lundi 29 novembre 2010

Quand t'as mal tu compte tes pas


Quand t'as mal tu compte tes pas

Quand t'as mal tu compte tes pas, et tu sais qu'à chaque pas que cette douleur sera au rendez-vous.

Mais pour aller de l'avant tu dois accepter cette douleur.

Souvent la douleur est physique mais elle peut aussi être dans l'esprit.

Cette douleur peut pousser en vous comme un arbuste.

Comme une pulsion vous secouant, comme une tempête de verglas sur un frêne
sans feuillage.

Une pulsion vous glaçant.

Cette douleur nous marionnettant à laquelle il faut affronter notre volonté comme une armure.

Et c'est un combat de chaque moments à venir.

Mais des fois les douleurs viennent de blessures de l'existence.

Oui, de l'existence dans cette société.

Les douleurs affligées par ces soixante-et-quinze-milles préjugés qui vous entrent dans l'esprit, dans l'âme comme soixante-et-quinze-milles dagues affilées dans vos chairs.

Des préjugés, donc souvent ces citoyens sont incapables de vous y donner une seule raison valable et rationnelle pour laquelle ils entretiennent leurs petits préjugés tant dorlotés.

Ces si gentils citoyens se croyant le centre de l'Univers.

Ce prenant pour le pivot de cette société.

S'imaginant être vérité infuse et suprême !

Chacun dans son coin comme un grain de sable se prenant pour la galaxie !

Ces mêmes gentils citoyens se plaignant à travers une diarrhée verbiale de désolations et de plaintes des douleurs financières et sociales de notre société.

Mais qui pourtant en sont les responsables de cet état de fait en remettant par paresse le pouvoir à ces mêmes partis dinausoriens au lieu d'avoir le courage d'essayer une nouvelle alternative.

Ils préfèrent ce statu-quo et continuer à pâtir !

Y a t-il plus paresseux que de préférer accepter comme une fatalité de continuer à subir l'indéfendable plutôt que d'avoir la volonté de l'effort du changement progressif ?

Et ca de vivre parmi ces citoyens qui préfèrent cette paresse c'est une douleur sociologico-politique !

Quand t'as mal tu compte tes pas, et tu sais qu'à chaque pas que cette douleur sera au rendez-vous.


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