mercredi 31 août 2016

Test des valeurs de la CAQ - François Legault cherche à provoquer l'intolérance


Depuis un an, la CAQ véhicule de graves préjugés envers les immigrant.e.s en se repliant dans une approche identitaire.



Test des valeurs de la CAQ - François Legault cherche à provoquer l'intolérance 

« François Legault cherche à provoquer l’intolérance», déplore la députée de Gouin et porte-parole de Québec solidaire, Françoise David, alors que le chef de la CAQ a réitéré lundi matin sa volonté d’imposer un test de valeurs aux nouveaux arrivants et nouvelles arrivantes.

« Depuis un an, la CAQ véhicule de graves préjugés envers les immigrant.e.s en se repliant dans une approche identitaire. Que François Legault fasse ce genre de déclaration à Saint-Jérôme, où aura bientôt lieu une élection partielle, est extrêmement inquiétant. Le chef de la CAQ semble vouloir faire campagne avec des politiques de peur, d’ignorance et de repli sur soi ».

Selon la députée, un projet caquiste comme le test des valeurs pour les personnes immigrantes seulement, jette de l’huile sur le feu alors que le Québec se remet à peine du pénible  débat sur la Charte des valeurs péquiste.

« François Legault joue à un jeu politique dangereux pour la société québécoise, c’est irresponsable. J’aimerais bien savoir comment M. Legault voit un tel test et pourquoi il devrait s’appliquer seulement aux citoyens-nes issus de l’immigration! Quelles seraient les valeurs choisies par la CAQ? L’accueil et l’ouverture des Québécois-es aux nouveaux arrivants en fera-t-il partie? Le respect des droits des minorités? La liberté d’expression et un sain débat démocratique? L’égalité entre les citoyens-nes et, entre les hommes et les femmes? Voilà des valeurs assez consensuelles au Québec, quel que soit le pays d’origine des citoyennes et des citoyens. Monsieur Legault l’ignore-t-il?

Ou alors la question numéro un sera-t-elle de demander aux dames le type de maillot de bain qu’elle porteront sur les plages québécoises? Franchement, monsieur Legault, je vous suggère de passer à un autre appel. À moins que votre intention soit de vous inspirer de Donald Trump ce personnage honni des Québécois et des Québécoises? »


"Pourquoi de l’arabe dans ce carnet ?" : les déboires d’une jeune Américaine à l’aéroport de Tel Aviv


Je crois qu'on peut appeler ca de l'ISLAMOPHOBIE



"Pourquoi de l’arabe dans ce carnet ?" : les déboires d’une jeune Américaine à l’aéroport de Tel Aviv 

28 août 2016

Hanna a été à deux doigts de rater son avion de retour pour les Etats-Unis et a dû subir fouilles corporelles et interrogatoires, à cause de son apprentissage de l’arabe. Voilà le "modèle de sécurité" que certains de nos politiciens racistes envient à Israël...

"Je suis une Américaine de 17 ans. J’ai grandi dans une petite ville du Massachusetts. Ma mère est américaine et mon père est un citoyen américain né au Maroc. L’été 2016, je suis arrivée à l’aéroport Ben Gourion. Entrer dans le pays ne m’a pas posé de problème. Cependant, pour le quitter, c’est une autre histoire.

Le premier contrôle de sécurité avait été assez rapide, mais le numéro écrit au dos de mon passeport était 5 sur 6. L’agent de sécurité m’a dit d’amener mon sac aux bagages encombrants, alors j’y suis allée et ai offert mon sac au gars qui m’a demandé mon passeport, a vérifié le numéro puis m’a fait mettre mon sac sur une table particulière. Il m’a dit que j’étais prête à partir.

Ensuite, je suis allée au contrôle de sécurité, qui menait au terminal. Là, l’agent m’a dit de me mettre dans la file la plus courte, ce qui voulait dire "sécurité renforcée", comme je l’ai appris plus tard. Quand ce fut mon tour pour le contrôle, on m’a envoyée tout au bout d’une longue table métallique et on m’a dit de déverser toutes mes affaires pour qu’un autre agent les vérifie.

Après seulement 10 minutes de contrôle et d’interrogation, l’agent m’a permis de tout remballer et de partir : j’étais prête...

Il soulève mon carnet pour me le rendre mais il s’ouvre sur la seule page d’écriture de tout ce carnet, une leçon d’arabe de mon enfance, datée en haut, de 2012. Il me dit qu’il va revenir et le revoilà avec un autre gars qui saisit mon carnet, le fixe du regard, puis me fixe du regard.

D’abord il demande :

• Pourquoi y a-t-il de l’arabe dans ce carnet ?

Puis :

• Quels liens avez-vous avec les Arabes ?

Quand je lui dit que mon père vient du Maroc, il me prends mon passeport et s’en va. Je reste là environ cinq minutes à regarder le gars qui montrait mon passeport à plusieurs agents de sécurité. Il revient avec une femme qui tout de suite me pose des questions telles que :

• Quels jours saints fêtez-vous ? 

Êtes-vous sûre de ne pas être palestinienne ?

A la fin, elle me demande :

• Comment s’appellent vos parents ?

Quand je réponds : Susan et Ahmed, elle me dit : ET PUIS QUOI ? Alors je répète : AHMED. Elle saisit mon passeport et me dit qu’elle va revenir.

