CONSIDÉRANT QU’il est indispensable d’inclure les citoyens québécois dans la réflexion sur l’avenir de notre système public de santé;

Nous, soussignés, demandons au gouvernement du Québec d’abolir les frais accessoires et d’ouvrir le débat public sur le financement des cliniques médicales au Québec.

Date limite pour signer : 23 novembre 2015


vendredi 23 octobre 2015

Lorsque des entrepreneurs dans le domaine des condos se plante dans leur promotion.


Voir les photos suite à mon texte.


Lorsque des entrepreneurs dans le domaine des condos se plante dans leur promotion. 

Par Sergio de Rosemont

Lorsque des entrepreneurs dans le domaine des condos se plante dans leur promotion.

Voilà voici une situation que j'ai trouvé malhabile, gaffeuse, où des promoteurs dans le domaine des condos ont décidé d'organiser des journées de visites libres dans un but évident de vendre leurs futurs condos.

Évidemment ces journées visites libres seront sûrement organisées dans la roulotte sur le terrain.

Donc des visites sur des photos et des plans.

Quelle magnifique façon de se faire avoir, surtout lorsqu'on sait que très peu de gens savent interpréter un plan technique à la perfection.

Par contre où leur aventure de mise en marché devient disons boiteuse c'est dans la présentation où si nous portons pas vraiment attention qu'on pourrait croire que le visites libres est organisée pour le terrain vague et pour son achat.

Alors oui rigolons tout de même et prenez plaisir à visiter à travers mes photos ce magnifique terrain vague.

Qui sait peut-être aurez-vous le privilège de pouvoir acquérir ce magnifique terrain vague juste pour vous !

Wow quelle magnifique occasion n'est-ce pas ?

Vous savez ce qui est vraiment déplorable dans cette histoire ?

C'est qu'à cette endroit il y avait un édifice encore potable qui aurait pu servir à des commerces ou mieux à des organismes communautaires.

Et là avec cette histoire s'ils réussissent à obtenir les clients pour leurs condos alors cela aura un effet dans le secteur sur le calcul sur la taxe foncière ce qui fera exploser le coût des loyers autour.

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VOICI LES PHOTOS DE CE MAGNIFIQUE TERRAIN VAGUE:

P.S: Vu que pour l'instant je met mes photos sur Facebook et vu que Facebbok aime bien à l'occcasion changer l'adresse URL des photos, en cas où que d'un tel changement à mes photos voici l'adresse de mon article en version Facebook : www.facebook.com/sergio.derosemont/media_set?set=a.1261802057178914
 

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Wow, hey oui 2 week-ends de visites libres de ce magnifique terrain vague !


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Quel magnifique terrain n'est-ce pas ?


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Quelle beauté !


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Quelle splendeur, j'en ai le souffle coupé !


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Qui n'a jamais rêvé d'acquérir un aussi magnifique terrain vague ?


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À rêver.....


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Oui c'est le temps d'acheter un magnifique terrain vague !


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La roulotte où se feront en réalité les visites libres.

Québec solidaire empêche le gouvernement de demander aux commissions scolaires de ne pas respecter les votes de grève


Je lève mon chapeau à Françoise David



Québec solidaire empêche le gouvernement de demander aux commissions scolaires de ne pas respecter les votes de grève 

21 octobre 2015

La députée de Gouin et porte-parole de Québec solidaire, Françoise David, a bloqué une motion libérale mercredi matin visant à demander aux commissions scolaires de ne pas respecter les votes de grève et les lignes de piquetage des enseignants et enseignantes.

« Les solidaires sont intervenus pour soutenir les enseignants et les enseignantes du Québec alors que le ministre Blais souhaitait que les commissions scolaires ouvrent les services de garde pendant les jours de grève. Québec solidaire considère qu’il est hors de question de franchir des lignes de piquetage! », a indiqué Mme David en point de presse.

Québec solidaire déplore que le ministre ait offert d’allonger des fonds aux commissions scolaires pour l’ouverture des services de garde. « Il est indécent de voir le ministre Blais qui coupe partout dans les services aux élèves trouver subitement de l’argent! S’il veut vraiment aider les parents qu’il offre d’abord et avant tout un enseignement de qualité à leurs enfants avec des services adéquats pour les élèves en difficulté! »

Personne n’est dupe, M. Blais se sert des négociations avec les enseignants pour mettre de la pression sur les commissions scolaires, estime Mme David. « Les sources véritables des mouvements de grève sont les compressions du gouvernement et ses offres patronales irrespectueuses et méprisantes à l’endroit des personnes qui œuvrent dans les services publics comme les enseignantes et enseignants. Il y a des limites à faire porter le blâme aux commissions scolaires! »

Voici la motion qui a été bloquée par Québec solidaire :

« Que l’Assemblée nationale demande formellement aux commissions scolaires, à l’instar du gouvernement, d’ouvrir leurs services de garde lors des journées de grèves des enseignantes et enseignants ;

Qu’elle rappelle que le gouvernement a offert un financement supplémentaire aux commissions scolaires afin qu’elles puissent opérer les services de garde lors de ces journées et ainsi accommoder les parents. »