vendredi 28 décembre 2018

Pendant que je suis assis confortablement dans le métro


Voici un texte que j'avais publié le 8 mai 2012 que je repartage avec vous :


Pendant que je suis assis confortablement dans le métro 

Par Sergio de Rosemont

Pendant que je suis assis confortablement dans le métro, quelqu'un à Gaza meurt assassiné d'une balle d'un sniper israélien, sûrement un palestinien.

Pendant que celui assis en face de moi se gave de son sac de chips, à quelque part sur cette Terre un enfant se meurt de faim.

Et pendant qu'un autre savoure sa boisson énergisante, à quelque part dans un autre pays une mère de famille n'a que de l'eau contaminée pour soulager la soif de son enfant.

Non nos préoccupations ne sont pas les mêmes tout dépendant où nous vivons ou où nous essayons de survivre.

Pendant qu'ici dans un supermarché un consommateur vérifie sur une boîte de céréales pour s'assurer qu'elle ne contient pas trop de sodium ou de gras trans, à quelque part sur cette planète une mère ou un père de famille se demande s'il y sera possible de trouver de quoi offrir un repas dans la semaine à son enfant.

Pendant qu'ici un type se demande s'il serait pas temps de changer son set de salon et son système de cinéma maison, à Gaza une famille se demande si leur maison sera encore là la semaine prochaine, si l'armée israélienne ne la détruira pas.

Pendant qu'ici les parents d'un enfant se questionnent sur les risques des jeux vidéos, à quelque part dans un pays en guerre, des parents craignent les risques que leur enfant saute sur une mine antipersonnelle.

Effectivement tout dépendant d'où on vit ou qu'on survie nos priorités varient.

Pour certains leurs priorités ne sont que superficielles, alors que pour d'autres.........

24 décembre au soir Carré Viger !


Voici un texte que j'avais écris le 18 décembre 2012 que je repartage avec vous :


24 décembre au soir Carré Viger ! 

Par Sergio de Rosemont

24 décembre au soir Carré Viger,......

Sous la pluie, la neige, le verglas, la tempête ou le froid sibérien tout dépendant de l'année.

Et comme matelas la douceur de l'asphalte.

Carré Viger stationnement pour âmes brisées par le destin, écrasée par le système et broyée par les préjugés et le mépris de ces citoyens adorateurs du culte de l'individualisme.

Oui ces individualistes qui doivent signer leurs prières par un :

« Au nom du JE et du ME et du MOI, Amen ! »

Oui ce Carré Viger, refuge de ceux donc le système ne veut plus se rappeler.

Ceux que cette société aimerait bien effacer comme on efface un mauvais trait sur l'ardoise.

Oui des âmes rejetées qui continuent à ressentir pourtant des sentiments tout comme l'ensemble des citoyens.

Et hélas ces citoyens dits « NORMAUX » oublient trop facilement que ces âmes rejetées sont tout comme eux des citoyens, des humains.

Oui des humains brisés par une trop grande sensibilité face aux épreuves du destin, ou par la maladie mentale.

« MALADIE MENTALE » deux mots que ces citoyens détestes voir ensemble.

Et lorsque ces âmes rejetées sortent de leur Carré Viger, leur refuge pour aller quémander la charité sur cette rue Ste-Catherine, alors cette musique de Noël criée par les haut-parleurs, pourtant si agréable aux autres citoyens les torture dans l'âme en leur rappelant ce qu'ils n'auront pas.

Pour leur rappeler qu'ils sont les rejetés de cette société.

Pour leur rappeler les êtres chers à leur coeur donc ils se refusent à aller voir par honte de ce qu'ils sont devenu.

Pour leur rappeler leur faire ressentir que plusieurs de ces citoyens dit « NORMAUX » aimeraient bien les voir disparaître.

Oui disparaître car pour ces citoyens dit « NORMAUX », le regard de ces âmes rejetées est comme une remise en question de leur si magnifique société.

Et ces citoyens dit « NORMAUX » détestent cette remise en question, sentant leur petit confort personnel menacé.

Et oui ils se refusent à regarder si leur petit confort n'aurait pas été érigé à quelque part sur une injustice.

Une injustice que ces âmes rejetées n'ont qu'à subir en silence sans trop déranger n'est-ce pas ?

Et ces âmes rejetées en ce 24 décembre au soir quêtant un peu de charité afin d'aller prendre un café pour se réchauffer recevront peu de voeux sincères, plusieurs voeux hypocrites et quelques injures.

Oui toi qui lis ce texte, je ressens que t'aurais envie de me dire dire que tu leur a fait la charité lors d'une guigolé, donc que t'as fait ta part.

Ah bon !

Mais vois tu, tu serais sûrement d'accord avec moi pour dire qu'une vraie Justice Sociale serait meilleurs au goût qu'une simple charité qui permet à plusieurs citoyens de se fermer les yeux sur cette Injustice Sociale tout en se donnant bonne conscience ?

Ah tu va t'en laver les mains en me disant que les gouvernements n'ont qu'à régler le problème.

T'es pas sérieux ?

Comment ce fier aux divers gouvernements lorsque les citoyens élisent des partis droitistes au pouvoir ?

Dis-moi tu n'a pas compris que cette situation fait peut-être l'affaire de ces charognards du néolibéralistes ?

Et oui lorsqu'un individu est occupé à passer ses journées à courir après se qui lui permet de survivre et non pas vivre, il n'a alors pas de temps pour penser politique et s'en occuper; donc cela fait des adversaires de moins dans les jambes pour ces Rois Bâtards de la Rentabilité.

