samedi 31 janvier 2015

Pétition : Lutte contre la pauvreté et maintien des programmes de soutien aux personnes vulnérables


De la solidarité entre les citoyens s.v.p. :



Pétition : Lutte contre la pauvreté et maintien des programmes de soutien aux personnes vulnérables 

Texte de la pétition

CONSIDÉRANT QUE les personnes avec des problèmes physiques ou mentaux doivent répondre à leurs besoins de base;

CONSIDÉRANT QUE la pauvreté diminue l’estime de soi, augmente les problèmes de santé physique et mentale;

CONSIDÉRANT QUE plusieurs personnes avec des invalidités permanentes ou des contraintes sévères à l’emploi peuvent travailler, mais de façon irrégulière, et à temps partiel; leur intégration sociale est facilitée par l’accès à l’emploi et contribue à l’enrichissement de notre société;

CONSIDÉRANT QU’il est inadmissible de maintenir des gens dans la pauvreté;

CONSIDÉRANT QUE le gouvernement s’est engagé, en 2002, à lutter contre la pauvreté en adoptant la loi 112;

CONSIDÉRANT QUE le gouvernement doit renforcer son soutien aux personnes plus vulnérables pour prévenir leur appauvrissement et leur marginalisation.

Nous, soussignés, citoyens et citoyennes du Québec, demandons au gouvernement de maintenir les programmes de soutien financier et de formation en place en les indexant annuellement au coût de la vie;

Nous demandons de permettre aux personnes ayant des contraintes sévères à l’emploi de gagner la différence entre les montants reçus de l’aide sociale (937$ par mois) et le seuil de faible revenu1 (1893,33$ par mois), sans pénalité ou remise en question du programme de soutien.

Nous demandons également que chaque individu puisse sortir de la pauvreté dans le respect de ses capacités et ainsi lutter concrètement à éviter la stigmatisation, l’appauvrissement et la détérioration de la santé mentale et physique.

Date limite pour signer : 26 avril 2015


Parler de la shoah, partager cette souffrance.

Un texte à réflexion :



mardi 27 janvier 2015

Parler de la shoah, partager cette souffrance.

Dédicace spéciale aux enseignants.
( Par Serge Grossvak )


Nous sommes gouvernés par des bien-pensants. Ils sont fidèles à leur longue tradition, ils se sont bien lâchés pour stigmatiser nos enfants de banlieue. Ces gosses sont dangereux et idiots et il s'agit de les reprendre en main. Et ils seront repris en main, foi de ministre ! La minute de silence, l'hymne national et la prosternation devant la shoah vont être enseignés de gré ou de force. Enseigné par la soumission, pas la réflexion. Classe dominante, puissants dominants, ils sont si sûr d'eux même qu'ils sont près à tout imposer à leurs « sans dents » et ne se laisseraient troubler par la moindre ombre de questionnement. Faut-il envier ces bonnes consciences pour le doux sommeil qu'ils y gagnent ?
Des enseignants de banlieue ont clamé leur indignation devant ce mépris, ont tendu leur main fraternelle à leurs élèves stigmatisés. FRATERNITE.
Maintenant il faut avancer et affronter ces ravages qui s'étendent sous nos yeux. Les récents assassinats ne constituent qu'un pas de plus vers le gouffre. Un premier ministre nous dit qu'il faut bien s'y faire, d'autres désastres sont à venir ! C'est à la guerre que nous poussent nos dirigeants imbus. « On repart comme en 14 », le mot « valeur » prenant place et fonction du mot « patrie ».
C'est contre cela qu'il nous faut construire une résistance. Redisons le rapidement car ce n'est pas l'objet de ce texte, le monde est-il en meilleur état après la dizaine d'interventions armées de cette décade ? Redisons le, ces jeunes assassins n'ayant usurpé le drapeau de l'islam que pour entrer en guerre, auraient-ils trouvé où exercer et armer leur folie sans ces extensions de nos guerres ?



vendredi 30 janvier 2015

Voici une lettre d'opinion émise sur Facebook que je partage avec vous


Je prend l'initiative de la partager avec vous car elle décrit très bien les impacts de la politique du gouvernement Couillard dans Rosemont:


Voici une lettre d'opinion émise sur Facebook que je partage avec vous 


AGRANDIR

Lettre d'opinion

Il est de la croyance populaire que la création artistique se résume à être un loisir, un passe-temps qui sert à meubler une journée sans plus. Hors, il n'en est rien puisqu'en plus des propriétés thérapeutique, autant pour le créateur que pour le public, ça permet de regagner de la confiance en soi, de l'estime personnelle, gagner en assurance, développer un esprit critique ou encore subjectif, développer des aptitudes diverses qui peuvent ensuite être transposées pour un retour au travail ou aux études.

Nous sommes un organisme communautaire de Rosemont en lien avec les programmes PAAS-action d'emploi-Québec, Le Square Rosemont. L'ère d'austérité qui fait rage en ce moment nous touche de plein fouet. Le but initial de notre organisme était de faire se rencontrer des gens autour d'un café ou d'un repas chaud et de briser l'isolement. Au fil du temps, avec l'expertise de nos membres fondateurs, le champ d'intérêt a évolué autour des arts principalement. Oui de la peinture ainsi que ses différends dérivés mais aussi de l'impression sur toile pour faire des sacs, du tricot et du crochet, de la couture, de la création de poupées et d'objets inusités, de la photographie et des cartes de souhait, des chandeliers, des pots de céramique en plus d'avoir notre propre journal et de faire des sorties pour découvrir le monde des arts. Nous avons en plus un volet nutrition avec des déjeuné servi les jeudi matin et des dinés communautaires les derniers jeudi du mois, à prendre part à la préparation des repas ainsi qu'aux achats. Nous avons eu, soit par des bénévoles ou par des membres du personnel comme notre enseignant(e) et notre psycho-éducateur, des ateliers de réflexions, de croissance personnelle et d'improvisation. Je me suis littéralement épanouie comme une fleur au soleil au sein de ce groupe dynamique. Au travers de la création, il y a l'exploration de soi-même, la découverte et un apprentissage qui est facilité par une ambiance amicale et d'entraide anti-stress. Moi qui, en raison de la maladie, avait perdu certaines facultés intellectuelles peut enfin envisager un retour éventuel au travail ou aux études ce qui n'aurait pas été le cas autrement. Pour certains de nos bénévoles, c'était l'accès à un public de choix où ils ont repris confiance en eux-mêmes.

