samedi 31 mai 2014

C'était la dernière "Assemblée logement" de l'année 2013-2014

Mes 10 photos de cette assemblée sont à la suite de l'article.


C'était la dernière "Assemblée logement" de l'année 2013-2014 

Par Sergio de Rosemont

Effectivement c'était la dernière "Assemblée logement" de l'année 2013-2014 au "Comité Logement Rosemont".

Ca se déroulait le jeudi 29 mai 2014 à Midi au centre Gabrielle et Marcel Lapalme situé au 5350 rue Lafond dans le Vieux-Rosemont.

Nous en avons profité pour faire le bilan de la dernière année du "Comité Logement Rosemont" et nous avons regardé ensemble comment aborder la prochaine année.

Marie-Luce Meillerand de l"Accorderie de Rosemont"' est venu afin de nous aviser qu'il y aura une scéance d'information d'organiser le mardi 10 juin à 13 H pour les membres du "Comité Logement Rosemont" au centre Gabrielle et Marcel Lapalme.

Oui l"Accorderie de Rosemont" c'est une idée géniale !

Nous seront de retour jeudi le 25 septembre 2014 à Midi.



POUR PLUS D'INFORMATION :


Comité Logement Rosemont
5350, Lafond, local R-145
Montréal (Québec)
H1X 2X2 

 


Accorderie de Rosemont

Marie-Luce MEILLERAND
Coordonnatrice
Accorderie de Rosemont
5350 rue Lafond
Montréal (Québec)
H1X 2X2

Tél : 514.524.1797 poste 242  
rosemont@accorderie.ca  
www.accorderie.ca/rosemont 
 


VOICI MES 10 PHOTOS DE L'ASSEMBLÉE :


AGRANDIR

Diane, Sébastien Laliberté et votre hôte Sergio de Rosemont à l'accueil.

Devant sur la table, le prix "Mosaïque Participation Citoyenne" remporté cette année par le "Comité Logement Rosemont".


AGRANDIR

Prenez-vous un café ?


AGRANDIR

La coordonnatrice du "Comité Logement Rosemont" invitant les militants à la soupe.


AGRANDIR

La coordonnatrice du "Comité Logement Rosemont" présentant l'un des prix gagné au "RCLAQ".


AGRANDIR

Sébastien Laliberté faisant des annonces.


AGRANDIR

Les militants écoutant les nouvelles.


AGRANDIR

Mireille faisant des annonces.


AGRANDIR

Voilà on fait le bilan de notre année.


AGRANDIR

Et oui notre ami Martin Fontaine !


AGRANDIR

Marie-Luce Meillerand de l"Accorderie de Rosemont"' est venu afin de nous aviser qu'il y aura une scéance d'information d'organiser le mardi 10 juin à 13 H pour les membres du "Comité Logement Rosemont" au centre Gabrielle et Marcel Lapalme.

Oui l"Accorderie de Rosemont" c'est une idée géniale !




VOICI MES ARTICLES PRÉCÉDENTS D'ÉVÉNEMENTS OÙ LE COMITÉ LOGEMENT ROSEMONT ÉTAIT PRÉSENT:

Article du 07 octobre 2012

Article du 03 novembre 2012

Article du 10 novembre 2012

Article du 16 décembre 2012

Article du 03 février 2013

Article du 29 avril 2013

Article du 14 juin 2013

Article du 16 septembre 2013

Article du 20 septembre 2013

Article du 28 septembre 2013

Article du 01 octobre 2013

Article du 05 octobre 2013

Article du 26 octobre 2013

Article du 15 novembre 2013

Article du 18 novembre 2013

Article du 23 novembre 2013

Article du 01 décembre 2013

Article du 13 décembre 2013

Article du 16 décembre 2013

Article du 23 décembre 2013

Article du 28 janvier 2014

Article du 2 février 2014

Article du 03 Février 2014

Article du 13 février 2014

Article du 21 février 2014

Article du 23 février 2014

Article du 02 mars 2014

Article du 05 mars 2014

Article du 10 mars 2014

Article du 21 mars 2014

Article du 22 mars 2014

Article du 31 mars 2014

Article du 31 mars 2014

Article du 06 avril 2014

Article du 10 avril 2014

Article du 11 avril 2014

Article du 18 avril 2014

Article du 28 avril 2014

Article du 30 avril 2014

Article du 05 mai 2014

Article du 07 mai 2014

Article du 17 mai 2014

Article du 24 mai 2014

Article du 26 mai 2014

Exploration et exploitation des hydrocarbures – Le PLQ annonce deux EES pour noyer le poisson



Exploration et exploitation des hydrocarbures – Le PLQ annonce deux EES pour noyer le poisson 

30 mai 2014

« Avec l’annonce de deux évaluations environnementales stratégiques sur la filière des hydrocarbures et sur l’île d’Anticosti, le gouvernement de Philippe Couillard réaffirme son préjugé très favorable à cette industrie. Les évaluations environnementales masquent très mal l’incohérence d’un gouvernement qui ira de l’avant avec tous les projets déjà en branle. Nous avons toutes les raisons de nous inquiéter du retour des gaz de schiste dans la Vallée du Saint-Laurent », lance Andrés Fontecilla, président et porte-parole de Québec solidaire

Pour Québec solidaire, les décisions du gouvernement semblent déjà prises. «Le plan libéral ouvre grande la porte à l’exploitation des hydrocarbures. Ce dont le Québec a besoin, c’est une tout autre vision : comment le Québec pourrait-il se passer de ces hydrocarbures et sortir de sa dépendance au pétrole ? Ce projet semble complètement écarté. À nouveau, on se retrouve face à un gouvernement qui marche main dans la main avec les lobbys de l’industrie pétrolière et gazière », déplore Amir Khadir, député de Mercier.

« En toute incohérence, les ministres Arcand et Hurtel lancent des évaluations environnementales stratégiques, tout en annonçant que les forages sur Anticosti iront de l’avant quoiqu’il arrive. D’autres projets, comme l’exploitation du gisement de Old Harry, passeront en deuxième vitesse. Ce qui semble intéresser le gouvernement apparaît être le profit plus que tout autre enjeu. La volonté de lutter contre les changements climatiques est reléguée au simple nom du ministère. Peut-être devrait-on plutôt parler d’évaluations économiques stratégiques? », lance Amir Khadir.

« Bien que la volonté d’aller de l’avant avec la filière des hydrocarbures soit claire, le gouvernement et l’industrie ne l’auront pas si facile. Heureusement, la population est déjà en marche pour manifester son désaccord. Le 10 mai dernier, des citoyens et citoyennes autochtones et non autochtones ont entamé la Marche des Peuples pour la Terre Mère, de Cacouna à Kanesatake, pour protester contre l’arrivée des oléoducs, des sables bitumineux et contre les projets d’exploitation des hydrocarbures au Québec, et ce n’est qu’un début », ajoute finalement le président solidaire.

L’annonce des deux EES ne change en rien la volonté gouvernementale de laisser les projets suivre leur cours, autant pour l’exploration que pour le transport d’hydrocarbures. Le gouvernement péquiste a ouvert la porte et le Parti libéral emprunte la même voie. Québec solidaire tient tout de même à saluer le lancement d’un BAPE sur le projet de port pétrolier de Cacouna en espérant que les résultats seront dévoilés de façon transparente.

INFORMATION PRISE ICI

vendredi 30 mai 2014

PLQ, PQ et CAQ refusent d’appuyer une clause d’appauvrissement zéro – Québec solidaire est le seul parti à travailler pour les plus démunis



PLQ, PQ et CAQ refusent d’appuyer une clause d’appauvrissement zéro – Québec solidaire est le seul parti à travailler pour les plus démunis 

29 mai 2014

Alors que le budget approche à grands pas, le gouvernement libéral, le Parti québécois et la Coalition avenir Québec refusent de s’engager à ne pas appauvrir les plus pauvres. Les solidaires sont ainsi les seuls à soutenir les personnes les plus mal prises du Québec, déplore la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé.

