lundi 31 décembre 2012

Parlons lutte avec l'auteur Bertrand Hébert : avec l'interview

S.v.p. lire mon article et l'interview suite aux 4 photos

 

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Bertrand Hébert et votre hôte Sergio de Rosemont

 

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Bertrand Hébert et sa famille à Disney

Oui Bertrand est un père de famille
intentionné prenant grand soins de sa famille.
 
 

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La famille de Bertrand ses enfants Elayna, Zakary,
Jean-Krystophe, sa conjointe Josihanne, son
beau père Normand avec le lutteur Roddy Piper
 
 

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La page couverture du livre

Parlons lutte avec l'auteur Bertrand Hébert : avec l'interview

Comment décrire la lutte pour débuter, pour la démystifier ?

Simplement comme un spectacle, du théâtre disons extrême.

Une certaine parodie, une caricature de notre société.

Oui effectivement les combats sont déjà arranger avant de débuter, avec même un scénario où le vainqueur sera déjà déterminé avant même le son de la cloche du début du combat.

Oui si vous préférez, un combat de lutte n'est rien d'autre qu'un combat de cascadeurs.

 Et ce combat que vous regardez d'une durée entre les 30 ou 40 minutes est le résultat de plusieurs heures d'entraînement hebdomadaire.

La lutte violente ?

Qu'en apparence, comparée à certains sports beaucoup moins.

Contrairement à la boxe et les combats extrêmes où les combattants se frappent réellement, la lutte n'est qu'un simulacre, qu'un spectacle.

Contrairement au hockey où les commotions cérébrales commencent à être monnaie courante et où il arrive fréquemment qu'un joueur cherchera à blesser volontairement un adversaire, à la lutte, un lutteur ne cherchera pas à blesser l'autre car la lutte ne reste qu'un spectacle.

Oui j'aime ce spectacle, ce théâtre, qui m'apporte un côté positif aussi paradoxal que cela puisse paraître en me permettant d'évacuer le stress et l'agressivité en moi causé par disons les tuiles de la vie sans faire mal à personne et surtout sans que personne ne se fasse mal, car je sais qu'il s'agit que d'un spectacle.

J'aimerais vous présenter l'auteur Bertrand Hébert qui vient tout juste de sortir son livre : « Mad Dogs, des nains et des coups fourrés:L'histore encore jamais racontée de comment Montréal a influencé le monde de la lutte ».

Je l'ai rencontré au métro Iberville pour un interview

«»----------------------«»

- B.H. : = Bertrand Hébert

- S.D.R. : = Sergio de Rosemont

- S.D.R. : Bonjour Bertrand je te remercie de m'accueillir, si tu permet j'aurais quelques questions pour toi que mes lecteurs aimeraient sûrement te poser.

- S.D.R. : Si je te demandais de te décrire, de nous parler de toi, comment décrirais-tu Bertrand Hébert ?

- B.H. : Bertrand Hébert est un passionné, une personne juste et honnête, qui adore lire, le cinéma et les BD. La lutte c'est vraiment une science pour moi et une passion. Je suis heureux aujourd'hui de pouvoir partager ma passion en préservant avec ce livre, je l'espère éternellement l'histoire de la lutte chez nous et de ses artisans.

- S.D.R. : Je sais que t'as opéré dans le monde de la lutte avec la NCW où t'étais connu sous le surnom de « Dieu » si ma mémoire est bonne.

- B.H. : La NCW c'est un peu mon bébé j'ai été durant 8 ans le directeur créatif de la compagnie à défaut d'avoir un meilleur terme. Vers la fin, je suis devenu gérant de lutteurs et comme les spectateurs connaissaient mon rôle derrière le rideau, il fut facile de créer une histoire ou je me proclamais créateur de la NCW et manipulateur des spectateurs et de leurs émotions. Ce fut une belle époque.


- S.D.R. : Dis-moi qu'est-ce qui t'a amené à t'intéresser à la lutte ?

- B.H. : Simplement le spectacle j'avais 11 ans quand j'ai découvert ce divertissement, il y a maintenant 30 ans et je fus tout de suite complétement obnubilé par cette forme d'art. Ce fut d'abord un exécutoire sensationnel pour mes frustrations dans ma jeunesse pour finalement devenir une passion créative hors du commun. La psychologie derrière la performance est ce qui me motive aujourd'hui.

