dimanche 6 janvier 2013

Les 10 pires bavures conservatrices en 2012

Savez-vous ce que j'aime dans le mot « CONservateur » ?

C'est qu'en français c'est le seul mot donc les 3

premières lettres au singulier et les 4 premières

lettres au pluriel forment la définition de 

l'ensemble du mot !


Le NPD s’est démarqué en 2012 en proposant des solutions pratiques aux problèmes de notre temps et en forçant les conservateurs à répondre de leurs actes, de leur mauvaise gestion des fonds publics à leurs scandales à répétition.

Pour les conservateurs de Stephen Harper, 2012 a été l’année de toutes les gaffes. Afin d’aider les conservateurs à choisir leurs résolutions pour le Nouvel An, nous avons fait un décompte de leurs dix pires bavures de 2012.

10) Compressions cruelles dans les soins de santé offerts aux réfugiés

Alors que le ministre de l’Immigration Jason Kenney parcourt le pays pour répéter ses annonces, il est bon de rappeler qu’il fait toujours primer la partisannerie sur le bon sens.

Le meilleur exemple : priver les réfugiés de soins de santé et abandonner à leur sort certains des membres les plus vulnérables de nos communautés, tout en refilant la facture aux provinces. Son gouvernement a diabolisé les réfugiés et a trompé les Canadiens en leur faisant croire que les réfugiés avaient accès à de meilleurs soins de santé qu’eux.

Même le premier ministre conservateur de la Saskatchewan, Brad Wall, a condamné cette décision :

 Il est incroyable que certaines des décisions prises au niveau fédéral aient de telles conséquences sur les personnes les plus vulnérables : des réfugiés qui, ça me semble évident, fuient quelque chose d’horrible. C’est pourquoi ce sont des réfugiés. [Traduction]

9) La guerre des conservateurs contre l’environnement

S’il y a une chose que les conservateurs détestent, c’est bien la protection de l’environnement. En 2012, ils ont poussé leur guerre contre ce concept encore plus loin.

Leurs projets de loi omnibus ont servi de cheval de Troie pour démanteler des décennies d’efforts environnementaux : des milliers de lacs et rivières ont perdu la protection de la Loi sur la protection des eaux navigables, la Loi l’évaluation environnementale a été réduite à une peau de chagrin, la protection de l’habitat du poisson a disparu de la Loi sur les Pêches, les conservateurs se sont octroyé le dernier mot en terme d’approbation de projets d’oléoducs et bien d’autres protections environnementales sont passées au tordeur.

De plus, cerise sur ce sundae irresponsable, 2012 marque également le retrait officiel du Canada du protocole de Kyoto. Sans grande surprise, les conservateurs ont célébré ce manquement à nos engagements internationaux, fiers d’être les fossoyeurs de cette entente pour réduire les gaz à effet de serre.

8) Réduction des prestations d’assurance-emploi et de l’admissibilité

La ministre conservatrice Diane Finley a démantelé de façon méthodique l’assurance-emploi afin de faire en sorte que moins de Canadiens y aient droit et que ceux qui y sont admissibles touchent des prestations réduites. Elle a mené une série d’attaques contre les travailleurs saisonniers et contre les régions les plus durement touchées par le chômage : elle a décimé les tribunaux d’appels, ralenti le processus de traitement des plaintes et demandé aux Canadiens de quitter leurs communautés pour trouver du travail.

Le plus choquant dans tout cela est l’absence totale de consultation avec les personnes, les entreprises et les communautés touchées. L’indifférence des conservateurs par rapport aux provinces a fait dire ce qui suit à la première ministre conservatrice de Terre-Neuve-et-Labrador, Kathy Dunderdale :

« Il semble y avoir un réel décalage entre ce que le gouvernement fédéral cherche à faire et la réalité de la vie des gens. »

Les conservateurs nous ont servi différentes excuses pour justifier leurs attaques contre l’AE, mais le fil conducteur unissant tous ces changements est le fait que ce gouvernement fédéral veut à tout prix réduire les salaires des Canadiens.

7) Scandales, manquements à l’éthique et malice du cabinet conservateur

Cette année, le père Noël passera sans doute tout droit devant la cheminée du cabinet conservateur parce que les ministres n’ont vraiment pas été sages.

