lundi 15 avril 2013

LETTRE À JOHANNE MARCOTTE en réponse à REER101 pour Françoise et Amir

Une excellente réponse de la militante solidaire
Annie Bonenfant-Pouliot à Johanne Marcotte


LETTRE À JOHANNE MARCOTTE en réponse à REER101 pour Françoise et Amir

{ Texte copié sur la page Google + d' Annie Bonenfant-Pouliot avec son autorisation. }

Insignifiant cet article Madame Marcotte, cette fois vous vous surpassez !

Quelle naïveté de votre part  ! Et en plus, du haut de votre ignorance des réalités actuelles de la classe moyenne au Québec, “ le vrai monde “comme vous dites, vous vous permettez de mépriser des gens pas mal plus compétents et qualifiés que vous en finances publiques et fiscalité. Encore un indice de votre naïveté ? Si vous vivez dans le monde d’Alice au pays des merveilles, pour leur part, les députés et les membres de Québec solidaire choisissent la voie de la lucidité, du pragmatisme et du courage politique pour atteindre leurs objectifs d’équité, de justice sociale et d’un meilleur partage de la richesse collective, au bénéfice de l’ensemble des citoyens et citoyennes de la Nation québécoise.

Qui a le moyen de cotiser le plafond annuel actuel ? Vous ? - Si votre réponse est Oui, vous faites donc parti de la classe des mieux nantis, et non de celle des gens que vous prétendez défendre.

Vous incitez votre lectorat à regarder d'un seul côté de la lunette. Faisons, un petit calcul rapide sur 2 cas de figure  :

François Legault ayant fait de prospères affaires dont quelques-unes ont certes profité au Québec, peut aisément avec son revenu, cotiser le maximum chaque année à l’abri de l impôt. Disons, 20 000$ par année pendant 20 ans, ce qui porte son REER  à 400 000 dollars en principal en bout de ligne.

L'employé de Wall-Mart, celui du dépanneur du coin, les secrétaires, le professionnel autonome : électricien, plombier, le coiffeur, les préposés de service ... Du monde qui travaille aussi fort que vous et moi  madame,  arrivent disons, à déposer dans leur REER bon an mal an, 500 dollars par année à l abri de l'impôt. Au bout de 20 ans, le REER de ce travailleur de la classe moyenne -, atteindra un principal de 10 000 dollars. Assez maigre comme bas de laine gagné durement. Sans compter, que le revenu de ce travailleur est souvent insuffisant pour avoir droit à une déduction fiscale réduisant son revenu imposable. Ajoutons, que de nombreuses personnes dans la classe moyenne, n’ont même pas les moyens de se constituer un bas de laine.

Alors, qui finance la perte de revenu d'impôt pour l'État ? Le travailleurs de la classe moyenne évidement, puisqu'il n'a bien souvent droit, comme vous en conviendrez Madame Marcotte,  à AUCUNE déduction d'impôt. Outres l’inéquité fiscale, on serait tenté à qualifier cette politique fiscale de “ pillage de fonds publics’", non ? Ansi, comme le propose Québec solidaire, le plafond doit être un plafond accessible à une plus large part de la classe moyenne, afin qu'elle cesse d'être le dindon de la farce au seul avantage des plus riches ...

LE TEXTE DE JOHANNE MARCOTTE
REER101 pour Françoise et Amir

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