En passant ces âmes rejetées vous souhaitent un Joyeux Noël et une très Bonne Année.

Oui Joyeux Noël !

jeudi 27 décembre 2018

Comme je peux haïr cette date !


Voici ma pensée que je partage avec vous:


AGRANDIR

Oui effectivement j'aime bien le Café Noir où je peux me retrouver.

Comme je peux haïr cette date ! 

Par Sergio de Rosemont

[ Voici un texte que j'ai écris ce 25 décembre 2018 au Café Noir sur la rue Mont-Royal qui exprime très bien comment je me ressentais en ce Noël 2018.]

Comme je peux haïr ce 25 décembre, cette date qui vous rappel, que, maintenant,.... que vous êtes seul dans cette vie, dans cette existence.

Ce 25 décembre qui vous rappel qu'hélas, qu'il n'y a plus personne à vos côtés pour partager votre vie, sa vie et ces moments heureux avec vous.

Ce 25 décembre, peu importe le poste de radio ou de TV que vous choisissez, cette musique de Noël qui vous harcèle.

Cette musique de Noël qui vous fait remonter dans la gorge cette sensation de survivre.

Survivre et non pas vivre !

Comme cette musique est triste.

Heureusement j'ai eu ce réflexe de sortir de chez-moi pour me rendre dans ce café là où la radio ne joue pas.

Et que dire de cette personne qui parait tout étonnée, ébranlée par ce que j'ai osé dire que je ne suis absolument pas dans l'esprit de Noël ?

Comme maintenant je le comprend dans le profond de mon âme à quel point ce 25 décembre peut devenir pour certains, comme une dague avec une lame chauffée à blanc qu'on vous enfonce dans le profondeur de vos entrailles.

Comme je peux haïr ce 25 décembre, ce 24 heure de Noël qui me rappel la mort de celle qui n'est plus là, cette blessure au plus profond de mon âme, de mon coeur.

Oui au moment où j'écris ce texte, j'ai horriblement hâte à ce 26 décembre.

Dire que dans ma guérison dans l'âme j'en étais rendu à l'étape de tourner la page, je sais je devrais plutôt écrire : tourner des pages sur ces coups durs de l'existence subits suite au décès de ma conjointe et aussi à tourner sur ces faux amiEs à deux faces m'ayant fait preuve de bassesse à mon égard alors que j'étais dans une période d'instabilité morale et émotionnelle et cela que dans leur intérêts personnels,..... Je pardonne mais, surtout je n'oubli pas !

Heureusement il me reste des amiEs fiables et sincères.

Oui sûrement que ce 26 décembre ou qui sait peut-être ce 2 janvier que le tout recommencera à ce replacer et que le processus de guérison dans l'âme reprendra.

Oui sûrement qu'il y aura guérison, il y restera certainement des cicatrices sensibles dans l'âme, mais il y aura sûrement guérison.

Mais tout de même comme je peux maintenant détester ces 25 décembre.

En espérant que 2019 soit pour moi une année de reconstruction et de renaissance.

Oui de renaissance car le Sergio de Rosemont d'avant ce 2 avril 2017 à 21 h est mort avec celle que j'aimais, alors la seule chose, la seule possibilité qu'il me reste c'est tel ce Phoenix, je me dois de renaître de ces cendres morales dans un nouveau Sergio de Rosemont.

Et je me dois de tourner plusieurs pages pour renaître !

Je pardonne mais pardonner ne veut pas dire que j'oublis.

Et toi le Destin si tu remet sur mon chemin un autre Ange, S.T.P. peux-tu ôter les vipères qui pourraient se retrouver comme par pur hasard sur notre route, j'apprécierais Merci .

N.B: Oui je sais cher / chère lecteurE qu'il m'arrive d'écrire par symbolisme, j'espère tout de même que tu puisse comprendre ce que j'y ressens.

«»-------------------------------«»

P.S: Vu que pour l'instant je met mes photos sur Facebook et vu que Facebook aime bien à l'occasion changer l'adresse URL des photos, en cas où qu'un tel changement surviendrait à ma photo voici l'adresse de mon article en version Facebook :
www.facebook.com/serge.rosemont.7/media_set?set=a.33965254676380
 

De la pertinence de l'axe gauche-droite


Parlons de la gauche et de la droite avec Francis Lagacé. Cet article reste pertinent!


De la pertinence de l'axe gauche-droite 

28 novembre 2016



Il est de bon ton, quand on se veut au-dessus de la mêlée, de prétendre que l'axe gauche-droite est dépassé, qu'il n'a plus de signification, qu'une personne sensée et juste favorise des mesures qui sont à droite et d'autres qui sont à gauche.



Il faut dire que le sens des mots est fort malmené par toutes les personnes qui ont intérêt à maintenir la confusion sans compter celles qui ne savent pas de quoi elles parlent.



On doit aussi constater que l'hégémonie culturelle actuelle, la superstructure idéologique qui domine nos façons de penser et de percevoir a énergiquement déplacé la moyenne vers la droite de sorte que certains, qui pratiquent des politiques de droite, continuent à se prétendre de gauche.



Il reste pourtant une façon très simple de distinguer la gauche de la droite : la gauche est pour le progrès social, la droite est pour la progression individuelle. Quand on utilise ce filtre, on retrouve la cohérence des comportements et on est mieux en mesure de pointer la faiblesse des discours.



Par exemple, quand on se dit socialiste et qu'on prêche partout qu'il faut encourager la compétitivité, on est de droite et l'on prône des mesures de droite, on se trompe juste d'étiquette.