- S.D.R. : Soyons francs, tu seras sûrement d'accord avec moi que plusieurs citoyens ont des préjugés négatifs contre la lutte et même parfois contre les lutteurs .

- S.D.R. : Je te donne la chance de prendre la défense de la lutte, de nous démontrer qu'il y a des côtés positifs dans la lutte, à toi la parole.

- B.H. : D'abord il faut prendre le tout comme on prendrait un bon film ou une bonne série télé. Mais ce qui fait la distinction c'est que l'objectif est de la lutte est de nous faire croire que les lutteurs agissent ainsi dans la vie et que ce qu'on voit ce passe pour vrai dans la réalité. Convaincre les gens de suspendre leur jugement pour se laisser embarquer dans l'histoire. On peut voir de la violence réelle au hockey, quand il y en a, pratiquement à chaque partie ? Pourtant c'est accepté, comme divertissement. Les accidents arrivent à la lutte, après tout ce n'est pas du badminton ou du ballet. Mais même si des actes violents peuvent être exécutés dans le simulacre de la rivalité et du combat, le bien finira toujours par triompher du mal. Au cinéma on va accepter des films d'horreurs, d'actions ou de science-fiction et jamais il ne viendra en tête de croire que les acteurs ont vraiment vécus ces événements ou poser ces gestes. Les gens se laissent emporter souvent par la lutte et croient un peu trop ce qu'ils voient malgré qu'ils pensent tout connaître du spectacle. Je pense d'ailleurs que justement les gens ont des préjugés face à la lutte car ils ont honte de s'être laissé emporter par le spectacle dans le passé et veulent descendre le sport juste pour se justifier que pour eux la mascarade est démasquée.

- S.D.R. : j'ai appris que t'as lancé tout dernièrement ton livre : « Mad Dogs, des nains et des coups fourrés:L'histore encore jamais racontée de comment Montréal a influencé le monde de la lutte » pourrais-tu s.t.p. nous en parler ?

- B.H. : En fait nous sommes deux dans ce projet Patric Laprade mon co-auteur et moi. Le livre sera disponible sous peu dans les bonnes librairies et peut déjà être commandé en ligne via des sites comme Amazon par exemple. C'est l'aboutissement de 5 ans de travail consistant en recherche aux archives nationales et de la réalisation de plus de 100 entrevues originales. Le livre raconte les débuts du sport au de la fin des années 1800 jusqu'à nos jours, en braquant les projecteurs sur les événements importants mais aussi sur les lutteurs de chez nous qui ont connus de grande carrière partout dans le monde dans toute sorte de rôle. C'est un héritage important qu'on veut laisser aux générations futures avant que cette fabuleuse odyssée ne soit perdue à jamais car plusieurs acteurs de cette époque se font vieux et ne seront pas avec nous éternellement.

- S.D.R. : Je sais qu'il existe au Québec dans le domaine de la lutte plusieurs petites organisations de niveau semi-professionnl et professionnel qui fréquemment peuvent même offrir un niveau de qualité rivalisant avec la WWE et la la TNA Impact, quel est ton opinion sur ces organisations ?

- B.H. : Ce sont les irréductibles Gaulois qui gardent cette tradition en vie dans l'espoir de voir le Québec connaître un autre âge d'or avec l'obtention d'une émission de télévision locale en français. Plusieurs font un travail remarquable avec les moyens du bord d'autre sont des ligues de garages mais le territoire continue dans son ensemble à développer de bons lutteurs comme Kevin Steen et El Generico qui voyagent partout dans le monde en 2013 comme les Maurice Vachon et les Rick Martel avant eux.

- S.D.R. : Passons à un tout autre sujet si tu permet, comme tu sais vendredi 14 décembre au matin un tueur a tué vingt enfants et six adultes ont été tués dans une école de Newtown aux U.S.A, je sais que t'es un père de famille.

- S.D.R. : En tant que père de famille et citoyen que pense tu de cet événement ?

