lundi 29 mai 2023

Une pensée pour Princesse

 


Voici un texte que j'écris avec une colère contre toi Père



Une pensée pour Princesse


Par Sergio de Rosemont

Princesse était une chienne de la race Berger Australien que j'ai eu vers les 13 / 14 ans.

Quand je repense à Princesse c'est des souvenirs lourds dans le coeur pour moi, car il y a des souvenirs heureux avec une fin difficile.

J'explique, j'ai 13 / 14 ans je reviens de l'école, mon père avait déjà un chien qui s'appelait Prince, j'entre à la maison et je vois un chien qui était comme un Cooley miniature, alors mon père me dit voici Princesse elle est à toi.

C'était une petite chienne très enjouée et affectueuse et j'aimais cet animal.

2 mois plus tard, toujours après l'école j'entre à la maison, je ne trouve pas nul part Princesse, alors mon père m'envoi froidement, je l'ai redonnée à son propriétaire.

Et ce fut l'une des engueulades que je me souviendrais jusqu'à la fin de mes jours.

{- Comment ca tu l'as redonné à son propriétaire, tu me l'avais donnée, c'est ma chienne ? }

Et il m'avouait qu'il était prévu que Princesse demeurait avec nous juste le temps qu'il y a eu un accouplement entre Princesse et le chien de mon père Prince, que c'était ce que son propriétaire.

Je n'ai jamais revue Princesse, et la dernière fois que je l'avais prise dans mes bras, j'ignorais que ce serait la dernière fois de ma vie que je la voyais.

J'ai jamais pu savoir qui était le supposé propriétaire de Princesse.

Sûrement une passe financière de mon père car le propriétaire de Princesse aurait payé pour cela.

Et oui une passe financière qui c'est retrouvé dans la bière de mon père, une couple de caisses de "Labatt 50".

Pourquoi je vous parle de Princesse ?

Par ce qu'il y a un homme qui a justement une chienne de la race Berger Australien et il la promène souvent sur la Place Pierre-Falardeau et souvent cette petite chienne me voir et elle est le sosie de Princesse et cet homme accepte que sa chienne vienne me voir.

Père si dans l'autre monde tu peux lire ce texte, je veux que tu sache que cette fois la t'as été un ordure d'avoir agi de cette façon avec moi en me faisant croire que Princesse était à moi et en me laissant m'y attacher pour ensuite l'ôter de ma vie en te foutant de comment je pouvais me sentir et tout cela que pour de la bière.

Oui Père cette fois la t'as été dégueulasse avec moi et je l'ai encore sur le coeur !

L’homoparentalité démystifiée

 

Laissons Francis nous parler d’homoparentalité

L’homoparentalité démystifiée

28 mai 2023

Dis, c’est quoi l’homoparentalité ? par Laurent Mullens, éditions Renaissance du livre (www.livre-moi.be/laurent-mullens/453-dis-c-est-quoi-l-homoparentalite-.html )

Laurent Mullens répond aux questions soulevées par le fait qu’il soit le père d’un enfant avec son conjoint par l’intermédiaire d’une gestation pour autrui (GPA) en utilisant la formule des séances du GRIS, Groupe de recherche et d’intervention sociale, qui intervient principalement dans les écoles pour démystifier « les orientations sexuelles et les identités de genres par la méthode du témoignage. »

Le mode de procréation qui a permis ce cas de figure semble la préoccupation principale de la pensée mainstream.

Ces projets ne se font pourtant pas à la légère selon la sociologue Martine Gross : de 1 à 3 ans de réflexion pour déterminer la modalité familiale (combien de parents, qui fournit les gamètes, droits de visite, distribution de l’autorité...) et de 2 à 10 ans pour la réalisation.

Une référence au dessin humoristique représentant des couverts traditionnels demandant aux baguettes « Qui fait le couteau, qui fait la fourchette ?» règle la fameuse question de « Qui fait l’homme et qui fait la femme ? » dans un couple homoparental.

S’inspirant des écrivaines Élisabeth Badinter et Marcela Iacub, l’auteur relativise le sacro-saint instinct maternel en rappelant que « [m]ême quand il s’agit de son propre enfant, la femme qui le porte devra l’adopter ».

Cela dit, il importe de ne pas mentir à l’enfant et de lui expliquer comment il est arrivé en ce monde. On doit avoir réfléchi à ces questions dès avant le projet.