Hors, tous ces beaux projets ne seront bientôt plus que du passé puisque nous fermerons nos portes le 31 Mars au plus tard puisque pour certains de nos participants, leur contrat avec emploi-Québec est à être renouveler avant cette date et se font refuser de prolonger pour 2 mois leurs activités au Square Rosemont. De plus, une rumeur circule comme quoi une décision doit être prise chez Emploi-Québec pour déterminer si les programmes PAAS-ACtion continueront d'exister ou s'ils disparaîtront. Pour l'instant, nous ne savons pas sur quoi ça va déboucher mais nous sommes inquiets et vivons dans l'insécurité. À la base, notre organisme s'est retrouvé devant l'obligation de fermer les portes par manque de fonds et manques de revenus mais aussi par manque de ressources.

Dans la société, il y a des gens aptes à l'emploi, d'autres qui sont malade mais il y a aussi des personnes entre les deux, qui sont en rémission. Assez en forme pour vouloir faire quelque chose de leur vie mais encore un peu trop malade pour occuper un poste à temps plein, gérer le stress d'une usine et d'un patron. Des gens qui ont vécu des situations de vie difficile, l'itinérance, la violence, l'alcool et les drogues et pour ces gens, si les programmes PAAS-Action disparaissent, j'ai bien peur qu'ils ne soient livrés à eux mêmes. Il y aura une perte de valorisation à faire de belles choses et d'être rémunéré pour se faire.

Nous étions 19, nous sommes 16 et nous ne serons plus que 13 en date du 31 Janvier et peut-être encore moins puisque si il est possible de renouveler les contrats pour un autre année, il n'est pas possible de prolonger les contrat pour les 2 mois restants à notre organisation, qui est devenu une famille. Dans notre groupe, certains ont des troubles anxieux, des phobies sociales, des troubles de santé autant mentale que physique. Pour certain, il fût ardu d'obtenir un rendez-vous avec leur agent d'Emploi-Québec, ont eu leur rendez-vous à la dernière minute et apprennent qu'ils quitteront le groupe à une semaine de préavis. Tout est à recommencer. Certains contestent tandis que pour d'autres, c'est plus compliqué.

Si j'ai réussi à vous intéressé avec mon texte, je vous invite à venir nous rendre visite au 5410 2ème Avenue du Mardi au Vendredi de 8h à 16h, nous sommes ouverts au public. De plus, il risque fort d'y avoir des événements à venir donc je vous invite à suivre notre page facebook. Une de nos source de revenu se fait par l'autofinancement et pour le moment, nous sommes devant un manque à gagner.

Annie, membre

www.facebook.com/pa/Square-Rosemont/723359494406772

Réforme à l’aide sociale: « Où est passé le François Blais qui défendait les pauvres? » – Françoise David


 

Réforme à l’aide sociale: « Où est passé le François Blais qui défendait les pauvres? » – Françoise David 

28 janvier 2015

La porte-parole de Québec solidaire et députée de Gouin, Françoise David somme le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais, de retirer les mesures de réforme à l’aide sociale annoncées ce matin et de consacrer ses efforts à la diminution des inégalités et de la pauvreté. « Les compressions dans l’aide sociale sont devenues un rituel annuel pour Québec, peu importe qui est au pouvoir. Pourtant le ministre Blais n’a qu’à parler aux groupes de défense des personnes prestataires pour savoir que les gens qui dépendent de l’aide de dernier recours ne peuvent se serrer davantage la ceinture. Tout ça pendant que le gouvernement Couillard refuse de récupérer des milliards en gaspillage et se prive de nouveaux revenus en mettant à contribution des grandes entreprises. Il préfère les économies de bouts de chandelle comme celles du ministre Blais, » a dénoncé Françoise David. Pour Mme David, le ministre Blais fait fausse route en choisissant de renforcer des vieux stéréotypes plutôt qu’en améliorant les conditions de vie des prestataires. « Le ministre ressuscite la grosse caricature du prestataire de l’aide sociale qui travaille au noir pour aller en Floride. C’est une attitude méprisante qui stigmatise les gens les plus vulnérables. Arrêtons de chercher des bibittes qui n’existent pas et trouvons des solutions aux problèmes réels des prestataires. » La députée de Gouin a rappelé au ministre qu’il s’était montré ouvert en novembre 2014 à la proposition de Québec solidaire de cesser de prendre en compte les pensions alimentaires dans le calcul des prestations. « Ça fait des années que les gouvernements promettent de se pencher sur ce calcul préhistorique profondément sexiste et discriminatoire a l’égard des femmes. Il est temps d’agir! », d’ajouter Mme David Québec solidaire propose d’offrir un revenu minimum de 12 000 $ par année à chaque individu de plus de 18 ans, idée mise de côté par le ministre Blais, qu’il avait pourtant défendue dans l’ouvrage Un revenu minimum garanti pour tous. « Où est passé le François Blais qui défendait les pauvres? Quel dommage de mettre son expertise au service d’un gouvernement qui les méprise! », a conclu Mme David.

INFORMATION PRISE ICI

jeudi 29 janvier 2015

Crise dans le logement social: le Conseil du trésor est aux commandes



Crise dans le logement social: le Conseil du trésor est aux commandes 

26 janvier 2015

Alors que le gouvernement de Philippe Couillard est réuni en caucus pressionnel aujourd’hui, la porte-parole de Québec solidaire, Françoise David, demande aux député.es libéraux des régions de faire pression sur le Conseil du trésor afin qu’il épargne AccèsLogis dans son prochain budget.