- B.H. : C'est triste de voir des actes irréparable comme celui-là être commis. Je pense que c'est toute la société qui doit se remettre en cause pas juste un domaine. Les gens sont désespérés et en détresses et ils ne trouvent pas d'aides alors ils finissent par exploser et commettre ce genre d'acte car ils ont perdus l'espoir et n'ayons pas peur des mots la santé mentale. La lutte est d'ailleurs un très bons divertissements pour exécuter les frustrations de la vie.

- S.D.R. : Et comment ressens-tu dans ton fort intérieur cet événement ?

- B.H. : C'est triste vraiment triste, je ne crois pas qu'on peut placer le blâme sur une seule cause, il faut procurer plus d'aide et plus de préventions. J'ai pitié car j'imagine la détresse de la personne qui se rend jusque-là.

- S.D.R. : Je te remercie pour ta générosité, pour le temps que tu m'as accordé.

- S.D.R. : Si je te laissais la possibilité d'adresser un message à mes lecteurs, qu'aimerais tu leurs dire ?

- B.H. : Soyez ouvert d'esprit face à la lutte et comme tout sujet renseignez-vous pour vous faire une opinion. Respecter aussi le choix des autres. Ce fut tellement difficile de voir les portes se fermées devant nous en essayant de convaincre un éditeur francophone au Québec de nous publier. Car justement les gens ont déjà des idées préconçues face à la lutte et refusent d'aller plus loin dans leurs raisonnements. Nous avons dû faire traduire en anglais notre manuscrit pour finalement obtenir l'appui d'un éditeur à Toronto, par-dessus le marché, afin d'être finalement publié. D'ailleurs nous remercions toute l'équipe de "ECW press" d'avoir cru en nous. C’est vraiment la seule tâche au tableau pour moi, d'avoir un livre sur l'histoire de la lutte au Québec et de devoir se faire publier en anglais en Ontario, car nous n'avons pas eu d'appuis chez nous. J'aurais jamais cru cela possible et le fait que le livre va préserver cette histoire est encore plus important car monsieur et madame tout le monde ont oublié l'importance que ce divertissement a connu chez nous. Nous espérons toujours que la publication en anglais pourra enfin convaincre un éditeur de se lancer, dans le pire des scénarios nous offrirons une version électronique en français gratuitement aux gens qui achèteront le livre anglais. La version francophone compte actuellement 60000 mots de plus que l'anglaise, nous espérons que les amateurs et les néophytes y trouveront leurs comptes, car nous présentons d'une façon sérieuse un sujet difficile et méconnue. De plus nous avons fait un énorme effort pour différencier la fiction et les faits pour présenter un portrait honnête sans exagération de cette discipline.

- S.D.R. : Pour les intéressés Bertrand Hébert est sur le site : http://www.lutte.com, tapez sur l'onglet : Livre.

Aussi à voir ses chroniques sur ce site de catch en France : http://catch-ultra.forumactif.com/f169-derriere-le-rideau

Pour ceux qui désiraient communiquer avec Bertrand Hébert voici ses coordonnées:

Courriel : bertwre@yahoo.ca

Twitter : @HebertBertwre https://twitter.com/HebertBertwre



Bertrand Hébert avec le lutteur Hulk Hogan


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dimanche 30 décembre 2012

UNE CULTURE QUI FAIT FERMER LES YEUX SUR LES MEURTRES D’ENFANTS ET QUI ENSEIGNE AUX ENFANTS À TUER

Quand pour certains le droit de posséder des

armes est plus important que le droit de vivre

en sécurité des autres, dans ce temps là il y a

bien des questions à se poser !


UNE CULTURE QUI FAIT FERMER LES YEUX SUR LES MEURTRES D’ENFANTS ET QUI ENSEIGNE AUX ENFANTS À TUER

mardi 18 décembre 2012, par Lucinda Marshall

Le massacre de Sandy Hook ne soulève pas que la nécessité d’avoir des lois de contrôle des armes ; il soulève l’existence d’une culture qui ferme les yeux sur les meurtres d’enfants et leur enseigne que tuer est correct.

Traduction, Alexandra Cyr,

Il soulève le fait que notre pays est intoxiqué de violence, à la télévision et sur les écrans des cinémas.

Il soulève les enjeux des coupes en éducation.