Bev Oda a porté dur coup à la crédibilité de Stephen Harper comme bon gestionnaire des fonds publics : 1000 $ par jour pour des tours de limousine, 665 $ la nuit pour se loger à l’hôtel Savoy, à Londres, et 16 $ pour un jus d’orange.
Christian Paradis, l’incorrigible. Trois plaintes pour conflit d’intérêts et une condamnation. Les frasques du ministre Christian Paradis justifient sans doute bien des heures supplémentaires des employés du Commissariat aux conflits d’intérêts et à l’éthique.
Peter MacKay, le grand rescapé. Le ministre de la Défense s’est fait « secourir » par un hélicoptère de sauvetage après un voyage de pêche. Monsieur le ministre devait se rendre illico à une activité de financement du Parti conservateur, vous comprenez ?
La langue fourchue de Vic Toews. Les attaques du ministre de la Sécurité publique, Vic Toews, ont été si viles qu’on aurait dû lui laver la langue avec du savon. Après avoir déposé un projet de loi portant sur la sécurité sur Internet, M. Toews a répondu à ses critiques par cette maxime désormais célèbre : « Soit vous nous appuyez, soit vous appuyez les pornographes infantiles ». Non seulement Vic Toews a-t-il dû ravaler ses mots, mais il a également dû ravaler son projet de loi C-30, qui languit toujours au feuilleton.
Les problèmes persistants de Peter Penashue. Déjà dans l’eau chaude parce qu’on l’a accusé d’avoir trop dépensé et accepté des dons illégaux pendant sa campagne électorale, Peter Penashue a aussi été la cible de moqueries pour sa performance médiocre comme ministre des Affaires intergouvernementales :on a révélé que la plupart de ses déplacements ministériels étaient effectués dans sa propre province.
Une enquête d’Élections Canada fait taire Dean Del Maestro. Après avoir passé des mois à donner des réponses trompeuses et malicieuses aux allégations de fraude électorale conservatrice, M. Del Maestro a dû se taire quand on a appris qu’il faisait l’objet d’une enquête d’Élections Canada au sujet d’une affaire de pots-de-vin et de dépenses électorales excessives.

6) Compressions à l’ACIA et mauvaise gestion en matière de salubrité des aliments

À l’occasion du plus important rappel de viande de l’histoire du Canada, le ministre de l’Agriculture nous a appris comment mal gérer une crise et fuir ses responsabilités. Il ne s'est pas présenté à la Chambre des communes pendant une semaine. Il a rejeté la faute sur le dos des fonctionnaires. Il a refusé d’expliquer aux consommateurs pourquoi le Canada avait attendu deux semaines de plus que les États-Unis avant de retirer la viande avariée des magasins. Il a aussi dit que la crise était de la faute du NPD. Il a refusé d’expliquer les compressions budgétaires en matière d'inspection des aliments. Lors de la crise, il a même dit pendant un déjeuner où l’on servait du bœuf :

« Je ne sais pas d’où vient le bœuf, mais cela m'est égal. Je sais qu’il est propre à la consommation. »

Une journée typique pour ce mauvais ministre consiste à discréditer les fonctionnaires, minimiser l’importance des consignes de sécurité et tourner en dérision un risque véritable d’E. coli tout en ne prenant jamais la responsabilité pour quoi que ce soit.

5) L’âge d’admissibilité à la Sécurité de vieillesse passe de 65 à 67 ans

 Le premier ministre Stephen Harper a profité d’un discours devant des milliardaires à Davos pour annoncer que son gouvernement ferait passer l’âge d’admissibilité de la Sécurité de la Vieillesse de 65 à 67 ans.

Les sbires de Stephen Harper ont passé des semaines à inventer des prétextes pour justifier leur décision et pour cacher les détails de cette nouvelle politique aux Canadiens.

La réponse vint enfin du vérificateur général qui expliqua que lorsque cette politique serait mise en œuvre, les aînés les plus vulnérables seraient privés de 10 milliards de dollars par année. La vraie priorité de Stephen Harper semble être de réduire la sécurité de la retraite le plus possible et d'offrir un moins bel avenir aux générations futures.

4) Les projets de loi monstres d’exécution du budget – l’approche omnibus d’un gouvernement irresponsable

Comme si la barre n’était pas encore assez basse en ce qui concerne l’obligation de rendre des comptes, les conservateurs ont choisi l’opacité totale en regroupant dans un projet de loi unique presque tous les éléments de leur programme législatif pour les sessions d’automne et de printemps.