« Les modifications concernant le financement des projets par le programme AccèsLogis ne sont que la pointe de l’Iceberg, croit Mme David. Les groupes craignent que, fidèle à son habitude, le gouvernement ne revienne sur sa promesse de financer la construction de 3000 nouveaux logements et abandonne ces projets. »

La Société d’habitation du Québec (SHQ) a récemment annoncé sur son site Web, sans tambour ni trompette, de nouvelles restrictions au programme AccèsLogis qui retarderont plusieurs projets de coopératives d’habitation ou en compliqueront la réalisation. « C’est particulièrement inquiétant en région où la construction de logements est nettement plus coûteuse. En Abitibi-Témiscamingue seulement, 179 unités d’habitation sont en jeu », poursuit Mme David.

La SHQ justifie ses nouvelles restrictions en raison de « la situation des finances publiques ». « L’obsession du déficit zéro du gouvernement ne peut pas tout justifier! Elle ne peut certainement pas justifier que 270 340 ménages québécois vivent dans des logements trop chers pour leurs moyens, parfois trop petits ou insalubres», déplore Françoise David.

Pour Québec solidaire, il est clair que c’est le Conseil du trésor qui est aux commandes « La façon de faire cavalière du Conseil du trésor est choquante, estime Mme David, rappelant les récentes démissions au sein du conseil d’administration de la Société d’habitation du Québec. Le manque d’indépendance de la SHQ est troublant. Comment le Conseil du trésor peut-il donner son aval à des compressions aussi importantes à la SHQ sans que le CA n’ait son mot à dire? Les membres l’ont appris en lisant le journal! »


Réplique au président des Métallos Daniel Roy


André Frappier remet les pendules du président du syndicat des Métallos, Daniel Roy à l'heure :



Réplique au président des Métallos Daniel Roy 



mardi 27 janvier 2015, par André Frappier

Le président du syndicat des Métallos, Daniel Roy a signé une lettre publiée dans Le Devoir enjoignant les militants et militantes progressistes de prendre leur carte du PQ afin de soutenir Martine Ouellette dans la course à la chefferie. C’est une occasion selon lui de reconnecter le PQ à la classe moyenne.

C’est une façon plutôt étrange de voir les choses dans un contexte où Pierre-Karl Péladeau est porté aux nues comme un sauveur par l’immense majorité de l’appareil du PQ. La démission de Jean-François Lisée est venue confirmer cet état de fait de façon assez claire. Selon ses dires la course est politiquement déjà terminée. Alors de quoi parle-t-on réellement ?

Après avoir divisé la population québécoise et provoqué un ressentiment xénophobe envers les communautés culturelles et particulièrement maghrébines, rendant nulle toute possibilité de référendum gagnant sous sa gouverne, le PQ tente de ressortir le drapeau de la souveraineté et PKP en devient son porte-étendard tout désigné. La course à la chefferie est donc avant tout une occasion de claironner l’appel au renouveau à travers le couronnement d’un sauveur, mais certainement pas un lieu de débat qui permettrait de surmonter les causes du pire résultat électoral de ce parti depuis sa fondation. PKP l’a bien compris en évitant les débats.

Au cours de ses dix-huit mois au pouvoir, le PQ s’est fait le défenseur de l’austérité, le budget Marceau était en toute continuité avec les coupes dans les services publics appliquées par Charest auparavant, unanimité au sein du conseil des ministres. Aucune voix dissidente non plus lorsque la ministre Maltais a coupé les budgets dans l’aide sociale.

Au service des pétrolières, avec l’exploitation du pétrole de schiste dans l’Ile d’Anticosti et le golf du St-Laurent, ainsi qu’avec l’autorisation sans examen du BAPE du transport du pétrole des sables bitumineux de l’Alberta, le PQ a été le parti du renouveau du plan nord de Jean Charest et des concessions aux compagnies minières et forestières. Il s’était aussi prononcé en faveur du traité de libre-échange Canada-Europe, qui défavorisait l’économie québécoise, en particulier celle de la production de fromage.

On est bien loin d’un parti qui selon monsieur Roy « a parfois mis en sourdine ses valeurs de redistribution de la richesse » afin d’aller chercher des votes à droite. Dans ce contexte lancer l’appel aux progressistes de prendre leur carte du PQ parce que Martine Ouellette est candidate à la chefferie relève de l’utopie pure. Ce parti a fait la preuve qu’il est ancré dans une politique néolibérale. Les progressistes qui croient encore au PQ devraient suivre l’exemple de milliers de personnes qui ont déjà quitté ce parti et qui ont joint les rangs de Québec solidaire.

La Grèce nous envoie peut-être un signal, pour combattre l’austérité il faut construire et élire un parti qui défend les travailleurs et travailleuses.


mercredi 28 janvier 2015

Voici ce que François Saillant à vraiment dit et que Monsieur François William Croteau ne veut pas reconnaître


Voici une information du Comité Logement Rosemont qui m'a été transféré par courriel et que je partage avec vous.

Information reçue mardi le 27 janvier.

S.v.p. lire et partager l'information ensuite.


Voici ce que François Saillant à vraiment dit et que Monsieur François William Croteau ne veut pas reconnaître 

Pour votre information,

Le Maire Croteau s'ennorgueillit de son bilan 2014 dans le Journal de Rosemont d'aujourd'hui.

Il évacue les critiques sur ses actions en matière de logement en se basant sur les propos de François Saillant - ou ce qu'il en retient - , lors de sa présentation du Dossier noir du logement, le 18 novembre dernier, au Comité logement Rosemont.

Nous avons jugé bon de rectifier les propos de F. Saillant en les citant ainsi sur notre page Facebook:

Le 18 novembre 2014, dans sa présentation sur le Dossier noir: Logement et pauvreté au Québec, François Saillant explique: «[…] la limite qui est fixée par les gouvernements pour dire que t’as un problème de logement c’est 30% du revenu (consacrés au paiement du loyer). […] Juste dans le quartier Rosemont, on parle de 12 510 ménages locataires qui sont dans cette situation là […] Si on veut le dire en d’autres termes, ça veut dire qu’y a 37% des locataires de Rosemont qui vivent des difficultés financières au niveau du logement.»