Il soulève le fait que les militaires ont un libre accès à nos écoles où ils bassinent nos enfants avec une version romantique qui justifie le militarisme.

Il soulève les enjeux des politiques en environnement et en santé qui exposent nos enfants à des éléments toxiques dans l’air, le sol et l’eau.

Il soulève le fait que nous pensons qu’il est juste de tuer des enfants avec des drones qui lancent des munitions toxiques sur leurs pays et qui provoquent la naissance d’enfants infirmes et des fausses couches.

Il soulève l’importance du niveau de dettes d’étude dans lequel nos enfants vont être emprisonnéEs sans perspectives d’emploi pour autant.

 Il soulève les enjeux du discours fait aux garçons (et aux hommes) sur la nécessité pour eux d’apprendre à se battre et a tuer pour ce qu’ils pensent être juste.

Il soulève que la présence des lois nationales qui nient aux enfants leurs droits élémentaires et leur enseignent que tuer est correct.

Il soulève les enjeux des pratiques des médias si agressives qu’il leur devient admissible de braquer un micro au visage des victimes pour satisfaire les besoins de sensationnalisme des chaines de nouvelles continues alors que les reportages sur les causes profondes de cette tragédie ne sont pas traitées.

Cette tragédie n’est pas le fait d’une seule personne un peu dérangée. Ce n’est pas un incident isolé. Il fait partie d’une épidémie et nous sommes tous et toutes à blâmer. Et aujourd’hui, comme demain et chaque jour qui viendra ensuite, il sera temps de nous confronter à cette tragédie que nous nous infligeons à nous-mêmes.

Tiré de Common dreams

INFORMATION PRISE ICI


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samedi 29 décembre 2012

CE QUI JUSTIFIE LA RICHESSE

Je tiens à féliciter Simon Tremblay-Pépin et

l'équipe de l'IRIS pour leur excellent travail

faisant contre-poids à cette Institut économique

de Montréal qui n'a d'institut que le nom.


CE QUI JUSTIFIE LA RICHESSE

mardi 18 décembre 2012, par Simon Tremblay-Pepin

La semaine dernière, on m’a convié à répondre à la question « Le Québec a-t-il peur des riches » à l’émission Open Télé animée par Sophie Durocher. Assis en compagnie de sept autres hommes (!), j’ai débattu pendant plus d’une heure. Mon but n’est pas ici de revenir sur chacun des rebondissements de cet échange « viril » sur le rapport des Québécois-es à la richesse, mais de m’attarder à un argument qui semblait faire consensus chez mes coreligionnaires et sur lequel je me suis pris à me questionner depuis.

Tiré du site de l’IRIS.

Risque, sacrifice et besoins

Voyons d’abord l’argument lui-même, je tente de le reproduire le plus fidèlement possible. Il est légitime que le riche entrepreneur soit devenu riche car il a pris des risques dans la fondation et la mise en place de son entreprise. Ainsi, son action dans le monde (création d’emplois, investissements) et la possibilité que cette action échoue et lui prenne son investissement justifie qu’il soit mieux récompensé.

Michel Kelly-Gagnon, de l’Institut économique de Montréal (IEDM), ajoutait que cette récompense était également justifiée par la réponse à un besoin social. L’entrepreneur obtient donc un retour à la mesure de l’utilité sociale de ce qu’il a produit : plus on est riche, mieux on répond à un besoin social donné. En ce sens, il rejoignait Charles Nouyrit, un entrepreneur français ayant récemment immigré au Québec, qui soutenait durant les échanges qu’il devait être récompensé pour avoir eu de bonnes idées (c’est bien connu dans son pays d’origine : quand on n’a pas de pétrole, on doit avoir de bonnes idées).

Enfin, comme l’affirmait du haut de son expérience François Lambert, actuel dragon et ancien dirigeant de Atelka, l’entrepreneur prend aussi le risque d’assumer les moments difficiles. Il nous expliquait qu’à sa première année, ses revenus n’avaient atteint que 20 000$ et à peine 30 000$ celle d’après. Le premier sacrifié quand l’entreprise va mal, c’est l’entrepreneur, conclut-il. En bref, l’entrepreneur prend un risque en tentant de combler un besoin social et il est récompensé (ou non) à la mesure de la pertinence et du succès de cette tentative et de l’investissement fait. Sans aller jusqu’à prétendre que mes confrères trouvent équitable l’ensemble de la distribution des biens dans la société, j’ai senti que pour eux les prémisses énumérées justifiaient la majeure partie des inégalités.

