mardi 17 juin 2025

Y a-t-il plus corrosif, plus acide pour l’âme que la solitude

 

Mon plus récent poème, portant une réflexion.

Y a-t-il plus corrosif, plus acide pour l’âme que la solitude 

 

Par Sergio de Rosemont

Y a-t-il plus corrosif, plus acide pour l’âme que la solitude ?

Ce vide qu’on ressent dans notre âme.

Oui je le sais que, parfois, la solitude peut être bénéfique, mais elle peut aussi être désastreuse, tout dépendant du contexte.

Parfois, lorsqu’on ressent le besoin de se retirer, car on ressent le besoin de se retirer temporairement pour faire le point, réfléchir sur un détail très important pour nous.

Dans un tel cas, la solitude peut être bénéfique.

Dans ce cas, on parle d’une solitude désirée et volontaire.

Par contre, lorsqu’elle vous est imposée et lorsqu’elle vous est servie avec la trahison comme accompagnement.

À ce moment-là, elle est corrosive pour l’âme et acide pour le cœur.

Et souvent, il arrive, pour certains, qu’à travers cette solitude, que les seuls amis qu’il leur reste sont les pigeons et les écureuils partageant quelques rayons de soleil ou de lune avec ces cœurs solitaires.

Au moins, les pigeons et les écureuils ne trahissent pas eux au moins !

lundi 16 juin 2025

Quand tu prends le temps de le / la regarder dans les yeux

 

Voici une réflexion que je partage avec vous

Quand tu prends le temps de le / la regarder dans les yeux 

Par Sergio de Rosemont

Quand tu prends le temps de le / la regarder dans les yeux, dans son âme, tu prends conscience qu’iel est un humain tout comme toi.

Avec tout comme toi la capacité d’aimer ou d’haïr.

Avec tout comme toi de ressentir la joie, la peine, le bonheur, la peur.

Avec tout comme toi a des désirs, des rêves, des projets.

Oui regarde le / la dans les yeux, dans son âme.

Iel est ton égal.

Qu’iel soit un homme ou une femme, une personne transgenre, gay, iel est ton égal.

Qu’iel soit d’une autre communauté culturelle, iel est ton égal.

Qu’iel soit handicapé.e, iel est ton égal.

Qu’iel soit punk, metal, gothique, rap ou streak, iel ton égal.

Qu’iel soit d’une autre classe sociale ou d’un autre niveau d’éducation, iel est ton égal.

Avant de voir celui / celle qui t’es différent.e comme un.e adversaire, peut-être faire l’effort de tenter de le / la connaître.

Peu importe nos différences, nos particularités, nous sommes tous des humain.es de la même race.

Si nous désirons en tant qu’espèce humaine éviter l’autodestruction, il est plus que temps que nous mettions à la poubelle nos préjugés et que nous commencions `voir tous ensemble comment peut-on sauver notre avenir collectif.

Travailler à l’avancement de la cause collective en priorité au lieu que de ne penser qu’à notre petit individualiste.

Ensemble, plaçons-nous tous devant ce bol de toilette, prenons tous ces discours discriminatoires, ce néolibéralisme et cette extrême-droite, jetons ce tout dans ce bol de toilette et tirons la chasse d’eau.

Soit qu’en tant que race humaine, que nous ayons l’intelligence de mettre de côté tous ces préjugés et commencions à travailler ensemble à sauver notre avenir ou nous disparaissions tous dans une auto-extermination comme des imbéciles.

dimanche 15 juin 2025

Effectivement, l’enfer peut être ensoleillé et lumineux


 

Mon plus récent poème que je partage avec vous

Effectivement, l’enfer peut être ensoleillé et lumineux

Par Sergio de Rosemont

Effectivement, l’enfer peut être ensoleillé et lumineux.

Lorsque vous vivez à Gaza.

Ou devrais-je plus tôt dire, lorsque vous tentez de survivre à Gaza.

Le jour, le soleil est radieux, mais c’est l’enfer tout de même.

Un enfer ensoleillé où les enfants et les mères de famille se font assassiner par dizaines chaque jour.

Et les démons ne portent pas d’étoiles renversées comme logo.

Leur symbole est un hexagramme ( étoile à 6 pointes ) de couleur bleu pâle avec une bande bleu pâle au-dessus et une autre de même couleur en dessous.

Et ces démons ont remplacé leur fourche pour le Tavor ( modèle de fusil d’assaut israélite ).

Oui, un enfer ensoleillé où on fait usage du phosphore blanc et de dromes, de missiles et de chars d’assaut contre des civils, des vieillards et des enfants.

Un enfer où les démons assassinent des civiles affamées et désarmées qui se présentent aux points de distributions alimentaires d’urgence.

Un enfer où les amputations sur des enfants sont monnaie courante.

Et la nuit, cet enfer reste lumineux avec ces bombes incendiaires utilisées pour détruire les édifices.

Un enfer où des villes entières ne sont maintenant que des champs de ruines.

Et oui, l’enfer et ses démons existent réellement, et tout cela sous le regard hypocrite de la communauté internationale avec leurs interventions qui ne sont qu’apparences.

Oui, bienvenue en enfer !

P.S : J’aimerais faire une mise au point suite à mon texte. Il y a une différence entre israélites et juifs. Les israélites disent que l’état d’Israël représenterait l’ensemble des juifs. Pourtant plusieurs juifs ne reconnaissent pas l’état d’Israël pour les représenter, Et aussi plusieurs juifs s’opposent à la politique Israël et au génocide que l’état d’Israël pratique sur le peuple Palestinien. Plusieurs juifs soutiennent le peuple Palestinien.

mardi 3 juin 2025

Les traces que nous imposons

 

Mon plus récent tableau

Les traces que nous imposons


Par Sergio de Rosemont

Les traces que nous imposons à Gaïa.

Les traces que nous imposons à Mère Nature.

Photo du 31 mai 2025.

samedi 31 mai 2025

Je me rappelle de ce cours d’arts plastiques

 

Ma plus récente réflexion que je partage avec vous

Je me rappelle de ce cours d’arts plastiques


Par Sergio de Rosemont

Je me rappelle de ce cours d’arts plastiques à l’école St-Vincent-de-Paul.