Elle revient avec une autre femme qui me donne l’ordre de la suivre. Elle me demande si je porte des armes ou quelque chose de dangereux, mais ne semble pas convaincue quand je réponds que non. Elle m’emmène à un scanner de sécurité où elle m’oblige à rester debout avec les mains en l’air pendant de trop longs moments, même après la fin du scanner, me fait enlever mes sandales ; puis il faut s’asseoir. Elle m’écarte les doigts de pied puis appelle quelqu’un tout en me fixant, m’emmène dans un cagibi fermé d’un rideau, se met à me palper pour m’examiner puis me dit d’enlever mon soutien-gorge. Je la regarde confusément tandis que, paraît-il, le scanner a trouvé quelque chose qu’il faut vérifier. J’enlève mon soutien-gorge, le lui remets, elle le prend et me laisse debout avec une autre femme qui m’observe pendant dix minutes. Elle revient, me palpe, me repasse au scanner et me laisse là une fois de plus. Quelque 20 minutes plus tard, elle me rend mon soutien-gorge, me permet de me rhabiller et me ramène dans la zone centrale de sécurité.

C’est alors que je me mets à trembler et à pleurer. Deux heures que ça dure, j’ai très peur mais je suis surtout très en colère. On me fait asseoir et on m’enlève mes affaires pour un dernier examen. Enfin, on me permet de remballer une seconde fois et de partir. On me rend mon passeport et en regardant au dos, je vois qu’on avait collé un 6 sur le 5. Je prends le tout et me dirige vers ma porte d’embarquement.

J’ai soif, je vais donc au petit commerce près de ma porte et achète un jus de fruit. L’employée me demande mon passeport. Dès qu’elle voit le 6, elle m’informe que je ne peux pas emporter ma boisson dans l’avion mais je vois que les autres ont le droit d’emporter leur jus dans l’avion. Trop fatiguée pour me faire du souci, je m’en vais et attends à la porte.

Maintenant à la porte, je me dis que c’est fini, je me détends un peu et enfin, je pousse un long soupir. Mon avion s’apprête pour l’embarquement et je me réjouis à l’idée de me reposer dans l’avion et de rentrer chez moi. J’arrive à la porte et présente mon passeport et ma carte d’embarquement à la femme. Elle examine mon passeport un instant et s’exclame :

• Suivez-moi !

Mon cœur se serre. Je m’imaginais que tout était fini mais il semble qu’on n’en ait pas fini avec moi. La dame m’apprend que mon sac s’était perdu mais qu’on l’avait repéré à cause des étiquettes portant mon nom, que j’y avais laissées. A son avis, je suis responsable de la perte de mes bagages : je dois attendre ici. Tous les autres ont embarqué et me voilà à attendre à côté. On m’apporte mon sac et on me dit d’attendre le service de sécurité pour l’examen de...mon sac qui avait déjà été examiné. Mon avion doit partir dans dix minutes mais quand je demande si j’ai encore le temps d’embarquer, on fait comme si je n’existais pas. Un agent de sécurité s’amène pour me poser d’autres questions sur mon sac et l’examiner à la porte de l’avion.

Enfin enfin, après deux heures d’interrogatoires et de fouille corporelle, on me permet de monter à bord de l’avion et de rentrer chez moi.

Le sac qui avait été examiné devant moi à la porte, ne s’est pas envolé avec moi et il va arriver deux jours plus tard.

Au lieu de me décourager, cette expérience me pousse encore plus à aider ceux qui, chaque jour, souffrent bien plus que moi."

(Traduit par Chantal C. pour CAPJPO-EuroPalestine)

Source : mondoweiss.net/2016/08/notebook-searched-interrogated/?utm_source

CAPJPO-EuroPalestine

INFORMATION PRISE ICI

mardi 30 août 2016

Projet sur la Main était à la foire commerciale sur la Masson.

Voir le vidéo et les photos à la suite du texte.


Projet sur la Main était à la foire commerciale sur la Masson. 

Par Sergio de Rosemont

Effectivement les vendredi 26 août et samedi 27 août, « Projet sur la main » avait une table à la foire commerciale de la Promenade Masson.

La table de « Projet sur la main » était située entre la 2e et la 3e Avenue du côté Sud de la rue Masson.

Le but n'était pas de vendre quoi que ce soit, non le but était de faire connaître l'organisme aux résidentEs du secteur desservi par « Projet sur la main ».

Plusieurs résidentEs se sont inscritEs à la liste d'envoi de « Projet sur la main ».

Oui « Projet sur la main » est un magnifique projet. Les résidentEs du secteur desservi devraient se l'approprier car cela leur permettrait de prendre eux-mêmes en main leur milieu de vie.

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Le secteur desservi par « Projet sur la main » se situe sur la rue Basile-Patenaude, les 1e et 2e ave entre Dandurand et St-joseph ainsi que la Place Pierre-Falardeau.

« Projet sur la main » a comme objectif la participation citoyenne par et pour les résidentEs.

Ce projet a pour but de:
– Favoriser un milieu de vie agréable et à l’écoute des besoins de résidentEs
– Développer des activités communes afin d’améliorer les conditions de vie des résidentEs du secteur
– Bâtir une communauté d’entraide et de solidarité

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Ce que j’aimerais vous dire à vous qui présentement lisez mon texte, c’est que si vous demeurez dans le secteur desservi par « Projet sur la main » et que vous désirez mettre la main à la pâte pour améliorer le secteur alors je vous invite à contacter Véronique Lebel Bilodeau pour lui mentionner que vous désirez vous impliquer à « Projet sur la main ».

