jeudi 12 novembre 2020

Dernière mise au point concernant l’incident du 23 septembre 2020

 

Nous croyons que notre mise au point concernant l’incident du 23 septembre 2020 n’est pas été assez précise, on s’en excuse.

Dernière mise au point concernant l’incident du 23 septembre 2020 

Par Sandra Cordero et Sergio de Rosemont

Nous croyons que notre mise au point concernant l’incident du 23 septembre 2020 n’est pas été assez précise, on s’en excuse.

Ce lundi 12 octobre 2020, Sandra et moi Sergio de Rosemont du collectif "Le Droit de vivre en paix Montréal / El Derecho de vivir en paz Montreal" avions publié une mise au point concernant la fin de notre collaboration avec le collectif "Chili s'est réveillé Montréal / Chile despertó Montreal".

Hélas cette mise au point écrite sur le coup de l’émotion manquait de précision, ce qui aurait laissé place à de mauvaises interprétations, pouvant laisser croire que l’ensemble du collectif "Chili s'est réveillé Montréal / Chile despertó Montreal" nous avaient agressé Sandra et moi Serge, ce qui n’est absolument pas le cas.

En fait celle que nous visions dans cette dénonciation d’intimidation et d’agression physique étaient Elena Tapia et Laura Lopez, que ces 2 personnes.

Pourquoi parlons-nous aussi de violence physique ?

Parce qu’à un moment donné dans séance d’intimidation dirigée contre Sandra, dans un premier temps Elena arrache d’une façon brutale l’affiche que Sandra tenait pour ensuite lui remettre d’une façon toute aussi colérique.

Dans un second temps Laura arrache à son tour elle aussi d’une façon brutale l’affiche que Sandra tenait dans ses mains pour ensuite l’insérée dans mes bretelles (de Serge) de façon agressive et évidemment sans me demander l’autorisation.

C’est seulement ces 2 personnes que nous visions dans cette dénonciation, nous avons même continué à avoir des échanges amicaux avec d’autres membres du collectif "Chili s'est réveillé Montréal / Chile despertó Montreal".

Si nous avons pris la décision de ne plus participer aux vigiles du collectif "Chili s'est réveillé Montréal / Chile despertó Montreal" c’est simplement question de ne plus avoir à rencontrer Elena Tapia et Laura Lopez car nous n’aimons pas les comportements agressifs.

Ce qui est important c’est que lorsque des collectifs travaillent ensemble, c’est que l’attitude de tous les membres des collectifs devrait idéalement être respectueuse et constructive.

Qui sait probablement qu’idéalement que chaque collectif devrait se doter d’un code de vie ?

Merci de nous lire et suivre dans nos actions!

Última actualización sobre el incidente del 23 de septiembre de 2020

Por Sandra Cordero y Sergio de Rosemont

Creemos que nuestra actualización sobre el incidente del 23 de septiembre de 2020 no fue lo suficientemente específica, nos disculpamos.

El lunes 12 de octubre de 2020, Sandra y yo Sergio de Rosemont del colectivo "Le Droit de vivre en paix Montréal / El Derecho de vivir en paz Montreal" publicamos una actualización sobre el fin de nuestra colaboración con el colectivo "Chili s’est réveillé Montréal / Chile despertó Montreal».

Lamentablemente, esta aclaración, escrita en el punto de la emoción, careció de precisión, lo que habría dejado lugar a malas interpretaciones, lo que podría hacernos creer que todo el colectivo "Chile despertó Montreal / Chile despertó Montreal" nos tenía nos agredió a Sandra ya mí Serge, que no es en absoluto el caso.

De hecho, a quienes nos dirigíamos en este informe de acoso y agresión física eran Elena Tapia y Laura López, solo esas 2 personas.

¿Por qué también hablamos de violencia física?

Porque en un momento de la sesión de acoso dirigida a Sandra, primero Elena arrebata brutalmente el cartel que Sandra sostenía y luego se la entrega de una manera igualmente enojada.

En segundo lugar, Laura a su vez arranca brutalmente el cartel que Sandra sostenía en sus manos y luego lo inserta en mis tirantes (de Serge) de manera agresiva y obviamente sin pedir mi permiso.