On fait une revue de tous les types d’inclusion d’un enfant dans une famille et on présente les différentes formes de coparentalités. On rappelle que la famille bourgeoise nucléaire est une invention récente et que toutes les familles sont des constructions sociales.

Vous serez rassuré·e d’apprendre que les enfants de famille homoparentales se débrouillent aussi bien dans la vie que celleux des familles hétéroparentales.

La brève et excellente post-face de Martine Gross résume les enjeux actuels de l’homoparentalité et montre la pertinence de témoignages comme celui-ci.

L’ouvrage appartient à la collection « Dis, c’est quoi » destinée à vulgariser des notions sociales.

Les droits d’auteur sont versés à l’association sans but lucratif Homoparentalités (homoparentalites.be).

Francis Lagacé

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SITE DE FRANCIS LAGACÉ

vendredi 26 mai 2023

L’Empesteur au cigare

 

Ce texte est du 23 mai 2023

L’Empesteur au cigare


Par Sergio de Rosemont

Cela fait quelques fois que je remarque sa présence sur cette place Pierre-Falardeau.

Je pourrais dire que je ressens sa présence.

Cette place Pierre-Falardeau n’est qu’une petite place publique dans un enclave et malgré le fait que mon odorat ne soit moins développé que la majorité des gens, je peux vous confirmer que je le sens d’assez loin son cigare nauséabond.

Personnellement je ressens son attitude comme celle d’un parvenu, comme si ca serait important que tous remarquent sa présence ou peut-être que je devrais écrire "que tous sentent qu’il est là".

Ce cigare comme un snobisme.

J’étais assis sur l’un des 2 bancs qui sont au Nord-Ouest de la place et lui il était sur le bout Ouest de la place et déjà je sentais assez fortement son cigare.

Je décide alors de m’assoir sur l’un des 2 bancs du côté Sud-Est de la place, question de ne pas sentir son cigare.

Tout semblait beau jusqu’au moment où qu’il remarquait que je m’étais éloigné question de respirer sans l’odeur de son cigare, alors il décida de s’approcher sur les 2 bancs côté Nord-Ouest de la place et là évidemment l’odeur du cigare me revient dans la gorge.

Habituellement quand c’est des fumeurs de cigarettes, la distance entre les bancs situés au Sud-Est et ceux au Nord-Ouest de la place est assez grande pour qu’on puisse respirer sans avoir le droit à leur fumée secondaire.

Mais là dans son cas, j’ignore quelle marque de cigare il achète mais quand il s’en allume un, il empeste la place Pierre-Falardeau presqu’au complet.

Alors comme je me rends compte que je ne peux pas être assis tranquille sur la place Pierre-Falardeau sans cette obligation de sentir SON CIGARE et que je me rends compte qu’il s’en venait vers moi, je vais m’assoir sur le gradin sur le bord du parc Pélican.

Il traverse la place Pierre-Falardeau d’un bout à l’autre comme pour marquer son territoire.

Oui comme s’il aimait faire son territoire par la fumée de son cigare.

Lorsqu’il se rendit compte que je n’étais plus sur cette place Pierre-Falardeau, il se dirigeait alors vers l’extrémité Ouest de la place et ce n’est pas la première fois que j’ai à tolérer son comportement.

Toi qui lis mon texte, si tu te reconnais dans mon texte, dis-toi que c’est pour cela que je l’ai écrit.

J’aimerais que tu prennes conscience que ton comportement est méprisant, ta façon d’agir comme si les autres n’auraient pas d’autre choix que celui de subir la fumée de ton cigare.

Regarde cette place publique ne t’appartient pas, elle est à tous les citoyens.

samedi 20 mai 2023

Dans un manteau de vent

 

Mon plus récent poème

Dans un manteau de vent

Par Sergio de Rosemont

Je suis assis sur ce banc public et il y a du vent.

Un vent juste assez fort pour bien se faire sentir en ce moment où j’étant ces mots sur ces feuilles de mon calepin.

Oui je porte une veste, mais je ressens tout de même ce vent.

Chose bizarre, ça m’est même confortable et même relaxant.

Comme si j’étais enveloppé dans un manteau de vent.

Comme si ce vent chassait mes soucis, mes tracas, me permettant pour un moment d’être bien, seul avec moi-même et mes pensées, mes réflexions.

Oui j’aime bien ce vent, c’est comme s’il serait un ami.

Ce manteau de vent est comme un poème, tout dans ce texte n’est que poème !

Ces êtres de lumière et ces êtres de ténèbres.