J’avais 12, 13 ans.

Cette école n’existe plus, elle a été démolie pour faire place au "Québec Hilton".

Revenons à ce cours d’arts plastiques.

En cet après-midi d’automne, l’exercice de ce cours en était un de découpage dans du carton pour ensuite peinturer notre découpage avec de la gouache.

Nous étions 3 ou 4 à avoir décidé de découper le symbole du "Peace and Love".

Comme j’avais presque terminé mon travail, deux autres élèves avaient décidé de briser mon travail.

Alors j’ai eu le réflexe de détruire moi-même mon travail tout en éclatant de rire dans leur face.

Comme un réflexe pour dire :

{ Si mon œuvre a à être détruite, ce sera par moi-même et non pas par d’autres ! }

Souvent, quand j’étais enfant, je me demandais pourquoi j’avais le fardeau d’avoir à subir le mépris des autres.

Juste à cause de quelques différences, j’avais souvent à subir l’intimidation dans la cour de récréation.

Et j’avais aussi souvent, sur le chemin de retour vers la maison, après l’école, à avoir à affronter 3 ou 4 autres élèves qui avaient décidé que je leur servirais d’amusement.

Rarement, même très rarement, il y avait des adultes pour intervenir et faire cesser cette situation.

Et pour les parents de ces autres enfants agresseurs, jamais leurs petits n’auraient pu être méchants.

Combien de fois, enfant ou ado, j’ai pu me demander ce que je pouvais bien foutre dans cette vie ?

Oui, vous avez bien lu :

Combien de fois, enfant ou ado, j’ai pu me demander ce que je pouvais bien foutre dans cette vie ?

Quand j’étais jeune, tout ce que je demandais n’était que le droit de vivre une enfance normale.

Un droit qu’on m’a souvent refusé.

Oui, les blessures morales ont cicatrisé.

Mais, par périodes, il m’arrive que ces cicatrices morales se fassent ressentir à travers ma mémoire.

Quand j’étais très jeune, j’étais de caractère très doux, comme un agneau.

Avec cette jeunesse, je suis devenu un loup qui a appris à mordre et où mordre.

Et, à quelque part, ce que je suis devenu, c’est dû à cette société par son non-intervention dans ce problème.

Ce loup révolté qui se retrouve dans mes entrailles a été créé et alimenté par ces blessures morales de mon enfance.

Lorsqu’un enfant subit de l’intimidation, c’est pas juste son enfance que l’on scape, c’est aussi et surtout une partie de sa future vie adulte que l’on affecte à cause de ses cicatrices morales qui restent permanentes.

Parfois, je me demande si c’est bien un loup que je suis moralement devenu ou si ça serait pas plutôt un carcajou que je suis devenu.

Prenons-nous vraiment assez au sérieux le problème de l’intimidation ?

Posons-nous la question !

P.S : Si j’ai écrit et que je partage ce texte, c’est que ça libère en faisant sortir ce poison de mon âme.

Et c’est aussi en espérant amener une réflexion.

mercredi 28 mai 2025

La gentrification c’est aussi

 

Mon plus récent tableau

La gentrification c’est aussi


Par Sergio de Rosemont

La gentrification c’est aussi ceux qui créent leur fortune sur l’inconfort et le malheur des autres.

Et c’est accroître aussi l’infortune des infortunés !

Photo du 25 mai 2025

mardi 27 mai 2025

Porter des lunettes fumées pendant la pluie

 

Mon plus récent texte

Porter des lunettes fumées pendant la pluie


Par Sergio de Rosemont

Porter des lunettes fumées pendant la pluie.

Porter des lunettes fumées la nuit.

Comme si on ne voudrait pas qu’on découvre le visage de notre âme.

Comme en espérant passer inaperçu, incognito.

Introverti ou plus un désir d’un "Regardez-moi !" mais voilé ?

Est-ce pour camoufler un manque de confiance en soi ?

Pour se donner un look plus sombre, plus mystérieux ?

Comme pour indiquer qu’on est différent des autres.

Le hic, c’est qu’on est tous différents des autres à quelque part !

Oui, d’accord, effectivement, il y en a qui souffrent d’hypersensibilité rétinienne, les rendant plus sensibles à la lumière.

Mais est-ce toujours le cas ?

Je ne crois pas.

Par contre, j’aimerais que vous vous disiez que ce texte doit être plus perçu comme une interrogation de ma part.

Question de ma part de tenter de comprendre.

CAQ : Faites ce que je dis, pas ce que je fais !

 

Laissons Francis nous parler de la CAQ

CAQ : Faites ce que je dis, pas ce que je fais !


26 mai 2025

Il y a quelque chose d’assez ironique à voir la campagne publicitaire du gouvernement de la Coalition avenir Québec incitant la population à produire moins de déchets dans le but de préserver l’environnement.

Ce même gouvernement, pour accommoder Stablex, une compagnie qui enfouit chez nous des déchets états-uniens, est passé par-dessus un règlement municipal de protection d’une zone humide et n’a même pas respecté ses propres exigences environnementales afin de permettre à ladite compagnie d’empiéter sur cette zone protégée.

C’est encore ce même gouvernement, prêt à sacrifier des terrains humides importants pour la biodiversité, qui a décidé de se passer d’étude d’impact environnemental pour favoriser Northvolt, sous prétexte que la fabrication de batteries pour voitures électriques, c’est très important pour l’environnement.

C’est toujours ce même gouvernement, capable de trouver des centaines de millions pour une firme étrangère qui fabrique des batteries, qui n’a plus un sous lorsqu’il s’agit d’aider une entreprise québécoise de construction d’autobus fonctionnant avec moteur électrique (Lion).

Finalement, le gouvernement de la CAQ, c’est comme une grosse pub de VUS : Si vous voulez profiter de la nature, détruisez-la !