Québec solidaire a déposé ce matin une motion qui a été unanimement rejetée par les autres partis: « Que l’Assemblée nationale presse le ministre des Finances de s’engager à inclure une clause d’appauvrissement zéro dans les orientations du prochain budget afin que le retour à l’équilibre budgétaire n’affecte pas négativement les conditions de vie et les revenus des populations les plus pauvres du Québec. »

« C’est une honte! Ce que notre motion proposait était un strict minimum! En 2002, on s’est donné une loi pour éradiquer la pauvreté. On devrait au moins s’assurer de ne pas reculer et éviter que les plus pauvres s’appauvrissent encore davantage! », insiste Mme Massé, soulignant le manque de cohérence du Parti québécois en matière de lutte à la pauvreté et aux inégalités.

« Pas plus tard qu’hier, le député de Rosemont montait aux barricades à mes côtés pour défendre le financement des organismes communautaires; il refuse aujourd’hui d’appuyer notre motion pour inclure une clause d’appauvrissement zéro dans le plan d’équilibre budgétaire. C’est à n’y rien comprendre », poursuit la députée.

« Depuis plusieurs semaines, les groupes qui travaillent avec les plus démunis, comme le Front commun des personnes assistées sociales et le Collectif pour un Québec sans pauvreté sonnent l’alarme sur les besoins grandissant en matière de lutte à la pauvreté. Que fait le gouvernement? Il refuse de rencontrer ces groupes et continue de présenter l’austérité comme la solution au déficit budgétaire», regrette Mme Massé, rappelant que l’austérité ne fait qu’accroître les inégalités sociales.

INFORMATION PRISE ICI

Manon Massé dénonce le refus de la ministre Charlebois de rehausser le financement des organismes communautaires



Manon Massé dénonce le refus de la ministre Charlebois de rehausser le financement des organismes communautaires 

QUÉBEC, le 28 mai 2014 /CNW Telbec/ - Manon Massé dénonce le refus de la ministre Lucie Charlebois de s'engager à rehausser le financement des organismes d'action communautaire autonome. En compagnie du député de Rosemont, la députée solidaire réagissait ainsi aux propos des porte-parole des groupes en santé et services sociaux qui rencontraient cet après-midi la nouvelle ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse et à la Santé publique.

« Ils et elles nous ont confirmé que la ministre ne s'est pas engagé dans le sens de leurs demandes légitimes », explique la députée solidaire. Pour elle, le refus de la ministre Charlebois s'inscrit en ligne droite avec la décision de son gouvernement et de la CAQ de ne pas appuyer une motion présentée par Françoise David ce matin en faveur d'un meilleur soutien financier aux organismes communautaires.

« Quand elle dit non aux groupes, la ministre Charlebois dit non à des milliers de Québécoises et de Québécois. Un meilleur soutien financier aux organismes communautaires n'est pas une dépense mais bien un investissement dans le présent et l'avenir. S'il y a des milliards $ disponibles pour le béton, il y a sûrement moyen de trouver quelques dizaines de millions $ cette année pour des infrastructures sociales essentielles à nos communautés que sont les groupes communautaires », s'indigne Manon Massé.

Rappelons que les besoins des 4000 organismes d'action communautaire autonome ne sont comblés qu'à 68% et qu'ils s'élèvent à plus de 306 millions $.

INFORMATION PRISE ICI

jeudi 29 mai 2014

Un projet de loi solidaire pour protéger les personnes aînées



Un projet de loi solidaire pour protéger les personnes aînées 

27 mai 2014

Françoise David a présenté aujourd’hui le projet de loi 190 qui vise à mieux protéger les personnes aînées de l’éviction ou de la reprise de leur logement. La députée solidaire de Gouin se dit confiante que son projet de loi soit appelé par le gouvernement et étudié en commission parlementaire en vue de son adoption. Il s’agirait d’une première depuis belle lurette pour un projet de loi d’intérêt public présenté par un parti d’opposition.