Lorsqu’on désire améliorer un secteur, un quartier oui des travailleurEs et des intervenantEs sociaux peuvent être très utiles par contre l’implication des citoyenNes est prioritaire !

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POUR PLUS D'INFORMATION :

PROJET SUR LA MAIN

Véronique Lebel Bilodeau
Agente de mobilisation
Projet Sur la Main
5250 2e Avenue app.2
Tél. 514 946-2818
 
projetsurlamain@hotmail.com


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Voici un vidéo que je vous invite à visionner:



Projet sur la Main

Vous connaissez Projet sur la Main ?

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VOICI LES PHOTOS DE « PROJET SUR LA MAIN »:

P.S: Vu que pour l'instant je met mes photos sur Facebook et vu que Facebook aime bien à l'occasion changer l'adresse URL des photos, en cas où que d'un tel changement à mes photos voici l'adresse de mon article en version Facebook :
  www.facebook.com/sergio.derosemont/media_set?set=a.1535620629797
 

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Voici la table de « Projet sur la main » entre la 2e et la 3e Avenue du côté Sud de la rue Masson.

On peut reconnaître Véronique Lebel Bilodeau l'agente de mobilisation de « Projet sur la main »

Photo du 26 août 2016


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Véronique s'adressant aux visiteurs à la table.

Photo du 26 août 2016


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Nos 4 enjeux prioritaires.

Photo du 26 août 2016


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Votre hôte Sergio de Rosemont lors de sa visite à la table de « Projet sur la main ».

Photo du 26 août 2016


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Véronique, Maria et votre hôte Sergio de Rosemont un peu avant l'ouverture de la table pour la 2e journée.

L'animation était tenue par Maria et par Sergio de Rosemont.

Photo du 27 août 2016


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Voici le tract de « Projet sur la main ».

Les nouveaux bancs publics artistiques de la Masson


Voici des photos que j'avais prises le 1er août 2016 et que je viens de retrouver.


Les nouveaux bancs publics artistiques de la Masson 

Par Sergio de Rosemont

Oui voici les nouveaux bancs publics artistiques de la Promenade Masson.

Très beau travail de Dominic St-Aubin.

Un magnifique travail de patience avec des brins de branche et des morceaux de feuilles.

Effectivement ca embelli le décor.

Tout ce que j'espère c'est que la mairie de l'arrondissement ne soit pas en train d'utiliser le travail des artistes en faveur de la gentrification.

Détourner l'art afin de nous faire percevoir le processus de gentrification pour moins pire que ce qu'il est en réalité, pour nous dorer la pilule comme on dit.

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VOICI MES PHOTOS

P.S: Vu que pour l'instant je met mes photos sur Facebook et vu que Facebook aime bien à l'occasion changer l'adresse URL des photos, en cas où que d'un tel changement à mes photos voici l'adresse de mon article en version Facebook : www.facebook.com/sergio.derosemont/media_set?set=a.1535845313107919.1073742398
 

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Un trés beau travail avec des brins de branches sûrement fixées dans de l'epoxy.


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Un trés beau travail avec des brins de branches sûrement fixées dans de l'epoxy.


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Un trés beau travail avec des morceaux de feuilles sûrement fixées dans de l'epoxy


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Un trés beau travail avec des morceaux de feuilles sûrement fixées dans de l'epoxy

Dommage qu'on ne respecte pas plus le travail artistique, le busch de cigarette aurait pu aller ailleurs.


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L'auteur de cet oeuvre Dominic St-Aubin.

lundi 29 août 2016

Caucus présessionnel de Québec solidaire - « Il nous faut un gouvernement qui travaille pour les Québécois.e.s », Françoise David


Je partage à titre d'information



Caucus présessionnel de Québec solidaire - « Il nous faut un gouvernement qui travaille pour les Québécois.e.s », Françoise David 

Contrecoeur, le 28 août 2016 – Le caucus présessionnel de Québec solidaire s’ouvre aujourd’hui en Montérégie alors que l’omerta continue de planer autour de la vente des actions de Rona par Investissement Québec. Pour la députée de Gouin et porte-parole du parti, Françoise David, cet énième échec des libéraux à mettre les besoins du Québec devant ceux des actionnaires donnera le ton à la session parlementaire.

« Peu importe le sujet, ce gouvernement est celui de la déception. Que ce soit en matière d’économie, d’éducation, d’environnement ou d’éthique, les Québécoises et Québécois ne sont jamais au centre des décisions prises par Philippe Couillard et ses ministres. Trop occupés à exécuter des orientations néolibérales d’un siècle passé, à remplir les demandes de l’élite et à planifier le saccage de notre territoire au bénéfice des grandes pétrolières, ils ont oublié l’essentiel: améliorer les conditions de vie des gens ordinaires », déplore Françoise David.

