jeudi 23 mars 2023

Parfois, souvent mon âme est comme.

 

Mon plus récent poème qui sait qui pourrait vous permettre de me connaître un peu plus.

Parfois, souvent mon âme est comme.

Par Sergio de Rosemont

Parfois, souvent mon âme est comme le Dragon.

Parfois, souvent mon âme est comme le Phénix.

Parfois, souvent mon âme est comme le Loup.

Parfois, souvent mon âme est comme le Carcajou.

Parfois souvent je me sens comme le Dragon, je ne crains pas les combats pour mes idéaux sociaux.

Parfois je me suis senti comme le Phénix lorsque des événements dans mon existence ont fait que j’avais la sensation que mon Âme m’était ressentie comme morte et que j’avais la sensation que mon Âme renaissait de ses cendres morales suite à un événement.

Parfois souvent je me sens comme le Loup, lorsque je me rappelle que dans cette société que nous avons intérêt à s’unir pour défendre nos droits.

Alors à ces moments là je me ressens dans l’Âme comme ce Loup désirant rejoindre les siens pour combattre pour nos droits, pour combattre l’adversaire, l’ennemi.

Et parfois mon Âme pouvait être, se sentir comme le Carcajou à certaines périodes de mon passé de mon enfance, ma jeunesse, mon adolescence lorsque j’étais victime de discriminations.

Malheureusement parfois, souvent, trop souvent la seule façon d’éviter l’affrontement qui m’était disponible était de me montrer plus féroce qu’eux.

Effectivement je parle de cette période de ma jeunesse où je fus placé au Mont d'Youville et par la suite à l’école et par la suite lorsque je fus placé au Saint-Jean-Bosco.

À ce Mont d'Youville où on m’avait placé sous prétexte de mes notes scolaires alors que la réelle raison était à cause de l’alcoolisme de mon père.

La façon donc les religieuses me traitaient avec un certain mépris à cause d’un léger handicape aux jambes a fait en sorte que j’en étais devenu le "Punching Bag" des autres pensionnaires.

Très tôt j’ai du me développer des mécanismes de défense, et l’un deux étant de faire en sorte d’être crains par les autres.

D’être crains autant qu’un Carcajou peut l’être.

Honnêtement ce 4 ans que j’ai passé à ce Mont d'Youville était pour moi comme une prison, un enfer et intérieurement je n’ai jamais compris pourquoi c’était moi qui devais payer et subir pour l’alcoolisme de mon père.

Ce Mont d'Youville avec ses règles disciplinaires baignant dans la violence de la part de ces religieuses qui administraient la place.

Je vais vous faire une confidence, quand vous avez 11 ou 12 ans et que vous recevez en pleine face un ballon de soccer (Football européen) en cuir qu’un moniteur vous a envoyé avec force au moment où vous vous y attendez pas, ca fait mal, très mal.

Par la suite lorsque j’en ai eu fini avec le Mont d'Youville, à l’école j’étais encore le "Punching Bag" des autres car mes parents me refusaient le droit de m’habiller comme les autres.

Et plus tard au Saint-Jean-Bosco la différence était que les problèmes étaient avec quelques autres des pensionnaires oui, mais les problèmes étaient surtout avec l’un des animateurs, un dénommé Monsieur Fréchette qui me semblait prendre plaisir à tenter de me démolir moralement.

Oui dans ma jeunesse que souvent mon Âme fut comme un Carcajou m’était très utile, comme une protection, une façon de survivre.

Moi qui déteste la bagarre et la chicane, même si j’en sors très souvent vainqueur, j’ai détesté, haïs mon enfance et mon adolescence.

Oui ce texte peut vous paraitre bizarre dans la façon dont il est écrit. Je l’ai écris tel qu’il sortait de mon intérieur, de mon Âme.

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