François Saillant précise: « À 30% tu coupes dans tes besoins essentiels, à 50% tu coupes encore plus, mais à 80%... qu’est-ce qui te reste pour vivre quand tu consacres 4/5 de tes revenus pour te loger? Tu survies! […] Dans ce cas-là on parle de 2735 ménages locataires de Rosemont, c’est 8% des locataires de Rosemont qui sont dans cette situation vraiment extrême-là. […] Il y a 19% de plus de ménages qui paient plus de 80% de leurs revenus pour se loger sur 5 ans (2006-2011). […] On se retrouve vraiment avec un nombre grandissant de gens qui sont en difficulté, c’est d’ailleurs une des raisons qui nous amène à parler de crise du logement. […] Pour moi, il y a crise quand on se retrouve dans des situations comme ça et avec une aggravation du problème de cet ordre là.

Au sujet de la gentrification, «je ne dirais pas que Rosemont est un quartier gentrifié. […] Moi [François Saillant] je pense que justement avec des phénomènes comme ceux qu’on parlait tout à l’heure de un triplex ou un duplex qui devient un seul logement, la conversion de logement locatif en copropriétés, la construction uniquement de condos et à peu près pas de logements locatifs, ben ça fait en sorte que on est entré dans ce processus là [la gentrification]. Mais il n’est pas irréversible. Dans Rosemont, il y a encore moyen d’agir pour renverser la vapeur. […] Pour faire ça, ça prend des outils pour y arriver. Ça prend une volonté politique.»

Ce que François Croteau, maire de l'arrondissement, retient: «Il a dit qu'il n'y avait pas d'embourgeoisement et de crise du logement. (Journal Rosemont, mardi 27 janvier 2015)

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La présentation de François Saillant était basé sur le dossier provincial et sur des statistiques spécifiques à Rosemont, tirées de l'Enquête sur les ménages (2011). Pour lire le dossier complet:www.frapru.qc.ca/…/20…/09/Dossier-noir-2014VF_web.pdf

Libre à vous de commenter ou de diffuser à votre tour.

Salutations solidaires,

Mireille Jalbert
Organisatrice communautaire
Comité logement Rosemont
5350 rue Lafond, Montréal, Qc, H1X 2X2
514-597-2581, Télécopieur : 514-524-9813
www.comitelogement.org


Oui, vous avez le droit de refuser une augmentation de loyer ! (RCLALQ)


À LIRE POUR MIEUX CONNAÎTRE VOS DROITS:



LOGEMENT

Oui, vous avez le droit de refuser une augmentation de loyer ! (RCLALQ) 

vendredi 23 janvier 2015, par Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ)

MONTRÉAL, le 23 janv. 2015 - Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) recommande aux locataires d’examiner attentivement toute hausse de loyer supérieure aux indices publiés aujourd’hui par la Régie du logement et à refuser toute hausse jugée abusive après évaluation. « Les locataires ont le droit de refuser une hausse de loyer et de demeurer dans leur logement » affirme Maude Bégin Gaudette, porte-parole du RCLALQ.

Beaucoup de locataire croient que le refus d’une augmentation jugée abusive entraîne un déménagement systématique. Or, cela n’est pas le cas. En effet, les locataires ont un mois à la suite de la réception de l’avis pour refuser la hausse ou toute autre modification proposée au bail tout en conservant leur logement.

Comment savoir si une hausse est abusive ?

Afin de statuer sur le caractère excessif d’une hausse, il faut avoir en sa disposition certaines informations, parfois difficiles à obtenir. Outre le taux d’ajustement de la Régie (0,6% pour un logement où le chauffage n’est pas inclus, 1% pour un logement chauffé à l’électricité, 1,8% pour un logement chauffé au gaz, 1,4% pour un logement chauffé au mazout), les locataires doivent tenir compte de la variation des taxes foncières et scolaires ainsi que le montant des travaux majeurs effectuées dans le logement et/ou l’immeuble. Puisqu’il est parfois difficile d’effectuer de tels calculs, le RCLALQ invite les locataires à communiquer avec leur comité logement afin d’être soutenuEs dans leurs démarches (les coordonnées des comités sont disponibles en ligne au www.rclalq.qc.ca).

Des mesures de contrôle facultatives

Le RCLALQ dénonce l’approche de la Régie du logement en matière de contrôle des loyers. Le caractère facultatif des mesures actuelles favorise un contexte de négociation qui est tout à l’avantage des propriétaires alors que les variations moyennes qu’elle publie sont valables et justifiées. « La Régie connait très bien le rapport de force entre locataires et propriétaires, son plaidoyer pour la négociation est déconnecté de la réalité » déplore madame Bégin Gaudette. Selon les données compilées par le RCLALQ, 92,1% des propriétaires ont demandé des hausses supérieures au calcul établit par la Régie.

Les locataires hésitent à refuser leur hausse de loyer. « À preuve, moins de 0,5% des loyers sont fixés par le Tribunal. » Ces fortes augmentations mettent en péril la capacité de payer des locataires. « Il n’est donc pas surprenant que les loyers au Québec ont augmenté en moyenne de 44% entre 2000 et 2014 » s’indigne Mme Gaudette.

Selon le RCLALQ, le seul moyen de protéger adéquatement les locataires serait d’instaurer un contrôle obligatoire et universel des loyers. Pour mieux informer les ménages locataires, le RCLALQ mène une grande campagne d’éducation populaire intitulée Oui vous pouvez refuser une augmentation de loyer où seront distribués des milliers de dépliants. Une action dénonçant les hausses de loyer abusives et interpellant le ministre Moreau sur l’instauration d’un contrôle des loyers aura lieu en février. « Les locataires en ont assez d’être mal-logé.e.s ! Les locataires ont droit à un logement sain, bon marché, accessible et sécuritaire. »