Les Québécoises et Québécois peuvent néanmoins compter sur les solidaires pour défendre leurs préoccupations à l’Assemblée nationale. Indépendant des grandes élites économiques, Québec solidaire est fier de défendre des enjeux qui touchent les travailleuses et travailleurs comme le salaire minimum à 15$ l’heure, la protection des sièges sociaux québécois, la justice sociale et la préservation du territoire. « Les Alain Bouchard et Paul Desmarais de ce monde se retrouvent peut-être chez les libéraux de Philippe Couillard, mais pas la mère monoparentale qui peine à payer la garderie, ni le citoyen d’Anticosti qui risque de voir son milieu de vie ravagé, ni le professeur qui enseigne dans une classe décrépite. L’austérité a frappé fort. Peu importe ce que le premier ministre dit, ce n’est pas terminé », poursuit Mme David.

Pour la solidaire, les hommes et les femmes qui travaillent à temps plein, mais qui doivent recourir aux banques alimentaires à la fin du mois ne veulent pas voir un gouvernement faire des pieds et des mains pour cacher la vérité. Ils et elles veulent un gouvernement qui se bat pour améliorer le sort de tout le monde et pas seulement de ses amis. « Il est temps que le Parti libéral descende de sa tour d’ivoire et réponde aux besoins des familles, des travailleurs et des travailleuses, des étudiant.e.s. Il pourra compter sur les solidaires pour le lui rappeler chaque jour », de conclure la députée.


Après le siège, les enfants syriens de Daraya découvrent biscuits et glaces


Je partage par solidarité avec le peuple syrien



Une famille syrienne évacuée de la ville de Daraya, reprise par le régime, partage un petit déjeuner à son arrivée à Hrajela le 27 août 2016 (Afp)

Après le siège, les enfants syriens de Daraya découvrent biscuits et glaces 

dimanche 28 août 2016

Yazan, un petit Syrien de 4 ans, n'a connu que les pénuries depuis sa naissance. Comme tous les enfants sortis cette semaine de l'enfer du siège de Daraya, reprise par le régime, il découvre pour la première fois pain et sucreries.

 Une des premières villes à s'être soulevée contre le régime de Bachar-Assad, Daraya a été reprise totalement samedi par l'armée après la sortie de milliers de rebelles et de civils soumis pendant quatre ans à un siège impitoyable et à des bombardements incessants.

 Une partie des civils, dont la famille de Yazan, a été transférée à Hrajela, une localité tenue par le régime à une vingtaine de km au sud-est de Daraya, dans la province de Damas.

 "A chaque fois que Yazan découvre une nouvelle sucrerie, il s'extasie", affirme à l'AFP sa mère Amina Kamel en référence au benjamin de ses cinq enfants, rassemblés, comme le reste des familles évacuées, dans le centre d'accueil installé par les autorités.

 "Il n'a jamais goûté à des friandises. Il était fou de joie quand il a vu des biscuits", raconte cette femme de 38 ans, vêtue d'un manteau noir usé, le visage pâle.

A l'entrée du centre d'accueil, composé de 300 unités de logements, des enfants jouent sous un soleil brûlant, tandis que des volontaires du Croissant rouge, qui a participé à l'évacuation, distribuent des matelas, des couvertures et de la nourriture.

Au cours de l'interview, le garçonnet se précipite vers sa mère avec dans les mains une assiette de houmous (purée de pois chiche très répandue dans la gastronomie levantine): "Maman, maman, c'est quoi ça?"

Le souvenir des affres du siège est encore vif. "Nous ne mangions qu'une portion de soupe au coucher du soleil et nous restions à jeûne jusqu'au coucher de soleil suivant", se souvient Amina.

"Nous n'avions ni gaz ni électricité (...) mon coeur se brisait et je pleurais à la vue de mon fils affamé, je n'avais rien à lui donner. Il allait demander à manger aux voisins", poursuit-elle, précisant que "tout à l'heure, Yazan a embrassé un morceau de pain".
Passant le plus clair de son temps dans les abris à cause des bombes qui pleuvaient sur la ville, elle n'osait pas envoyer ses enfants à l'école.

 Comme Yazan, les enfants de Houda découvrent des aliments qui, avant la guerre et le siège, étaient disponibles en quantité dans la province agricole de Damas.

"Mes enfants de 5 et de 3 ans ont été surpris de voir des tomates, c'était la première fois qu'ils en voyaient", affirme cette femme de 30 ans. "Nous mangions des herbes...", dit-elle.

Sa ville a fini par céder après plus de quatre ans de malnutrition et de maladies.

 "Nous n'avons plus le choix: soit nous partons, soit nous vivons sous les bombardements", soupire la jeune femme qui confie avoir emporté avec elle des cailloux, "en souvenir de l'odeur de la ville".

 Outre le souvenir de la faim, l'impact psychologique des enfants syriens soumis aux bombardements n'est pas négligeable.

"Mon fils a développé une phobie des avions", explique Adnane Naccache, 47 ans. "A chaque fois qu'il entend le bruit d'un avion il court se cacher, et c'est le cas pour la majorité des enfants syriens".

"Une fois, nous avons creusé un trou sur un terrain vague qui était rarement bombardé et nous y passions la nuit, à huit, accroupis et serrés les uns contre les autres, sans oser s'endormir par peur des bombardements", se souvient Adnane, le visage triste.

Sa famille et lui ont vécu ainsi pendant plus de quatre mois.

"La vie était un enfer, nous avons perdu nos nerfs. Nous en sommes arrivés à souhaiter la mort pour ne plus avoir à subir le manque de nourriture et de médicaments", dit encore cet homme.

