samedi 31 mai 2025

Je me rappelle de ce cours d’arts plastiques

 

Ma plus récente réflexion que je partage avec vous

Je me rappelle de ce cours d’arts plastiques


Par Sergio de Rosemont

Je me rappelle de ce cours d’arts plastiques à l’école St-Vincent-de-Paul.

J’avais 12, 13 ans.

Cette école n’existe plus, elle a été démolie pour faire place au "Québec Hilton".

Revenons à ce cours d’arts plastiques.

En cet après-midi d’automne, l’exercice de ce cours en était un de découpage dans du carton pour ensuite peinturer notre découpage avec de la gouache.

Nous étions 3 ou 4 à avoir décidé de découper le symbole du "Peace and Love".

Comme j’avais presque terminé mon travail, deux autres élèves avaient décidé de briser mon travail.

Alors j’ai eu le réflexe de détruire moi-même mon travail tout en éclatant de rire dans leur face.

Comme un réflexe pour dire :

{ Si mon œuvre a à être détruite, ce sera par moi-même et non pas par d’autres ! }

Souvent, quand j’étais enfant, je me demandais pourquoi j’avais le fardeau d’avoir à subir le mépris des autres.

Juste à cause de quelques différences, j’avais souvent à subir l’intimidation dans la cour de récréation.

Et j’avais aussi souvent, sur le chemin de retour vers la maison, après l’école, à avoir à affronter 3 ou 4 autres élèves qui avaient décidé que je leur servirais d’amusement.

Rarement, même très rarement, il y avait des adultes pour intervenir et faire cesser cette situation.

Et pour les parents de ces autres enfants agresseurs, jamais leurs petits n’auraient pu être méchants.

Combien de fois, enfant ou ado, j’ai pu me demander ce que je pouvais bien foutre dans cette vie ?

Oui, vous avez bien lu :

Combien de fois, enfant ou ado, j’ai pu me demander ce que je pouvais bien foutre dans cette vie ?

Quand j’étais jeune, tout ce que je demandais n’était que le droit de vivre une enfance normale.

Un droit qu’on m’a souvent refusé.

Oui, les blessures morales ont cicatrisé.

Mais, par périodes, il m’arrive que ces cicatrices morales se fassent ressentir à travers ma mémoire.

Quand j’étais très jeune, j’étais de caractère très doux, comme un agneau.

Avec cette jeunesse, je suis devenu un loup qui a appris à mordre et où mordre.

Et, à quelque part, ce que je suis devenu, c’est dû à cette société par son non-intervention dans ce problème.

Ce loup révolté qui se retrouve dans mes entrailles a été créé et alimenté par ces blessures morales de mon enfance.

Lorsqu’un enfant subit de l’intimidation, c’est pas juste son enfance que l’on scape, c’est aussi et surtout une partie de sa future vie adulte que l’on affecte à cause de ses cicatrices morales qui restent permanentes.

Parfois, je me demande si c’est bien un loup que je suis moralement devenu ou si ça serait pas plutôt un carcajou que je suis devenu.

Prenons-nous vraiment assez au sérieux le problème de l’intimidation ?

Posons-nous la question !

P.S : Si j’ai écrit et que je partage ce texte, c’est que ça libère en faisant sortir ce poison de mon âme.

Et c’est aussi en espérant amener une réflexion.

mercredi 28 mai 2025

La gentrification c’est aussi

 

Mon plus récent tableau

La gentrification c’est aussi


Par Sergio de Rosemont

La gentrification c’est aussi ceux qui créent leur fortune sur l’inconfort et le malheur des autres.

Et c’est accroître aussi l’infortune des infortunés !

Photo du 25 mai 2025

mardi 27 mai 2025

Porter des lunettes fumées pendant la pluie

 

Mon plus récent texte

Porter des lunettes fumées pendant la pluie


Par Sergio de Rosemont

Porter des lunettes fumées pendant la pluie.

Porter des lunettes fumées la nuit.

Comme si on ne voudrait pas qu’on découvre le visage de notre âme.

Comme en espérant passer inaperçu, incognito.

Introverti ou plus un désir d’un "Regardez-moi !" mais voilé ?

Est-ce pour camoufler un manque de confiance en soi ?

Pour se donner un look plus sombre, plus mystérieux ?

Comme pour indiquer qu’on est différent des autres.