mardi 27 janvier 2015

A Chypre, les réfugiés syriens à la merci des passeurs




A Chypre, les réfugiés syriens à la merci des passeurs 

jeudi 22 janvier 2015

Il faut compter entre 1.500 et 5.000 euros pour un faux passeport, entre 800 et 1.000 pour une traversée en barque vers la Turquie. Mais pour quitter Chypre, les réfugiés syriens sont prêts à tout.
Ils avaient dépensé jusqu'à 6.500 euros pour s'entasser sur un bateau et rejoindre l'Italie avant, espéraient-ils, de gagner les Pays-Bas, l'Allemagne ou la Suède.
Mais le petit chalutier parti de Turquie a été abandonné en pleine mer au large de Chypre fin septembre.
Secourus par un bateau de croisière, les 345 réfugiés ont été installés dans un camp de tentes à Kokkinotrimithia, près de Nicosie. Pendant plus de trois mois, les autorités chypriotes y ont organisé la sécurité, la nourriture, les soins, mais samedi, la protection civile et les médecins sont partis.
Le camp doit fermer définitivement fin janvier, ont prévenu les autorités, accusées de vouloir pousser les réfugiés à demander l'asile à Chypre. Contactées, elle n'ont indiqué n'avoir "aucune annonce à faire".
Mais sur les quelque 200 Syriens toujours au camp, aucun ne souhaite passer plus de temps sur l'île.
Ici "il n'y a pas les avantages qui existent pour les réfugiés dans les autres pays européens", comme l'éducation ou le logement, explique Salwa (un pseudonyme). Mariée, mère de 3 enfants, elle a laissé ses deux fils en Syrie pour fuir avec sa fille. "Je ne peux pas faire venir mes enfants, alors c'est totalement impossible que je m'installe ici", ajoute-t-elle, inflexible.
Dans la législation chypriote, le regroupement familial n'est garanti que pour les personnes avec un statut de réfugié. Or, en 2013, à l'exception d'un, aucun Syrien n'a reçu ce statut, selon le Conseil européen sur les réfugiés et les exilés (ECRE).
L'immense majorité bénéficie du statut dit de "protection subsidiaire", qui restreint drastiquement les droits à faire venir sa famille, selon le Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR).
Alors, à Kokkinotrimithia, les journées sont en grande partie consacrées à organiser, encore et toujours, le départ.

LA SUITE ICI

Manon Massé et Andrés Fontecilla félicitent Syriza – « Un vent d’espoir pour les progressistes »




Manon Massé et Andrés Fontecilla félicitent Syriza – « Un vent d’espoir pour les progressistes »

26 janvier 2015

Manon Massé, députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, et Andrés Fontecilla, président et porte-parole de Québec solidaire, ont félicité Alex Tsipras, leader de Syriza, au lendemain de la victoire du parti lors d’élection historique en Grèce.

« La Grèce a servi de laboratoire pour les mesures de ‘redressement’ qui ont suivi la crise économique de 2008. Depuis, leurs gouvernements se suivent et se ressemblent. Leur couleur change, mais leur rôle reste le même: celui d’obéir aveuglément aux ordres de l’élite financière européenne », a déclaré M. Fontecilla.

« Les politiques d’austérité ont appauvri la majeure partie du peuple grec. Aujourd’hui, il retrouve sa dignité et reprend son destin en main. C’est un maillon de la chaîne de l’austérité qui se casse. L’exemple de la Grèce risque de bouleverser la donne politique partout en Europe, en commençant par l’Espagne. »

Pour Manon Massé, la victoire de Syriza « lance un signal clair à tous les progressistes. Oui, il existe des alternatives concrètes et réalistes au cycle infernal de l’austérité. Oui, on peut élire un parti qui privilégie les intérêts de son peuple. Oui, il est possible de changer le cours des choses. Les Québécoises et Québécois se butent à un gouvernement inflexible qui nous dit que l’austérité est un passage obligé. Comme l’a fait le peuple grec, nous pouvons sortir de cette impasse et prendre le chemin de l’espoir et de la solidarité », conclut la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques.

INFORMATION PRISE ICI

lundi 26 janvier 2015

C'était la rencontre de janvier 2015 du Collectif-RISQ



AGRANDIR

Les membres l'équipe du Collectif-RISQ présents à la réunion.

De gauche à droite : Sébastien Rivard, Raymond Bégin, Sergio de Rosemont et François Guillet.


C'était la rencontre de janvier 2015 du Collectif-RISQ 

Par Sergio de Rosemont

C'était la rencontre de janvier 2015 du Collectif-RISQ.

Et oui le Collectif-RISQ se remet en route.

Ca s'est déroulé au Première Moisson, 3001 rue Masson dans le Vieux-Rosemont ce 18 janvier à 13H.

Nous avons regardé la possibilité de faire une entente avec une association qui permettrait à notre collectif une plus grande reconnaissance.

Nous avons aussi regardé le travail qui nous reste à finaliser pour notre présence à l'UQAM.



Voici le plus récent vidéo du Collectif-RISQ:

Le Collectif-RISQ vous souhaite la bonne année 2015

Le Collectif-RISQ vous souhaite la bonne année 2015
Vous excuserez la qualité du son il faut dire que la place était assez bruyante



Voici le plus récente Article du Collectif-RISQ sur Presse-toi à Gauche !:

Pourquoi les liens entre les partis politiques et les compagnies de sondages sont préoccupants – Une perspective historique



POUR PLUS D’INFORMATION:

PAGE FACEBOOK DU COLLECTIF-RISQ

Bienvenu au Royaume des Illusions !



AGRANDIR

Oui hélas ils construisent leur bonheur sur ce malheur qu'ils veulent nous imposer !



 

Bienvenu au Royaume des Illusions ! 

Par Sergio de Rosemont

Bienvenu au Royaume des Illusions !

Au Royaume de la Distorsion de la Réalité.

Des Demi-Vérités !

Vraiment !

Vrai ment !

Le Vrai qui ment !

Ces Empereur$ Manipulateur$ de la Finance contrôlant comme des marionnettistes ces Parti$ Valet$ Néolibéraux.

Avec leurs empires médiatiques ils contrôlent les informations en distordant la vérité.

Ils aiment bien faire usage de demi-vérités.

Fausseté.

Lorsque la (FAUSSETÉ IMPOSÉE).

Lorsque la (FOSSE T'EST IMPOSÉE) .

Cette fosse commune dans laquelle ils veulent nous y jeter et nous y enfouir.

Cette fosse de l'oubli.

Cette fosse de la dépossession.

Cette fosse de l'appauvrissement.

Oui hélas ils construisent leur bonheur sur ce malheur qu'ils veulent nous imposer !

Pour eux nous n'avons droit que de survivre tant qu'on leur est rentable.

SURVIVRE et non pas VIVRE !