Cette explication de la distribution de la richesse, a priori séduisante, me semble poser au moins trois problèmes importants.

La prise de risques

Mon premier problème est que je ne partage probablement pas la même notion de « risque » que mes « chums » de débat. J’ai l’étrange impression que le mineur prend plus de risques (pour sa vie), que le patron de la mine et qu’ils ne sont pas récompensés en fonction de ce niveau de risque. J’ai l’impression que la prestataire de services aux bénéficiaires prend beaucoup plus de risques pour sa santé que le propriétaire de la résidence où elle travaille. En fait, la seule prétention que ces risques (et une petite centaine d’autres qui me viennent en tête) seraient mêmes équivalents me semble relever de l’indécence crasse.

Ensuite, sur le risque de se retrouver sur la paille, je ne vois vraiment pas en quoi le travailleur prend moins de risques que l’investisseur. Non seulement, il risque de se retrouver lui aussi sans le sous si l’entreprise ferme, mais en plus, il risque d’avoir dépensé la force de son corps, le soleil de ses jours et la vivacité de son esprit pour cette entreprise et se retrouver à cause de cette usure au final potentiellement moins employable après cette expérience qu’avant.

Le sacrifice

Quant à l’idée qu’un entrepreneur est le premier sacrifié quand l’entreprise va mal, voilà une thèse qui ne se vérifie pas beaucoup. Que ce soit dans les grandes ou les petites entreprises, on voit les employés faire les frais des compressions ou des coupures de postes bien avant les cadres ou les dirigeants (qu’ils soient les entrepreneurs d’origine ou non). L’exception vient seulement quand un entrepreneur est incapable de se priver d’un employé précis (par pénurie de main-d’œuvre ou spécialisation).

Ensuite, en matière de sacrifice, on peut ajouter que bien des gens dans la population occupent des emplois à 20 000$ ou 30 000$ par année (rappelons que le revenu moyen au Québec est de 34 000$) sans qu’ils soient récompensés par la suite pour cette période de « sacrifice ». On peut penser aux travailleurs du secteur communautaire, aux artistes en général ou à ceux et celles qui font du bénévolat : les sacrifices salariaux qu’ils effectuent ne seront jamais récompensés monétairement.

Récompenser la réponse aux besoins sociaux utiles

Il est tout aussi étonnant de prétendre que « ceux qui parviennent à répondre aux besoins sociaux seront récompensés » par le système économique d’aujourd’hui. Il est plus juste d’affirmer que « la capacité de remplir le désir d’une clientèle solvable peut rapporter gros ». Il y a un monde de différences entre ces deux affirmations. Tout le monde admettra que guérir la malaria est plus utile socialement que de guérir la dysfonction érectile.

 Pourtant, les inventeurs du viagra sont beaucoup mieux récompensés que ne le seront ceux qui trouveront un jour (si leurs recherches sont financées) le médicament contre la malaria. Le désir des uns riches, l’emporte littéralement sur la vie des autres pauvres.

On pourrait ajouter que parmi les besoins sociaux, il y a aussi : s’occuper des personnes qui nous entourent. De ses enfants, de ses relations amoureuses, de ses parents et de ses amis. Généralement, ce travail de soin est fait sans bénéfice monétaire. Ces soins sont d’ailleurs majoritairement fournis par un genre qui brillait par son absence dans les invités d’Open Télé de ce soir-là.

Bref, loin de récompenser le risque, le sacrifice ou ce qui est socialement utile, notre système économique récompense des pratiques et des objectifs biens précis et laisse dans l’ombre tout un pan de l’utilité sociale, ce qui n’est pas sans créer, systématiquement, des inégalités et une subordination dont on cherche toujours la légitimé.