 

Voici ma réflexion que je partage avec vous

Ces êtres de lumière et ces êtres de ténèbres.

Par Sergio de Rosemont

Ca me revient à la mémoire, je me souviens il y a quelques années, qu’un type avec qui je parle à l’occasion sur la rue m’était arrivé avec une assez bizarre idée, histoire.

L’histoire d’êtres de lumière qui se nourrissent de ténèbres et d’êtres de ténèbres qui se nourrissent de lumière.

Et il me décrivait comme un être de ténèbres qui se nourrissant de lumière !

Bizarre parfois comment certaines personnes vont vous rattacher au côté ténébreux lorsqu’ils ne comprennent pas votre cheminement où que vous avez une optique différente de la vie, de la réalité ou que simplement vous osez vous tenir debout pour défendre vos principes moraux ou autres.

Encore là il faudrait qu’on m’explique en quoi des êtres de lumière pourraient avoir le goût, le désir de manger des ténèbres et comment des êtres de ténèbres pourraient manger, dévorer de la lumière sans en être détruits, dissous ?

Car ce type qui m’avait sortie cette idée, cette histoire n’a pas voulu me l’expliquer !

vendredi 12 mai 2023

Oui en vieillissant nous devenons plus sensible.

 

Mon plus récent poème

Oui en vieillissant nous devenons plus sensible.


Par Sergio de Rosemont

Oui en vieillissant nous devenons plus sensible.

Peut-être car nous prenons plus conscience de la valeur des choses.

Peut-être parce que plusieurs choses que nous pensions banales, prennent maintenant toute leur importance à nos yeux.

Peut-être parce que nous sommes plus conscient que le temps passe trop vite, oui trop vite.

Peut-être parce que nous prenons conscience que les gens qui sont précieux pour nous, auprès de nous, n’y seront pas pour toujours et qu’un jour, nous les perdrons de vue.

Oui en vieillissant nous devenons plus sensible et nous prenons conscience que le temps que nous prenons avec l’Être Aimé est plus que précieux et nous faisons en sorte de profiter de chaque instant que nous sommes avec.

Peut-être parce que lorsque nous lisons un texte, un poème que nous le comprenons plus profondément.

Peut-être parce que nous avons la sensation de mieux comprendre Gaïa, notre Mère Nature.

Oui en vieillissant nous devenons plus sensible.

dimanche 7 mai 2023

L’Oeil de la trahison.,

 

Mon plus récent tableau.

L’Oeil de la trahison.,


Par Sergio de Rosemont

Ce goût amer,.

Cette odeur empuantie.,

Aussi confortable qu’un coup de dague dans le dos.

Telle est la trahison.

La trahison, la stratégie des "Deux Faces", des lâches.

Oui l"Oeil de la trahison", cet œil qui vous observe sous son "Masque de l’Ami" attendant le moment idéal pour vous planter sa dague dans le dos.

Ce "Deux Faces" vous faisant des éloges devant vous tout en salissant votre nom dans votre dos.

P.S : L’idée de ce tableau m’est venue dans un rêve, un cauchemar.

Donc en peignant ce tableau, c’est ce rêve que je travaillais à mettre sur cette toile.

mardi 2 mai 2023

Ces enfants dans ces carrosses

 

Mon questionnement, mon poème.

Ces enfants dans ces carrosses


Par Sergio de Rosemont

Voilà il est 14h17 et je suis dans un café en train de boire mon thé.

Un père de famille entre dans le café avec son enfant dans un carrosse afin de se commander un café pour apporter.

Par la suite deux autres carrosses entrent dans le café poussés par des mères de famille entrant pour se commander elles aussi des cafés pour emporter.

Et tout d’un coup je ressenti de la peine pour ces enfants, ces bébés.

Ils sont totalement innocents, n’ayant aucune conscience de ce qui se passe dans ce monde, cette société où ils sont nés.

Ils sont nés dans ce monde, sur cette planète que leurs ancêtres ont quasiment détruit.

Oui je ressens de la peine pour eux car j’ai conscience de la dette que nous leur transmettons.

Une dette environnementale, écologique.

Oui mais quelle dette que nous leur laisserons ?

Sauver du désastre suprême cette planète que nous avons presque détruite.

Oui je ressens cette peine pour ces enfants, ces bébés.

Il serait plus que temps que nous nous questionnons collectivement sur ce que nous désirons laisser aux générations qui nous suivent, un paradis terrestre où il fait bon vivre ou un dépotoir à la grandeur de la planète où survivre relève presque du miracle.