Ils sont les fossoyeurs de notre liberté, ils tentent de nous mettre des chaînes tout en nous les faisant payer.

Et ils prétendent que c'est pour notre sécurité.

Ils disent qu'ils ne désirent que notre bien, oui ils veulent nos biens !

Oui bienvenu au Royaume des Illusions !

dimanche 25 janvier 2015

La force des symboles


Francis Lagacé nous revient avec un texte qui porte à la réflexion:


La force des symboles 


25 janvier 2015

Les choses en elles-mêmes ne signifient rien. Ce sont les êtres humains qui donnent une signification à toute chose. Les symboles par exemple permettent de créer des évocations dont l'interprétation est aussi vaste et riche que le sont les expériences individuelles et collectives de chacune des personnes qui entrent en contact avec eux.

Le 5 janvier dernier, j'ai découvert l'existence de l'École élémentaire et Centre de Loisirs Joséphine-Baker. Cet établissement a éveillé en moi une floraison de valeurs symboliques. D'abord une école qui porte le nom de cette chanteuse allie ainsi l'art et l'éducation. Puis quand on sait la famille arc-en-ciel qu'elle a voulu créer, on ajoute l'anti-racisme, l'ouverture aux autres, qui, tout naturellement, sont liés à l'art et à l'éducation.

Ensuite, quand on regarde l'architecture du bâtiment : des blocs de couleurs différentes avec un toit percé de grands crayons la pointe levée au ciel, on songe à l'écriture, instrument de libération, on songe à ce défi lancé au ciel qu'est l'art, la création humaine. Ce lien vers le site d'une entreprise ayant contribué à sa réalisation, où l'on en voit une photo, vous donne une idée de ce dont je parle : Photo de l'école Joséphine-Baker www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fwww.chape-lafarge

Cette école est située sur la rue Denis-Papin dans la ville de Pantin, une banlieue immédiatement limitrophe de Paris, une banlieue pas particulièrement riche. C'est le département de Seine-Saint-Denis, où le chômage est plus élevé que la moyenne de l'Île de France, où le nombre d'employéEs est beaucoup plus élevé que le nombre de cadres et de professionnelLEs.

Deux jours plus tard, les tueurs de Charlie Hebdo s'enfuyaient par la porte de Pantin. J'ai fait d'une photo de l'école Joséphine-Baker, ma couverture de page Facebook.

Pensée du jour : Élections en Grèce, souhaitons que, devant le choix des électrices et électeurs, les dirigeants de ce monde (les banquiers et autres dictateurs) apprennent un peu ce qu'est le respect.

LAGACÉ, Francis





Lorsque son divan est un banc public



AGRANDIR

Il faut prendre le temps de se questionner.




Lorsque son divan est un banc public 

Par Sergio de Rosemont

Lorsque son divan est un banc public.

Et lorsque sa compagne n'est nul autre que la bouteille.

Qu'une rue secondaire son salon.

Comment peut-il être en paix avec lui-même dans cette société où il a le sentiment de ne plus être rien ?

Dans une société où il n'est maintenant que comme une ombre ?

Effectivement il est itinérant !

Je le sais j'en entend déjà certains se gargariser l'égo en disant :

{ Bof, y a juste à lâcher la bouteille ! }

Trop simpliste, oui vraiment trop simpliste à dire !

Il faut prendre le temps de se questionner.

Pourquoi en est-il rendu là aussi bas dans son existence ?

Probablement à cause d'une accumulation de plusieurs blessures de la vie ?

Mais la principale question qu'il faudrait se poser :

Est-ce que notre société néolibérale pousserait-elle des citoyens trop sensibles, trop fragiles vers l'itinérance avec ses valeurs d'individualisme et de compétition entre les individus ?

samedi 24 janvier 2015

À la défense du droit à la FTQ de faire une campagne politique


Encore une fois André Frappier remet les pendules à l'heure:

Bravo André continu ton bon travail.



Élections fédérales

À la défense du droit à la FTQ de faire une campagne politique 


mardi 20 janvier 2015, par André Frappier

Le ministre Denis Lebel a fait une sortie contre la FTQ l’accusant de dépenser l’argent des travailleurs dans une campagne politique en embauchant huit personnes pour travailler à défaire les conservateurs dans des circonscriptions ciblées dont la sienne. Il estime qu’il s’agit dans ce cas d’un détournement des cotisations syndicales à d’autres fins que celles de la défense des travailleurs.

Selon Denis Lebel, une majorité de députés NPD sont d’ex-leaders syndicaux. Il questionne l’éthique de ces députés qui auraient à faire le choix entre représenter les contribuables canadiens ou représenter les intérêts syndicaux dans une négociation avec les employés de l’État.

C’est pour le moins un affront à l’intelligence. Les lois présentées au parlement par les conservateurs au cours des dernières années ont eu pour objet de favoriser et d’enrichir les sociétés pétrolières, d’enlever les contraintes à l’enrichissement et au profit des sociétés par des lois qui enlèvent de plus en plus de rapport de force aux organisations ouvrières et sociales et féministes. C’est son parti qui a effectué des appels frauduleux automatisés pour empêcher des gens de voter et qui a utilisé scandaleusement les malheureux événements de Charlie Hebdo pour solliciter des dons. Le Parti conservateur est un parti sans aucun sens moral et Denis Lebel n’a de leçons à donner à personne.

Il est important de souligner que le domaine des rapports entre le monde de la finance et les autorités politiques d’un côté et celui des rapports entre le syndicalisme et les mêmes autorités politiques de l’autre ne sont pas de même nature. Pour le monde de la finance ce rapport ne repose pas tant sur les contributions aux caisses électorales mais sur les pressions que le système financier et les entreprises exercent sur l’État et ses budgets combiné au passage des grands commis de l’État au secteur privé qui font souvent des aller-retour, de même que le passage de hauts responsables du secteur privé à la direction d’agences et de ministères de l’État. Tout cela garantit une conduite des affaires publiques proche des conceptions du monde de la finance. (1)

On assiste au même phénomène dans les sociétés d’État où les dirigeants, nommés par le gouvernement, défendent plus les intérêts des corporations que celui du public qu’ils sont censés représenter. À titre d’exemple Deepak Chopra, PDG de Postes Canada a appliqué exactement la même position que celle du Conference Board du Canada. Pas étonnant puisqu’il y siège en tant que membre exécutif. En effet dans son rapport « L’avenir du service postal au Canada » le Conference Board proposait des restrictions salariales, la fin du service à domicile et la conversion des comptoirs postaux au secteur privé pour ne nommer que quelques éléments.

