vendredi 3 juin 2022

Ces machines à dissoudre la vérité

 

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Ces machines à dissoudre la vérité


Par Sergio de Rosemont

Je parle ici évidemment de ces médias officiels, que ce soit la TV, la radio, les journaux, internet ou autres.

Ces médias surtout ceux d’état financés avec nos impôts et nos taxes qui ont le devoir morale de nous informer sur notre société, notre monde en nous disant la vérité, les vérités.

Pourtant hélas dans la réalité ce n’est pas ce qu’ils font !

Soit qu’ils nous diffusent des demi-vérités qui très souvent est pire qui le mensonge.

Ou soit qu’ils tentent de nous voiler des vérités.

Exemple l’Ukraine versus la Palestine.

Cela ne fait même pas que l’invasion de l’Ukraine par la Russie a commencé que déjà que ce conflit en est le sujet le plus médiatisé.

Pourtant les palestiniens de leur côté, cela fait 70 ans qu’ils subissent des agressions aussi barbares de la part du gouvernement d’Israël et pourtant on en parle très peu et quand ces médias nous en parlent c’est surtout pour accuser les palestiniens d’être des terroristes alors que ce sont eux qui subissent le terroriste d’état de la part d’Israël.

Et encore là en ce qui concerne le conflit entre l’Ukraine et la Russie, est ce que ces médias officiels nous disent vraiment toute la vérité ?

Personnellement je ne suis ni avec la Russie et ni avec l'Ukraine.

Je suis avec les peuples ukrainien et russe.

Oui d'accord la Russie a envahi l'Ukraine, Poutine a ses torts.

Mais par contre du côté ukrainien aussi le gouvernement a des squelettes dans ses placards.

Pensons aux 2 milices ukrainiennes néo-nazies Azov et Honor.

Pensons à Sheii Filimonov, un leader ukrainien du groupe d’extrême-droite Honor, devenu un héros national.

En 2015, Dmytro Laroch, un terroriste fasciste et néonazi, est devenu conseiller de la Défense.

Et les U.S.A. aussi y ont une part de culpabilité.

Et les médias occidentaux donc font partis les médias canadiens y ont fait qu'une distorsion de la vérité.

Nulle part dans aucun média canadien grand public - électronique ou imprimé – on a vu de référence au fait qu'en 1990, après la Glasnost et la dissolution de l'Union soviétique, des assurances ont été données au gouvernement de Boris Eltsine que l'OTAN ne s'étendrait pas vers l'Est, assurant ainsi à la Russie que ses frontières resteraient libres d'infractions de l'OTAN.

En 1993, Eltsine a écrit une lettre au président américain de l'époque, Bill Clinton, affirmant que la promesse de ne pas étendre l'OTAN à l'Europe de l'Est avait été rompue.

L'administration Clinton a rejeté l'accusation. James Baker, qui était secrétaire d'État américain à l'époque, nie qu'une telle promesse ait été faite, mais Jack Matlock, qui était l'ambassadeur américain à Moscou à l'époque, a déclaré que des "assurances catégoriques" avaient été données à l'Union soviétique que L'OTAN ne s'étendrait pas vers l'Est.

En février 1990, le ministre allemand des Affaires étrangères Hans-Dietrich Genscher et le secrétaire d'État américain James Baker rencontrèrent les Russes au Kremlin où Genscher assura au gouvernement russe qu'« il est certain que l'OTAN ne s'étendra pas vers l'est », c'est-à-dire vers l'est. de l'Allemagne. Pour sa part, James Baker a donné au Kremlin "des garanties absolues que la juridiction ou les forces de l'OTAN ne se déplaceraient pas vers l'est".

La question de l'expansion prévue de l'OTAN en Europe de l'Est est depuis au cœur des tensions entre les États-Unis, ses alliés de l'OTAN et la Russie. Après avoir fait face à trois invasions dévastatrices dans son histoire depuis le début du XIXe siècle (les guerres napoléoniennes, la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale) avec des millions de pertes civiles et militaires – plus de 20 millions de Russes sont morts pendant la Seconde Guerre mondiale – la question de la la sécurité des frontières de la Russie n'est pas théorique. Il souligne le conflit actuel en Ukraine.

Le Mémorandum de Budapest et le Protocole de Minsk.

Le protocole de Minsk :

En décembre 1994, trois accords distincts - connus sous le nom de mémorandum de Budapest - ont été signés par la Russie, les États-Unis et le Royaume-Uni au sein de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). En vertu du Mémorandum, la Biélorussie, le Kazakhstan et l'Ukraine ont signé le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Le mémorandum comprenait des garanties de sécurité contre les menaces ou l'usage de la force contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de l'Ukraine, de la Biélorussie et du Kazakhstan. En conséquence, entre 1993 et 1996, la Biélorussie, le Kazakhstan et l'Ukraine ont renoncé à leurs armes nucléaires. Jusque-là, l'Ukraine possédait le troisième plus grand stock d'armes nucléaires au monde.

Après la séparation des républiques du Donbass de l'Ukraine en 2014, le Canada, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Royaume-Uni et les États-Unis ont fait valoir que l'implication de la Russie dans l'annexion était une violation du mémorandum de Budapest. Poutine a fait valoir que l'éviction du gouvernement élu Ianoukovitch constituait la formation révolutionnaire d'un nouvel État avec lequel la Russie n'avait signé aucun accord formel.

En février 2015, des représentants de la Russie, de l'Ukraine, de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et les dirigeants des régions séparatistes de Donetsk et Louhansk de la région du Donbass ont signé un accord en 13 points.

Les 13 points de l'accord de Minsk II étaient :

• Retrait des armes lourdes par les deux camps.

• Surveillance de l'OSCE.

• Dialogue sur l'autonomie intérimaire de Donetsk et Louhansk, conformément à la loi ukrainienne, et reconnaissance d'un statut spécial par le Parlement.

• Pardon, amnistie pour les combattants.

• Échange d'otages, de prisonniers.

• Aide humanitaire.

• Rétablissement des liens socio-économiques, y compris les retraites.

• L'Ukraine doit rétablir le contrôle de la frontière nationale.

• Retrait des formations armées étrangères, du matériel militaire, des mercenaires.

• Réforme constitutionnelle en Ukraine, y compris la décentralisation, avec une mention spécifique de Donetsk et Louhansk.

• Élections à Donetsk et Louhansk.

• Intensifier les travaux du Groupe de contact trilatéral comprenant des représentants de la Russie, de l'Ukraine et de l'OSCE.

Et combien d’autres conflits sur notre terre qu’ils nous cachent, qu’ils nous parlent pas ?

Et combien de peuples sont soumis à la dictature sans qu’ils nous en parlent ?

Pourtant ca devrait être leur rôle de nous informer !

Et combien de magouilles politiques ou de multinationales nous cachent-ils ou ne nous donnent que des demi-vérités ?

Des fois je me dis qu’une chance qu’il y a certains médias alternatifs pour nous permettre de voir l’autre côté de la médaille et son tranchant !

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