mardi 31 décembre 2013

« Ma première année comme député »

Je tiens à féliciter Françoise David pour son magnifique travail.



« Ma première année comme député »

Édition du 30 décembre 2013, section ACTUALITÉS, écran 4
Tommy Chouinard
La Presse


La vie politique correspond-elle à ce que vous aviez imaginé ?

Oui, en plus intense !

Qu’aimez-vous dans la vie de députée ?

Le travail en circonscription avec les gens de mon quartier. Le travail rigoureux et exigeant des commissions parlementaires. Le défi de travailler avec les médias.

Que n’aimez-vous pas dans la vie de députée ?

La plupart du temps (mais pas toujours !), la période de questions.

Comment vivez-vous avec la ligne de parti ?

J’ai l’habitude d’être porte-parole et cela me convient tout à fait. Par ailleurs, notre parti donne une bonne marge de manœuvre à ses députés.

Aimez-vous la période de questions à l’Assemblée nationale ?

Oui quand les questions sont pertinentes et que le gouvernement répond réellement. Non devant tout autre comportement.

Que feriez-vous pour améliorer le fonctionnement de l’Assemblée nationale, que ce soit au Salon bleu ou en commission parlementaire ?

Améliorer les droits des plus petites formations ou des députés indépendants, qui sont trop souvent soumis au bon vouloir des plus grosses formations politiques.

Sur quel dossier avez-vous particulièrement aimé travailler jusqu’ici, et pourquoi ?

J’ai aimé plusieurs dossiers (pensions alimentaires, économie sociale, laïcité, assurance autonomie), mais celui du prix réglementé du livre neuf m’a vivement intéressée. Car j’ai beaucoup appris sur l’univers du livre, et comme j’adore les livres… Nos pressions sur le ministre ont porté leurs fruits.

Quel est votre bon coup ou la réalisation dont vous êtes la plus fière jusqu’ici ?

Le dépôt d’une charte de Québec solidaire sur la laïcité comme réponse au projet péquiste. Je suis fière d’avoir pu démontrer qu’un projet de loi consensuel pourrait être adopté si les parlementaires s’attaquaient à ce dossier dans un esprit non partisan.

Quelle décision ou quelle position regrettez-vous avoir prise comme députée ou comme parti ? Quel est votre moins bon coup ?

LA SUITE ICI



JE VOUS INVITE À ALLER LIRE LA SUITE DE CE BON REPORTAGE DE TOMMY CHOUINARD

Bilan 2013 de Manon Massé

Je félicite Manon Massé pour son courage et sa ténacité



Bilan 2013 de Manon Massé

30 décembre 2013

L’année 2013 a été très chargée pour les gens engagés dans la justice sociale et la justice environnementale au Québec.  La session parlementaire qui vient de prendre fin nous a confirmé encore une fois combien il y a loin de la coupe aux lèvres pour faire de notre Québec cette terre où nous voulons vivre fièrement et solidairement.
 
Pour Québec solidaire Ste-Marie-St-Jacques, ce fût une année hyperactive. Dès janvier, des dizaines de militantes et militants flanqués à mes côtés s’affairaient à promouvoir les idées solidaires et à déconstruire le discours fataliste porté par nos adversaires politiques. Rencontres d’échange ou de débat, manifestations, pique-niques, marchés publics ou marchés d’échange, journée de la Fierté, nuit des sans abris, distribution aux métros, magasin-partage, soupers de la St-Jean ou de Noël : nous étions partout où il fallait être pour redonner à nos concitoyenNEs le goût d’espérer.
 
Les gens avec qui nous avons discuté étaient ravis de nous entendre parler d’énergies renouvelables et d’économie d’énergie, de transport en commun et d’indépendance, et de nous voir défendre bec et ongles les programmes sociaux qui font de nous un peuple si différent en Amérique du nord. La catastrophe de Lac-Mégantic nous a rappelé qu’il est plus que temps de nous détourner du pétrole, cette forme d’énergie qui détruit à chaque jour un peu plus la planète que nous habitons. À l’écoute des gens de la circonscription, nous avons milité pour l’augmentation de la fréquence de passage des autobus 34 et 125 et nous étions aux côtés des personnes assistées sociales qui demandaient au gouvernement le respect de leur droit à vivre dans la dignité. Nous nous sommes profondément indignés devant l’incurie du gouvernement d’augmenter encore les tarifs d’Hydro-Québec malgré les surplus.
 
De plus, mes collègues solidaires de l’Assemblée nationale ont démontré une fois de plus la pertinence d’y avoir des représentantEs qui ont à cœur le bien commun. Des projets de loi cruciaux et audacieux ont été déposés par nos deux députés solidaires, notamment celui pour un Québec laïc et inclusif, ainsi que celui visant à moderniser la loi anti-briseurs de grève. Finalement, ils ont dénoncé avec vigueur l’influence des lobbies sur nos éluEs. De quoi donner envie à plusieurs de vouloir grossir les rangs des solidaires lors de la prochaine élection !
 
Du côté du gouvernement, le portrait est beaucoup plus sombre. Le Parti Québécois a lancé le débat sur la charte comme on lance une bombe puante, en espérant que personne ne découvrira qui en est responsable. Notre peuple se déchire depuis et ça semble accommoder les gens au pouvoir : pendant ce temps, les vrais débats sont évités. De plus, ils ont été incapables d’accompagner les Québécoises et les Québécois dans leur démarche à devenir maître chez eux, en pliant l’échine très bas pour donner à qui mieux mieux nos ressources naturelles et à faire prendre au Québec un virage pétrolier comme jamais ! Tout ça au lieu de prendre ce précieux temps pour installer les bases d’un pays fier d’être de son siècle.
 
Je nous souhaite donc pour 2014 un peu de conscience sociale et environnementale chez nos éluEs et beaucoup de détermination pour celles et ceux qui portent à bout de bras la vision d’un monde solidaire, égalitaire tant pour la génération actuelle que les sept à venir. Passez un bon temps des Fêtes et n’oubliez pas de répandre l’amour autour de vous.
 
En toute amitié,
 
Manon Massé

INFORMATION PRISE ICI

lundi 30 décembre 2013

Ces Agent$ du Mépri$ et la dinde.


Ces Agent$ du Mépri$ et la dinde.

Ces Agent$ du Mépri$.