Francis Lagacé

«»-----------------------«»

SITE DE FRANCIS LAGACÉ

samedi 24 mai 2025

Sous la pluie

 

Mon plus récent poème

Sous la pluie


Par Sergio de Rosemont

L’avantage avec la pluie, c’est que lorsqu’on pleure sous la pluie, c’est que ça ne parait pas.

Ça passe inaperçu !

Se promener sous la pluie avec des lunettes fumées, c’est comme si ça serait pas déjà assez sombre.

Même si on court sous la pluie, on sera tout de même mouillé.

Personnellement, quand je marche sous la pluie, je trouve ça réconfortant.

Comme si la pluie apportait avec elle le calme.

Comme si elle dissolvait une grande partie du négatif autour.

Cette pluie me porte souvent à une rêverie éveillée.

Et cette rêverie, souvent, porte à la création.

Il me semble que quelqu’un a déjà dit :

{ Il faut rêver aujourd’hui pour savoir ce qu’on fera demain ! }

dimanche 18 mai 2025

La poésie de Gaïa

 

Mon plus récent tableau

La poésie de Gaïa


Par Sergio de Rosemont

Quand Gaïa fait de la poésie avec la nature.

Photo du 11 mai 2025

vendredi 9 mai 2025

Ces parfums qui me dégoûtent

 

Mon plus récent poème

Ces parfums qui me dégoûtent


Par Sergio de Rosemont

Ces parfums qui me dégoûtent.

Le premier parfum qui me dégoûte est celui de l’hypocrisie.

Le second étant celui de l’arrogance.

Le troisième étant celui du narcissisme.

Le quatrième étant celui du racisme.

Et le cinquième étant celui du fascisme, de l’extrême-droite.

Évidemment, ce cinquième parfum est créé avec la combinaison des quatre précédents.

Étant la combinaison de quatre parfums infects précédents, son odeur est pestiférant et toxique.

Une odeur pestiférant et toxique comme celle d’un cancer.

Oui, car on y parle bien d’un cancer moral et social de notre société.

Et chaque collectif et individu qui soutiennent ce fascisme, ce nazisme, cette extrême-droite est à mes yeux comme des métastases ou des tumeurs pour notre société.

Et ces odeurs malsaines sont des odeurs qui sont perceptives, surtout avec notre for intérieur.

Oui ce sont ces parfums qui me dégoûtent ! .

jeudi 8 mai 2025

Vous vous demandez

 

Mon plus récent tableau

Vous vous demandez


Par Sergio de Rosemont

Vous vous demandez si l'enfer existe vraiment ?

Demandez aux Palestiniens et aux Gazaouis !


Photo du 06 mai 2025

vendredi 25 avril 2025

J’ai trop bu de cette coupe

 

Pourquoi parfois, moralement, je suis comme un loup.

J’ai trop bu de cette coupe


Par Sergio de Rosemont

J’ai trop bu de cette coupe.

On m’a trop souvent forcé à boire à cette coupe.

À cette coupe de la condescendance.

À cette coupe du mépris.

À cette coupe de la discrimination.

À cette coupe qui est l’ensemble de ces coupes.

Enfant, j’avais une déformation de mes jambes, elles étaient croches vers l’extérieur.

Et j’ai dû subir une opération importante à mes 2 jambes afin de les redresser à l’âge de 12 ans.

Mes parents furent en grande partie responsables de ma jeunesse infernale que j’ai tant détestée.

Ma mère me défendait de me vêtir comme n’importe quel autre jeune, par exemple en m’interdisant de porter des jeans, m’obligeant à porter des pantalons gris pâle, style habits des années 60s.

Elle était paradoxale d’une certaine façon, elle était une fanatique religieuse, pourtant, elle avait comme un côté disons sorcière avec sa cartomancie qu’elle maitrisait.

Tant qu’à mon père, lui avec son alcoolisme, avec lequel, disons, qu’il m’a volé mon enfance.

J’ai eu à vivre l’enfer du Mont D’Youville pendant 4 ans.

Et oui, j’y ai été placé durant 4 ans. Pour moi, cet endroit était comme un enfer, une prison.

Là où j’ai dû boire à cette "Coupe de la violence et de l’intimidation".

Ce Mont D’Youville où l’usage des coups de bâton sur les doigts ainsi que l’usage de la ceinture en frappant l’enfant avec la boucle de la ceinture était en usage pour appliquer ce qu’elles / ils appelaient la discipline aux enfants.

Je me rappelle de ce moniteur qui m’avait lancé avec force en pleine face un ballon de soccer (football européen) qui avait trempé dans l’eau.

Et je vous confirme que recevoir un ballon de soccer en pleine face, ça fait mal, très mal, surtout quand vous n’avez que 10 ans !

Je me rappelle aussi l’été où j’ai dû participer à la colonie de vacances de ce Mont D’Youville.

Là où quand certains moniteurs étaient insatisfaits de certains enfants, utilisaient et disons comme rituel disciplinaire, de poignée l’enfant par le poignet et de le faire tourner autour d’un tas de sable en lui administrant des coups de pied assez forts au postérieur.

Un autre de leur rituel disciplinaire qui me revient en mémoire était de faire un trou dans ce tas de sable, d’y faire s’assoir l’enfant qui devait retenir ses jambes au niveau des genoux et ensuite de l’ensevelir sous le sable avec au moins 2 pouces par-dessous la tête et en le laissant ainsi pendant au moins une minute.

Essayez ne serait-ce qu’une minute d’imaginer ce qu’un enfant de 10 ans peut ressentir dans cette situation.

Essayez de vous imaginer à sa place !

Par la suite, après ce Mont D’Youville, quand j’ai dû réintégrer l’école publique, disons régulière (fin de l’élémentaire et du secondaire), encore là, j’ai dû recommencer à faire face à l’intimidation dans la cour d’école ainsi qu’à la sortie des classes.

Où souvent, je me devais d’affronter 3 ou 4 autres étudiants sur mon chemin de retour à la maison.

Et oui, je n’étais qu’un amusement pour eux.

Par la suite, dans mon début de l’âge adulte, j’ai été obligé de à cette "Coupe de la trahison".

Cette coupe qui me fut servie par des personnes que je croyais être mes amis.