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vendredi 28 décembre 2012

Québec solidaire appuie la grande chef Theresa Spence


Québec solidaire appuie la grande chef Theresa Spence

27 décembre 2012

Québec solidaire donne son appui à la grande chef d’Attawapiskat, Theresa Spence, qui tient une grève de la faim depuis le 11 décembre. Françoise David, porte-parole du parti, enjoint au premier ministre Stephen Harper d’accepter la demande de rencontre de Mme Spence. Elle demande également au gouvernement du Parti Québécois de faire des représentations en ce sens.

« Les inquiétudes et demandes exprimées par la Chef Spence et par le mouvement « Idle No More », qui multiplie les actions, sont légitimes. L’érosion des normes environnementales, l’exploitation accélérée des ressources naturelles, le respect des traités et de la souveraineté des nations autochtones, la pauvreté dans les communautés sont autant de sujets qui touchent directement les autochtones. Ces sujets méritent l’attention du premier ministre du Canada. Il est temps que Stephen Harper s’assoit avec Theresa Spence. »

 André Frappier, porte-parole et président par intérim du parti, rappelle que Québec solidaire est favorable à l’établissement d’un rapport de nation à nation avec les nations autochtones et à l’application sans restriction de la Déclaration des Nations Unies pour les droits des peuples autochtones (DNUDPA).

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LE SITE DE QUBEC SOLIDAIRE

LE PROGRAMME DE QUBEC SOLIDAIRE

SITE DE QUBEC SOLIDAIRE ROSEMONT

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FRANOISE DAVID SUR TWITTER


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jeudi 27 décembre 2012

Traduction française du texte de Naomi Klein sur la chef Theresa Spence par le militant Marc Bonhomme

Personnellement je tiens à remercier Marc Bonhomme pour son travail qui permet à ceux ayant des difficultés avec la langue anglaise de comprendre ce texte et la situation de la chef Theresa Spence

Merci Marc grâce à toi nous pouvons mieux apprendre à connaître cette femme courageuse qu'est la chef Theresa Spence

 
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La chef Theresa Spence

Traduction française du texte de Naomi Klein sur la chef Theresa Spence par le militant Marc Bonhomme

Voici la traduction par le militant solidaire Marc Bonhomme du texte de Noami Klein publié dans le Globe and Mail du 24/12/12 au sujet du jeûne de la chef de la réserve d’Attawapiskat, Theresa Spence :

Naomi Klein

Pendant que meurt de faim la chef Spence, les Canadiens se réveillent de leur torpeur et se souviennent de leurs racines

Globe and Mail, 24/12/12

Je me suis réveillé un peu après minuit avec une boule dans l’estomac. Mon fils de six mois pleurait. Il a un rhume — la deuxième de sa courte vie — et son nez bouché lui faisait peur.  J'étais sur le point de me lever quand il a commencé à ronfler de nouveau. Moi, d'autre part, j’étais complètement éveillée.

Une seule pensée me vint à l’esprit : la chef Theresa Spence a faim.  En fait, ce n'était pas une pensée.  C'était un sentiment.  La sensation de la faim.  Allongée dans ma chambre noire, je me représentais le chef de la Première nation d'Attawapiskat couchée sur un tas de couvertures dans son tipi en face de la Colline du Parlement, débutant sa quatorzième journée de sa grève de la faim.

J'ai bien sûr suivi la contestation de la chef Spence et sa demande de rencontrer le premier ministre Stephen Harper pour discuter du sort de son peuple et de sa démolition des droits issus de traités par la loi omnibus.  J'avais peur pour elle.  Je l’avais appuyée.  J’avais contribué à faire circuler les pétitions.  Mais maintenant, avant que les filtres de la lumière et de la raison [the distancing filters of light and reason] aient eu la chance de faire effet, je la sentais.  La détermination derrière sa faim.  La radicalité de choisir cette période de l'année, un temps de satiété — des estomacs, des oiseaux, des bas — pour dire : j'ai faim.  Mon peuple a faim.  Tant de gens sont affamés et sans abri.  Vos nouvelles lois ne feront que conduire à plus de misère.  Peut-on en parler en tant qu’êtres humains ?