Son solo estas 2 personas a las que apuntamos en esta denuncia, incluso seguimos teniendo intercambios amistosos con otros miembros del colectivo "Chile despertó Montreal / Chile despertó Montreal".

Si tomamos la decisión de no participar más en las vigilias del colectivo "Chile despertó Montreal / Chile despertó Montreal" es simplemente una cuestión de no tener más que ver a Elena Tapia y Laura López porque no nos gusta el comportamiento agresivo.

Lo importante es que cuando los colectivos trabajan juntos, lo ideal es que la actitud de todos los miembros del colectivo sea respetuosa y constructiva.

¿Quién sabe probablemente que idealmente cada colectivo debería tener un código de conducta?

¡Gracias por leernos y seguir nuestras acciones!

lundi 9 novembre 2020

Souvenirs canadiens

 

Laissons la parole à Francis

Souvenirs canadiens

27 octobre 2020

Il y a vingt-cinq ans aujourd'hui, c'était le vendredi 27 octobre 1995, le Canada organisait un love-in à l'intention des Québécois afin de les implorer de bien vouloir rester, leur jurant qu'il allait changer (ça fait penser à une pub qui court à la télé actuellement), et les suppliant de voter non au référendum qui aurait lieu le lundi suivant.

Profitons-en donc pour rappeler des éléments de petite histoire.

Cette opération organisée avec la complaisance du gouvernement fédéral était un véritable scandale puisqu'elle permettait à des entreprises de l'extérieur du Québec d'emmener des milliers de personnes à Montréal pour une manifestation politique orientée vers l'un des deux camps responsables de la campagne référendaire en contravention formelle de la loi référendaire québécoise.

Un de mes amis, qui vivait à Vancouver, s'était fait une blonde dans la région de Québec. Il profita de l'événement, car les compagnies aériennes payaient le billet aller-retour, pour amener toute sa famille assister à ses noces, aux frais de la princesse. Il me dépêcha une invitation dans laquelle il tenait à préciser que, puisque ses parents seraient là, je serais le bienvenu à condition que je ne parle pas de religion, de sexe ni de politique. Ma réponse fut que sa famille se passerait de moi et de mes sujets préférés. C'est drôle, on ne communique plus depuis.

Les employé·e·s de Sheftex, la compagnie où travaillait mon conjoint, furent gratifié·e·s d'un congé cet après-midi-là. On leur fourra un petit drapeau unifolié rouge dans la main et on les avertit que le congé n'était payé que pour les ceuses qui se rendraient à la manifestation, car on devait s'y regrouper. Nombre d'entreprises de la rue Chabanel usèrent du même stratagème.

Il s'est trouvé une Lise Bissonnette pour affirmer que j'exagérais et que j'avais probablement inventé l'histoire. Je répondis à cette dame qu'elle ferait mieux de moins fréquenter les cocktails et d'occuper ce temps pour sortir dans les rues et visiter les shops. Elle comprendrait mieux le monde. Mon sentiment à son égard n'a pas changé depuis.

Le soir, mon homme et moi nous étions donnés rendez-vous à la taverne du Cheval blanc. Elle était envahie de sympathiques Anglos au visage peint de feuilles d'érable. J'avais demandé à l'un d'eux : You love Québec, don't you ? You love French Canadians, don't you ? « Sure, I do. » Ce à quoi je répliquai, reprenant le refrain d'une chanson de Sting, refrain que je serinais dans toutes les listes de diffusion auxquelles j'étais abonné, If you love somedoby, set them free.

Le plus ironique et le plus cruel fut d'entendre la ministre Sheila Copps entonner fièrement lors d'un rassemblement partisan Un Canadien errant pour célébrer la victoire du non. Elle ne savait même pas que cette chanson a été composée par et pour les patriotes qui revendiquaient la République du Bas-Canada après leur exil en Australie, décidé par les autorités britanniques.

Puis le temps a passé, le Canada n'a pas tellement changé. Nombre de souverainistes d'alors sont devenus identitaires et aigris. Moi, je suis devenu un conteur parfois aigre, mais la plupart du temps attendri et encouragé par l'ouverture et la sensibilité de la jeunesse.

Francis Lagacé

«»-----------------------«»

SITE DE FRANCIS LAGACÉ