vendredi 25 octobre 2013

D’une politique énergétique audacieuse vers une réelle indépendance face aux énergies fossiles



D’une politique énergétique audacieuse vers une réelle indépendance face aux énergies fossiles

mardi 22 octobre 2013, par Commission environnement et énergie de Québec solidaire

1. Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) par rapport à 1990 d’au moins 40 % d’ici 2020, et de 95% d’ici 2050 [et] d’abandonner l’utilisation des diverses formes d’énergie fossile d’ici 2030.

Non au pétrole, Oui à l’eficacité énergétique complétée par l’énergie renouvelable

2. Créer Énergie-Québec pour chapeauter la totalité de la production et de la distribution d’énergie sur le territoire québécois de même que la recherche effectuée dans le domaine et placera les entreprises du domaine de l’énergie sous contrôle public (participation majoritaire de l’État ou nationalisation complète au besoin)

3. Mettre en place une stratégie pour abandonner l’utilisation des diverses formes d’énergie fossiles (pétrole, pétrole de schiste. gaz de schiste et charbon) d’ici 2030

4. Interdire l’exploration et la production d’énergie fossiles et nucléaire sur le sol québécois

5. Placer les entreprises du domaine de l’énergie sous contrôle public et nationaliser le développement de l’énergie éolienne au sein d’Éole-Québec.

6. Consolider et maintenir les programmes de subventions accordées aux projets en efficacités énergétiques et mis en œuvre par le gouvernement du Québec, par les distributeurs d’énergie (Hydro-Québec, Gaz Métro et Gazifère) et par d’autres intervenants.

7. Lancer un vaste programme d’efficacité énergétique, autant en ce qui concerne la rénovation des bâtiments existants visant un habitat durable que le resserrement des normes pour les nouvelles constructions et les procédés industriels. La rénovation des bâtiments créera 12 700 emplois pour chaque milliard investi, alors que le Québec importe 17 milliards $ de pétrole par année.

8. Légiférer de nouveaux lois et règlements en urbanisme et en construction pour réduire les îlots de chaleur en milieu urbain, en vue de les éliminer. Ces lois et règlements auront pour objectif de :

a. Favoriser la construction de toits verts, de toits blancs, de murs verts (vignes ou autres) et le développement de l’agriculture urbaine.
 b. Augmenter la surface des espaces verts dans les milieux urbains (parcs, jardins, arbres) et abandonner les gazons synthétiques.
 c. Encourager le transport en commun et augmenter la proportion des rues piétonnes en milieu urbain dense.
 d. Éliminer le gaspillage énergétique et les équipements énergivores dans les édifices et implanter des techniques de climatisation efficaces.
 e. Favoriser la construction ce centrales énergétiques de quartier pour la production du chaud et du froid. Ces centrales assurent la production centralisée de chauffage et de climatisation pour l’ensemble du quartier qu’elles desserrent. Elles doivent opérer uniquement à l’Électricité et aux énergies renouvelables, utiliser les techniques d’efficacité énergétiques et optimiser la récupération de l’énergie.


Non à l’auto privée, Oui au transport public et à un commauto public-communautaire

9. Arrêter complètement le développement du réseau autoroutier et reconstruire les infrastructures dangereuses, telles par exemple le pont Champlain et l’échangeur Turcot, en fonction prioritairement du transport collectif et du transport par rail et en prévoyant une baisse drastique de la circulation automobile.

10. Ne pas soutenir par aucun moyen l’achat de véhicules privés électriques ou hybrides mais décourager fiscalement très sévèrement l’achat de véhicules énergivores quitte à en interdire certaines catégories.

11. La recherche et le développement de l’électrification des transports de même que le soutien à l’industrie de ces moyens de transport doivent très prioritairement viser les transports collectifs.

12. Le soutien étatique pour un développement d’un secteur privé du transport électrique doit avoir comme contrepartie une prise de participation de l’État dans le capital-actions au prorata de l’ampleur de ce soutien quelque soit sa forme (subvention directe, prêt à faible taux d’intérêt, crédit d’impôt, rabais de tarif d’électricité ... )

13. Investir au moins trente milliards $ dans les transports collectifs intra-urbains et inter­ urbains d’ici 2020 en mettant immédiatement en œuvre des chantiers tant pour les solutions urgentes (ex. voies réservées, achat d’autobus) que les solutions structurantes (ex. métro, tramways, chemins de fer pour le transport des personnes, SLR).

14. Compléter l’électrification des transports collectifs d’ici :2030 y compris le réseau public­ communautaire de « commununautos ».

15. Rendre gratuit le transport collectif par étape sur un échéancier de 10 ans.

Non au camionnage, Oui au rail, au cabotage et aux flottes de camions légers électriques

16. Rendre obligatoire d’ici 2020 l’électrification du camionnage léger pour la livraison des marchandises tant aux commerces qu’aux particuliers.

17. Créer d’ici 2020 une flotte publique de cabotage et les infrastructures portuaires nécessaires.

18. Créer d’ici 2020 une entreprise ferroviaire publique assurant des plaques tournantes intermodales sur l’Île de Montréal et dans d’autres grands centres et des voies de dessertes suffisantes vers les grands entrepôts.

19. Développer d’ici 2030 des grands corridors routiers électrifiés par caténaires.

20. Interdire tant le transport que le raffinage de pétrole bitumineux et de schiste sur le territoire québécois quelque soit le moyen de transport : employé.

21.Transmettre obligatoirement aux municipalités les infomations relatives au contenu des chargements transitant sur leur territoire.

Non au bradage du bien commun énergétique, Oui à la nationalisation au juste prix

22. Nationaliser tout le secteur de l’énergie que ce soit la production (ex. les centrales de RTA, industrie éolienne), la transformation (ex. les raffineries de Suncor et de Valero) et la distribution (ex. Gaz métropolitain).

23. Nationaliser ou s’assurer une participation majoritaire je l’État dans le capital-actions du secteur des richesses naturelles que ce soit l’exploitation directe (ex. les mines) et la toujours énergivore première transforrnation (ex. les alumineries, les fonderies et les cimenteries).

24. En cas de nationalisation, et même de participation majoritaire, déduire du prix d’achat la valeur des subventions directes et indirectes reçues dans le passé.

25. Instituer une banque d’État dort un des buts sera le financement des infrastructures de transport, de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables.

26. Procéder à une réforme fiscale imposant davantage le secteur financier, les transnationales, les grandes entreprises nationales et les particuliers fortunés de même que les produits de consommation énergivores et luxueux à la hauteur nécessaire pour rembourser le financement des nouvelles infrastructures de transport, sans exclure d’autres types d’infrastructures socialement nécessaires.

27.Abolir la taxe sur le carbone (redevance sur les carburants et les combustibles fossiles) et le marché du carbone (vente de droits de polluer).

28. Interdire la production et la consommation des agrocarburants.

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