Autre élément qui contribue souvent à la confusion : à la droite dure et à l'extrême droite, on pose souvent les mêmes questions qu'à gauche. On prétend le faire au nom de la population à droite, mais on le fait en réalité au nom d'un ordre moral ou d'une liberté abstraite qui favorise les mieux nantis. C'est pourquoi les réponses à ces mêmes questions diffèrent grandement même si on essaie de les habiller de même parure.



Exemple frappant : la question du revenu minimum garanti prônée autant par la droite économique que par la gauche vraiment socialisante. Si le quidam ne s'y retrouve pas devant une proposition mise en avant par des groupes qui se déclarent opposés, il aura tendance à confondre les deux. Pourtant, si on y regarde de plus près, à gauche on parle d'une dotation universelle, qui doit être suffisante et inconditionnelle. À droite, ce revenu est un minimum avec lequel on doit se débrouiller peu importe notre situation et il n'est surtout pas suffisant (il doit inciter à travailler) ni inconditionnel (il faut remplir certaines conditions) : progrès social d'un côté, progression individuelle de l'autre.



Autre exemple : quand on entend des artisans du film Votez Bougon (le film qui reprend la série télé du même nom) déclarer que cela correspond au ras-le-bol contre l'establishment qui a porté Trump au pouvoir aux États-Unis, on se désole que tout le monde applaudisse sans se rendre compte que Trump, tout en étant un outsider de l'establishment bureaucratique du parti Républicain, est le fier représentant de l'establishment économique, le grand chevalier de l'industrie, le plus pur produit de l'idéologie individualiste états-unienne et en cela parfaitement conforme à la droite dure dans l'axe gauche-droite.



Quand on se prétend de l'extrême centre, c'est qu'on n'ose pas se dire à droite ou parce qu'on n'a pas les outils d'analyse pour s'y retrouver. L'illusion du centrisme ne fait que déplacer le centre à droite et l'évolution contemporaine de l'échiquier politique dans nos pays développés ne cesse de le démontrer. À quoi a conduit le blairisme en Grande-Bretagne sinon à faire le lit des gouvernements conservateurs qui lui ont succédé ? À quoi a servi le centrisme du parti Démocrate aux États-Unis sinon à permettre à un milliardaire qui se fout du peuple comme d'une guigne de se faire élire en prétendant parler en son nom ? À quoi a servi le libéralisme des socialistes en France sinon à paver la voie à des arrivistes comme Valls et Macron et à donner des ailes aux courants les plus durs de la droite comme Fillon et Le Pen ?



L'axe droite-gauche est plus pertinent que jamais, mais pour en rendre compte il faut savoir que nous ne sommes plus très nombreux à gauche et que le travail sera long et exigeant. Avec le bon Gramsci, il faudra rappeler que si l'on est pessimiste avec l'intelligence, on peut rester optimiste et déterminé avec la volonté.

LAGACÉ Francis

«»---------------------------«»

mercredi 26 décembre 2018

Dérives néolibérales: narcissisme, fausse famille et parler gnan-gnan


Voici un texte de Francis Lagacé de 2007 qui demeure toujours d’actualité


Dérives néolibérales: narcissisme, fausse famille et parler gnan-gnan 

24 septembre 2007



L''idéologie néolibérale prégnante dans notre société favorise l''émergence et la progression des personnalités narcissiques. Le désintérêt total pour le sort des autres, l''arrivisme à tout crin et l''accumulation de capital politique et symbolique pour soi seul nous conduisent à une société froide dans laquelle le sort des déshérités est considéré comme quantité négligeable. On le constate avec la vilaine mode qui consiste à ridiculiser les pauvres et les assistés sociaux. Il y a pourtant des déterminismes économiques et sociaux contre lesquels les laissés pour compte du néolibéralisme triomphant ne peuvent à peu près rien si la société tout entière ne pratique pas la solidarité de manière systémique.



Systémique, parce que la charité privée ne vient pas à bout des problèmes de pauvreté. C''est à l''État d''assurer à chacun une subsistance décente par le biais de la redistribution des richesses. Sinon, on en arrive à une rétribution des "bons pauvres", ceux qui flattent l''égo des puissants, et à la marginalisation des "mauvais pauvres", ceux qui militent pour la justice sociale.



Mais, les narcissiques qui se hissent dans les structures de pouvoir, dans les organisations et dans les entreprises, n''aiment pas qu''on ait d''eux cette image de personnes froides et implacables. Ils se déguisent donc en personnes soucieuses de bonnes valeurs. C''est ainsi qu''ils racontent à qui veut les entendre que leur milieu de travail est comme une grande famille. Se faisant, ils atteignent deux objectifs:



1. Ils font croire qu''ils ont des sentiments pour les gens avec qui ils travaillent (ou qu''ils font travailler à leur place, ce serait plus exact).



2. Ils obligent leurs camarades de travail, qui du coup deviennent réticents à les critiquer pour ne pas leur faire de peine. Qui veut blesser son frère ou sa soeur? Qui veut faire de la peine à quelqu''un de la famille? Après tout, il faut en laisser passer si on veut que l''harmonie règne.



C''est là un piège terrible, car bien sûr éviter de faire face aux problèmes pour ne pas faire de peine est le meilleur moyen de les empirer et de créer une situation malsaine dans laquelle le narcissique a toujours beau jeu de triompher alors que ses victimes se sentent incomptétentes, humiliées, victimes d''échec parce qu''elles ne comprennent pas dans quel panneau elles sont tombées.