Vivre ou survivre ?

Comme Antoine de Saint-Exupéry disait :

{ Nous n'héritons pas la Terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants.}

Planète habitée

 

Laissons la parole à Francis

Planète habitée

30 avril 2023

Comme vous le verrez dans les images que nous avons rapportées, il y a de la vie sur la troisième planète de ce petit système stellaire. On y trouve de nombreuses espèces dont certaines sont subordonnées et domestiquées par d’autres. Nous n’avons pas eu le temps d’analyser complètement le fonctionnement de ces sociétés. Nous ne connaissons pas parfaitement toutes les espèces ni les différents rapports qu’elles entretiennent. Il nous a fallu rentrer, car il n’y avait pas grand-chose de consommable sur ce petit astre éteint à moins de tuer des animaux, ce qui va contre notre éthique la plus fondamentale.

Nous avons surtout admiré l’interaction entre trois espèces particulièrement répandues. D’abord une petite espèce bavarde dont la forme est plus ou moins parallélépipédique. Elle émet des couleurs et des sons. Elle parasite une espèce plus grande, qu’elle a entièrement domestiquée. Cette espèce bipède obéit aux moindres émissions sonores ou lumineuses de la première. Bien que beaucoup plus grande et beaucoup plus forte, elle est totalement soumise et transporte l’autre où elle le veut quand elle le veut, lui disant des mots de réconfort et la fournissant en énergie à la demande.

Nous avons donc appelée la première petite espèce Portée. La seconde espèce, celle qui est esclave de la première, nous l’avons appelée Domestique. Il semble que chaque portée ait sa domestique, mais il arrive qu’une domestique serve deux portées, ce qui est facilement réalisable car elle dispose de deux bras au bout desquels des organes préhensiles fonctionnent à la commande de la portée. Les domestiques sont souvent appelées pour caresser les portées. Elles peuvent y consacrer des heures.

Ce qui est fascinant, c’est que les domestiques parasitent elles-mêmes une troisième espèce plus grande et plus forte qu’elles. Cette espèce à quatre roues, nous l’avons appelée Portante. Elle se déplace à une vitesse variable allant de quelques kilomètres heure à près de deux cents. Mais les vitesses basses sont beaucoup plus fréquentes et les arrêts en grand troupeau sont aussi longs et habituels. Les domestiques ouvrent une écaille des portantes et l’occupent le temps qu’elles les amènent en différents endroits. Voici à l’écran, une domestique ouvrant l’écaille d’une portante.

Les domestiques disposent de sortes d’écurie où elles bichonnent les portantes, les nourissent et les caressent. Il est très amusant de constater que les trois espèces s’emboîtent souvent. Ainsi, une portée peut commander à une domestique de la transporter assez loin. La domestique pourra, pour exécuter cet ordre, utiliser une portante. La portante sera donc parasitée par la domestique, elle-même parasitée par la portée. Voyez, nous en avons ici des représentations cinétiques : vous pouvez distinguer la portée qui appelle la domestique. La domestique prend délicatement la portée et se dirige vers une portante dans le corps duquel elle pénètre.

L’attachement des esclaves à leurs maîtres est une chose d’un très lointain passé, que nous peinons fort à comprendre, nous êtres civilisées. Nous pouvons, par nos observations, affirmer que ce mal étrange affecte les domestiques. Nous avons assisté à la mort d’une portée. Elle n’émettait plus aucun son ni aucune lumière. Sa domestique est entrée dans une détresse inconcevable, se roulant par terre et émettant des geignements déchirants comme lorsqu’un animal perd l’une de ses petites. Nous n’en avons pas saisi d’images, la vue de la douleur n’étant pas décente.

Pour notre prochaine exploration, nous souhaiterions prendre l’apparence de portées et nous infiltrer dans la société. Nous pourrions mieux étudier leur mode de reproduction et leurs interrelations sociales. Elles semblent connaître des rapports horizontaux.

Nous aimerions aussi mieux comprendre les portantes, qui nous paraissent problématiques. Elles ont en effet des comportements pas toujours prévisibles et s’agressent parfois les unes les autres. Il semble bien que les parasites bipèdes ne soient pas si habiles à apprivoiser et à asservir leurs portantes en comparaison des portées qui ont parfaitement dompté leurs domestiques.

NDLA : Cette nouvelle fait partie du recueil N’allez jamais à Montréal.

Francis Lagacé

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