VIDÉO DE L'ÉVÉNEMENT SUR YOUTUBE: https://www.youtube.com/watch?v=7cvvKS60XxY

« Le premier ministre et son leader parlementaire ont tous deux affirmé publiquement leur volonté de débattre du projet de loi solidaire. J’espère que cette ouverture sera le début d’une nouvelle façon de travailler à l’Assemblée nationale et non l’exception à la règle », explique la députée solidaire de Gouin.

Accompagnée de trois organisations nationales de défense des aînés, la FADOQ, l’AQDR et l’AQRP, et de deux comités logement montréalais, Petite-Patrie et Rosemont, la co-porte-parole de Québec solidaire a dévoilé le contenu de ce projet de loi qui avait aussi suscité l’appui de tous les partis à l’occasion d’un débat des chefs lors de la dernière campagne électorale.

Avec ce projet de loi, les propriétaires désirant expulser une personne ainée dont la situation financière ou l’état de santé est précaire de son logement, soit pour l’agrandir ou pour en reprendre possession, se verraient dans l’obligation de lui offrir un logement équivalent. Celui-ci devrait correspondre à ses besoins et être situé dans le même arrondissement ou la même municipalité. Aucune éviction ne serait permise entre le 1er décembre et le 31 mars. Le projet de loi ne comporte que deux articles et s’inspire d’une loi similaire en France.

« Il y a consensus social sur le fait que les personnes aînées puissent demeurer chez elles le plus longtemps possible. Nous savons aussi que les déménagements leur font vivre d’énormes tensions et ont souvent des conséquences psychosociales et médicales néfastes. Ils occasionnent des pertes importantes: des loyers abordables, des services de proximité, un réseau social. Les personnes aînées ont besoin de sécurité. Il est donc inadmissible qu’une personne aînée puisse être mise à la porte de chez elle sans que le propriétaire soit tenu de lui proposer un logement de remplacement équivalent. Encore plus inadmissible si ça se passe en hiver », conclut la députée solidaire de Gouin.

INFORMATION PRISE ICI

Gardons ouvert le site de compostage du Sud-Ouest




Gardons ouvert le site de compostage du Sud-Ouest 

VIDÉO : LE SITE SUD-OUEST
http://vimeo.com/88084365


Le site de compostage de moyenne échelle géré par l'arrondissement du Sud-Ouest au 6000 Notre-Dame Ouest valorise près de 6500 tonnes des résidus organiques chaque année, évitant ainsi que quelques 800,000 m3 de méthane soient relâchés dans l'atmosphère. Actuellement, ce site traite les résidus organiques provenant de près de 1000 domiciles et de plus de 120 commerces et institutions à Montréal. Les résidus y sont transformées en compost mature de qualité agricole – ce qui signifie qu’à la fin du processus, le compost peut être utilisé pour la culture d’aliments. Le site est présentement mandaté d'arrêter d'accepter les matières compostables à compter du 1er juin pour que cessent les opérations de compostage et que l'espace soit utilisé comme stationnement pour des équipements de la ville. Pour avoir toutes les informations à propos de ce site, et pour voir le site en pleine action, consultez cette page web : www.compostmontreal.com/site

POUR SIGNER CETTE PÉTITION

mercredi 28 mai 2014

Cri d’alarme : La Maison Marguerite de Montréal devra fermer le tiers de ses lits sous peu – Françoise David presse le gouvernement d’agir



Cri d’alarme : La Maison Marguerite de Montréal devra fermer le tiers de ses lits sous peu – Françoise David presse le gouvernement d’agir 

26 mai 2014

Si aucune subvention du gouvernement n’est accordée d’ici septembre, le centre d’hébergement pour femmes en difficulté, La Maison Marguerite de Montréal, situé dans l’arrondissement Rosemont-Petite-Patrie, devra fermer le tiers de ses lits, soit six lits. L’organisme situé dans le comté de Gouin reçoit l’appui de la députée Françoise David, des organismes du Regroupement des tables de quartier, du Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM) et de bien d’autres organisations. La Maison Marguerite a soumis chaque année depuis 2007 une demande de subvention additionnelle à l’Agence de santé et des services sociaux de Montréal et s’est butée à un refus ces sept années consécutives. Pour l’année 2014-2015, la réponse se fait toujours attendre.