Il est très important au contraire de dire simplement et franchement ce qui ne va pas pour pouvoir passer à autre chose. Il ne faut pas céder au chantage émotif des narcissiques qui espèrent, de cette façon, camoufler les problèmes dont ils sont la cause. Ce n''est pas un signe de méchanceté ni de froideur que d''oser dire la vérité. C''est au contraire le signe d''une préoccupation pour des relations plus saines, plus humaines et plus généreuses.



Et cela m''amène au troisième point de mon titre: Le parler gnan-gnan.



L''une des techniques employées par ces narcissiques, qui sont de plus en plus nombreux dans toutes les organisations, dans le but de transférer leur culpabilité sur les autres, consiste à adopter un ton doucereux, quasi enfantin, et à rejeter de la part des autres toute tentative de parler fermement sous prétexte que c''est agressant, dérangeant, peu humain.



Infantiliser ses interlocuteurs est une forme de violence perverse qui permet au narcissique de s''offusquer chaque fois qu''on lui oppose un refus, chaque fois qu''on s''exprime en adulte ferme et confiant sous l''accusation d''être méchant, de parler trop fort. L''abus de cette technique finit par créer chez les victimes le goût, effectivement, de parler plus fort pour se défouler. Les déversoirs de rage contenue que sont les tribunes téléphoniques des radios, tout comme la vulgarité de certains humoristes, ne sont que le pendant naturel du parler gnan-gnan que nous imposent les dirigeants narcissiques qui veulent notre bien.



Parler clairement, sans rage, mais fermement est la meilleure façon de ne pas avoir à crier plus tard parce qu''on aurait accumulé un trop-plein à force de se contenir pour ne pas faire de peine aux narcissiques et à leurs victimes infantilisées.



Méfiez-vous comme de la peste de ceux qui prétendent que votre milieu de travail est une famille. Ce n''est pas le cas, ce ne doit jamais être le cas. Les relations de travail doivent être saines et cordiales, et non parasitées par des relations de fausse famille qui vous obligent à vous retenir de régler les problèmes à mesure qu''ils se présentent.



C''est remarquable d''ailleurs, lorsqu''on garde des enfants, on se rend compte que, si on leur tient un langage "gnan-gnan", ils se mettent à pleurer pour un rien, alors que si on leur parle normalement, ils sont beaucoup plus sereins dans tout ce qui leur arrive, même lorsqu''ils se blessent en jouant. Ces patterns existent aussi chez les adultes.



Les gens qui parlent fermement sont beaucoup moins violents que les "gnan-gnan" qui infantilisent leur auditoire. Ils assument leur statut d''adultes et traitent leurs interlocuteurs en égaux.



Outre ces attitudes à développer personnellement, il est important que nous continuions à travailler à la solidarité sociale. Il n''y a pas de solution individuelle à la pauvreté et à l''injustice.

LAGACÉ Francis

«»--------------------------«»


La chasse aux méchants


Voici un excellent article de Francis Lagacé qui est encore pertinent


La chasse aux méchants 

7 mars 2016

En mal de notoriété, le psychologue Richard Tremblay, qui se vante pourtant de ses quatre cents et quelque publications a réussi à se faire inviter le mardi premier mars dernier à l’émission de vulgarisation scientifique Le code Chastenay de la moins en moins publique chaîne Télé-Québec. Il a eu l’occasion d’y faire valoir, à grands renforts d’encouragements par les reporters et l’animateur, sa controversée théorie selon laquelle il faut intervenir très très tôt sur les enfants, car leur maximum d’agressivité s’exprime dès l’âge de deux ans. D’où l’expression si juste de la très regrettée Carol Gélinas traitant ce projet de « prévention féroce ».



Mieux encore, c’est-à-dire bien pis, il veut convaincre la population et les autorités de détecter les gènes de la violence dès le fœtus. Dans la mouvance des grandes fondations philanthrocapitalistes états-uniennes et de notre vénérée fondation Chagnon, qui prétendent lutter contre la pauvreté et réformer la société en changeant les individus un par un, cette obsession de trouver le mal dans un bouton particulier qu’il suffirait de crever, est d’un simplisme monstrueux, faisant totalement abstraction des sciences sociales (on sait bien, ce ne sont pas de « vraies sciences ») et même de l’épigénétique (et là, c’est un peu plus gênant parce que c’en est une « vraie »).



Tout cela n’est pas sans rappeler les projets eugénistes de la fin du dix-neuvième et du début du vingtième. Sous la promesse de lendemains radieux et d’un homme nouveau se cache la réalisation d’un univers plat et lisse d’où la contestation est éradiquée puisqu’elle est automatiquement étiquetée comme violente.



Et si on se met à étiqueter les enfants (ou même les fœtus) comme violents sans leur donner la chance d’évoluer à leur façon, ne cherche-t-on pas à créer des troupeaux d’individus conformistes, et donc productifs comme des machines. C’est bien ce que semblent nous promettre les chantres de l’économétrie Heckman, Knudsen, Cameron et Shonkoff dès la première page de leur article Economic, neurobiological, and behavioral perspectives on building America’s future workforce consultable en ligne : « [L]es études sur la formation du capital humain indiquent que la qualité de l’environnement de la prime enfance est un solide prédicteur de la productivité à l’âge adulte. »



Et le sociologue Nicola Guilhot nous met en garde contre les bonnes intentions des philanthrocapitalistes : « En contribuant au développement en bas âge [des individus], les philanthropes cherchent à s’assurer que la réforme sociale soit conforme à leurs propres intérêts. »

(« Reforming the World : George Soros, Global Capitalism and the Philanthropic Management of the Social Sciences », Critical Sociology, nº 33, p. 449, ma traduction.)