Et encore là, je n’étais qu’un amusement pour eux.

Avez-vous une idée à quel point j’ai pu haïr ma jeunesse ?

Combien de fois dans ma jeunesse j’ai pu me demander pourquoi j’existais, que je vivais ?

Encore là, en écrivant ces lignes, un souvenir me revient en mémoire, un événement qui m’est survenu à mes 17 ans.

La fois où j’ai dû faire face à mon père dans un combat armé.

J’explique, il était soûl et il était en colère, car il avait appris que j’avais fumé un joint et me le reprochait.

Alors, je lui mentionnai qu’il était mal placé pour me faire la morale dans l’état qu’il était.

Alors, il a pris une chaise et a tenté de me frapper avec et j’ai eu juste le temps de poignée un bâton qui était sur mon bureau à côté de moi pour répliquer.

Et au moment où il trébucha, j’en profitai pour fuir vers le carré d’Youville proche de la porte Saint-Jean, d’où j’appelai mon parrain au téléphone.

Essayez d’imaginer comment vous pouvez-vous sentir quand vous subissez un enfer que vous n’avez pas provoqué et que vous ne méritez pas.

Ne vous demandez pas pourquoi je peux haïr ma ville natale.

Ne vous demandez pas non plus pourquoi parfois mes réactions peuvent être corrosives.

Ne vous interrogez pas à savoir pourquoi mon âme peut occasionnellement être colérique face à la condescendance, au mépris, à la trahison et à toutes les formes de discriminations.

Dans ma tendre jeunesse, côté caractère, j’étais comme un agneau, maintenant, je suis comme un loup.

Comme loup, aucun n’est plus dangereux que celui qui était un agneau dans sa jeunesse.

Pourquoi ? Par ce qu’à force de se faire mordre quand il était un agneau, il a appris où mordre pour que ça fasse mal, très mal.

Quelque part, ce que je suis maintenant, c’est cette société qui en partie m’a fait ainsi.

Oui, je suis comme un loup se battant pour une justice sociale, pour l’équité.

Effectivement, écrire ce texte, a rouvert certaines cicatrices dans l’âme, mais en même temps, ça m’a été libérateur car peut-être que cela permettra à certains de mieux me comprendre.

Voilà, je vous ai permis de mieux comprendre pourquoi je suis comme je suis.

En terminant, j’aurais un message destiné que pour les intimidateurs.

Celui donc vous prenez plaisir à intimider est un être humain tout comme vous.

Qui tout comme vous ressentent la joie, la peine, l’amour, la haine, le plaisir, la colère et la haine.

Si un jour celui que vous avez intimidé devient mentalement comme un loup ou un carcajou et décide de vous affronter, vous en serez vous-même coupable, car vous étiez l’intimidateur et que lui ne fera que se défendre.

Tout comme vous, il a le droit de vivre et au bonheur.

Demandez-vous si vous aimeriez qu’on vous traite de la même façon que vous le faite avec lui.

samedi 19 avril 2025

Voyage dans le temps : douce illusion

 

Laissons la parole à Francis

Voyage dans le temps : douce illusion


16 avril 2025

L’illusion du voyage dans le temps me fait sourire parce qu’elle est corollaire d’une autre illusion en laquelle nous croyons dur comme fer : celle du déplacement spatial indépendant du temps.

On se demande pourquoi on ne peut pas voyager dans le temps comme on voyage dans l’espace. Mauvaise question, car on ne se déplace pas dans un espace fixe et immuable.

Si je vais à Québec demain, je n’y serai pas aujourd’hui telle que la ville est aujourd’hui. C’est la Québec (encore inconnue) de demain que je verrai, pas celle d’aujourd’hui. [Et pour les spécialistes de mauvaise foi, même si je pars à 13 h pour m’y retrouver à 15 h, c’est la Québec de 15 h que je verrai, pas celle de 13 h.]

Allez donc voir la rue de votre enfance, le temps l’a transformée même quand vous vous écriez : « Rien n’a changé !»

On ne voyage que dans l’espace-temps et il appert qu’on ne peut pas le fissionner.

Les déplacements dans l’espace vont d’un point A au temps 0 à un point B au temps 1. Mais on ne peut pas vraiment régresser du point B au point A, car cela signifierait retrouver le point A au temps 0 du déplacement, or ma supposée régression est plutôt un déplacement du point B au temps 2 vers le point A au temps 3.

On ne sait pas encore comment faire pour partir du point B au temps 1 pour retourner au point A au temps 0. Donc, il sera plus simple de dire que tous les déplacements ne sont en fait que des séquences d’un point A vers un point B.

De la même manière qu’on ne peut se déplacer dans l’espace sans aussi se déplacer dans le temps, on ne peut se déplacer dans le temps sans se déplacer dans l’espace, même en restant immobile.

De sorte que si on voulait retrouver un temps n, il faudrait aussi retrouver l’espace n correspondant.

Vous ne pouvez pas vous retrouver dans un même endroit exactement deux fois. Les enregistrements et les livres voyagent dans le temps mais leur forme s’altère, car ils ne sont que des empreintes spatio-temporelles, lesquelles évoluent dans l’espace-temps.

En ce sens, il est illusoire de croire que je pourrais me rendre en 1960 où j’avais trois ans pour m’y observer, car j’y serais en ayant trois ans et pas autrement. Je ne peux qu’en observer aujourd’hui les traces. Et si j’arrivais réellement à me rendre en 1940, j’y serais tel que j’y étais alors, en milliards d’atomes éparpillés.

Les Anciens avaient la sagesse de dire qu’on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve.

Francis Lagacé

«»-----------------------«»

SITE DE FRANCIS LAGACÉ

vendredi 11 avril 2025

Écrire, c’est cracher ce poison

 

Mon plus récent poème

Écrire, c’est cracher ce poison


Par Sergio de Rosemont

Écrire, c’est cracher ce poison qui nous intoxique de l’intérieur.

Souvent quand j’écris, ma plume crache, vomit une encre rouge de colère.

Et parfois, cette plume crache de l’acide sulfurique.

