mardi 24 avril 2018

« Le Canada de Trudeau est une menace à la lutte aux changements climatiques » - Manon Massé


Parlons de changement climatique



« Le Canada de Trudeau est une menace à la lutte aux changements climatiques » - Manon Massé 

17 avril 2018

Dans une motion qu’elle déposera à l’Assemblée nationale aujourd’hui, la porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, demande au premier ministre Philippe Couillard d’exprimer clairement son intention de défendre les compétences du Québec en matière de protection de l’environnement, en particulier dans le cadre de projets de transport et d’exportation du pétrole.

« En Colombie-Britannique, l’intervention de Justin Trudeau nous indique qu’il est prêt à tout pour favoriser l’exploitation du pétrole sale de l’Alberta même si cela accentue les effets des changements climatiques et pose des risques sérieux à l’industrie touristique. S’il veut aussi s’attaquer au territoire du Québec, nous serons prêts. J’espère que pour une rare fois, lorsqu’il est question de s’opposer à des décisions du gouvernement canadien, nous aurons l’appui du premier ministre. »

La candidate au poste de premier ministre de Québec solidaire rappelle que si elle est élue le premier octobre prochain, la première action de son gouvernement sera de mettre sur pied une assemblée constituante pour écrire la constitution d’un Québec indépendant.

« Suivant la piste de Stephen Harper, Justin Trudeau confirme que les objectifs de la fédération canadienne n’ont pas changé. Dans ce pays qu’on appelle le Canada, les intérêts des pétrolières passeront toujours avant la protection de l’environnement et la souveraineté populaire. Le Canada de Trudeau est une menace à la lutte aux changements climatiques. Les politiques de Justin Trudeau sont beaucoup moins sympathiques que ces ego-portraits », conclut-elle.

Voici le texte de la motion qui, à l’heure actuelle, sera déposée à l’Assemblée nationale :

« Que l’Assemblée nationale exprime sa solidarité avec la Colombie-Britannique qui défend son autonomie, et celle des autres provinces canadiennes, à l’égard de leurs compétences quant au développement et à l’aménagement du territoire et à la protection de l’environnement, en particulier dans le cadre de projets de transport et d’exportation du pétrole;

Que l’Assemblée nationale affirme, à l’instar du ministre responsable des Relations canadiennes, qu’une solution imposée par le gouvernement fédéral ne peut pas régler la situation, qu’il doit collaborer avec les gouvernements provinciaux et convenir d’un processus d’évaluation conjoint qui assure le respect des compétences de chacun, et donc des choix démocratiques de tous les citoyens et les citoyennes. »

 

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