Ils aiment bien la dinde, mais ils aiment bien aussi couper les vivres aux plus démunis de notre société en disant que c'est pour leur bien.

Ils aiment bien la dinde, mais ils aiment bien aussi stimuler la xénophobie en disant que c'est pour un meilleur avenir.

Ils aiment bien la dinde, mais ils aiment bien aussi asservir le peuple à leurs Ami$ de la Finance tout en disant que c'est pour notre bien commun.

Ils aiment bien la dinde, mais ils aiment bien aussi offrir un Colisée à leur Ami Politique Milliardaire espérant en obtenir plus de votes, mais en prétendant vouloir faire progresser le Québec.

Ils aiment bien la dinde, mais ils aiment bien aussi céder pour des peanuts nos services de santé et sociaux aux Ami$ du Privé en prétendant que c'est pour améliorer le service.

Oui ces Agent$ du Mépri$ Péquistes aiment bien la dinde mais, ils aiment bien aussi mentir au peuple et le trahir.

Oui ils aiment bien imaginer le peuple du Québec comme un troupeau de dindes qu'ils peuvent farcir d'une farce néolibérale à saveur bouchardienne.

Ils aiment bien prendre les québécois pour des dindes dingues.

Il serait plus que temps que nous cessions d'être.....leurs dindes !

Mais en attendant que le peuple se réveille, nous pouvons chanter :

{ - C'est l'temps d'une dinde, dinde, dinde

- C'est l'temps d'une dinde, dinde, dinde

- C'est l'temps d'une dinde, dinde, dinde

- Oui on l'aura sur l'estomac longtemps !

- Oui on l'aura sur l'estomac longtemps ! }


VOICI DE L'INFORMATION SUR ENBRIDGE PRISE SUR FACEBOOK QUE JE PARTAGE AVEC VOUS

UNE PETITE MISE AU POINT CONCERNANT ENBRIDGE:



AGRANDIR

VOICI DE L'INFORMATION SUR ENBRIDGE PRISE SUR FACEBOOK QUE JE PARTAGE AVEC VOUS

« Le dimanche 25 juillet 2010, des résidents appellent le 911 pour signaler une très forte odeur de gaz ou de pétrole. Des pompiers et un technicien de la société gazière se déplacent pour enquêter, mais ne parviennent pas à trouver la source de l'odeur. Ils rentrent bredouilles. Trois heures plus tôt, dans le centre de contrôle d'Enbridge situé à Edmonton, à 3000 km de là, un sig+ ,51nal d'alarme avait retenti, signalant une perte totale de pression dans la ligne 6B, près de Marshall.

L'alarme a été ignorée. Pire: le pipeline a été remis sous pression deux fois dans les 17 heures suivantes, ce qui a aggravé de manière considérable le désastre en cours. Dans les jours qui suivent, le déversement pollue la rivière Kalamazoo, source d'eau potable, sur plus de 50 km. Environ 3,2 millions de litres de pétrole ont été déversés. Trois ans plus tard, le nettoyage n'est pas terminé et ses coûts excèdent 1 milliard. »

Et pourtant, malgré cette incompétence grave, la société Enbridge n’a reçu aucune amende et ses dirigeants n’ont jamais été importunés. Pire, le gouvernement Harper fait maintenant tout en son possible pour lui permettre de réaliser ses projets d’oléoducs, comme le renversement du flux de la ligne 9b, de même que le projet Northern Gateway.

Belle justice. Et vous, qu’est-ce que vous en pensez ?

Enbridge hantée par son passé / La Presse www.lapresse.ca/environnement/pollution/201309/21/01-4691748-enbridge-hantee-par-son-passe.php
 
Conduite à risques /Radio-Canada Enquête.
www.radio-canada.ca/special/enquete/pipeline9B/


dimanche 29 décembre 2013

Un procédé malhonnête du PQ, dit Khadir

Je tiens à remercier Guillaume Bourgault-Côté qui remet les pendules à l'heure avec cet article:



Un procédé malhonnête du PQ, dit Khadir

27 décembre 2013 | Guillaume Bourgault-Côté | Québec

Amir Khadir n’a rien contre le principe de la « dinde à la Charte » façon Parti québécois. Mais encore faudrait-il avoir les bons ingrédients pour nourrir la discussion, dit-il. Le député a critiqué jeudi une utilisation jugée « malhonnête » de ses propos dans le document préparé par le PQ pour fournir des arguments pro-Charte à ses militants.

Dévoilé mardi par Le Devoir, le document Des réponses aux questions de votre famille pour les partys des Fêtes ! propose aux militants du PQ des réponses toutes prêtes pour qu’ils puissent réagir aux commentaires anti-Charte de leur parenté au moment du partage de la dinde — volaille dont une photo orne la page couverture du document.
 
À la fin de ce petit manuel du parfait péquiste en matière de Charte de la laïcité, le PQ anticipe la question : « C’est quoi la différence avec ce que les autres partis proposent ? » À cela, le militant interpellé est invité à répondre que la position du Parti libéral du Québec « n’est plus tellement claire depuis la sortie de la députée Fatima Houda-Pepin ».
 
 Concernant Québec solidaire, ce militant devrait se rappeler que le parti propose « d’interdire le port de signes religieux uniquement aux juges, aux policiers et aux gardiens de prison », selon le PQ. Qui ajoute ensuite que « paradoxalement, le député Amir Khadir a déjà affirmé que “pour [lui], le voile — pas juste le niqab — est un symbole de soumission et de domination de la femme par l’homme. C’est un symbole archaïque qui devrait être jeté aux rebuts de l’histoire” ».
 
 Or, pour reprendre une expression que le Parti québécois suggère d’utiliser souvent dans son document — envers ceux qui disent que les Québécois « passent pour des racistes partout dans le monde », par exemple —, c’est faux.

Mise en garde

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Oui prenez la peine d'aller lire la suite, c'est un excellent article.