Fréquemment, c’est mon âme qui prend en main cette plume et alors son encre sur le papier est comme de la larve.

Oui, ma plume hurle ces douleurs qui parfois se font sentir dans l’âme et dans le cœur.

Parfois, des douleurs comme une sphère de titane en fusion tournoyant à vive allure dans le fond de mes entrailles.

Et parfois, quand les larmes me coulent, ce n’est pas à l’extérieur sur mon visage.

Ce sont des larmes d’acide nitrique qui me coulent par l’intérieur, brûlant tout sur leur passage.

Oui, écrire, c’est cracher ce venin !

mardi 8 avril 2025

Souvenirs en bouteille

 

Mon plus récent œuvre artistique

Souvenirs en bouteille


Par Sergio de Rosemont

Photos du 02 avril 2025

lundi 7 avril 2025

Un vide, ça fait mal parfois

 

Mon plus récent poème

Un vide, ça fait mal parfois


Par Sergio de Rosemont

Un vide, ça fait mal parfois.

Un vide, un creux dans l’âme, ça fait mal.

C’est l’une des blessures morales des plus douloureuses.

Vous perdez un être cher après plusieurs années de vie commune, oui, c’est douloureux.

Ça vous créer un vide, un trou dans votre âme, dans votre cœur.

Oui, le deuil, c’est aussi un vide, un trou dans l’âme, dans le cœur.

Un vide qui a un goût et une odeur de néant.

Et quand vous avez le temps, colmater de votre mieux ce vide, ce trou et qu’à nouveau, une personne avec qui vous avez recommencé votre vie.

Et qu’alors là, bingo, vous avez de nouveau la sensation de vivre.

Vivre et non pas survivre.

Et quand par après, quelques années plus tard, alors que cette relation allait à merveille…. BANG !

Tout s’écroule comme un château de cartes.

Ce vide viendrait se coller au 1er et l’agrandirait.

Et ce deuxième vide fut beaucoup plus révoltant que le premier, car dans le premier cas, la séparation est due à un décès. Dont l’être aimé ne désirait pas vous quitter, c’est le « Roi de la Mort » qui vous l'a volé.

Alors que dans le second cas, l’être aimé avait été manipulé par un ou des membres de sa famille qui ont simplement utilisé ses points faibles pour en venir à leur fin.

Et quand vous prenez conscience que la dague qui vous a été enfoncée dans le dos était dirigée par un/une membre de la famille de l’être chéri.

Une personne que vous aviez pourtant aidée !

C’est le problème avec ce que j’appelle des « Vipères Mielleuses et sociales ».

Et quand un deuxième trou, vide, vous est imposé, la douceur morale est plus intense, car c’est comme si ce second trou, vide, réanimait et agrandissait le premier et dans nos entrailles.

Combattre et vivre avec un tel vide dans l’âme, ça devient douloureux moralement.

À l’avenir, quand certains individus auront le goût, le désir de se mêler de la vie d’un couple heureux, qu’ils s’abstiennent, question d’éviter de créer un vide, un creux dans l’âme et le cœur d’autrui, juste par, ce que ce couple ne répond pas à leurs petites normes personnelles.

Oui qu’ils s’abstiennent même s’il s’agit de quelqu’un de leur famille.


Ce que tu cherches te cherche

 

Mon plus récent tableau

Ce que tu cherches te cherche


Par Sergio de Rosemont

Ce que tu cherches te cherche.
Jalaluddin Rumi

Photo du 04 avril 2025

mardi 1 avril 2025

Gentrification Définition

 

Mon plus récent tableau

Gentrification Définition


Par Sergio de Rosemont

Gentrification
Définition :

"Construire son confort sur l’inconfort des autres.
Créer son bonheur sur le malheur d’autrui."

Tableau en 3D

Photo du 30 mars 2025

samedi 29 mars 2025

Même si vous niez la vérité

 

Mon plus récent tableau

Même si vous niez la vérité


Par Sergio de Rosemont

"Même si vous niez la vérité.
La vérité continue d'exister."

de George Orwell

Tableau en 3D

Photo du 26 mars 2025

mardi 25 mars 2025

Le centre : fascinant ou fascisant ?

 

Laissons Francis nous parler du centrisme

Le centre : fascinant ou fascisant ?


22 mars 2025

Il y a deux choses qui m’énervent prodigieusement en ces temps de nouvelle hégémonie fascistoïde (et carrément fasciste en de nombreux endroits, dont les USA).

1. Le recentrage

D’abord, ces gentils faux-culs qui viennent me voir en me disant : « Tu sais, moi aussi je suis de gauche. Mais, ne crois-tu pas que, pour attirer davantage l’électorat, il faut faire des compromis et se rapprocher du centre afin de devenir une gauche de gouvernement. »

Je vous le dis tout de suite : Ce que j’en pense n’a ABSOLUMENT AUCUNE importance. La démonstration de l’inanité de ce procédé a été faite et est parfaitement éclatante.

Le Parti socialiste français s’est recentré. Ça a donné le hollandisme qui s’est retrouvé avec 1,7 % de l’électorat. Par la suite, on a dérivé vers le macronisme, puis le macrolepénisme et ça a enfanté le gouvernement pro-extrême droite qui sévit en France.

Le Parti démocrate a fait une campagne centriste. Des millions de votes sont complètement disparus des urnes et le trumpisme a triomphé.

Le NPD a délaissé son option socialiste. Il ne cesse de perdre des plumes.

Québec Solidaire a fait un «virage pragmatique». Ses appuis électoraux fondent comme neige au printemps.

Si les faits ne vous convainquent pas, je ne vois pas ce que mes pauvres paroles peuvent faire pour vous aider à comprendre qu’on perd la gauche quand on se droitise (oh, pardon, se recentre) et que la droite ne fait que se renforcer.

Il faut écouter les autres

Le bothsidism est une plaie purulente qui nous fait perdre un temps précieux. On ne discute pas avec les fascistes. Un fasciste ne pense pas, il hait.