Depuis plus de 35 ans, La Maison Marguerite héberge les femmes en difficulté de Montréal. À l’hébergement court terme (séjour de six semaines), les femmes hébergées ont comme caractéristique commune de vivre une situation de détresse, c’est-à-dire qui menace leur santé, leur sécurité, leur équilibre et/ou leur vie. Elles arrivent à La Maison avec soit : un problème de santé physique ou mentale, de toxicomanie, de violence conjugale, de violence familiale, de pauvreté extrême, de période intense de détresse psychologique ou toute autre situation qui rend leur vie très pénible. L’accueil inconditionnel des femmes démunies demeure au cur de toutes les décisions prises et de tous les gestes posés à La Maison Marguerite.

« Sans une aide financière récurrente d’un minimum de 200 000 $ de l’Agence, nous serons dans l’obligation de fermer six lits non subventionnés au début septembre 2014 », témoigne Martine Rousseau, directrice générale de La Maison Marguerite. « Depuis 2007, La Maison maintient un taux d’occupation de plus de 100 % et offre un accueil inconditionnel sept jours sur sept aux femmes les plus démunies de Montréal. En 2013, nous avons refusé près de 8 400 demandes d’hébergement faute de place. Aujourd’hui, La Maison n’a plus la capacité de financer ses six lits non subventionnés. Plusieurs centres d’hébergement pour femmes vivent des situations similaires à la nôtre », ajoute Martine Rousseau.

« La Maison Marguerite est un exemple phare pour illustrer ce que vivent plusieurs organismes d’aide aux personnes vulnérables. Leurs budgets sont insuffisants pour répondre à des besoins grandissants. La situation de l’itinérance, de la pauvreté et de l’isolement des femmes à Montréal est particulièrement préoccupante. Si La Maison ferme le tiers de ses lits en septembre, des dizaines de femmes seront privées des services essentiels qui y sont offerts. J’appelle le nouveau gouvernement à agir rapidement dans ce dossier », réclame la députée de Gouin.

Marjolaine Despars, coordonnatrice adjointe du RAPSIM, abonde dans le même sens : « Il y a de plus en plus de femmes en situation d’itinérance à Montréal. Plusieurs ressources d’hébergement qui leur viennent en aide doivent refuser tous les soirs de trop nombreuses femmes faute de place. Si La Maison Marguerite ferme des lits, cela viendra ajouter à la pression qui est vécue. Il est urgent que le gouvernement investisse davantage à La Maison Marguerite et pour les autres organismes intervenant en itinérance. »

INFORMATION PRISE ICI

Entrevue avec le président de la CSN - Jacques Létourneau à propos des prochaines négociations du secteur public



SYNDICALISME
Entrevue avec le président de la CSN - Jacques Létourneau à propos des prochaines négociations du secteur public



mardi 27 mai 2014, par Bernard Rioux

Les réponses retranscrites reprennent l’essentiel du propos qui étaient beaucoup plus élaborés.

1. Contexte politique des prochaines négociations de 2015

Le gouvernement Couillard a multiplié les déclarations pour affirmer qu’il vise l’équilibre budgétaire et que celui-ci passe par des coupures de l’ordre de 3,7 milliards dans les dépenses publiques. Il a également affirmé que la pertinence de tous les programmes serait évaluée. Ces négociations sont donc éminemment politiques.

- Qu’oppose la CSN à la politique d’austérité du gouvernement libéral ? - quelle est sa réponse à la priorité donnée à la poursuite du déficit zéro ?