Syrie : évacuation des agents chimiques dangereux "peu probable" avant le 31

Des nouvelles de la Syrie



Syrie : évacuation des agents chimiques dangereux "peu probable" avant le 31

samedi 28 décembre 2013, par La Rédaction

Il est "peu probable" que la Syrie soit en mesure de respecter la date butoir du 31 décembre pour l’évacuation de ses agents chimiques les plus dangereux hors de son territoire, ont annoncé les Nations unies samedi.
L’ONU et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) ont reconnu que d’"importants progrès" avaient été effectués, mais ont appelé le président syrien Bachar al-Assad à "intensifier les efforts" pour respecter les délais convenus afin de détruire son arsenal d’armes chimiques.
Selon la feuille de route de l’OIAC, l’arsenal syrien doit être détruit d’ici au 30 juin, mais le processus a déjà été ralenti, notamment en raison de problèmes de sécurité en Syrie, ravagée par la guerre.
"Les préparations se poursuivent pour le transport de la plupart des matériaux chimiques dangereux de la République arabe de Syrie en vue de leur destruction à l’extérieur (du territoire). Toutefois, le transport des agents les plus dangereux avant le 31 décembre est peu probable", expliquent les deux organismes dans un communiqué conjoint.
Outre le conflit, des problèmes logistiques et le mauvais temps sont venus retarder le transport des agents chimiques vers le port de Lattaquié, sur la côte syrienne, notent-ils dans le document.
Et, selon des diplomates de l’ONU, certains détails du processus de destruction n’ont pas encore été réglés.
L’ONU et l’OIAC encadrent l’opération, mais la responsabilité du transport des agents chimiques revient au régime syrien.
"Depuis que la Syrie a dévoilé son arsenal d’armes chimiques il y a trois mois, d’importants progrès ont été effectués", indiquent encore l’ONU et l’OIAC dans leur communiqué. La Syrie a lancé la destruction d’infrastructures sur des sites qu’elle avait déclarés. Elle a aussi achevé en avance la destruction de missiles destinés à être équipés d’armes chimiques, rapportent-elles.
Mais l’ONU et l’OIAC jugent que Damas "doit intensifier ses efforts pour faire en sorte de respecter ses obligations et ses engagements internationaux".



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samedi 28 décembre 2013

On nous prend pour des dindes

Je tiens à remercier Mme.Rima Elkouri qui met les points sur les « i » et les barre sur les « T » à cette charte :



On nous prend pour des dindes

Édition du 27 décembre 2013, section ACTUALITÉS
RIMA ELKOURI


On nous prend pour des dindes. C’est ce que je me suis dit en prenant connaissance du petit manuel d’autodéfense sur la Charte créé par le Parti québécois pour le temps des Fêtes.

Le document, rendu public par Le Devoir, vise à préparer les militants du PQ à répondre aux questions de leur famille durant les Fêtes. Orné d’une dinde en page couverture, il souffle une douzaine de réponses simplistes aux militants qui seraient à court d’arguments pro-Charte devant leurs proches.

On nous prend pour des dindes. Et quand je dis « nous », sachez, amis lecteurs, qu’il s’agit ici d’un « nous » inclusif. Ce « nous » inclut les militants du PQ à qui est destiné ce manuel infantilisant truffé de raccourcis et de demi-vérités. Il inclut aussi l’ensemble des citoyens, qu’ils soient pro-Charte ou anti-Charte, à qui on essaie peu subtilement de passer un sapin.

Un exemple ? Pour répondre au beau-frère qui demanderait en quoi le PQ se distingue des autres partis, le document cite de façon malhonnête le député Amir Khadir au sujet du voile. La citation tronquée est la suivante : « Pour moi, le voile – pas juste le niqab – est un symbole de soumission et de domination de la femme par l’homme. C’est un symbole archaïque qui devrait être jeté aux rebuts de l’histoire. »

Comme le hasard fait bien les choses, le PQ omet de citer le « mais » qui suivait cette déclaration. « Mais, à mes yeux, ce n’est pas une raison pour exclure les femmes qui le portent. Est-ce qu’on est une société où on aide ces femmes à se libérer ou on fait juste répondre à nos peurs et à nos questionnements identitaires ? »

LA SUITE ICI



OUI JE VOUS INVITE VIVEMENT À ALLER LIRE LA SUITE DE CET ARTICLE CA EN VAUT LE COUP.

vendredi 27 décembre 2013

Bethléem : Noël à l’ombre du mur de l’apartheid.

Un article pour faire réfléchir



Bethléem : Noël à l’ombre du mur de l’apartheid.

mardi 24 décembre 2013, par La Rédaction
Bethléem prépare ce mardi Noël, fête de la paix dans la tradition chrétienne, sur fond de guerres et violences au Moyen-Orient et en Afrique.
Le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, la plus haute autorité catholique romaine en Terre sainte, devait faire son entrée solennelle dans la ville autonome de Cisjordanie, en début d’après-midi.
A partir de minuit, il présidera la grand-messe de Noël en l’église catholique Sainte-Catherine, contiguë à la Basilique de la Nativité, en présence notamment du président palestinien Mahmoud Abbas et de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, en visite privée.
Des draps blancs de neige verglacée et des branches d’arbres brisées, vestiges de la tempête particulièrement rude qui a frappé la région il y une dizaine de jours, étaient encore visibles sur les hauteurs de la ville palestinienne.
Au coeur de Bethléem, sur la place de la Mangeoire, en face de la basilique de la Nativité, dont le toit multiséculaire est en train d’être restauré, étaient installés un sapin de Noël géant, décoré de rubans rouges, et une crèche. Des pères Noël et bonhommes de neige gonflables s’efforçaient d’apporter de la bonne humeur dans les cafés et restaurants bordant la place. Mais le climat hivernal et festif est assombri cette année par les espoirs déçus après la reprise des négociations directes entre Israël et les Palestiniens fin juillet. Les incidents violents se sont multipliés de part et d’autres ces derniers temps en Israël, en Cisjordanie, et dans la bande de Gaza, et les navettes, pourtant nombreuses, du secrétaire d’Etat américain John Kerry n’ont pour le moment produit aucun résultat concret.
"Même si l’attention mondiale n’est plus sur la Terre Sainte, mais s’est déplacée vers le drame de la Syrie, il faut affirmer que le conflit israélo-palestinien reste capital dans la région et constitue un obstacle majeur à la stabilité du Moyen-Orient", a estimé Mgr Twal mercredi dernier, dans son traditionnel messsage de Noël. Il a ajouté que la poursuite de la colonisation israélienne était le principal obstacle aux efforts de paix.