Allongée, j'ai imaginé une autre détermination — celle du Premier ministre Harper se disant : « Je ne vais pas la rencontrer.  Je ne lui céderai pas.  Je ne vais pas être obligé de faire quoi que ce soit. »

M. Harper peut fléchir, par peur des retombées politiques de laisser cette grande leader mourir. J'espère sincèrement qu'il le fera.  Je veux que la chef Spence mange.  Mais je n'oublierai pas de sitôt cette opposition entre ces deux sortes très différentes de détermination, une sorte bouchée, fermée, l'autre toute grande ouverte, exprimant la douleur du monde.

Mais la faim de la chef Spence ne parle pas seulement à M. Harper.  Elle parle aussi à chacun et chacune d’entre nous, en nous disant que le temps de râler et de gémir est terminé.  C'est maintenant le temps d'agir, de se montrer fort et inflexible pour les gens, les lieux et les principes que nous aimons.

Ce message est un don puissant.  Tout autant que le mouvement « Idle No More » (Finie la léthargie) — une appellation qui est à la fois un engagement ferme pour l'avenir et en même temps une gentille autocritique du passé.  Nous sommes restés les bras croisés, mais c’est fini.

La plus grande bénédiction, cependant, c'est la souveraineté autochtone.  Ce sont les vastes étendus de ce pays qui n'ont jamais été cédées par la guerre ou par des traités.  Ce sont les traités signés et encore reconnus par nos tribunaux.  Si les Canadiens ont une chance d'arrêter les plans de M. Harper de ravager la planète, ce sera parce que ces droits juridiquement contraignants — soutenus par des mouvements de masse, des contestations judiciaires et l'action directe — se dresseront sur son chemin.  Tous les Canadiens devraient offrir leurs plus sincères remerciements à nos frères et à nos soeurs autochtones et inuit qui ont protégé leurs droits territoriaux pour toutes ces générations, refusant de les céder pour un seul versement final, peu importe à quel point ces dollars étaient nécessaires.  Ce sont ces droits que M. Harper tente d'éteindre maintenant.

Au cours de cette saison de la lumière et de magie, quelque chose de magique se répand.  Il y a des danses en rond autour ses magasins gorgés de dollars.  Il y a des tambours noyant la musique d’ambiance des centres commerciaux.  Il y a des plumes d'aigle qui volent la vedette aux faux pères Noël.  Ces peuples dont les terres ont été volées par nos ancêtres et dont ils ont tenté d’éradiquer la culture, se lèvent, affamés de justice.  Les racines canadiennes réapparaissent.  Et ces racines nous rendront tous plus forts.

 Auteur et activiste, Naomi Klein est l'auteur de No Logo, La stratégie du choc, et d’un livre à paraître sur la politique de changement climatique.

 


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mercredi 26 décembre 2012

Distribution de denrées au Magasin Partage : Par Alexandre Boulerice

Personnellement je tiens à féliciter 

Alexandre Boulerice qui lui était là 

pour réellement aider.

Oui Alexandre est un politicien près des 

gens qui a toujours chercher à combattre 

la misère et chercher à établir une justice

sociale pour tous.

 

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Distribution de denrées au Magasin Partage : Par Alexandre Boulerice

mardi, 18 décembre 2012 21:00
Par Alexandre Boulerice

Dimanche le 16 décembre dernier, j'ai donné un coup de main aux bénévoles du Magasin Partage, en assistant le fonctionnement de la distribution.

L'idée derrière le Magasin Partage est ingénieuse : au lieu de simplement offrir des denrées non-périssables ou alors d'offrir des paniers de Noël, le concept est de créer une petite épicerie avec divers articles dont le prix est grandement réduit. Ainsi, les personnes avec des difficultés financières se font offrir un budget, avec lequel ils magasinent les aliments disponibles.

J'ai eu la chance d'assister différents citoyens à faire leur commande et de livrer des paniers à ceux qui n'étaient pas en mesure de les transporter. Cela fut une expérience très enrichissante.


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Alors que plusieurs d'entre nous sont en mesure de passer le temps des fêtes avec beaucoup de nourriture et en compagnie de nos proches, certains de nos concitoyens n'ont pas cette chance. Offrir de son temps reste le meilleur moyen de faire une différence.

Je vous souhaite à tous un heureux temps des fêtes!