Le gouvernement Couillard et ses alliés patronaux font une priorité de l’atteinte de l’équilibre budgétaire. Ils ont marqué beaucoup de points auprès de la population. Cela fait vingt ans que les gouvernements coupent dans les services publics et ils continuent de dire qu’il faut couper.

La dette est importante, mais elle n’est pas catastrophique. Et puis, il y a une bonne et une mauvaise dette. Ce n’est pas en donnant la priorité au paiement de la dette tout en s’attaquant aux services publics que l’on va améliorer la situation. Quand on voit que la population a voté pour le Parti libéral et pour la CAQ, il y a un important travail d’éducation populaire pour montrer la nécessité de nos interventions et de nos revendications pour défendre les services publics. On a rencontré le ministre des Finances, M. Leitao. On lui a demandé de reporter à plus tard l’atteinte du déficit zéro et on lui a expliqué que la poursuite du déficit zéro risque de provoquer un nouveau ralentissement économique et que ce n’est pas de cette façon qu’on va atteindre l’équilibre budgétaire. Le gouvernement parle d’une commission sur la fiscalité. Mais cela ne risque pas d’aller dans le sens des revendications que l’on met de l’avant.

2 . Les points centraux de la plate-forme

Le front demande des hausses annuelles moyennes de 4,5 % pour les trois prochaines années et l’amélioration des conditions de travail. Le gouvernement affirme vouloir augmenter la productivité, renforcer les contrôles de tout genre et bloquer l’augmentation du personnel dans le secteur public.

- Comment voulez-vous améliorer les conditions de travail ?

Et il y a une détérioration des salaires par rapport au secteur privé. Le retard salarial est de 8,2 %. Le rattrapage est nécessaire pour conserver la possibilité de renouveler le personnel du secteur public. Il faut en finir avec un mythe, celui de la sécurité d’emploi dans le secteur public. Nombre de travailleurs et de travailleuses que ce soit dans l’éducation et la santé vivent la précarité d’emplois. On se rappelle ce qui est arrivé avec les sommets économiques en 1996. Des milliers de personnes ont quitté et cela a amené tant une détérioration des services publics que des conditions de travail. Quand le gouvernement parle d’augmenter la productivité, il croit qu’on peut faire plus avec moins. Cela n’est pas possible. Il va falloir faire tout un travail d’explication contre ces arguments du gouvernement. On a un immense travail à faire à ce niveau pour démontrer à la population la justesse de nos revendications et la nécessité d’investir dans les services publics.

3. La mobilisation des membres

La CSN affirme dans son texte « les services publics : une vision pour le Québec : Notre capacité de contraindre notre employeur-législateur, afin d’obtenir les gains désirés, se mesure notamment par le taux d’appui de la population à nos revendications. »

La consultation des membres, jusqu’ici montre-t-elle un ralliement aux revendications mises de l’avant par le Front commun et une volonté de se battre pour ces dernières ?

La priorité est de faire les discussions avec nos membres pour démontrer l’importance du défi qui est devant nous. Une fois qu’on aura construit cette base, on devra démontrer aussi à la population l’importance de nos revendications pour défendre les services publics, pour le renouvellement du personnel qui y travaille et pour le maintien de leur accessibilité pour la population.

Quelles actions et types de lutte sont envisagées pour construire le rapport de force qui fera reculer le gouvernement libéral ?

Pour construire le rapport de force, il faut également convaincre les membres de passer à l’action, car il faudra être capable d’exercer des moyens de pression pour appuyer nos négociations. Il faudra convaincre nos membres de poser des gestes qui pourront amener le gouvernement à négocier.

4. Une alliance au-delà du Front commun pour gagner la population à ses objectifs

De nombreux mouvements sociaux refusent les politiques d’austérité du gouvernement Couillard : Coalition pour la justice sociale, l’ASSÉ et tous les opposants l’augmentation des frais de scolarité, les groupes de femmes qui dénoncent les politiques d’austérité de ce gouvernement qui les cible, les groupes pour une réforme de la fiscalité qui veut favoriser une redistribution de la richesse...