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10 réponses à 10 questions

Je met cet article au complet par solidarité



10 réponses à 10 questions

TransCanada veut passer son Oléoduc à travers le Québec pour acheminer plus de pétrole bitumineux d’Alberta vers l’Atlantique et l’exporter.

Le Québec en retirera-t-il des avantages? 10 réponses à 10 questions.

1. Moins de trains de pétrole dans nos villages?
L’oléoduc ne remplacera pas les trains. Les trains vont continuer à transporter le pétrole de schiste des États-Unis d’ouest en est via le Québec. L’oléoduc vient s’ajouter pour acheminer 1.1 million de barils supplémentaires par jour de pétrole bitumineux d’Alberta vers l’Atlantique. Voulons-nous devenir la voie de passage du pétrole albertain?


2. Le pétrole, on en a tous besoin?
Dans la société actuelle, c’est vrai, on est prisonnier de l’auto et des pétrolières (50% de notre énergie), Mais le pétrole n’est pas inépuisable et il est en train de nous empoisonner et de débalancer le climat de la planète. Il ne faut pas plus de pétrole mais moins de pétrole. Il faut apprendre vite à remplacer le pétrole.


3. Moins de dépendance du pétrole étranger?
Le pétrole raffiné au Québec provient principalement d’Afrique (39%), de la Mer du Nord (29%) et de Terre-Neuve (12%). C’est un pétrole léger et nos raffineries (Ultramar à Lévis et Suncor à Montréal) ne sont pas équipées et ne semblent pas intéressées à s’équiper pour raffiner le pétrole lourd d’Alberta. Pourquoi prendre des risques pour du pétrole sale destiné aux autres et dont on n’a pas besoin?


4. Du pétrole moins cher à la pompe?
Le pétrole de l’Ouest est moins cher dans l’Ouest. Mais rendu dans l’Est, il sera compétitif avec le pétrole de l’extérieur, donc au même prix.


5. Moins de pollution?
L’extraction du pétrole bitumineux utilise beaucoup plus d’énergie et d’eau, émet beaucoup plus de gaz à effet de serre et endommage beaucoup plus l’environnement que le pétrole conventionnel. Son empreinte écologique se voit de l’espace, mais on veut tripler sa production d’ici 2030. Allons-nous les encourager?


6. Moins de dangers d’explosion et de déversement?
Les déversements de pétrole par oléoduc sont 3 fois plus importants que ceux par train. Dans l’explosion de l’oléoduc de Embridge à Kalamazoo au Michigan en 2010, les employés ont fermé les valves 17 heures après la première alerte, 3.7 millions de barils ont été déversés dans une rivière, le nettoyage n’est pas encore terminé et a coûté plus d’un milliard. Il y a plusieurs centaines de fuites d’oléoducs par année. L’Office National de l’Énergie (ONE), chargé de la sécurité des oléoducs au Canada, a reconnu que 83 stations de pompage de l’oléoduc de Embridge sur 125 n’avaient pas de bouton d’arrêt d’urgence, une exigence depuis 1994, mais n’a rien fait pour exiger les corrections. Peut-on se fier aux promesses des compagnies?


7. Des emplois pour des régions défavorisées?
L’oléoduc crée peu d’emplois locaux et pour peu de temps durant sa construction, et encore moins pour la maintenance. On pourrait créer beaucoup plus d’emplois locaux si on développait sérieusement les énergies sans pétrole : la biométhanisation, la biomasse, l’écoconstruction, les panneaux solaires, la géothermie, l’éolien, l’économie d’énergie, etc.


8. Les redevances peuvent aider les villages du Haut-Pays?
Les redevances que fait miroiter TransCanada risquent fort de devenir une mauvaise affaire. Des contrats signés en privé, sous pression et sans information légale sont souvent trompeurs. Les propriétaires et les municipalités risquent de perdre plus d’argent que ce qu’ils pourraient recevoir parce que personne ne voudra acheter ou assurer des propriétés situées aux alentours d’un oléoduc. Et qui voudra prendre des vacances dans un parc régional traversé ou contaminé par un oléoduc?


9. Ça va se faire de toutes façons : autant en profiter?
Au contraire, cette fois-ci, le Québec détient la carte maîtresse. Pour produire plus de pétrole bitumineux, l’Alberta doit pouvoir le vendre, c’est-à-dire l’exporter. Les Chinois, les Coréens, les Américains, qui sont déjà propriétaires à 70%, veulent ramener ce pétrole chez eux. La Colombie Britannique a bloqué l’oléoduc projeté vers le Pacifique. L’oléoduc projeté vers le centre des États-Unis fait face à beaucoup d’opposition. Si le Québec refuse de laisser passer l’oléoduc projeté vers l’Atlantique, l’Alberta et le Canada ne pourront pas aller de l’avant. La décision du Québec sera déterminante pour l’avenir des sables bitumineux, de la planète et de l’ère post-pétrole.


10. TransCanada est une compagnie fiable?
TransCanada est une multinationale canadienne qui a son siège social à Calgary, spécialisée dans les projets d’infrastructures énergétiques : oléoducs, pipelines pour le gaz, parcs éoliens, etc. Sa fiche est loin d’être parfaite. On l’a vu dans les projets éoliens, comme toutes les compagnies, elle veut dépenser le moins possible et faire le plus d’argent possible. Il ne faut pas la croire sur parole, pas plus que le Groupe conseil UDA qui négocie pour elle avec les propriétaires et les 51muncipalités.et 15 MRC concernées par son projet d’oléoduc Énergie Est. Le Mouvement Stop Oléoduc est là pour défendre le point de vue des citoyens.



INFORMATION PRISE ICI

jeudi 26 décembre 2013

10 mythes sur la «charte des valeurs»

Je copie cet article par solidarité

Des arguments pour répondre à certains mythes sur la "charte" du PQ.



10 mythes sur la «charte des valeurs»

par Québec Inclusif
Date de publication: 2013-12-24


1. Il n’existe pas de balises claires en matière d’accommodements religieux, ce qui entraînerait l’obligation pour l’État de légiférer afin de clarifier le processus. FAUX. Les balises pour le traitement de demande d’accommodements religieux sont déjà claires; toutefois, elles doivent être mieux communiquées. Pour qu’un accommodement soit accordé, il doit y avoir 1) une croyance religieuse sincère; 2) une violation réelle du droit à la liberté de religion; 3) un accommodement proposé n’imposant pas une contrainte excessive aux droits d’autrui.

