vendredi 10 décembre 2021

Lorsque des souvenirs qu’on avait oubliés refont surface.

 

Je vous parle de mon passé

Lorsque des souvenirs qu’on avait oubliés refont surface.

Par Sergio de Rosemont

Voilà sûrement vous vous demandez sûrement pourquoi j’ai décidé de partager cette photo de la revue "Je Crois", une revue de droite religieuse.

C’est que certains événements évènements récents m’ont fait remonter à la surface des souvenirs anciens que j’avais oubliés.

En 1976 alors que j’avais 18 ans, alors que je me demandais qu’est-ce que je pourrais faire, apprendre comme métier.

La sœur de ma mère qui était religieuse et même "Mère supérieure" de sa communauté, me fit inscrire à l’imprimerie qui imprimait à l’époque la revue "Je Crois" qui était située à Beauport en banlieue de la ville de Québec.

Et oui cette imprimerie était une entreprise école.

J’ignore si cette imprimerie existe encore et si cette revue "Je Crois" fait toujours imprimer ses revues à cet endroit.

À cette époque les éditions "Je Crois" avaient leur bureaux dans le même édifice que cette imprimerie.

Voilà j’y avais été engagé pour un stage de quelques mois.

Le deal était que j’y travaillait 5 jours semaine recevant un petit montant hebdomadaire et un dîner par journée de travail et en échange on devait m’y apprendre un métier en rapport avec le domaine de l’imprimerie, dans mon cas c’était celui d’imprimeur qui m’intéressait.

Par la suite, un coup ce stage terminé, on devait me donner un certificat confirmant que j’y avais appris le métier d’imprimeur aux éditions "Je Crois".

Ce stage était divisé en 2 périodes.

Personnellement je découvrais l’univers de l’imprimerie et je désirais devenir imprimeur.

Pendant la première moitié de mon stage, j’y prenais ce qu’est le monde de l’imprimerie.

Et à la seconde moitié de mon stage, je devais y apprendre le métier qui m’intéressait soit celui d’imprimeur.

Mais voilà vers la fin de la première partie de mon stage, on me fit venir au bureau du contremaître pour m’y annoncer que je devais oublier mon rêve de devenir imprimeur et que mon stage devait se terminer là.

Pour cela on me servi l’excuse que je souffrais du trouble du (double réflexe), en d’autre mots que supposément je répétais chacun de mes gestes.

J’avais compris sur le coup que le double réflexe, n’était en fin de compte qu’une excuse pour se débarrasser de moi.

Disons qu’à leurs yeux je n’étais pas assez chrétien, assez croyant pour être un bon imprimeur, ne suivant pas assez certaines règles religieuses (non inscrite) comme celle de participer à la bénédicité (le petite prière à réciter avant chaque repas) et celle d’aller à la confesse.

Et oui, la confesse, je me rappelle un après-midi alors que j’étais occupé à travailler sur une guillotine (presse servant à couper le papier), qu’on me fit venir à un bureau situé dans le même édifice que la salle à manger où un prêtre m’y attendait pour me demander de me confesser.

Et non je n’étais pas assez addict à leur "Petit Jésus" pour avoir le droit d’être imprimeur pour eux !

Pourquoi j’ai écrit ce texte ?

Pour dénoncer une discrimination religieuse et voir si d’autres y auraient subi la même situation et aussi pour tourner la page sur ce très mauvais souvenir.

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