La défense de la légitimité des demandes syndicales dans la population devrait-elle conduire à une reprise par le Front commun des revendications des mouvements sociaux ?

On ne fera pas faire la lutte par les autres. Le mouvement syndical doit pouvoir mener la lutte pour ses propres revendications. Une première démarche unitaire pourra se faire dans le contexte des consultations prébudgétaires. Il faut se mettre d’accord avec les autres forces populaires, sur les revendications qu’il faut mettre de l’avant, sur la nécessaire réforme progressiste de la fiscalité, sur le réinvestissement dans le secteur public, sur le refus de la privatisation des services publics. Ce sera le moment de faire une plate-forme commune et de construire une alliance dans l’action.

5. Le congrès de la CSN et les défis du syndicalisme

La CSN tiendra son congrès dans les prochains jours. Les congressistes vont aborder des questions importantes : lutte contre la sous-traitance, plan d’action pour la réforme de la Loi sur les normes de travail, défense de la qualité et de la santé au travail, construction d’alliances au niveau pancanadien pour résister à l’offensive du gouvernement Harper, construction d’alliances pour renforcer les rapports de force en négociation, États généraux sur le syndicalisme, lutte pour un nouveau modèle de développement pour protéger notre environnement...

Ce type de question ne posent-elles pas la nécessité d’une intervention directement politique et de ne pas laisser aux partis néolibéraux l’ensemble du champ politique ?

On a une préoccupation pour la création d’un deuxième front, à la manière de Marcel Pépin. Il ne s’agit pas de coller la situation actuelle sur les années 60. Elle est différente, particulièrement à cause de la mondialisation. Mais il faut élargir le champ du syndicalisme. On ne peut pas rester simplement dans une logique de négociation corporatiste. Il faut dépasser ce cadre. Il faut occuper le terrain de l’éducation politique et mener la lutte d’idées pour contrer le discours néolibéral qui est aujourd’hui dominant. Il faut se préoccuper des personnes qui vivent la précarité et qui ne sont pas syndiquées. On envisage de mettre de l’avant des formes d’organisation qui leur permettront d’améliorer leur résistance aux conséquences de la précarité vécue.

Pour répondre plus directement à la question, la CSN n’a jamais soutenu un parti politique particulier. Mais il n’en reste pas moins que dans les différentes réunions des instances syndicales, on se retrouve devant des militantes ou des militants qui sont du Parti Québécois, de Québec solidaire, d’Option nationale ou du Parti vert. Et nous les encourageons à agir sur la scène politique et à renforcer les partis qui reprennent à leur compte les revendications du mouvement syndical. On veut poser la nécessité de participer aux défis qui nous sont posés actuellement par les gouvernements en place qui s’attaquent au mouvement syndical. Il est tout à fait nécessaire de dépasser le cadre corporatiste pour parvenir aux objectifs que nous poursuivons.

INFORMATION PRISE ICI

mardi 27 mai 2014

La journée citoyenne Pour que chaque vote compte

Voici un article collaboratif que j'ai retrouvé que je partage avec vous.

Les 11 photos de l'événement sont à la suite de l'article 


La journée citoyenne Pour que chaque vote compte 

Par : Luc Bordeleau et Sergio de Rosemont.

Samedi 22 mars c'était la Journée citoyenne pour que chaque vote compte. Une date qui n’avait pas été choisie au hasard puisque l’on se situait en pleine campagne électorale. Campagne électorale menant à l’élection du 7 avril 2014 qui se déroulait encore une fois sous le mode inéquitable du scrutin ùninominal à un tour.

Une journée organisée par le Mouvement pour une démocratie nouvelle (MDN) pour rassembler ceux qui veulent justement un changement dans notre mode de scrutin.

Une journée pour qu'enfin nous puissions obtenir un mode de scrutin qui reflète vraiment la volonté du populaire, c’est à dire un mode proportionnel.