J’ai même entendu, de la bouche d’un animateur respectable à la BBC, cette phrase absurde après qu’on ait laissé la parole à un trumpiste délirant qui considérait son agent orange comme supérieur à Bouddha et à Jésus : « Il faut écouter les gens du peuple qui tiennent ce discours. Il faut les entendre plus souvent sur nos ondes. »

Non, il ne faut pas les entendre. Pas plus qu’il ne faut passer le micro aux terreplatistes. Il faut documenter le phénomène, mais certainement pas fournir un porte-voix à ces élucubrations.

Discuter avec un fasciste, vous connaissez la boutade, c’est comme jouer aux échecs avec un pigeon. Il ne connaît pas les règles, il chie sur l’échiquier et il est sûr d’avoir gagné. Et en fait, il a gagné si vous êtes assez bête pour jouer avec lui.

Ce n’est pas comme si l’extrême droite n’avait pas accès à tous les médias et à toutes les plateformes. Elle passe son temps à nous hurler ses messages de haine et de mort dans les oreilles tout en se plaignant de « ne plus pouvoir rien dire ». Et vous allez lui ajouter du temps d’antenne ?

Il est temps d’organiser la résistance. Ça ne se fait pas en diffusant la propagande fasciste, mais en créant des canaux libres, codés au besoin.

Francis Lagacé

«»-----------------------«»

SITE DE FRANCIS LAGACÉ

jeudi 20 mars 2025

Merci Gabriel

 

Merci pour tout Gabriel.

Merci Gabriel


Par Sergio de Rosemont

Détail que peu de monde savent concernant Gabriel Nadeau-Dubois.

En 2017 alors c'était ma fête et que cela ne faisait à peine un peu plus d'un mois que ma conjointe était décédée, j'étais assis au Première Moisson à côté de la fenêtre et moralement je n’allais vraiment pas bien, mon deuil était très dur.

Je regarde par la fenêtre et je le vois en train de distribuer des dépliants, j'ai sortie et je suis allé le voir et il a accepté de prendre le temps de m'écouter et ça m'a aidé.

Oui merci Gabriel.

dimanche 16 mars 2025

Une pensée pour Chester

 

Un souvenir des années 70’s qui me revient.

Une pensée pour Chester


Par Sergio de Rosemont

Un souvenir des années 70’s qui me revient.

Chester !

Non, Chester n’était pas son vrai nom.

À l’époque, je demeurais dans le quartier St-Roch à Québec.

Cela fait un peu plus de 40 ans que je n’avais pas pensé à lui, que son nom n’était pas remonté dans ma mémoire.

Et soudain, voilà que son visage me revient en mémoire.

Chester était un toxicomane qui avec le temps était devenu de ceux qu’on appelait à l’époque un "sniffeux de colle".

Je me souviens en dernier, il était en situation d’itinérance et il se promenait avec son gros sac vert (sac à vidange) dans lequel, il avait vidé plusieurs tubes de colle à modèle réduit.

Un sac qu’il traînait comme son boulet.

Il y insérait sa tête afin d’en respirer les vapeurs de cette colle.

Je me souviens quand je l’avais connu, un peu avant qu’il devienne un utilisateur de colle comme drogue, alors qu’il sortait d’une thérapie de désintox.

Dans cette courte période de 2 ou 3 mois de sobriété.

Pourtant il était un homme très intelligent.

Très intelligent mais hélas aussi et surtout très émotionnel.

Intelligent mais fragile.

Si ma mémoire est bonne, la dernière nouvelle que j’avais entendu sur lui, c’est qu’il avait été retrouvé mort, victime d’une overdose.

Pourquoi et comment l’image, le souvenir de Chester m’est revenu en mémoire, je l’ignore.

Par contre avec ce souvenir, il me vient une interrogation.

Comment un homme aussi intelligent peut–il prendre la décision d’emprunter un chemin, un choix aussi autodestructeur ?

Est-ce à cause de blessures morales que le destin, la vie lui avait infligé ?

Donc il cherchait à oublier car elles le torturaient dans son âme due à sa trop grande sensibilité.

Était-ce par ce qu’il se sentait rejeté par cette société avec ses mille et un préjugés ?

Le cas de Chester reflète une facette sombre de notre société.

Voyez-vous, quand je parle de l’histoire de Chester, je fais référence à une histoire se situant entre 1976 à 1979.

Et aujourd’hui, au moment d’écrire ce texte, je me situe au mois de Mars 2025, soit 46 ans plus tard.

Et malheureusement, au moment où j’écris ce texte, je dois avouer qu’il n’y a aucun progrès, amélioration positive concernant l’acceptation et l’aide aux personnes en situation d’itinérance par rapport à l’acceptation sociale.

Au contraire, je dois avouer que la situation a empiré, c’est dégradé.

Exemple, juste à regarder lorsqu’on désir inaugurer un centre, un service pour personne en situation d’itinérance.

Regardez, portez attention aux réactions contre le projet.

{ Non, pas dans mon quartier, pas à côté de chez-nous ! Mon CONdo va perdre de la valeur ! }

Et oui, un CONdo a plus de valeur qu’eux.

À leurs yeux, un CONdo (un paquet de briques) a plus de valeur qu’un être humain.

Et très souvent ceux qui tiennent un tel discours, ces soi-disant "Bienpensants", sont ceux qui aiment bien se gargariser la gorge avec ce discours concernant les personnes en situation d’itinérance :

{ Y ont juste à s’intégrer à la société ! }

Mais en même temps, lorsqu’un projet qui a pour but d’aider à leur réintégration à notre société, ils font tout pour empêcher la réussite de ce projet.

Désolé mais, moi, c’est ce que j’appelle de l’hypocrisie !

Comme si ces personnes ne devraient pas exister.

Mais dites-moi vous, ces "Bienpensants", ces personnes en situation d’itinérance et les centres d’aide, où devrait-on les placer ?

Sur Mars peut-être, question de s’assurer que vous puissiez conserver votre large sourire ?