Pour ajouter à cette odieuse complicité le gouvernement conservateur a adopté une loi de retour au travail alors que c’est Postes Canada avec à sa tête Deepak Chopra qui avait mis les employéEs en lock-out. Il enlevait par conséquent tout moyen de pression au syndicat. Les employéEs d’Air Canada ont subi le même sort alors qu’ils et elles ont été confrontéEs à la menace de se voir imposer une convention collective par la décision d’un arbitre. Peut-on être surpris que les syndiquéEs cherchent maintenant une autre issue ?

Le droit à un service postal équitable pour toutes les régions du Canada, le droit à un travail décent, à un régime de retraite après avoir travaillé toute sa vie, à une vie décente lorsqu’on perd son emploi, à un environnement qui assurera l’avenir aux futures générations sont des principes de justice naturelles que les syndicats défendent et qui concernent toute la population. D’ailleurs au début des années 1990 la Cour suprême du Canada avait débouté le syndiqué ontarien Lavigne qui avait intenté une poursuite contre son syndicat parce qu’il était opposé à ses positions sociopolitiques et électorales et demandait à soustraire la part de cotisations relatives à toute action extérieure aux relations de travail. La Cour avait indiqué que les politiques économiques mises en avant par les gouvernements constituaient des objets légitimes d’intervention du syndicalisme. (2)

Le gouvernement conservateur a multiplié les législations afin d’enlever tout rapport de force au mouvement ouvrier.Les modifications apportées à l’assurance-emploi par exemple, non seulement réduisent drastiquement la contestation possible des prestataires mais obligent les travailleurs et travailleuses à accepter des emplois moins rémunérateurs. Ce faisant il permet au patronat d’augmenter la pression à la baisse sur les salaires et les conditions de travail de l’ensemble des salariéEs, syndiquéEs ou non.

De telles offensives contre la population travailleuse ne peuvent se régler uniquement en négociation. Dans le cas de l’assurance-emploi cela ne peut en être l’objet. Et même pour les questions relatives aux négociations, les interventions gouvernementales contre l’exercice du droit de grève sont devenues quasi permanentes. La lutte doit donc être politique ne serait-ce que pour rétablir un rapport de force.

La création du NPD en 1960 avec l’appui du mouvement syndical représentait une augmentation importante de ce rapport de force pour le mouvement ouvrier et populaire au Canada qui considérait ce parti comme son bras politique. Le syndicalisme engageait par là une action pouvant servir à la cohésion politique du salariat et à son influence. À l’époque les syndicats y étaient formellement représentés et participaient à son financement. (3)

Mais en juin 2003,le gouvernement Libéral de Jean Chrétien, aux prises avec le scandale des commandites, faisait adopter le projet de loi C-24 afin de tenter de se refaire une crédibilité.Le Parlement interdisait ainsi le financement des partis par les associations syndicales et patronales. Cela a constitué un premier recul pour la classe travailleuse d’assurer collectivement la défense de leurs intérêts dans la gouverne de la société. (4) Même s’il a été relativement restreint dans ses contributions aux caisses électorales, le patronat n’a pas été véritablement affecté puisqu’il ne fait pas face aux mêmes contraintes. Il bénéficie d’entrées « naturelles » directes au sein des grands partis et au sein du gouvernement.

La FTQ a donc tout à fait raison d’investir ses énergies afin de dénoncer les conservateurs et de mener une campagne sur le plan politique même si nous croyons qu’il est erroné d’appeler à voter dans certains cas pour les libéraux. Une chose est certaine, malgré la différence d’opinion sur la stratégie, nous devons défendre le droit fondamental de la FTQ de mener ce combat.

(1) Mes remerciements à Serge Denis dont cet article est largement inspiré.
Le capitalisme au Canada et la « révolution » Harper, L’assaut contre le monde du travail, Serge Denis, M Éditeur 2014, pp 63 à 100.
(2) O.C. (3) O.C. (4) O.C.


Sauvons les médicaments à bas prix


Permettons aux moins nantis de pouvoir avoir accès aux médicaments:



Sauvons les médicaments à bas prix 

La visite du président Obama en Inde dans quelques jours représente une question de vie ou de mort pour des millions de personnes pauvres en Asie, Afrique et Amérique latine. Mais si nous agissons rapidement, nous pouvons leur permettre de continuer à recevoir les médicaments dont elles ont besoin.

L’Inde produit des médicaments à bas prix contre le Sida, le paludisme et le cancer, mais l’industrie pharmaceutique veut mettre fin à cette situation une fois pour toutes afin de booster les ventes de ses propres produits au prix fort. Sous la pression de ce lobbying implacable, le gouvernement américain s’est rangé aux arguments des entreprises pharmaceutiques et va même jusqu’à menacer l’Inde de sanctions commerciales si elle refuse de modifier son droit des brevets qui place les gens avant les profits.

Si nous sommes suffisamment nombreux à nous faire entendre, nous pouvons convaincre le président Obama de revoir sa position. Faisons en sorte que notre pétition rassemble un million de signatures avant qu’il ne prenne l’avion et utilisons cet appel pour que le rôle de pharmacie des pauvres du monde que joue l’Inde se retrouve en une de tous les médias pendant son séjour là-bas.Ajoutez votre nom à cette pétition maintenant.

Signez la pétition

Au président Barack Obama, au Premier ministre Narendra Modi et aux autres dirigeants:

En tant que citoyens du monde, nous sommes très inquiets des pressions destinées à modifier le droit de la propriété intellectuelle indien qui place la santé publique avant les profits des entreprises pharmaceutiques. Nous vous appelons à promouvoir des politiques publiques rendant les médicaments génériques disponibles et abordables pour les pauvres du monde et encourager le développement de nouveaux traitements à bas prix.