Une journée pour remettre notre démocratie en santé.

Cela se déroulait au 315 rue Ste-Catherine Est à Université du Québec à Montréal à la salle DR-200.

Le mot d'ouverture a été prononcé par Jean-Sébastien Dufresne, président du MDN qui a mis la table pour ce qui allait suivre.

En premier lieu, des panélistes se sont successivement adressés à nous. Nous avons eu le privilège d'un discours d'ouverture de Paul Cliche, l'un des fondateurs du MDN qui nous a rappelé les péripéties de ce dossier au cours des 50 dernières années et insisté sur la nécessité de continuer à agir. Les autres panélistes étaient Claude Béland, président des États généraux sur la réforme des institutions démocratiques de 2003, Samuel Morissette, boursier de la Fondation Jean-Charles Bonenfant, qui nous a expliqué comment un pays de tradition britannique comme la Nouvelle-Zélande, est passé à la proportionnelle, Alexa Conradi, présidente de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), Réal Ménard, maire de l'arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve et enfin Cym Gomery qui représentait Fair Vote Canada - Représentation Équitable Canada, qui lutte pour la réforme du mode de scrutin à l’échelle canadienne.

Une période de questions et d’échanges a suivi, animée par Miriam Fahmy de l’Institut du nouveau Monde (INM).

Sur l’heure du midi, une conférence de presse a été tenue. À cette occasion Jean-Sébastien Dufresne, Paul Cliche et Dominique Daigneault de la CSN ont lancé une lettre ouverte signée par plusieurs personnalités, interpellant les partis politiques et réclamant de leur part des engagements fermes pour une réforme du mode de scrutin. La couverture médiatique a été excellente.

Dans l’après-midi, trois ateliers se sont tenus afin que les participants échangent en petit groupe sur les moyens concrets d’assurer un suivi à cette journée et faire en sorte que la réforme du mode scrutin devienne un enjeu public d’importance Nous tenons aussi à souligner la présence de Michel Seymour philosophe, Stéphane Rouillon chercheur qui travaille depuis des années à l'amélioration de notre système électoral et Mercédez Roberge experte-chercheure et ancienne présidente du MDN. Le tout s’est terminé par une plénière où les idées émises en ateliers, ont été mises en commun.

L'événement fut un succès et les suites sont prometteuses. La lettre ouverte a recueilli des milliers de signatures en moins d’un mois, les liens avec les partenaires se renforcent et un site Internet spécifique à la campagne Pour que chaque vote compte, a été lancé. Il s’agit de www.meilleuredemocratie.com 



POUR PLUS D'INFORMATIONS :



Le MDN Mouvement pour une Démocratie Nouvelle est un mouvement rattaché à aucun parti politique prônant un mode de scrutin proportionnel.















VOICI LES 11 PHOTOS DE L'ÉVÉNEMENT :


AGRANDIR

La table à l'accueil


AGRANDIR

Luc Bordeleau du CA du MDN Mouvement Démocratie Nouvelle avec Claude Béland.


AGRANDIR

Claude Béland avec Serge Leclerc ( alias Sergio de Rosemont ) membre du CA du MDN Mouvement Démocratie Nouvelle.


AGRANDIR

Réal Ménard


AGRANDIR

Mercédez Roberge l'ancienne présidente du du MDN Mouvement Démocratie Nouvelle et Kathlen Furlong membre du du CA du MDN Mouvement Démocratie Nouvelle.


AGRANDIR

Le philosophe Michel Seymour avec Serge Leclerc ( alias Sergio de Rosemont ).


AGRANDIR

La table de Fair Vote Canada.



AGRANDIR

Stéphane Rouillon avec Serge Leclerc ( alias Sergio de Rosemont ).


AGRANDIR

Jean-Sébastien Dufresne le président du du MDN Mouvement Démocratie Nouvelle ouvrant l'événement.


AGRANDIR

Voilà c'est commencé.


AGRANDIR

La table de la revue Relation.