Probablement devrait-on demander à Elon Musk de leur réserver un espace sur Mars dans son projet et des places dans ses SpaceX ?

vendredi 14 mars 2025

Pandémie : nous n’avons rien appris

 

                          Laissons la parole à Francis

Pandémie : nous n’avons rien appris


13 mars 2025

Cinq ans aujourd’hui que la pandémie causait le confinement. Les causes premières qu’il faut cherché dans notre obsession productiviste qui détruit l’environnement n’ont même pas été remises en question.

Je reproduis intégralement ici la dernière partie d’un billet en trois sections que j’avais publié le 6 avril 2020 et qui s’intitulait : Avant, pendant et après. Le texte n’a pas pris une ride.

Après la crise sanitaire

Il ne faut pas compter sur les grands de ce monde, les financiers, les marionnettes qu’ils ont placées à la tête des États, pour corriger les bêtises de l’économie libérale. Pour ne prendre que l’exemple de la France, vous rappelez-vous Sarkozy la main sur le cœur en 2008 qui promettait de « réformer le capitalisme » ? Il en va de même avec les déclarations de Macron qui découvre tout à coup que certains domaines de la société, comme la santé, ne doivent pas être sacrifiés sur l’autel du dieu Marché.

Ces promesses seront plus vite reniées que n’importe quelle élucubration d’ivrogne. Ces gens-là ne comprennent pas la plupart du temps ce qu’ils disent et, quand ils s’y entendent un peu, ils n’en croient pas un mot, pervers narcissiques qu’ils sont, comme le sadique qui sussure de douces paroles à l’oreille d’une personne pendant qu’il la torture.

Les capitalistes n’auront rien de plus pressé que de vouloir relancer la machine infernale : la course à la production excessive et l’encouragement à la consommation débridée. Aurons-nous le courage de dire non à la société de consommation ? Aurons-nous le courage de valoriser la production locale et conviviale ? L’achat de proximité qui nécessite le déplacement minimum ? Aurons-nous le courage de nationaliser les banques et les services ? Aurons-nous le courage de favoriser le lent, l’humain et l’inutile ? Si l’utile n’est rien d’autre qu’utile, l’inutile, lui, est nécessaire.

Le coût des assurances habitations augmentera de façon exponentielle sous toutes sortes de prétextes. Les compagnies d’assurance imposeront sans doute par défaut la clause d’activités professionnelles à domicile et il faudra se battre pour la faire retirer.

Oserons-nous rejeter le PIB comme mesure de la satisfaction de la population ? Le produit intérieur brut comme mesure de qualité de vie a été l’erreur de tous les pays productivistes, qu’ils soient capitalistes comme les États-Unis, sociaux-démocrates comme les pays scandinaves ou capitalistes étatiques comme l’Union soviétique. Et tous ont conduit à la catastrophe écologique. Le PIB est une mesure de richesse, mais pas une mesure de qualité de vie. On devrait peut-être s’inspirer, entre autres, de l’indice de progrès humain suggéré par l’économiste Jacques Généreux.

Accepterons-nous le retour à la normale puisque ce qui était considéré comme normal ne l’était pas, mais était plutôt excessif ?

Et le nouveau normal sera l’absence de contact entre les humains, surtout la surveillance absolue de tout rassemblement. Ce sera pour votre bien naturellement. On vous rappellera qu’éviter les mauvaises fréquentations vous permet de ne pas être contaminé·e par les méchants virus. Ces nouveaux virus auront pour noms : socialisme, anarchie, délinquance, contestation, opposition, obstruction aux infrastructures publiques, terrorisme (écologique, autochtone, végane, objecteur de conscience) et humanisme.

Et pour éviter les contacts et les virus, qu’y a-t-il de mieux que l’hybridation de l’humain à la technologie ? Les posthumanistes et les transhumanistes vous le diront : les machines n’attrapent pas de maladies. On vous promettra le bonheur éternel et minéral, ce qui est bien entendu une stupidité. Rien n’est éternel dans l’Univers. Aucune machine ne résistera à l’explosion de notre petite étoile dans cinq milliards d’années et leur pseudo-éternité leur aura paru aussi brève ou aussi désespérément longue que nos vies insignifiantes, car tout est une question de rapport. Sauf que cette éternité statique et minérale sera réservée aux riches, très riches, suprêmement riches, et que de ce bonheur-là, on n’en veut pas, parce que la vraie vie ne se limite pas, malgré les fantasmes cognitivistes et cybernétiques, à la circulation de données.

Avant, pendant et après la crise sanitaire, rappelons que l’humain doit passer avant l’argent, avant la machine, avant la circulation des marchandises et des données.

Francis Lagacé

«»-----------------------«»

SITE DE FRANCIS LAGACÉ

jeudi 13 mars 2025

Coeurs musicaux

 

Mon plus récent tableau

Cœurs musicaux


Par Sergio de Rosemont

Et oui ces cœurs peuvent jouer de la musique !

Tableau en 3D

Photo du 12 mars 2025

mercredi 5 mars 2025

S’allumer une flamme, une chandelle comme symbole de l’espoir

 

Mon plus récent poème que je partage avec vous

S’allumer une flamme, une chandelle comme symbole de l’espoir


Par Sergio de Rosemont

S’allumer une flamme, une chandelle comme symbole de l’espoir.

Après tout, l’espoir n’est-elle pas une flamme ?

Il faut dans notre for intérieur cette flamme pour avancer, atteindre ses buts.

Mais pour que notre espoir puisse nous permettre d’atteindre nos buts, il faut croire en elle.

Il faut ressentir en nous le feu, l’énergie de notre espoir, comme nous pouvons ressentir la chaleur de la flamme de cette chandelle.

Il faut sentir l’espoir respirer en nous.

Oui, j’allume cette flamme, cette chandelle afin de représenter la flamme de mon espoir que je ressens au profond de mon âme.

J’allume cette flamme !

lundi 3 mars 2025

Pertes cognitives

 

Voici ma pensée que je partage avec vous.

Pertes cognitives


Par Sergio de Rosemont

Les pertes cognitives, c’est destructeur.

Ca dévore votre mémoire, vos souvenirs comme une souris avec une tranche de pain.