2. Le projet de loi n’est pas discriminatoire. FAUX. Sous le couvert de la promotion de la neutralité de l’État, l’effet prévisible de l’interdiction d’arborer tout symbole religieux apparent sera d’exclure dans les faits les citoyens incapables de choisir entre le respect des exigences de leur conscience et celles de leur emploi. La pratique religieuse des chrétiens ne passe pas par le port d’un signe vestimentaire, alors qu’il en va tout autrement dans d’autres religions. Le projet de loi est donc particulièrement discriminatoire envers les minorités religieuses. l’écrasante majorité des juristes déclarent que le projet de loi est non seulement discriminatoire, mais également inconstitutionnel car il viole les chartes québécoise et canadienne des droits et libertés.

3. La charte favorise l’égalité homme-femme. FAUX. Cette interdiction du port de signe religieux ne pourra que vulnérabiliser davantage les femmes portant le hijab et creuser les inégalités entre les hommes et les femmes, notamment sur le plan de l’accessibilité à l’emploi. Il est donc à prévoir que cette Charte présentée comme un outil pour favoriser l’atteinte de l’égalité des sexes ait plutôt l’effet contraire. Le projet de loi porte préjudice aux femmes au nom de l’égalité des sexes.

4. La liberté de religion nuit à la neutralité de l’État. FAUX.Ce sont les institutions de l’État qui doivent être neutres et non les individus. En effet, les employés, les agents de l’État ou encore les usagers des services dispensés par celui-ci ont le droit à la liberté de religion et de conscience. Les droits fondamentaux ne sauraient être pondérés au gré de l’humeur politique du moment ou soumis à des consultations populaires ou des référendums.

5. L’égalité entre les sexes est menacée par la liberté de religion. FAUX. L’égalité entre les sexes est un droit inscrit dans la Charte des droits et libertés de la personne. Elle y est inscrite à trois différents endroits : dans le préambule de la Loi, à l’article 10 et à l’article 50.1. Cela permet notamment de s’opposer à toute loi ou règlement, de même qu’aux pratiques d’acteurs non-étatiques, qui auraient un caractère discriminatoire. Un accommodement qui compromet le droit à l’égalité y compris l’égalité homme-femme est considéré comme déraisonnable et ne sera pas accordé. Rappelons que l’égalité des hommes et des femmes, la primauté du français et la séparation des religions et de l’État balisent déjà l’exercice des libertés et droits fondamentaux au Québec.

6. La charte favoriserait la cohésion, l’harmonie et la paix sociale au Québec. FAUX. L’’interdiction du port de signes religieux ostentatoires contenue dans cette proposition de la Charte entraînera des répercussions négatives et pour les immigrants et les minorités religieuses en légitimant la discrimination envers ces derniers. La charte aura donc l’effet contraire et réduira significativement la cohésion, l’harmonie et la paix sociale au Québec.

En adoptant des politiques discriminatoires, le gouvernement du Québec légitime officieusement la discrimination envers les minorités religieuses. Ainsi, si l’État lui-même se permet de discriminer les minorités religieuses, la discrimination envers ces minorités devient alors acceptable dans la population en général. De plus, le fait que le projet de loi prévoit que la Charte puisse être appliquée aux entreprises contractant avec l’État ou recevant des subventions de l’État ne pourra qu’exacerber la discrimination dont seront victimes les minorités religieuses.
                             
7. La Charte des valeurs, comme la Loi 101… FAUX.Le contexte politique dans lequel la Loi 101 fut adoptée en 1977 n’a rien à voir avec celui dans lequel le gouvernement du Québec présente aujourd’hui son projet de Charte des valeurs. La Charte de la langue française répondait à une problématique qui était qualifiable et quantifiable, alors que le gouvernement du Québec est incapable de justifier rationnellement l’interdiction de port de signes religieux. À l’époque, l’urgence de légiférer en matière de langue française avait été largement documentée par le gouvernement. La vulnérabilité de la langue française au Québec, particulièrement dans la région de Montréal, faisait l’objet de nombreuses études. La situation actuelle est bien différente : aucune étude ne démontre que la neutralité de l’État québécois soit compromise ou menacée par la visibilité de la diversité religieuse des employés de l’État. Le parallèle avec la Charte de la langue française ne tient donc pas.

8. Le gouvernement a la légimitié de modifier la charte des droits et libertés de la personne. FAUX. La Charte québécoise des droits et libertés est une loi quasi-constitutionnelle, inspirée de déclarations et de pactes internationaux qui énoncent les droits et libertés de tous les êtres humains, et représente un document unique dans l’histoire législative québécoise.

Un tel document, qui vise à garantir nos droits fondamentaux, doit être à l’abri de l’arbitraire des changements de gouvernements. Depuis le moment de son adoption, en 1975, la Charte québécoise n’a historiquement été modifiée qu’à l’unanimité de l’Assemblée nationale. Sa version originale, ainsi que les modifications subséquentes, ont toujours été le résultat de larges travaux de consultation trans partisans.

9. La charte des valeurs dira clairement aux immigrants comment s’intégrer au Québec. FAUX. Le projet de loi 60 ne change absolument rien aux conditions d’intégration et d’immigration au Québec. En particulier, la liberté de religion demeure inchangée. Comme tous les autres citoyens québécois, la charte des droits et liberté du Québec et celle du Canada garantissent la liberté de conscience religieuse, le tout balisé par les autres droits fondamentaux et les autres lois.

10. Il y a interdiction des signes politiques pour les fonctionnaires. Ça devrait être la même chose pour les signes religieux. FAUX. Les fonctionnaires servent le pouvoir politique et l’affichage vestimentaire est restreint sur la base de ce motif. Par ailleurs, il faut rappeler que l’affichage politique n’est pas interdit, mais restreint. Il est d’ailleurs toléré à de nombreuses reprises, comme en témoignent les multiples campagnes d’affichages syndicales à travers les vêtements des fonctionnaires. Rappelons que l’État n’est pas neutre sur le plan politique, mais il l’est sur le plan religieux. De plus, les signes politiques ne relèvent pas d’une obligation dictée par la conscience comme le sont les signes religieux.