POUR SIGNER CETTE PÉTITION
secure.avaaz.org/fr/save_cheap_medecine_fr/

vendredi 23 janvier 2015

La bonne action : Révolte ?



AGRANDIR

Photo prise le 27 décembre 2014




La bonne action : Révolte ? 

Par Sergio de Rosemont

La bonne action : Révolte ?

C'est une photo que j'avais prise le 27 décembre 2014 alors que je revenais d'une activité organisée pour les itinérants.

{ La bonne action : Révolte. }

Oui je sais que pour certains que ca peut paraître bizarre à l'oeil ou à l'oreille.

Mais pourtant il y a dans cette affirmation une logique.

Face à ce système néolibéral qui écrase le peuple au pied du mur, il ne nous reste qu'un seul choix positif possible, se révolter contre.

Le combattre !

Mais aussi face à un système qui prône l'individualisme et la compétition entre les individus, chaque bonne action d'entraide entre humains en devient donc une forme de révolte contre ce même système.

La bonne action : Révolte !

Affaire Raif Badawi: le ministre Baird à l'heure des choix


 

Affaire Raif Badawi: le ministre Baird à l'heure des choix 



Amir Khadir
Député de Mercier


Manon Massé
Députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques


Françoise David
Porte-parole parlementaire de Québec solidaire et députée de Gouin

Publication: 22/01/2015 05:35 EST Mis à jour: 22/01/2015 08:00 EST

On ne nous fouettera jamais pour avoir écrit ce texte. Raif Badawi, lui, a été condamné à 1000 coups de fouet et 10 ans prison pour avoir blogué.

La présence de dignitaires saoudiens au côté du million de personnes qui ont marché à Paris pour défendre la liberté d'expression est passée inaperçue. Deux jours plus tôt, le blogueur Raif Badawi avait pourtant enduré les 50 premiers des 1000 coups de fouet auxquels il a été condamné pour avoir osé défendre la liberté de pensée et de religion au cur du royaume de la répression.

Quand le Canada a dénoncé du bout des lèvres, sur le tard, sa réaction n'a pas convaincu grand monde. Certainement pas l'Arabie saoudite, qui a déjà annoncé qu'elle allait continuer d'administrer des coups de fouet à M. Badawi, malgré un renvoi à la Cour suprême saoudienne.

MISE À JOUR:
» La flagellation encore reportée pour raisons médicales

Sur son site internet, l'ambassadeur du Canada en Arabie saoudite prétend que les deux pays partagent des intérêts communs, dont « les causes humanitaires pour les réfugiés » et « l'émergence de la paix et de la résolution de conflits dans la région ». La Russie n'a pas eu droit à de telles flatteries quand la diplomatie canadienne s'est interposée en Ukraine, cet été. Pourquoi parlons-nous des deux côtés de la bouche quand il s'agit de condamner les pires violations des droits humains?

Le début d'une réponse se trouve dans un reportage publié dans le Globe and Mail d'hier. C'est une réponse à 15 milliards de dollars: le montant que verserait l'Arabie saoudite au secteur de la défense en échange d'une commande de véhicules blindés légers. Nous ne savons pas si ces armes seront utilisées contre les citoyens saoudiens. Le département des Affaires étrangères du Canada a refusé de commenter. Mais nous savons que ce pays, s'appuyant sur une interprétation fanatique de l'Islam, est devenu une source de financement importante pour les groupes djihadistes, de l'Afghanistan dans les années 80 à l'Irak et à la Syrie aujourd'hui.

Raif Badawi est l'une des nombreuses victimes d'un système judiciaire barbare, qui torture, fouette et décapite ceux et celles qui sont trouvés coupables d'avoir parlé trop haut, d'avoir abandonné la foi musulmane ou d'avoir commis une adultère. Un système qui criminalise les femmes au volant - mais qui, jusqu'à récemment, tolérait la violence conjugale.

Nous ne pouvons pas nous faire complices de la répression saoudienne pour sauver une vente d'armes.

Le Canada est à nouveau impliqué dans une guerre en Syrie et en Iraq. Cette semaine, nos soldats ont même échangé des tirs avec des militants de l'État islamique. Pour Stephen Harper, cette intervention est un nouveau chapitre de la lutte contre l'intégrisme. Ses déclarations belliqueuses, cependant, ne font qu'ajouter de l'huile au feu. Après les événements de Charlie Hebdo, ce gouvernement devrait emprunter le chemin de la prévention, de l'éducation et de l'implication diplomatique pour combattre le djihadisme.

Raif Badawi est coupable de s'être saisi d'un crayon et d'une feuille de papier pour dénoncer la tyrannie. Ses armes sont ses mots. Notre inaction, quant à elle, est une reddition inconditionnelle aux mains de ceux qui crachent sur les droits humains.

Des milliers de Canadiens ont demandé à ce gouvernement d'agir et de mettre l'ensemble de nos moyens diplomatiques à contribution pour libérer M. Badawi et lui permettre de quitter l'Arabie saoudite. Des vigiles ont été organisées par Amnistie internationale dans plusieurs villes canadiennes, dont Montréal et Ottawa. L'ambassade de l'Arabie saoudite a été inondée d'appels. Des intellectuels connus, au Canada et ailleurs, ont appuyé la campagne. Nous continuerons à témoigner de notre solidarité.

La balle est maintenant dans le camp d'Ottawa

Même si M. Badawi n'est pas citoyen canadien, comme l'a fait remarquer Christian Paradis la semaine dernière, notre responsabilité demeure importante. La femme du blogueur, Ensaf Haidar, et ses trois enfants ont été accueillis à Sherbrooke, où elle se dit détruite, mais « refuse de s'assoir dans un coin et de pleurer ». Nous écrivons ces mots pour Mme Haidar, au nom de nos valeurs et de notre histoire.

Le Canada se targue d'être une terre d'accueil pour les prisonniers de conscience. En leur nom, nous sommes intervenus avec force auprès de nombreux gouvernements répressifs dans le passé. Intervenir pour Raif Badawi, symbole d'une promesse de réforme, ferait honneur à cette réputation. Considérant la proximité des deux pays, l'Arabie saoudite ne peut rester indifférente.

INFORMATION PRISE ICI