INFORMATION PRISE ICI



 
Alexandre Boulerice
Député de Rosemont-La Petite-Patrie
Critique officiel en matière de travail





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mardi 25 décembre 2012

Voici en cadeaux 2 recettes spéciales pour le temps des Fêtes


Voici en cadeaux 2 recettes

spéciales pour le temps des Fêtes

Je sais que les titres des recettes peuvent vous paraître inusités mais je vous juge que c'est délicieux vous m'en donnerez des nouvelles

Mini-Muffins aux carottes et betteraves

Temps de préparation : 30 minutes
Temps de cuisson : 30 à 40 minutes
 
Ingrédients :
- 2 oeufs,
- 375 ml - 11/2 tasse de farine tout usage,
- 150 ml - 2/3 de tasse de sucre,
-  2 ml - 1/2 c. à thé de vanille,
- 150 ml - 2/3 tasse d'huile,
- 5 ml - 1 c. à thé de poudre à pâte,
- 5 ml - 1 c. à thé de bicarbonate de sodium,
- 5 ml - 1 c. à thé de cannelle,
- 375 ml - 11/2 tasse de carottes et de betteraves râpées finement 1 pincée de sel.

Méthode :
1- Préparer la four à 3500 F
2- Dans un grand bol, battre légèrement les oeufs à l'aide d'une fourchette. Ajouter le sucre, l'huile et la vanille.
3- Dans un autre bol, mélanger la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate, le sel et la cannelle.
4- Incorporer les deux mélanges ensemble et brasser doucement pour que les ingrédients soient humectés.  Ajouter le mélange carottes, betteraves et mélanger doucement.
5- Répartir la pâte dans des mini moules en papier déjà disposé dans un moule à muffins. ( les mini papiers sont facultatifs , direct dans le moule à muffins huilé fonctionne très bien ).
6- Cuire au four de 30 à 40 minutes, ou jusqu'à ce que le gâteau soit, légèrement doré et qu'un cure-dent inséré au centre en ressorte propre.

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Tarte aux oignons
 
Ingrédients :
( Pour 10 personnes ) :
- 1 pâte brisée
- 10 oignons
- tamari
- graines de sésame
- fromage.

Faire sauter à l'huile les oignons
Émincés finement avec le tamari, poivrer.
Quand les oignons ramollissent,
Mettre dans une pâte à tarte couvrir de graines de sésame et fromage
Gratiner.
Cuire au four à 350 F


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lundi 24 décembre 2012

Ils aiment bien s'assirent dans ces cercueils métalliques sur roues.


Ils aiment bien s'assirent dans

ces cercueils métalliques sur roues.

 Des cercueils roulants au jus de putréfaction de très vieux animaux décédés depuis fort longtemps.

Des cercueils roulant qui polluent et réchauffent le climat.

 Ces cercueils roulants contribuent à détruire leur planète et pourtant ils ne jurent que par leur cercueils sur roues,

 Ils en viendront même à préférer réserver les récoltes pour leur cercueil sur roues plutôt que pour nourrir les affamés.

Oui ils aiment bien biocarburer leur cercueil sur roues question de se donner bonne conscience.

 Et oui il est très important pour eux de bien entretenir leur individualisme.

Que ce réchauffement climatique mette en péril la qualité de vie ou devrais-je dire de survie des générations à venir compte peu.

Ce qui compte c'est le MOI, MOI, MOI, et surtout MOI !

Et oui c'est comme s'ils seraient rien sans ce cercueil sur roues.

Si au moins une certaine conscience environnementale pourrait naître en eux, probablement qu'alors qu'ils choisiraient un cercueil sur roues électrique.

Et s'ils n'en trouveraient pas alors ils en réclameraient auprès des fabricants de cercueils sur roues et ils iraient jusqu'à faire des pressions afin que ces gouvernements développent plus rapidement ce réseau pour cercueils sur roues électriques.

 Oui d'accord ca serait pas aussi gagnant que le transport collectif mais ca serait déjà une amélioration.

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 P.S: Oui effectivement il y a des régions où le transport en commun est inexistant.

Alors pour ces régions l'automobile électrique serait une alternative intéressante.


Le Cercle Grès de Tenebrum Draco

L'Alcôve deTenebrum-Draco