 Ils ont affaibli les évaluations environnementales. Ils ont réécrit la Loi sur les pêches. Ils ont éliminé la protection des habitats fauniques. Ils se sont retirés du protocole de Kyoto. Ils ont réduit les pouvoirs du vérificateur général. Ils ont procédé à la dissolution de la Commission des nominations publiques dont le rôle était de combattre le favoritisme politique. Ils ont saccagé les inspections de la salubrité des aliments. Ils ont mis la hache sans retenue dans des services essentiels aux Canadiens, tout en changeant un nombre important de lois n’ayant jamais été mentionnées dans leur budget.

Les conservateurs, en obligeant la Chambre à adopter des projets de loi omnibus d’exécution du budget, ont maîtrisé l’art de contourner le processus démocratique et d’ignorer les préoccupations des Canadiens.

3) La suppression des votes par les conservateurs

En 2012, des milliers de Canadiens se sont plaints d’appels frauduleux lors du scrutin de mai 2011.

Il est rapidement devenu évident qu’on était face à un système d’envergure nationale visant à dissuader les électeurs de se rendre aux urnes. L’enquête en cours vise 56 circonscriptions, et ce nombre ne cesse de grimper.

Des documents déposés au tribunal semblent indiquer un lien entre ces appels et les bases de données sur les électeurs du Parti conservateur.

Plutôt que de prendre au sérieux cette fraude électorale, qui pourrait bien être la plus importante de l’histoire canadienne, les conservateurs ont tenté de détourner l’attention en multipliant les diversions ridicules et les attaques sans fondement. Heureusement, les Canadiennes et les Canadiens ne sont pas dupes.

Espérons que 2013 sera l’année où les conservateurs arrêteront de mettre des bâtons dans les roues d’Élections Canada et diront la vérité sur cette honteuse page de notre histoire.

2) Remplacement des CF-18 : le fiasco des F-35

Après avoir mené une campagne électorale en promettant d’acheter les F-35 sans appel d’offres, les conservateurs prétendent maintenant être revenus à la case départ dans ce gâchis.

Ce supposé « nouveau départ » ne vise qu’à détourner l’attention des Canadiens des rapports du directeur parlementaire du budget, du vérificateur général et de KPMG, qui concluent tous que les coûts des F-35 sont de plusieurs milliards de dollars supérieurs à ce que les conservateurs étaient prêts à admettre.

Le rapport cinglant du vérificateur général va encore plus loin et montre que le processus d’acquisition des conservateurs était irresponsable, que le gouvernement faisait fi des règles en place et qu’il avait même gardé deux séries de livres comptables : un premier, contenant les vrais chiffres, réservé au cabinet conservateur et un second, tout faux, pour berner le public.

Ce fiasco résume bien la situation au Parlement: ministres conservateurs attaquant l’opposition avec hargne, gouvernement pris la main dans le sac en train de monter un bateau aux Canadiens et une incompétence crasse dans la gestion des affaires du pays qui prend racine dans le bureau du premier ministre.

En effet, l’affaire du processus d’acquisition des F-35 passera sans doute dans les annales de l’histoire : « Processus d’acquisition à la Harper : comment se planter sur toute la ligne »

1) Stephen Harper approuve la prise de contrôle de Nexen par une société d’État chinoise

Nexen, une importante pétrolière canadienne exploitant les sables bitumineux, a été achetée par CNOOC, une société d’État chinoise, dans une mégatransaction de 15 milliards $. Lors d’une conférence de presse marquée d’une hypocrisie proverbiale, Stephen Harper a à la fois dénoncé la prise de contrôle de nos ressources naturelles par des sociétés d’État étrangères et... approuvé précisément ce type de transaction.

Comble d’insulte, les conservateurs ont aussi négocié à huis clos un nouvel Accord sur la protection des investissements (APIE) entre le Canada et la Chine qui accroît l’accès d’entreprises comme Nexen, qui est désormais une société d’État chinoise, à nos ressources naturelles stratégiques.

Mais ne vous en faites pas, braves Canadiens! Les conservateurs, ces éternels champions de la transparence, affirment que si nous souhaitons savoir pourquoi ils ont pris cette mauvaise décision, tout ce que nous avons à faire, c’est de nous adresser au gouvernement communiste de la Chine. Un beau siège bien chaud au Parlement avec ça, messieurs les Chinois?

Les conservateurs n’écoutent personne sauf leurs amis lobbyistes. Pour sa part, le NPD va continuer de proposer aux Canadiens des solutions pratiques pour construire un pays plus juste, plus vert et plus prospère.

INFORMATION PRISE ICI


Le Cercle Grès de Tenebrum Draco

L'Alcôve deTenebrum-Draco

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