lundi 2 mai 2016

Journée internationale des travailleurs et des travailleuses – Un salaire minimum décent d’ici 2018


Laissons la parole à Manon Massé



Journée internationale des travailleurs et des travailleuses – Un salaire minimum décent d’ici 2018 

1 mai 2016

La députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé, demande aux autres partis représentés à l’Assemblée nationale d’entendre la voix des travailleurs et des travailleuses qui demandent un salaire minimum de 15 $ de l’heure, permettant à un plus grand nombre de vivre décemment.

« Québec solidaire entend et appuie le vaste mouvement social et syndical en faveur d’un salaire minimum à 15 $ de l’heure qui permettrait à tous et à toutes de vivre décemment. Avec le salaire minimum actuel, de nombreuses personnes travaillant à temps plein doivent quand même trouver le moyen de boucler les fins de mois, notamment en ayant recours aux banques alimentaires. C’est tout sauf normal. Il y a un coût économique et un cout social à avoir autant de gens qui vivent avec un petit salaire. Le Québec progressiste ne devrait pas être à la traine des États-Unis sur une question comme celle-là », estime Manon Massé.

Jeudi, le Parti libéral, le Parti Québécois et la Coalition avenir Québec ont tous refusé d’appuyer la motion de Québec solidaire visant à introduire un salaire minimum à 15 $ de l’heure d’ici la fin de la législature.

« Peut-être que certains continuent de penser que la richesse se créer par le haut, mais à Québec solidaire, on croit qu’on peut développer l’économie par le bas. Peut-être craignent-ils d’ébranler l’économie du haut? », demande Mme Massé.

Pour Mme Massé, il faut commencer à en parler sérieusement dans l’arène politique.  « À l’heure actuelle, le seul parti à l’Assemblée nationale qui se préoccupe de l’amélioration de leurs conditions salariales, c’est Québec solidaire. Si d’autres montent dans le train, je ne comprends pas pourquoi Québec ne ferait pas en sorte que l’inégalité vécue par les travailleurs et les travailleuses à petit salaire soit amenuisée  avec un salaire minimum décent », ajout-t-elle, rappelant que Seattle a fixé le salaire minimum à 15 $ et que pour l’instant ni les prix ni le chômage n’ont monté en flèche.


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