Une personne qui nous était sympathique envers nous, peut nous devenir hostile.

Car ces pertes cognitives font en sorte comme si elle perdait des parties de sa personnalité.

Elle en vient parfois à oublier qui étaient ses amis, pouvant même les ressentir comme étant des adversaires.

Ces pertes cognitives attaquent aussi la mémoire, faisant en sorte que la personne en perd ses repères, ce qui peut apporter des peurs, des insécurités.

Oui ces pertes cognitives sont un cadeau du destin.

Un cadeau empoisonné !

samedi 1 mars 2025

Passeports religieux ? ! ? ! ?

 

Si je dénonce c'est que leurs cibles sont des personnes se retrouvant en situation de vulnérabilité morale ou mentale.

Passeports religieux ? ! ? ! ?


Par Sergio de Rosemont

Voilà où ils en sont rendu avec leur fanatisme religieux, n'importe quoi juste pour plugger leur "Ptit Jésus".

"Et oui adhéré à notre mouvement sectaire et oui vous n'aurez plus à vous demander à quoi penser. Nous on va vous le dire quoi penser, quoi croire,.... Et oui prenez votre passeport pour le sectarisme !"

Ces passeports propagandes ont été retrouvés sur le babillard d'un café public après avoir pris les photos, je les mis dans le bac à recyclage.

Si je dénonce c'est que leurs cibles sont des personnes se retrouvant en situation de vulnérabilité morale ou mentale.

jeudi 27 février 2025

Le regard

 

Mon plus récent tableau

Le regard


Par Sergio de Rosemont

Tableau en 3D

Photo du 23 février 2025

mercredi 19 février 2025

L'Amour en bouteille 2

 

Mon plus récent œuvre artistique

L'Amour en bouteille 2


Par Sergio de Rosemont

Photos du 18 février 2025

jeudi 13 février 2025

Souvent, c'est quand c’est trop calme

 

Mon plus récent poème que je partage avec vous

Souvent, c'est quand c’est trop calme


Par Sergio de Rosemont

Souvent, c'est quand c’est trop calme que les douleurs morales passées reviennent.

Souvent dans la solitude que les cicatrices morales se font sentir.

Souvent, parfois quand c’est trop calme et qu’on est dans une période de solitude.

Notre mémoire peut en devenir notre bourreau moral.

Elle fait en sorte que des souvenirs douloureux refont spontanément surface, comme un "Uboat".

Et ces souvenirs ramènent avec eux ces cicatrices et ces blessures morales.

Qui à leur tour s’attaquent à notre âme comme des requins affamés.

Oui, notre mémoire peut être notre alliée dans la vie.

Mais elle peut aussi en devenir notre bourreau.

Un bourreau pouvant se démontrer cruel !

samedi 8 février 2025

Journalisme : vérité et rigueur

 

Laissons la parole à Francis

Journalisme : vérité et rigueur


3 février 2025

À l’émission d’affaires publiques Dans les médias diffusée par Télé-Québec, l’animatrice Marie-Louise Arsenault a dit à son invité, Serge Denoncourt, que les journalistes et les médias d’affaires publiques avaient l’obligation d’être neutres. Monsieur Denoncourt a avalé la pilule amère de cette affirmation péremptoire, prétexte à la lâcheté de beaucoup, à la paresse intellectuelle de bon nombre et à la complaisance coupable de tant d’autres, lesquelles attitudes affligent la profession.

Pourtant, cette assertion est absurde et il aurait dû la contester. Non seulement la profession n’a pas le devoir d’être neutre, mais au contraire elle n’en a pas le droit. Ce à quoi les journalistes et les médias d’affaires publiques doivent s’engager, c’est le parti-pris de déterrer la vérité quoi qu’il en coûte. Leur véritable obligation, c’est la rigueur.

Hélas, on en est loin. D’ailleurs la profession n’est jamais neutre quand il s’agit de chanter les louanges de l’hégémonie néolibérale. Les grands médias et les journalistes répètent la vulgate capitaliste sans jamais la remettre en question. On déclare des sottises du genre «la croissance est nécessaire» comme si c’était vérité révélée. On assène des croyances farfelues comme la fumeuse théorie du ruissellement ou encore le fait que le syndicalisme serait un frein à la prospérité des entreprises.

Ça voudrait dire quoi, être neutre ?

1. Il s’agirait d’asseoir un terreplatiste avec une astrophysicienne et écouter les deux faire leur discours. C’est tout le contraire du journalisme. Quand on est sérieux, on documente le nombre de terreplatistes et on fait état de leurs activités, mais on ne leur donne pas la parole. Que la terre soit sphéroïde est un fait connu et scientifiquement prouvé depuis des siècles, pas une opinion.

2. Ce serait organiser un débat entre deux personnes dont l’une dit qu’il pleut et l’autre dit qu’il ne pleut pas. Quand on est rigoureux, on ouvre la fenêtre et on constate : «Oui, il pleut. Fin de la discussion.»

Le rôle de la profession, c’est de transmettre l’information de manière rigoureuse et de ne pas accorder la parole aux ceuses qui font carrière de déformer les faits. Le journalisme s’appuie sur les faits, pas sur la croyance ni sur la diffusion égale des impressions.

Quand un personnage public ment, le rôle du ou de la journaliste est de le contrarier avec les faits. Si vous ne pouvez déterminer par vous-même la véracité des faits, faites appel aux personnes expertes, c’est à ça qu’elles servent. Mais, Raphaël Enthoven n’est expert en rien, on ne lui demande pas son avis.

Vous voulez savoir si une personne est vraiment experte ? Analysez son curriculum vitae, scrutez-le pour en détecter les failles et voyez l’opinion des pairs dans sa profession. Et n’oubliez surtout pas que l’expert n’est expert que dans son domaine pas dans le reste. Ça demande beaucoup de recherche, beaucoup d’analyse et beaucoup de confrontation entre les prétentions et les états de service.

Je sais, tout ça est très exigeant et même fatiguant, beaucoup plus que d’être neutre.

Francis Lagacé

«»-----------------------«»

SITE DE FRANCIS LAGACÉ