"Nous envions ceux qui mourraient", affirme-t-il, indiquant que son poids est passé de 86 à 68 kg.

A Hrajela, il y aussi ceux qui sont venus retrouver leurs familles après une séparation de quatre ans.

"C'est comme un rêve, ma joie est indescriptible", affirme Walaa Moussa, 29 ans, en caressant la main de son père Hamid, sorti vendredi du siège.


(28-08-2016 - Avec les agences de presse)


dimanche 28 août 2016

L’aveuglement


Aujourd’hui, la Syrie témoigne de l’extinction de la conscience humaine et de la danse des valeurs dans un labyrinthe de décadence qui se manifeste



Des civils évacués de la ville syrienne de Daraya le 26 août 2016
(Photo Afp)


L’aveuglement 

samedi 27 août 2016

Désormais, la Syrie constitue une mesure éthique à l’échelle universelle, tout autant que la Palestine qui, à l’époque de la nakba, a dû faire face aux consciences sourdes, feintes et perfides.
Aujourd’hui, la Syrie témoigne de l’extinction de la conscience humaine et de la danse des valeurs dans un labyrinthe de décadence qui se manifeste, d’un côté, par un racisme anti arabe et anti musulman et de l’autre, par la propension du capitalisme à métamorphoser l’être humain en barbare, en objet, ou en simple marchandise.
Mon propos n’a rien de politique. Le peuple palestinien possède des valeurs éthiques authentiques, il n’a jamais cessé de résister ou de consentir des sacrifices et ce, malgré la politique déficiente et honteuse que les dirigeants palestiniens n’ont cessé de mener avec force jongleries, entourloupes, corruptions et recours à la religion visant à masquer la juste cause de la lutte du peuple palestinien et sa supériorité morale.
Le peuple syrien qui s’est soulevé pour revendiquer sa dignité, représente aussi une valeur éthique universelle et ce, malgré la politique menée par les diverses factions de l’opposition, incapables d’élaborer un cadre national qui mettrait à leur véritable place les sacrifices énormes consentis par les Syriens dans leur combat pour la liberté de l’être humain, pour son droit à la justice et pour sa dignité individuelle et collective.
Aujourd’hui, le monde ne commémore pas avec les Syriens l’anniversaire du massacre barbare perpétré par les armes chimiques, tout comme il ne commémore pas avec les Palestiniens le souvenir de leur nakba. Quelle a été la réaction du monde qui n’a jamais cessé de laver le sang juif sur ses mains avec du sang palestinien ? Quelle a été la réaction du monde face à l’infâme transaction qui a suivi le massacre chimique d’août 2013, quand Russes et Américains ont réussi à faire des cadavres des Syriens un terrain d’entente afin de détruire l’arsenal chimique du régime syrien despotique et barbare et à offrir ce service gratuit à Israël ?
Ne sommes-nous pas toujours dans le contexte du sang juif lavé par le sang arabe ?
Certains ont réussi à inventer des excuses pour justifier le silence suspect face à la nakba palestinienne, à se montrer tolérant envers l’attitude aveugle affichée par le grand philosophe Jean-Paul Sartre vis-à-vis de la question palestinienne. Cette attitude était erronée malgré l’argument « moral » qui reliait de manière factice le projet raciste et colonialiste aux victimes des camps nazis.
Comment la conscience universelle a-t-elle pu avaler la couleuvre de l’accord sur le chimique ? Comment le monde s’est-il incliné devant le despote prédateur en fermant les yeux devant l’un des plus grands massacres perpétrés depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ?
Il a fallu que Jean Genet, le grand écrivain français, se dresse contre l’aveuglement occidental pour dévoiler la profondeur de la tragédie palestinienne, pour transformer l’attitude et l’hésitation de Sartre en un objet de honte indélébile. Il a fallu que la littérature palestinienne, que les travaux des historiens palestiniens et ceux des nouveaux historiens israéliens dévoilent le grand mensonge qui a masqué le silence de la victime palestinienne et étouffé ses gémissements.
Malgré tout ce qui a été écrit sur la confrontation de l’éthique avec l’infamie – qui est par ailleurs une abjection arabe concoctée par les régimes despotiques en vue de se partager la Palestine avec les sionistes puis, après maintes défaites militaires honteuses, de se constituer en couverture qui ne blâme que la victime – il faut clamer haut et fort que la victime syrienne affronte aujourd’hui une infamie plus grave, une ignorance délibérée et un opportunisme moral singulier.
En 1948, le monde entier, y compris le Monde arabe, a prétendu l’ignorance, or le monde mentait. Aujourd’hui, personne ne peut prétendre ignorer ce qui se passe en Syrie. Les photos des enfants syriens sont devenues des icônes de la honte dans notre univers, la mort syrienne est devenue familière jusqu’à l’indifférence et les souffrances de millions de réfugiés, de sans-logis, de malades et d’affamés sont entrées dans nos foyers et malgré cela, personne ne semble s’en soucier. Le gouffre moral est universel.
En alléguant de Daech et de ses semblables, on justifie les bombardements, les assassinats et les destructions, on avance des arguments moraux qui permettent aux avions russes et aux milices iraniennes de spolier le territoire syrien.
Les forcenés des deux parties adverses ont dépouillé la Syrie et, d’une manière ou d’une autre, ils protègent le régime barbare qui a ouvert les portes du pays à la mort et leur a procuré les arguments pour se rassembler autour d’un objectif, celui de détruire la Syrie, transformer son peuple en hordes de réfugiés et de paumés. Or tous ces arguments ne valent pas la larme d’un seul enfant, le gémissement d’une seule femme ou le râle d’un seul homme sous les décombres.
Aujourd’hui, la parole politique va à l’encontre des principes qui doivent gérer le comportement humain, car la vie de l’homme et sa dignité sont le fondement et l’objectif mêmes de la politique.
Mon propos ne constitue pas une critique envers l’Occident uniquement, il est aussi une critique de la culture arabe qui est désormais un outil entre les mains des divers fondamentalismes, une serpillière pour le régime despotique ainsi que pour les régimes pétroliers.
Aujourd’hui, nous avons besoin d’un éveil moral qui restructure notre âme et nous évite d’être les témoins vénaux de l’immense massacre qui se déroule sous nos regards.
Aujourd’hui, la Syrie est la mesure éthique et humaine généralisée et toute tentative de se détourner des souffrances du peuple syrien ou de légitimer le crime est également condamnable.


