lundi 8 avril 2019

Projet de loi 17 - Ruba Ghazal demande au ministre Bonnardel d’écouter l’industrie du taxi


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Projet de loi 17 - Ruba Ghazal demande au ministre Bonnardel d’écouter l’industrie du taxi 

02 avril 2019

La députée de Mercier et critique solidaire en matière de transports, Ruba Ghazal, joint sa voix à celle des représentants de l’industrie du taxi et demande au ministre des Transports, François Bonnardel, qu’une étude d’impact sérieuse et indépendante soit réalisée par les fonctionnaires du gouvernement du Québec afin d’identifier clairement les conséquences du projet de loi 17 sur l’industrie du taxi.

« Au lieu de persister dans son entreprise d’élimination de l’industrie du taxi au profit d’Uber et d’humilier les chauffeurs avec des compensations financières insuffisantes, le ministre Bonnardel devrait plutôt faire preuve d’écoute. Les chauffeurs ne demandent pas que l’on fasse payer les contribuables québécois pour les dégâts causés par Uber : ils demandent seulement d’assurer leur avenir et de se moderniser de façon à pouvoir cohabiter sur des bases équitables avec les Uber de ce monde. Pour cela, ça prend une évaluation rigoureuse et transparente des impacts du projet de loi 17 », a martelé Mme Ghazal.

Alors que des représentants de l’industrie du taxi rencontraient hier des fonctionnaires de Transports Québec à Montréal pour plaider en faveur d’une étude d’impact, la députée de Mercier a appelé M. Bonnardel à sortir de la logique de la « loi du plus fort » et à adopter une approche humaine pour une sortie de crise satisfaisante pour tout le monde.

« S’il y a quelqu’un qui doit payer pour le tort causé aux familles des chauffeurs, c’est bien Uber, une multinationale milliardaire protégée par les paradis fiscaux qui a profité des années de laisser-aller libéral pour imposer ses méthodes déloyales et prendre le contrôle du marché. Le gouvernement de la CAQ doit augmenter drastiquement les redevances d’Uber pour, entre autres, venir en aide à l’industrie du taxi dans son processus de modernisation. Il n’y a aucune raison pour qu’on se mette à plat ventre pour une multinationale qui, en plus de créer une classe de cheap labor, n’engendre aucune retombée économique là où elle s’installe », a-t-elle conclu.

 

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