Plusieurs personnalités et organisations sont contre ou demandent des changements importants à la charte.
L’opposition à la charte n’est pas à négliger. En termes d’appui populaire, le Manifeste pour un Québec inclusif a recolté près de 30 000 signatures (quebecinclusif.org). De nombreuses personnalités issues des milieux artistiques, académiques, journalistiques, juridiques et politiques lui ont signifié leur appui.


Jean Dorion, Richard Desjardins, Philippe Falardeau et Dan Bigras furent parmi les premiers à dénoncer ce projet de loi. De nombreux chroniqueurs et éditorialistes s’opposent également l’interdiction du port de signes religieux par les employés de l’État, notamment Yves Boisvert et André Pratte de La Presse, Lise Ravary et Josée Legault du Journal de Montréal et Francine Pelletier du Devoir.

Plusieurs juristes de renom s’opposent à l’interdiction du port de signes religieux pour les employés de l’État, dont les professeurs Jean-François Gaudreault-Desbiens et Pascale Fournier, et André Brossard, ancien juge de la Cour d’appel. Par ailleurs, plusieurs associations de juristes, dont l’Association du Jeune Barreau de Montréal (AJBM) et l’Association des Juristes progressistes (AJP), se sont également opposés au projet de loi du gouvernement du Québec.

Plusieurs dizaines d’organismes de la société civile se sont positionnés ouvertement contre le projet, dont la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ), Amnistie internationale Canada, la Ligue des droits et libertés (LDL), la Fédération des femmes du Québec (FFQ), la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), le Conseil du patronat (CPQ), la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCM), pour n’en nommer que quelques-uns.

Trois anciens premiers ministres péquistes (Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry) se sont d’ailleurs prononcés contre la proposition actuelle du PQ. Ces derniers ont tous exprimés qu’une interdiction mur-à-mur des signes religieux dans la fonction publique constituait une règlementation déraisonnable et une atteinte aux droits fondamentaux. Gilles Duceppe, ancien chef du Bloc Québécois, a aussi ajouté sa voix à ce concert de ténors péquistes.

De plus, plusieurs universités dont l’Université de Montréal, l’Université de Sherbrooke, l’Université du Québec à Montréal et l’Université Concordia se sont prononcées sans équivoque contre la charte des valeurs québécoises proposée par le gouvernement du Québec.

D’importants syndicats dont la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) s’opposent également à une interdiction mur-à-mur du port de signes religieux telle que proprosée par le gouvernement du Québec.

Enfin, de nombreux Québécois originaires de communautés culturelles s’opposent au projet de charte du gouvernement du Québec, dont Voix québécoise des Sikhs, le Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CERJI), le Congrès maghrébin du Québec (CMQ) et l’Association des musulmans et des Arabes pour la laïcité au Québec (AMAL-Québec).

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Syrie : sombre Noël à Damas pour les réfugiés de Maaloula

Je crois qu'eux aussi auraient tant aimé avoir la Paix



Syrie : sombre Noël à Damas pour les réfugiés de Maaloula

mardi 24 décembre 2013, par La Rédaction
"Mon plus beau cadeau de Noël serait de revenir à Maaloula", murmure Hneiné Taalab, la cinquantaine, qui a fui début septembre la célèbre localité chrétienne de Syrie après l’entrée des jihadistes.
Dans l’église Saint Joseph à Doueilaa, un quartier populaire de l’est de Damas, elle peine à retenir ses larmes. "J’avais une fille et trois garçons, mais j’ai perdu l’un d’eux".
Selon elle, les jihadistes du Front al-Nosra -qui combattent au côté des rebelles et se sont emparés de la ville le 8 septembre après 4 jours d’affrontements- ont assassiné son fils Sarkis Zakhem, 20 ans.
"Outre Sarkis, Al-Nosra a tué mon frère et mon cousin parce qu’ils ont refusé de se convertir à l’islam", assure cette femme qui a trouvé refuge avec sa famille dans un couvent à Damas.
Maaloula est la plus célèbre localité chrétienne de Syrie et un des berceaux du christianisme. La majorité de ses habitants parlent encore l’araméen, la langue du Christ.
Cette bourgade, majoritairement chrétienne, doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme. Sa population peut monter jusqu’à 4.500 habitants pendant la période estivale. A l’approche des fêtes, par une journée glaciale à Damas dans l’église sans chauffage, le Patriarche grec catholique Gregorios Laham III distribue des cadeaux -quelques billets dans une enveloppe- aux enfants de Maaloula et aux "familles des martyrs".
Mais les visages sont fermés. Tout semble dérisoire face aux terribles épreuves subies.
"Nous voulons rentrer à Maaloula, quand elle sera libérée", dit Jessica, 7 ans, emmitouflée dans son anorak rose.
"Ni sapin, ni crèche"



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mardi 24 décembre 2013

Diminution du service postal et hausse des tarifs, l’ensemble de la population est perdante



Diminution du service postal et hausse des tarifs, l’ensemble de la population est perdante



mardi 17 décembre 2013, par André Frappier

Il semble bien qu’il y ait deux poids deux mesures dans les considérations politiques et économiques du gouvernement. Mais ceci n’est peut-être pas étranger non plus au fait que le PDG de Postes Canada Deepak Chopra nommé par le gouvernement Harper, siège aussi au Conference Board du Canada, organisme qui a recommandé au printemps dernier exactement les mêmes mesures que celles actuellement appliquées par Postes Canada.

L’annonce faite par la direction de Postes Canada de mettre fin à la livraison à domicile au cours des prochaines années est un mépris envers la population qui paiera plus cher pour un service diminué. La responsable Anick Losier ne peut même pas expliquer comment ni où seront installées les boîtes postales groupe dans les quartiers à forte densité de population. Elle ne sait pas non plus comment on pourra accommoder les personnes âgées ou ayant un handicap.

La ministre Lisa Raitt quant à elle a affirmé que « Le gouvernement du Canada appuie Postes Canada dans ses efforts pour remplir son mandat d’assurer son autonomie financière afin de protéger les contribuables. » Mais elle ne pourra cependant répondre aux questions des parlementaires puisque cette décision a été rendue publique après la fin de la session.

