mercredi 3 février 2021

Cette tendre jeunesse.

 

<< Voici un texte donc je viens tout juste de me rendre compte que e l'avais partagé sur l'un de mes blogs le 1er avril 2017, soit la veille du décès de ma conjointe "Monique", donc ce texte prend pour moi une symbolisation profonde, très profonde et je vous la repartage avec la même photo que j'y avais mis. >>

Parlons d'intimidation.

Tel cet oiseau dans la tempête, cet enfant cherchait dans l'existence une branche rassurante où se déposer pendant ces bourrasses de la vie.

Cette tendre jeunesse. 

Par Sergio de Rosemont

Cette tendre jeunesse qui n'était pour lui qu'une torture à subir dans son fort intérieur.

Telle est pour lui cette jeunesse, pour lui l'intimidé.

Celui pour qui l'école n'avait rien d'agréable, comment pouvait-il l'aimer ?

L'existence même lui était un enfer.

Ces intimidateurs qui lui broyaient l'existence juste comme passe-temps, par jeu.

Scraper l'existence d'autrui comme passe-temps !

Maintenant adulte, maintenant homme bien des années plus tard, il lui arrive parfois que les visages et les noms de ses agresseurs lui reviennent spontanément dans ses pensées, dans ses souvenirs, dans sa mémoire.

Et parfois oui parfois devant ce miroir, un miroir ces émotions et sentiments de son enfance remontent dans la gorge comme la larve d'un volcan.

Oui hélas les événements lui reviennent en tête comme s'ils s'étaient déroulé la veille.

Oui ses intimidateurs, ses agresseurs lui ont incrusté ces événements dans l'âme.

Ils lui ont buriné cette angoisse dans sa mémoire.

Ils lui ont tatoué ce malaise dans ses entrailles.

À cause de ses intimidateurs, ses agresseurs il en est venu parfois à ce demander s'il avait le droit de vivre et au bonheur.

Non, non vous le verrez jamais pleurer car ses larmes coulent à l'intérieur, dans son fort intérieur.

Et ses larmes sont des larmes d'acide.

Comme il a pu détester son enfance et son adolescence.

Comme il a pu haïr l'école et sa cours de récréation.

Comme il a pu haïr cette humanité et se demander ce qu'il y faisait.

Maintenant qu'il est adulte, il a apprit à vivre ou plus tôt survivre avec.

Mais parfois certains événements font remonter spontanément ses douleurs passées avec la violence d'un volcan.

Il ne peut en être autrement lorsque ses blessures sont gravées, sculptées dans son âme.

Mais quel fut donc son crime pour avoir droit à un tel traitement, à une telle existence ?

D'avoir été différent des autres ? Un léger handicape ? Ou toutes autre différences ?

Lorsque la différence en est un crime !

Qui sait si dans sa vieillesse, et sur son lit de mort si les visages et les noms de ses agresseurs lui reviendront spontanément dans ses pensées, dans ses souvenirs, dans sa mémoire.

Scraper l'existence d'autrui comme passe-temps !

P.S : Ce personnage dans mon texte est disons fictif.

Fictif oui mais inspirer de confidences que certaines personnes m'ont faite.

Donc nous pourrions dire que ce personnage vit dans la peau de plusieurs intimidéEs.

Donc oui ce texte est inspiré d'une certaine réalité que plusieurs ne veulent pas voir.

Donc S.V.P. la prochaine fois avant de vous amuser au dépend de celui ou celle qui vous est différent pensez-y avant de scaper l'existence de l'autre, les blessures morales sont souvent celle qui sont le plus douloureuse et c'est souvent pour la vie !

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P.S: Vu que pour l'instant je met mes photos sur Facebook et vu que Facebook aime bien à l'occasion changer l'adresse URL des photos, en cas où qu'un tel changement surviendrait à mes photos voici l'adresse de mon article en version Facebook :

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