Ces apprentis sorciers qui voudraient bien domestiquer la force de travail ou guérir le gène de la violence oublient la complexité de l’être humain qui a besoin d’être violent quand c’est nécessaire, car c’est ce qui lui permet d’être doux quand c’est nécessaire. On a l’impression de se retrouver devant les curés qui voulaient exorciser le diable et faire sortir le méchant de la bête ou comme ces médecins du dix-huitième et du dix-neuvième qui espéraient trouver quelque part dans le corps humain la gâchette responsable de la bonté ou de la cruauté.



Comme si l’agressivité n’était pas, elle aussi, nécessaire au développement humain. C’est une question de dosage et de canalisation. Si un enfant ne mesure pas sa force, n’est-ce pas normal ? On ne lui coupe pas la main pour autant, on lui apprend à s’en servir. N’est-ce pas ce que les mères (et les parents maintenant) font depuis les débuts de la civilisation ? On n’a pas besoin de cibler des fœtus pour savoir ça. Sait-on aussi ce qui arrive à un enfant étiqueté comme délinquant potentiel ? Quelle surprise : il devient délinquant ! Vous venez de découvrir l’effet Pygmalion inversé.



Tout n’est pas génétique. Tout n’est pas social. Tout s’apprend, évolue, se civilise et les solutions miracles sont toujours plus dangereuses que le mal qu’elles prétendent déraciner.



[Mes remerciements à Élise Ducharme pour son mémoire de maîtrise Étude de l’impact de l’arrivée des fondations privées sur les organismes communautaires qui se consacrent à la famille déposé en 2010 dans lequel j’ai trouvé les références citées.]

LAGACÉ Francis

«»--------------------«»


lundi 24 décembre 2018

Regard enragé


Voici un texte collaboratif mystérieux et fantastique que Francis et moi-même vous offrons :


AGRANDIR

Regard enragé

Par Francis Lagacé et Sergio de Rosemont

C’est un phare jaune et vert qui diffuse rage et jalousie dans une brume malsaine.

Une haine qui brûle quand elle croise les yeux des promeneurs en couple.

Un phare qui crache des rayons brûlants et qui aspire en même temps tout oxygène. Cette forme incorporelle se nourrit à l’envie, à la détestation du bonheur des promeneurs en couple.

Braqué sur leurs nuques, braqué sur leurs yeux quand ils se retournent, ce rayon sulfureux cherche à les jeter à bas.

Semblant appeler au loin vers la chaleur et la lumière, le phare répand la douleur et la cendre.

Il cherche à consumer chacun des promeneurs. Impossible de l’ignorer. Ils doivent maintenant l’éviter.

Flux lumineux incandescent et tortueux, il s’accapare l’énergie de celles et ceux qu’il séduit. Là où s’annonçait la douceur, apparaît la brûlure.

Est-ce dans ce monde-ci ou un monde parallèle ? Est-ce dans nos vies passées, présentes ou à venir ? Est-ce la couleur des anciennes ou des nouvelles légendes ? Est-ce la douleur d’un drame réel ou fantasmé ?

«»----------------------------«»

P.S: Vu que pour l'instant je met mes photos sur Facebook et vu que Facebook aime bien à l'occasion changer l'adresse URL des photos, en cas où qu'un tel changement surviendrait à ma photo voici l'adresse de mon article en version Facebook :
www.facebook.com/serge.rosemont.7/media_set?set=a.33782899027949
 

"Je n’éprouve aucune compassion envers les colons", par Gideon Levy


À LIRE



"Je n’éprouve aucune compassion envers les colons", par Gideon Levy 

18 décembre 2018

 L’article au vitriol du journaliste israélien Gideon Levy sur les colons israéliens, après l’attaque d’une femme enceinte.

"Sous le voile d’une unité moralisatrice et hypocrite et de l’expression falsifiée d’un chagrin national afin de promouvoir leurs objectifs commerciaux, il faut dire la vérité : Leur tragédie ne nous appartient pas.

Je n’éprouve aucune compassion envers ceux qui profitent d’une tragédie. De même pour les voleurs. Je n’éprouve aucune compassion envers les colons, pas même lorsqu’ils sont frappés par une tragédie. Une femme enceinte a été blessée et son nouveau-né est mort de ses blessures : On ne peut trouver pire. On est terrifié de conduire sur leurs routes, ce qui amplifie la violente opposition à leur présence. Je n’éprouve donc aucune compassion envers leur tragédie. Aucune solidarité.

C’est leur faute - non la mienne - si je n’éprouve pas ce sentiment des plus humains de solidarité et de douleur. Ce n’est pas simplement que ce sont des colons qui violent le droit international et la justice universelle. Ce n’est pas simplement à cause de la violence de certains, ni la colonisation de tous. Ce qui m’empêche de pleurer avec eux, c’est aussi le chantage qu’ils utilisent pour réagir à chaque tragédie. Mais sous le voile d’une unité moralisatrice et hypocrite et de l’expression falsifiée d’un chagrin national afin de promouvoir leurs objectifs commerciaux, il faut dire la vérité : Leur tragédie ne nous appartient pas.