Elias Khoury
Al-Quds al-Arabi, le 23 août 2016
Traduit de l’arabe par Rania Samara



Pour l’interdiction TOTALE du commerce de l’ivoire !


Un petit geste pour leur survie



Géants sans défense : les éléphants n’ont aucune chance contre les armes des braconniers ( © lara_zanarini/IStock )

Pour l’interdiction TOTALE du commerce de l’ivoire ! 

Un éléphant d’Afrique est tué toutes les 15 minutes par des braconniers. 29 pays africains proposent une action globale pour renforcer leur protection. Mais l’UE refuse une interdiction totale du commerce de l’ivoire, qui serait indispensable à la survie de l’espèce. Disons à l’UE de ne pas se rendre complice des braconniers !

Les savanes et forêts d’Afrique sans éléphants : cela pourrait devenir réalité dans 10 ans si le braconnage suit son rythme actuel.

Pour empêcher cet horrible scénario, 29 états africains travaillent ensemble à une interdiction totale et globale du commerce de l’ivoire. Cette mesure, perçue comme la seule capable d’enrayer le braconnage, est soutenue par les les États-unis et la Chine, les plus grands importateurs d’ivoire.

Mais pas l’Union européenne. Non seulement l’UE refuse l’interdiction totale du commerce de l’ivoire mais elle va demander que l’Afrique du Sud, le Botswana, le Zimbabwe et la Namibie puisse « gérer durablement » leurs populations d’éléphants lors de la prochaine conférence de la CITES sur le commerce des espèces menacées.

Les écologistes du monde entier sont consternés ! Le comportement de l’UE sonnera « certainement le début de l’extermination des éléphants d’Afrique » prophétise le directeur de l’agence de la faune en Ouganda Andrew Seguya.

Un éléphant est tué toutes les 15 minutes par les braconniers…

malgré la large interdiction du commerce international de l’ivoire en vigueur depuis 1989. Les lois actuelles doivent être renforcées de toute urgence : l’interdiction ne doit plus tolérer d’exceptions et toucher tous les pays. Mais pour le Commissaire européen à l'environnement Karmenu Vella, une interdiction globale va à l’encontre des « critères scientifiques » de classement de la CITES.

L’expérience montre pourtant, comme en 1999 et 2008, que le braconnage explose littéralement dès qu’un seul pays autorise même brièvement la vente d’ivoire. Les criminels dopent le marché légal en l’inondant d’ivoire illégal. Et tuent tous les éléphants qu’ils trouvent.

L’UE n’a pas le droit de se rendre complice des braconniers ! Obtenons l’interdiction totale du commerce de l’ivoire.

la Commission et aux États membres de l’Union européenne

L’avidité pour l’ivoire pousse les éléphants au bord de l’extinction. L’UE doit agir pour l’interdiction totale et globale de son commerce !

LETTRE DE LA PÉTITION:

Madame, Monsieur,

L’extinction de l’éléphant ne cesse de prendre forme en Afrique. Les éléphants d’Afrique pourraient avoir disparu dans moins de 25 ans si le braconnage n’est pas sérieusement combattu. Certains experts leur donne même seulement 10 ans !

Malgré cela, les efforts de l’Union européenne tendent à empêcher l’interdiction totale et sans restrictions du commerce de l’ivoire. Ce faisant, l’UE se positionne contre la Coalition pour l’éléphant africain (African Elephant Coalition - AEC) dont certains des 29 pays paient un lourd tribu humain pour la sauvegarde de leurs éléphants.

Lors de la prochaine session de la Conférence des Parties de la CITES à Johannesbourg, l’Union européenne a l’intention de permettre à l’Afrique du Sud, le Botswana, le Zimbabwe et la Namibie de vendre de l’ivoire. Et préconise aussi le maintient du commerce « d’ivoire ancien ».

L’expérience montre que la légalisation du commerce de l’ivoire stimule le marché et exacerbe le trafic illégal.

Nous vous demandons de soutenir l’interdiction totale du commerce de l’ivoire lors de la Conférence des Parties - CoP17. L’UE n’a pas le droit de se rendre complice des braconniers !

Nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de notre très haute considération

POUR SIGNER CETTE PÉTITION:

samedi 27 août 2016

Parlons du Mouvement Démocratie Nouvelle MDN



AGRANDIR

Monsieur Jean Allaire un des fondateurs de l’ADQ, présentement proche de la Coalition Avenir Québec (CAQ), avec Sergio de Rosemont militant de Québec solidaire (QS).

Même si nous sommes d'opinions politiques différentes nous nous rejoignons au sein du Mouvement Démocratie Nouvelle (MDN )

Photo prise lors du CA du Mouvement Démocratie Nouvelle (MDN) du 23 août 2016

Parlons du Mouvement Démocratie Nouvelle MDN 

Par Sergio de Rosemont

Oui le Mouvement Démocratie Nouvelle (MDN) est un mouvement prônant un mode de scrutin proportionnel mixte et compensatoire qui n’est rattaché à aucun parti politique.

Mais saviez-vous qu’il est composé de militantEs venant de différents horizons politiques.

Oui, vous avez des membres venant de Québec solidaire ( QS ), mais  aussi du Parti Québécois ( PQ ), de la Coalition Avenir Québec ( CAQ ), d'Option Nationale ( ON ), du Parti Vert du Québec ( PVQ ) et aussi fort probablement du Parti Libéral du Québec ( PLQ ). Il ne faut pas oublier que lors du dernier congrès de la Commission jeunesse du Parti libéral de Québec (PLQ), une proposition d’appui à un changement de mode de scrutin a été faite par une association de comté. Même si elle n’a pas été adoptée pour le moment, cela signifie que les choses commencent à bouger, même au sein du parti gouvernemental.

Les militantEs du MDN travaillent auprès de la société civile, ainsi qu'auprès de l'ensemble des partis politiques québécois afin de les faire cheminer vers l'idée de l'instauration d'un mode de scrutin proportionnel, afin que chaque vote compte réellement.

L'instauration du mode de scrutin proportionel n'est pas seulement une demande de la gauche, elle est aussi réclâmée par des penseurs de droite et même du centre.

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POUR PLUS D'INFORMATION :

Le MDN Mouvement Démocratie Nouvelle est un mouvement prônant un mode de scrutin proportionnel mixte et compensatoire qui n’est rattaché à aucun parti politique.

SITE DE MEILLEURE DÉMOCRATIE
  meilleuredemocratie.com

SITE DU MDN MOUVEMENT POUR UNE DÉMOCRATIE NOUVELLE  
www.democratie-nouvelle.qc.ca

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  www.facebook.com/DemocratieNouvelle

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twitter.com/#!/MDNinfo


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P.S: Vu que pour l'instant je met mes photos sur Facebook et vu que Facebook aime bien à l'occasion changer l'adresse URL des photos, en cas où que d'un tel changement à mes photos voici l'adresse de mon article en version Facebook :
www.facebook.com/sergio.derosemont/media_set?set=a.1532157996809984.107374239

Exploitation minière - Le Québec continue de donner son or pour des peanuts


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Exploitation minière - Le Québec continue de donner son or pour des peanuts 

La députée de Québec solidaire, Manon Massé, est outrée d’apprendre qu’en cinq ans, la minière Canadian Malartic n’a pas payé un sou d’impôt au gouvernement du Québec. « Ce c’est pas tout! Elle n’a pas non plus payé de redevances pendant les trois premières années d’exploitation ! Cette minière a creusé un énorme trou en plein cœur de la ville de Malartic, a déplacé des milliers de résident.e.s, cause des dommages environnementaux importants et maintenant, on apprend qu’elle vole la population québécoise! Le gouvernement libéral n’a pas perdu ses bonnes habitudes, il laisse ça aller ».
 
En cinq ans, la minière a extrait 2,5 millions d’onces d’or. Selon le prix moyen de l’or, ça équivaut à 3,25 milliards de dollars, mais Canadian Malartic n’a payé que 30 millions en redevances pou 2014 et 2015. « Pourquoi on se retrouve avec des peanuts payés au gouvernement ? Parce que notre régime minier est digne d’une république de bananes. D’ailleurs, mon collègue le député Amir Khadir a maintes fois dénoncé la situation.  Québec solidaire est le seul parti qui peut se regarder dans la glace car nous n’avons pas voté en faveur de ce code minier désuet, qui permet aux minières de voler la population», continue Mme Massé.
 
Pour la députée, le fait que le taux moyen de redevances réelles soit de 1,5 % prouve que le régime québécois de redevances est trop permissif et est adapté pour les minières, pas pour les Québécoises et Québécois. À la lumière de ses révélations troublantes, Manon Massé exhorte le gouvernement à ne pas torpiller l’avenir écologique du Québec avec son projet de nouvelle politique énergétique. «Le gouvernement s’obstine à travailler dans le beurre ! Telle quelle, cette nouvelle politique est une vraie farce. Non seulement aucun groupe écologiste ou citoyen n’a été entendu en commission parlementaire, mais en plus, le projet de loi est complaisant envers l’industrie des hydrocarbures. À ce rythme, il n’y a aucune chance que le Québec remplisse ses engagements de réduction des gaz à effet de serre pris à Paris ».


vendredi 26 août 2016

Salaire minimum à 15$/h - Québec solidaire réclame une commission parlementaire


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Salaire minimum à 15$/h - Québec solidaire réclame une commission parlementaire 

La députée de Sainte-Marie-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé, souhaite rappeler au premier ministre du Québec que le débat sur l’augmentation du salaire minimum à 15$ de l’heure est déjà bien entamé et que pour le moment, c’est le gouvernement lui-même qui l’esquive. « Le débat est déjà bien entamé, mais Philippe Couillard est absent », rappelle la députée solidaire qui demande au premier ministre d’accepter qu’une commission parlementaire se penche sur le sujet.

« Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre Philippe Couillard affirmer qu’il souhaite un débat sur le salaire minimum et encore davantage qu’il souhaite entendre les deux points de vue.  Si c’est le cas, je ne pourrais que m’en réjouir. Le problème, c’est que les nobles intentions du premier ministre restent souvent sur les tablettes pendant que son gouvernement est trop occupé à s’en prendre au monde ordinaire avec ses politiques d’austérité. Nous ne nous laisserons pas berner », affirme la députée solidaire.

Manon Massé rappelle qu’en début d’année, le premier ministre a confié au ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale le mandat de développer un Revenu minimum garanti au Québec. Depuis, c’est silence radio. Le ministre François Blais est trop occupé à faire tout le contraire en coupant les revenus des assistés sociaux avec son projet de loi 70. Elle craint que le même sort soit réservé au débat sur le salaire minimum soi-disant souhaité par le premier ministre.

« J’espère néanmoins que les député.es libéraux ont bien entendu leur patron. Philippe Couillard dit que les deux points de vue doivent être considérés sur cette question.  Ça serait déjà un progrès si son caucus l’écoutait.  Lorsqu’au mois de mai dernier j’ai forcé un débat de deux heures à l’Assemblée nationale pour proposer une hausse du salaire minimum à 15$ de l’heure, tous les libéraux qui ont pris la parole n’avaient qu’une préoccupation : défendre les intérêts des patrons sans tenir compte de celui des travailleurs et travailleuses à bas salaire. C’est honteux à quel point ce gouvernement est déconnecté de la réalité des gens », ajoute Mme Massé.

La députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques rappelle que les libéraux se sont opposés le printemps dernier aux deux motions solidaires présentées en chambre qui demandaient à l’Assemblée nationale d’étudier la hausse du salaire minimum à 15$/h.  Si le premier ministre a changé d’idée depuis, il doit appuyer publiquement l’idée d’une commission parlementaire demandée par Québec solidaire.

« Les peurs véhiculées par les lobbies d’affaires et acceptées comme des vérités par les libéraux n’ont pas de bases empiriques. Encore récemment, les groupes patronaux allemands prédisaient des vagues de licenciement si leur gouvernement mettait en place un salaire minimum dans ce pays qui n’en avait aucun.  Le gouvernement est quand même allé de l’avant avec l’appui de la société civile.  Deux ans plus tard, les pertes d’emplois massives annoncées par les patrons n’ont finalement jamais eu lieu. Les faits sont têtus! » conclut Manon Massé.

Québec solidaire est le seul parti politique à l’Assemblée nationale qui s’est positionné sans ambigüité  en faveur de de l’instauration d’un salaire minimum à 15$ de l’heure.  Les député.es solidaires travailleront en collaboration avec les acteurs sociaux pour informer la population sur les nombreux effets positifs d’une telle mesure.


C’est la meilleure : Israel veut s’approprier la médaille d’or à Rio du Palestinien Abu Ghosh !


Le mépris du gouvernement d'Israël



C’est la meilleure : Israel veut s’approprier la médaille d’or à Rio du Palestinien Abu Ghosh ! 

23 août 2016

Le culot et le négationnisme jusqu’au bout ! Ahmad Abu Ghosh qui a remporté l’or dans l’épreuve du taekwondo, vendredi à Rio, se voit acclamé dans la presse israélienne comme "un enfant du pays", alors qu’il est Palestinien, réfugié en Jordanie avec sa famille, depuis qu’Israel a envahi son village à l’Ouest de Jérusalem !


Il faut le lire pour le croire : i24 fait ses titres, à la suite de l’Agence télégraphique juive, sur "l’héritage israélien d’ Ahmad Abu Ghosh.

Et Haaretz ose écrire "les grands-parents du médaillé d’or olympique se sont "Réinstallé": vous avez bien lu !

Abu Ghosh est né en Jordanie et a concouru à ce titre pour ce pays, mais ses grands parents ont été chassés de leur village palestinien, qui porte d’ailleurs leur nom "Abu Ghosh", pendant les massacres israélien de 1948, qui ont détruit quelque 500 villages palestiniens et expulsé plus de 750,000 Palestiniens.


Et le jeune Ahmad a d’ailleurs grandi dans un camp de réfugiés palestinien en Jordanie, le camp Al-Nasser, près d’Amman, ce que la presse israélienne s’est bien gardée de dire.

Ce qui n’a pas empêché des twitts comme celui d’Ohad Horsandi, ancien représentant d’Israel à New Dehli qui se réjouit de la victoire d’Ahmed Abu Ghosh dont la famille vient du village israélien Abu Gosh" (sic)

www.ajib.fr/2016/08/jo-2016-jordanien-abu-ghoush-dorigine-palestinienne-remporte-lor-taekwondo/


CAPJPO-EuroPalestine