Le hic, c’est qu’on est tous différents des autres à quelque part !

Oui, d’accord, effectivement, il y en a qui souffrent d’hypersensibilité rétinienne, les rendant plus sensibles à la lumière.

Mais est-ce toujours le cas ?

Je ne crois pas.

Par contre, j’aimerais que vous vous disiez que ce texte doit être plus perçu comme une interrogation de ma part.

Question de ma part de tenter de comprendre.

CAQ : Faites ce que je dis, pas ce que je fais !

 

Laissons Francis nous parler de la CAQ

CAQ : Faites ce que je dis, pas ce que je fais !


26 mai 2025

Il y a quelque chose d’assez ironique à voir la campagne publicitaire du gouvernement de la Coalition avenir Québec incitant la population à produire moins de déchets dans le but de préserver l’environnement.

Ce même gouvernement, pour accommoder Stablex, une compagnie qui enfouit chez nous des déchets états-uniens, est passé par-dessus un règlement municipal de protection d’une zone humide et n’a même pas respecté ses propres exigences environnementales afin de permettre à ladite compagnie d’empiéter sur cette zone protégée.

C’est encore ce même gouvernement, prêt à sacrifier des terrains humides importants pour la biodiversité, qui a décidé de se passer d’étude d’impact environnemental pour favoriser Northvolt, sous prétexte que la fabrication de batteries pour voitures électriques, c’est très important pour l’environnement.

C’est toujours ce même gouvernement, capable de trouver des centaines de millions pour une firme étrangère qui fabrique des batteries, qui n’a plus un sous lorsqu’il s’agit d’aider une entreprise québécoise de construction d’autobus fonctionnant avec moteur électrique (Lion).

Finalement, le gouvernement de la CAQ, c’est comme une grosse pub de VUS : Si vous voulez profiter de la nature, détruisez-la !

Francis Lagacé

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SITE DE FRANCIS LAGACÉ

samedi 24 mai 2025

Sous la pluie

 

Mon plus récent poème

Sous la pluie


Par Sergio de Rosemont

L’avantage avec la pluie, c’est que lorsqu’on pleure sous la pluie, c’est que ça ne parait pas.

Ça passe inaperçu !

Se promener sous la pluie avec des lunettes fumées, c’est comme si ça serait pas déjà assez sombre.

Même si on court sous la pluie, on sera tout de même mouillé.

Personnellement, quand je marche sous la pluie, je trouve ça réconfortant.

Comme si la pluie apportait avec elle le calme.

Comme si elle dissolvait une grande partie du négatif autour.

Cette pluie me porte souvent à une rêverie éveillée.

Et cette rêverie, souvent, porte à la création.

Il me semble que quelqu’un a déjà dit :

{ Il faut rêver aujourd’hui pour savoir ce qu’on fera demain ! }

dimanche 18 mai 2025

La poésie de Gaïa

 

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La poésie de Gaïa


Par Sergio de Rosemont

Quand Gaïa fait de la poésie avec la nature.

Photo du 11 mai 2025

vendredi 9 mai 2025

Ces parfums qui me dégoûtent

 

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Ces parfums qui me dégoûtent


Par Sergio de Rosemont

Ces parfums qui me dégoûtent.

Le premier parfum qui me dégoûte est celui de l’hypocrisie.

Le second étant celui de l’arrogance.

Le troisième étant celui du narcissisme.

Le quatrième étant celui du racisme.

Et le cinquième étant celui du fascisme, de l’extrême-droite.

Évidemment, ce cinquième parfum est créé avec la combinaison des quatre précédents.

Étant la combinaison de quatre parfums infects précédents, son odeur est pestiférant et toxique.

Une odeur pestiférant et toxique comme celle d’un cancer.

Oui, car on y parle bien d’un cancer moral et social de notre société.

Et chaque collectif et individu qui soutiennent ce fascisme, ce nazisme, cette extrême-droite est à mes yeux comme des métastases ou des tumeurs pour notre société.

Et ces odeurs malsaines sont des odeurs qui sont perceptives, surtout avec notre for intérieur.

Oui ce sont ces parfums qui me dégoûtent ! .

jeudi 8 mai 2025

Vous vous demandez

 

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Vous vous demandez


Par Sergio de Rosemont

Vous vous demandez si l'enfer existe vraiment ?

Demandez aux Palestiniens et aux Gazaouis !


Photo du 06 mai 2025