On se sert d’un fœtus pour justifier les vols de terres

Leur tragédie ne nous appartient pas, car le pays entier l’a bien cherchée. Il est vrai que la faute principale est celle des gouvernements qui leur ont cédé, soit avec enthousiasme, soit par faiblesse, mais les colons ne doivent pas, eux non plus, être acquittés. Il faut que l’extorqueur, pas seulement ceux qui ont cédé à l‘extorsion, soit jugé responsable. Mais elles sont bien là, des générations nées sur une terre volée, des enfants élevés sous un régime d’apartheid et éduqués de façon à croire qu’il s’agit de justice biblique, avec le soutien du gouvernement. Peut-être qu’on n’a pas le droit d’accuser ceux qui sont installés sur une terre volée par leurs parents, mais on ne peut pas partager leur tragédie, car ils sont extrêmement cyniques dans leur manière d’exploiter toutes les tragédies, afin d’atteindre leur but.

Quand un bébé meurt, ils installent des caravanes. Lorsque des soldats sont tués en les défendant, ils ne cherchent pas à se faire pardonner par la famille de ces soldats, bien qu’ils soient responsables de ces vies écourtées. Ils n’ont que des exigences. Ainsi, ils espèrent blanchir leurs crimes. Ces exigences se doublent d’un appétit de vengeance : Emprisonner de plus en plus de voisins, détruire leurs maisons, tuer, arrêter, bloquer des routes et se venger encore plus. Et si cela ne suffit toujours pas, leurs propres milices attaquent les Palestiniens, caillassent leurs véhicules, incendient leurs champs et sèment la terreur dans leurs villages. La punition collective imposée par l’armée et le service de sécurité Shin Bet - appliqués avec cruauté et souvent accompagnés de crimes - ne leur suffisent pas. La soif de vengeance des colons n’est jamais étanchée. Comment est-il possible de s’identifier à la douleur de ceux qui se conduisent de cette façon ?

Il est impossible de s’identifier à leur deuil, car Israël a décidé de fermer les yeux sur tout ce qui se passe dans le territoire de la Judée. Lorsqu’on est capable d’être insensible à l’exécution par des soldats, d’un jeune homme souffrant de déficience psychologique, on peut aussi être insensible à la vue de Palestiniens qui tirent sur une femme enceinte. Quand on ferme les yeux sur ce qui se passe dans le camp de réfugiés de Tulkarem, on peut faire de même avec les événements à la jonction de Givat Assaf. Aveuglement moral face à tout. Yesha (le salut) ne se trouve pas là. Voilà le prix à payer pour le manque d’attention à ce qui se passe dans ces territoires et pour faire comme si l’occupation n’existait pas, bien qu’elle soit la raison de l’existence des colonies. On investit d’énormes budgets sans opposition de la part de la population. Il y a donc aussi de l’indifférence à l’égard des colons et de leurs tragédies. Le morceau de terre dont ils se sont emparés, n’a aucun intérêt pour la plupart des Israéliens qui vivent au pays du déni. En voilà le prix.

Nous ne voyons aucune raison de présenter nos excuses pour vouloir regarder de l’autre côté et ne pas nous identifier à eux. Les colons sont les seuls responsables. Ceux qui ne se sont jamais intéressés à la souffrance de leurs voisins palestiniens, qu’ils ont provoquée, ceux qui ne cessent de proclamer qu’on doit toujours et encore resserrer l’étau, afin de torturer encore plus – ne méritent pas qu’on s’identifie à eux, même pas au moment où ils pleurent. Je ne me réjouis pas de leur souffrance mais je n’éprouve aucune compassion pour leur douleur.

Ce sont leurs victimes qui endurent une réelle douleur, celles qui se plaignent passivement et celles qui prennent leur destin en main et essaient de résister violemment à une violente réalité – parfois même farouchement. Les Palestiniens sont les victimes qui méritent notre pitié et notre solidarité. "

par Gideon Levy

(Traduit par Chantal C. pour CAPJPO-EuroPalestine)

Source : Haaretz

CAPJPO-EuroPalestine

INFORMATION PRISE ICI

samedi 22 décembre 2018

Israël : Facebook bloque le compte du fils du Premier ministre après des propos islamophobes


À LIRE  :



Voyous : tel père, tel fils…

Israël : Facebook bloque le compte du fils du Premier ministre après des propos islamophobes 

17 décembre 2018

Le fils du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a annoncé dimanche sur Twitter que Facebook avait bloqué son compte pour 24 heures à cause de posts anti-musulmans qu’il a publiés.

« Vous savez où il n’y a pas d’attentats ? En Islande et au Japon où par hasard il n’y a pas de musulmans », avait publié jeudi Yaïr Netanyahou, coutumier des provocations sur le réseau social.

Un peu plus tard, il avait affirmé qu’il n’y avait que deux solutions pour arriver à la paix « que tous les juifs s’en aillent ou que tous les musulmans partent », ajoutant « je préfère la seconde option ».

Un train de vie aux frais du contribuable il avait alors tweeté une copie d’écran et qualifié le réseau social de « dictature de la pensée ».

Yaïr Netanyahou, 27 ans, fait souvent parler de lui et des frais qu’il occasionne aux contribuables israéliens qui paient son garde du corps, son chauffeur, comme son train de vie à la résidence, alors qu’il n’exerce aucune fonction officielle. Il avait répondu à ses contempteurs sur Facebook en 2017 avec un brûlot conclu par un… un doigt d’honneur.

Source AFP

CAPJPO-EuroPalestine

 

Joyeux Noël et Bonne Gentrification !


Voici mon poème, ma pensée que je partage avec vous.


AGRANDIR

Voici un sapin installé sur le balcon d'un CONdo tout neuf construit juste à côté d'un centre communautaire là où on se bat contre cette gentrification.