À prime abord il est faux de croire que le travail des facteurs et factrices diminue lorsque le volume diminue. Le système de livraison de courrier actuel est conçu de façon à s’adapter à la variation du volume de courrier. Des mesures de volumes sont effectuées de façon régulière de façon à modifier la charge de travail et s’assurer que le temps requis pour la livraison soit toujours identique sinon équivalent. Il en résulte un accroissement ou une diminution du nombre de portes à livrer et par conséquent du nombre de facteurs et factrices. C’est un système qui s’auto régularise et qui a fait ses preuves. La diminution du volume de courrier n’a donc rien à voir comme telle avec la diminution du service de livraison.

Des questions importantes se posent quant à l’avenir du service postal. Mais selon Alain Duguay, président de la section locale de Montréal du STTP, la sois disant consultation publique à laquelle Postes Canada fait allusion pour justifier la fin de la livraison à domicile est une véritable mascarade : « Seules les entreprises et des personnes triées sur le volet ont été invitées. Le syndicat n’était même pas au courant. Nous revendiquons au contraire un véritable examen public de Postes Canada et l’ajout de services lucratifs comme les services bancaires et non pas des réductions. »

Postes Canada a généré des profits de 1,7 milliards de dollars au cours des 15 dernières années et a versé 1,2 milliard en impôt et dividendes au gouvernement. Selon Sylvain Lapointe, directeur national de la région de Montréal, « 2011 a été la seule année où Postes Canada a connu un déficit. Il a dû mettre 250 millions de dollars de côté pour défrayer les coûts de l’équité salariale (qu’il n’avait pas respectée) et le lock-out qu’il a décrété lui a coûté 50 à 60 millions$. Dans les grands centres urbains comme Montréal, la grève n’avait duré que deux jours. »

Le Conference Board a émis des projections au printemps dernier selon lesquelles Postes Canada courait vers un gouffre déficitaire. Mais selon Sylvain Lapointe, ces projections ont été établies sur des prévisions de déficit de 250 millions$ en 2012 alors que Postes Canada a connu en réalité un bénéfice de 98 millions$. Fait à noter, Postes Canada a commandé et payé le rapport du Conference Board sur lequel siège le PDG de Postes Canada.

Selon lui l’augmentation faramineuse du prix du timbre de 60% prendra les entreprises en otages : « Elles n’auront pas le temps de trouver d’autres alternatives à court terme. Les énormes profits ainsi générés risquent d’aller remplir les coffres du gouvernement Harper au moyen des impôts et des dividendes afin de l’aider à présenter un budget équilibré pour les prochaines élections dans deux ans. »

Le régime de retraite est également dans la ligne de mire du gouvernement qui pointe du doigt le déficit s’élevant à 6,5 milliards de dollars, mais selon Sylvain Lapointe : « La crise des papiers commerciaux en 2008 ainsi que le faible taux d’intérêt a nui au fonds de retraite et a ralenti sa croissance. Mais en situation normale on n’aurait jamais remis en cause la solvabilité de Postes Canada, on a toujours considéré que la société d’état va toujours exister. Mais les coupures incessantes créent un climat d’incertitude politique où la fermeture de Postes Canada devient une éventualité possible pour les créanciers. C’est uniquement pour cette raison que la question de la solvabilité se pose. »

Mais il est important de se rappeler que le régime de retraite de Postes Canada avait subi un régime minceur dans les années 1990. En effet si Postes Canada avait conservé la part qui lui revenait de l’ancien régime de la fonction publique fédérale, il accuserait actuellement un surplus d’au moins 5,5 milliards de dollars (sans calculer l’indexation), une réserve suffisante pour passer au travers des années « difficiles ». En effet à la fin des années 1990 le ministre des finances Paul Martin avait retiré du fonds fédéral le solde appartenant à Postes Canada qui représentait environ 18 milliards de dollars mais en avait soutiré les surplus accumulés de 12 milliards pour le verser dans les coffres du gouvernement, laissant à Postes Canada un maigre 6 milliards.

Il faut finalement considérer quelle doit être la vocation première d’un service public. Est-ce d’assurer un service ou de remplir les coffres du gouvernement ? Il faut savoir que Postes Canada paie des impôts sur les revenus au gouvernement comme une compagnie privée et qu’elle verse également des dividendes importants. Le terme autonomie financière prend dans ce contexte un sens plutôt biaisé pour un service public. Surtout quand le gouvernement fédéral accorde des millions en subventions et diminutions d’impôt aux entreprises sans création d’emploi en retour. Selon une étude du CTC faisant état de données de Statistique Canada publiée l’an dernier, les impôts sur le revenu des sociétés comptaient pour seulement 8,3 pour cent de tous les revenus des gouvernements fédéral et provinciaux combinés en 2011, en baisse de 8,8 pour cent par rapport à 2010. Ainsi le total des réserves de liquidités des sociétés privées non financières du Canada est passé à 575 milliards $ au dernier trimestre de 2011, alors qu’il était de 187 milliards $ lors du premier trimestre de 2001 — malgré le fait que trois de ces années furent marquées par une profonde récession. Selon son rapport, les entreprises ont plutôt accumulé des liquidités au lieu de créer des emplois et ont versé des rémunérations exorbitantes à leurs PDG.

Alors il faut se poser la question, quelle est l’urgence de mettre fin unilatéralement à un service de livraison efficace et utile pour la population qui abolira entre 6000 et 8000 emplois stables qui permettent d’alimenter t la vie économique de toutes les régions du Québec et du Canada ? Surtout quand le syndicat est ouvert à la discussion pour apporter des solutions.

Il faut surtout se demander si on veut conserver un système postal universel, parce-que c’est bien cela dont on parle finalement. Les entreprises privées qui assurent la livraison du courrier lettre mais surtout le colis, s’accaparent le courrier surtout dans les zones économiquement rentables, là où il y a beaucoup de profit à réaliser sur des distances relativement courtes. Laissant à Postes Canada l’obligation d’effectuer la livraison partout ailleurs dans les régions plus éloignées. Cela contribue également à priver Postes Canada de revenus importants, lui laissant les zones déficitaires. Dans un pays peu densément peuplé comme le Canada, cette question est cruciale.

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En ce promenant dans ce rêve


 En ce promenant dans ce rêve

Me promenant dans un vieux quartier dans une ville inconnue qui me semble pourtant familière.

En tournant ce coin de rue étroit, c'est un cul-de-sac.

Une rue où les maisons me font penser à celles qu'on voit dans ces vieux films français.

