samedi 3 août 2013

« Fairwashing » : quand les marques font du blanchiment d’éthique

Filon très prisé par les grandes marques, le fairwashing, ou « blanchiment éthique », pour oser la traduction, consiste à afficher des engagements éthiques (respect du droit des travailleurs, des droits sociaux...) à des fins purement marketing. Le greenwashing, son volet « vert », en est le proche cousin.



Des travailleurs dans un atelier de confection textile de Dhaka, le 11 mai 2013 (ZEPPELIN/SIPA)

Plus blanc que blanc
« Fairwashing » : quand les marques font du blanchiment d’éthique

19/07/2013 à 12h58

Début des ennuis pour Samsung.Epinglée par une enquête accablante délivrée l’an dernier par l’ONG China Labour Watch, l’entreprise d’électronique se fait désormais traîner en justice par l’association SHERPA.

Motif : les « conditions de travail indignes qui prévalent dans les usines chinoises qui fabriquent pour son compte ». La justice française a décidé d’ouvrir une enquête préliminaire le 8 juillet.

Ce que pointe la plainte déposée par l’association, c’est le décalage cosmique entre les codes de conduite [PDF] de Samsung – qui ne manque pas de se targuer de « respect[er] les lois et les standards éthiques » –, et la réalité de ses pratiques de production. Ce grand écart renvoie, pour les initiés, au « fairwashing ».

L’éthique, sur le papier

Filon très prisé par les grandes marques, le fairwashing, ou « blanchiment éthique », pour oser la traduction, consiste à afficher des engagements éthiques (respect du droit des travailleurs, des droits sociaux...) à des fins purement marketing. Le greenwashing, son volet « vert », en est le proche cousin.

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