 Joyeux Noël et Bonne Gentrification ! 

Par Sergio de Rosemont

[Un petit poème pour ceux donc juste leur petit confort personnel a de l'importance à leurs yeux et pour qui les dommages collatéraux n'ont vraiment aucune importance.]

Joyeux Noël et Bonne Gentrification !

Même si ton CONdo participe à ce processus de gentrification.

Joyeux Noël et Bonne Gentrification !

Même si ce processus de gentrification fait en sorte qu'il en devient de plus en plus difficile de pouvoir se loger à un coût abordable.

Joyeux Noël et Bonne Gentrification !

Même si ce processus de gentrification fait en sorte que les commerces où les résidentEs d'origine de nos quartiers populaires pouvaient se procurer leurs biens essentiels à des prix adéquats à leur budget disparaissent pour faire place à d'autres inabordables à leur budget.

Joyeux Noël et Bonne Gentrification !

Même si trop fréquemment des résidentEs d'origine de nos quartiers populaires doivent quitter le quartier de leur enfance rendu inabordable à cause de ce processus de gentrification encouragé par vos CONdo$.

Joyeux Noël et Bonne Gentrification !

Le fait qu'à cause de ce processus de gentrification, plusieurs ménages doivent investir plus de 50 % de leur revenu juste pour se loger ne semble pas t'atteindre, n'est-ce pas ?

Joyeux Noël et Bonne Gentrification !

La seule chose qui n'a de l'importance à tes yeux n'est que ton petit confort personnel, n'est-ce pas ?

Joyeux Noël et Bonne Gentrification !

On pourrait croire que tu récite une prière se terminant par :

{ Au nom du "JE", et du "ME" et du "MOI" Amen ! }

Joyeux Noël et Bonne Gentrification !

OUI

Joyeux Noël et Bonne Gentrification !

«»--------------------------------«»

P.S: Vu que pour l'instant je met mes photos sur Facebook et vu que Facebook aime bien à l'occasion changer l'adresse URL des photos, en cas où qu'un tel changement surviendrait à ma photo voici l'adresse de mon article en version Facebook :
www.facebook.com/serge.rosemont.7/media_set?set=a.3354109105213
 

jeudi 20 décembre 2018

Crise climatique: Québec solidaire prend le leadership


Parlons climat



Crise climatique: Québec solidaire prend le leadership 

9 décembre 2018

Québec solidaire va mettre sa machine au service de la lutte aux changements climatiques: c’est la conclusion du 14e Conseil national de Québec solidaire. Une vaste campagne nationale de mobilisation sera mise en branle dans les prochains mois pour forcer la main du gouvernement Legault et amener le Québec dans le giron de la transition économique et énergétique.

« L’arme secrète derrière notre progression fulgurante aux dernières élections va maintenant servir la cause de la transition. Notre mouvement regroupe des dizaines de milliers de Québécoises et de Québécois et nous allons les mettre en action partout au Québec pour presser le gouvernement d’agir », a affirmé la porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé.  « Au Parlement, sur toutes les tribunes, on va parler de la crise climatique comme d’une opportunité historique de transformer l’économie du Québec, développer un véritable réseau de transports électrifiés et créer des centaines de milliers d’emplois verts. C’est le changement de cap que les Québécois et les Québécoises réclament. »

Un sondage réalisé en novembre 2018 montrait la quasi-unanimité de l’opinion publique québécoise pour une véritable lutte aux changements climatiques, en rupture avec le reste du Canada.

 COP24: un plan réclamé

La responsable de la transition économique et écologique de Québec solidaire, Ruba Ghazal, s’envole vers la COP24, en Pologne, dès ce soir. Elle passera la semaine à représenter les Québécoises et les Québécois à ce point tournant de la lutte mondiale aux changements climatiques.

« La politique du gouvernement en matière d’environnement, c’est la politique de la chaise vide. Le Québec peut jouer un rôle de premier plan dans cet effort mondial de transition vers des économies capables de résister à la déferlante. Malheureusement, M. Legault nous laisse glisser en queue de peloton. Cette COP est la plus importante depuis Paris: c’est en Pologne que nous allons savoir si l’accord adopté il y a 3 ans a des dents ou s’il ne vaut guère plus que le papier sur lesquels nous avons signé. Est-ce que le Québec a l’intention de respecter ses engagements? » a demandé Mme Ghazal. « Si le gouvernement est capable de légiférer sur l’immigration et le cannabis, il est capable de présenter l’esquisse d’un plan crédible pour réduire nos émissions de GES dès la fin de la COP24! »

La violence invisible


Un texte de Francis Lagacé qui fait réfléchir


La violence invisible 

19 décembre 2018

Ne jamais se voir dans la représentation publique, ne pas faire partie du monde de référence, constitue une forme de violence invisible. Cette invisibilisation, Richard Desjardins et Robert Monderie en ont parlé dans le film Le peuple invisible. Cela est vrai des Premières Nations, qu'on a littéralement effacées du paysage. Mais cela a été vrai de toutes les minorités.



Si l'affirmation des droits, qui a pris un grand essor dans les années 70 et se continue aujourd'hui, semble réparer en partie cette violence, force est de constater que le travail est loin d'être terminé, tellement, dans l'idéologie dominante, on arrive difficilement à penser l'autre. Pis encore, l'invisibilisation s'attaque maintenant à toute la classe pauvre et moyenne inférieure.