Dans le fond de ce cul-de-sac, une falaise dans laquelle un autel cathédraliste semble avoir été sculptée par Gaïa elle-même.

Des deux flancs de ces autel semble sortir des cascades d'eau.

Une eau jouant une musique intemporelle.

Comme dans un monde se situant entre Marcel Pagnol et Savador Dali.

Où l'impensable est maître.

Effectivement je dors, est-ce un rêve ?

Est-ce mon esprit qui tente d'écrire une poésie avec des fibres de rêve.

Le rêve, le rêve comme cette matière est précieuse, nous permettant de fantasmer, de nous évader.

Nous évader de cette fadicité.

Pour déjouer cette folitude.

Je vous entend dire que je délire.

Mais le rêve ne se situ t-il pas dans une zone entre le réel et l'irréel ?

La poésie ne se situe t-elle pas sur un chemin entre le rationnel et l'irrationnel ?

Voilà je vous laisse, je retourne à ce rêve.

Oui je vous entend dire que je délire; mais n'est-il pas favorable de délirer dans un rêve plutôt que dans ce réel ?

lundi 23 décembre 2013

Pétition : Plan d'action en santé mentale



Pétition :
Plan d'action en santé mentale

Texte de la pétition :

CONSIDÉRANT QUE le Plan d’action en santé mentale 2005-2010 du gouvernement québécois n’a pas été remplacé par un nouveau plan d’action;

CONSIDÉRANT l’impact que crée l’absence d’orientations ministérielles;

CONSIDÉRANT QUE le Commissaire à la santé et au bien-être a produit un bilan mitigé du plan 2005-2010, estimant que la priorisation du programme de santé mentale au sein du ministère de la Santé et des Services sociaux est restée somme toute grandement théorique;

CONSIDÉRANT QUE les troubles mentaux sont en progression, tant au Québec qu’à l’échelle internationale, et que selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ils représenteront d’ici 2030 la principale cause de morbidité dans le monde;

CONSIDÉRANT l’adoption, par l’OMS, du Plan d’action mondial sur la santé mentale 2013-2020 qui reconnaît le rôle essentiel de la santé mentale dans la réalisation de l’objectif de la santé pour tous;

CONSIDÉRANT la volonté des personnes touchées par des troubles mentaux, celle de leurs proches et celle de multiples intervenantes et intervenants des milieux communautaires et des établissements de santé et de services sociaux de se mobiliser dans le cadre d’un nouveau Plan d’action en santé mentale;

Nous, citoyennes et citoyens du Québec, demandons au gouvernement du Québec de déposer un nouveau projet de Plan d’action en santé mentale et de le soumettre à une large consultation publique, comprenant des audiences régionales,  afin de procéder aux ajustements requis avant sa mise en œuvre.

Date limite pour signer : 27 février 2014

POUR SIGNER CETTE PÉTITION

C'était la dernière rencontre de la Priorité logement de Rosemont pour 2013

Mes 14 photos de cet événement sont à la suite de mon article.


C'était la dernière rencontre de la Priorité logement de Rosemont pour 2013

Par Sergio de Rosemont

C'était la dernière rencontre de la Priorité logement de Rosemont pour 2013

Ca se déroulait dans la salle Michel Desjardins local 2.105 du centre Gabrielle et Marcel Lapalme au 5350 rue Lafond en ce mardi 17 décembre à 19 H 00.

L'animation était faite par Mireille Jalbert et Daniel Desputeau avec l'assistance de votre hôte Sergio de Rosemont.

Le but était de faire une rétrospective de notre année 2013.

Voir les progrès accomplis dans le domaine du logement social dans Rosemont.

Mais c'était aussi le moment de faire nos voeux pour 2014.

Qu'est-ce que nous désirons comme progrès dans le domaine du logement social dans Rosemont en 2014 ?

En mon nom ainsi que de mes collègues de la Priorité Logement de Rosemont je vous laisse en vous souhaitant un bon temps des Fêtes et une Bonne Année 2014.

Et on se revoit en janvier 2014.



 Comité Logement Rosemont
5350, Lafond, local R-145,
Montréal (Québec)
H1X 2X2 ,
 
Téléphone : 514-597-2581 
 


VOICI MES 14 PHOTOS DE LA PRIORITÉ LOGEMENT DE DÉCEMBRE 2013:


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Ca se déroulait dans la salle Michel Desjardins local 2.105 du centre Gabrielle et Marcel Lapalme.


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Oui un brunch avec ces magnifiques crêpes de Mireille.



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Mireille Jalbert préparant le diaporama.


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Notre ami M.Noël.


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Les militants prenant place.


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Voilà nous sommes prêts, on commence.


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Votre hôte Sergio de Rosemont expliquant ce qui pour lui a été un progrès en 2013 dans le domaine du logement social dans Rosemont.


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Daniel Desputeau s'adressant aux militants.


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Tous et toutes pouvaient prendre la parole.


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Mireille Jalbert notant ce que les militants mentionnaient.


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Mireille Jalbert expliquant au militants.


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Votre hôte Sergio de Rosemont passant avec la boîte à suggestions pour permettre aux militants d'y insérer leurs voeux pour 2014 dans le domaine du logement social pour Rosemont notés sur de petits cartons.

Ici Martine Poitras dépose son vœux dans la boîte.

Les résultats seront dévoilés en janvier 2014.


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Daniel Desputeau ayant fini d'écrire son voeux


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Notre ami Francis Lapierre prenant le temps de réfléchir à son souhait pour 2014.



VOICI MES ARTICLES PRÉCÉDENTS D'ÉVÉNEMENTS OÙ LE COMITÉ LOGEMENT ROSEMONT ÉTAIT PRÉSENT:

Article 01 juin 2012

Article du 07 octobre 2012

Article du 03 novembre 2012

Article du 10 novembre 2012

Article du 16 décembre 2012

Article du 03 février 2013

Article du 29 avril 2013

Article du 14 juin 2013

Article du 16 septembre 2013

Article du 20 septembre 2013

Article du 28 septembre 2013

Article du 01 octobre 2013

Article du 05 octobre 2013

Article du 26 octobre 2013

Article du 15 novembre 2013

Article du 18 novembre 2013

Article du 23 novembre 2013

Article du 01 décembre 2013

Article du 10 décembre 2013

Article du 13 décembre 2013

Article du 16 décembre 2013