Je me rappelle que, durant mon enfance, je pouvais reconnaître des gens de mon milieu dans les émissions de télé populaires. Je constatais dans les films que beaucoup de gens vivaient dans de petites maisons ou dans des appartements modestes. Or, il semble désormais que l'univers mental des médias électroniques et du cinéma ne soit peuplé que de gens de la classe moyenne supérieure. Les pauvres étant relégués aux faits divers sordides.



Quant à la publicité, qui n'est pas comme on le prétend faussement le reflet de la société, mais bien le porte-voix du discours hégémonique, elle suppose que tout le monde vit dans de grandes maisons de banlieue et conduit des véhicules utilitaires sport. Je caricature à peine.



Être effacé de l'imaginaire projeté est une violence qui laisse des traces. Sentir qu'on n'est pas digne de mention, qu'on n'est rien, nourrit la frustration et le ressentiment. On a toujours beau jeu d'accuser les différentes minorités d'être agressives, mais quand on les considère comme si elles ne devraient pas exister, qu'on leur dit « vous n'avez qu'à faire comme nous » quand elles ne disposent pas des mêmes moyens ni du même statut hégémonique, c'est faire bon marché du capital symbolique et de la violence qui y est rattachée.



Quand cette invisibilisation s'étend d'une manière classiste, déniant à tout un pan de la population (les pauvres et la classe moyenne inférieure) le droit de parole, la possibilité d'être représenté, aussi bien dire le droit de cité, tôt ou tard, la cassure sociale se fait plus bruyante et c'est ainsi par exemple que des mouvements comme les Gilets Jaunes en France peuvent apparaître où celles et ceux « qui ne sont rien », pour reprendre les paroles odieuses des larbins des banques, finissent par s'infiltrer dans les fissures de l'édifice lézardé de la société.



La violence symbolique est tout aussi douloureuse et délétère que la violence physique. D'ailleurs toutes les personnes qui se plaignent de la première sont priées de se taire sous peine de subir la seconde aux mains des forces de l'ordre (ou du désordre organisé, ce qui serait plus exact).

LAGACÉ Francis

«»------------------------«»

mardi 18 décembre 2018

C'était la soirée repas-partage des fêtes.


Voir les photos suite à mon texte.

Ce fut une soirée magnifique où on y rencontrait des citoyenNes intéressants / intéressantes.


C'était la soirée repas-partage des fêtes. 

Par Sergio de Rosemont

Ce samedi 15 décembre 2018 à 18h30, le projet "CitoyenNes Pélican / Basile-Patenaude" organisait avec la collaboration d"Accès-Cible Jeunesse Rosemont" et des "Habitation Loggia-Pélican" une soirée repas-partage des fêtes.

La soirée se tenait dans le locaux d"Accès-Cible Jeunesse Rosemont" situés au 5365, 1ère Avenue dans le Vieux-Rosemont.

Plus de 50 citoyenNes de Rosemont ont participé à la fête.

La fête fut un succès.

Je tiens en terminant à féliciter Jessica Lemelin l'agente de mobilisation citoyenne au projet "CitoyenNes Pélican / Basile-Patenaude" ainsi que Nicole la coordonnatrice de l"Accès-Cible Jeunesse Rosemont" pour leur magnifique travail.

BRAVO !

Oui Joyeux Noël et Bonne Année 2019 :-)

«»---------------------------------«»

POUR PLUS D'INFORMATIONS :

Projet "CitoyenNes Pélican / Basile-Patenaude"

Jessica Lemelin
agente de mobilisation citoyenne


514-946-2818

«»---------------------------------«»

VOICI LES PHOTOS DE LA SOIRÉE :

P.S: Vu que pour l'instant je met mes photos sur Facebook et vu que Facebook aime bien à l'occasion changer l'adresse URL des photos, en cas où qu'un tel changement surviendrait à mes photos voici l'adresse de mon article en version Facebook :
  www.facebook.com/serge.rosemont.7/media_set?set=a.3354
 

AGRANDIR

La soirée se tenait dans le locaux d"Accès-Cible Jeunesse Rosemont" situés au 5365, 1ère Avenue dans le Vieux-Rosemont.


AGRANDIR

Oui c'était Noël avant Noël !


AGRANDIR

Jessica Lemelin l'agente de mobilisation citoyenne au projet "CitoyenNes Pélican / Basile-Patenaude" que je tiens à féliciter pour son magnifique travail.

a

AGRANDIR

Voilà les amiEs de Loggia-Pélican qui commencent à arriver.


AGRANDIR

Voilà les amiEs de Loggia-Pélican qui commencent à arriver.


AGRANDIR

Oui il y avait un délicieux buffet et en plus il y avait des participantEs qui apportaient eux-aussi des mets délicieux....... Miam miam !


AGRANDIR

C'était une fête à ambiance familiale et intergénérationelle où même les enfants pouvaient s'y amuser.


AGRANDIR

Jessica échangeant avec un rosemontois.


AGRANDIR

Oui il y avait un délicieux buffet et en plus il y avait des participantEs qui apportaient eux-aussi des mets délicieux....... Miam miam !


AGRANDIR

Jessica avec le mot de bienvenue.


AGRANDIR

Au centre de la photo Nicole la coordonnatrice de l"Accès-Cible Jeunesse Rosemont" que je félicite pour son travail.


AGRANDIR

C'était le moment de prendre des photos d'une magnifique fête.


AGRANDIR

Oui cette fête sentait la JOIE et le BONHEUR !


AGRANDIR

Et oui comment fêter sans danser ?


AGRANDIR

C'est le moment des jeux.


AGRANDIR

Et oui comment fêter sans danser ?


AGRANDIR

Et oui comment fêter sans danser ?