samedi 11 septembre 2010

Sur ordre de la CIA

Washington continue son intervention en Amérique Latine. Nouvelles révélations sur la participation au putsch du Honduras de son ambassadeur à Tegucigalpa.

Déstabiliser les régimes progressistes en Amérique Latine fait partie du répertoire classique des ambassadeurs nord-américains accrédités dans ces pays. La Maison Blanche les met en place en fonction d’un principe de rotation « utile ». Début août 2010, l’administration d’Obama propose Larry Palmer au poste d’ambassadeur au Venezuela. Cet ancien diplômé de l’Académie Militaire West Point de New York, représenta déjà les États-Unis au Honduras (2002-2005), où il força l’ouverture totale du marché aux produits nord-américains. Ultérieurement il dirigea la Fondation interaméricaine (IAF), officine proche de la CIA.

Quelques jours avant d’être accrédité à Caracas, Palmer brossa un sombre tableau de ses prochains hôtes : les liaisons entre les membres du gouvernement de Chávez et les paramilitaires colombiens « sont très claires », l’influence de Cuba dans l’armée « inquiétante » et les travailleurs sociaux instruits par des « paramilitaires cubains. » Sa future tâche sera celle de « contrôler la démocratie et la liberté de la presse. »

Dans son émission « Aló, Presidente », Hugo Chávez demanda à son homologue étatsunien de chercher un autre candidat, Palmer n’ayant pas le profil approprié pour une fonction diplomatique. Philip Crowley, porte parole de la Maison Blanche, considère que Palmer dispose précisément de « l’expérience nécessaire » pour un ambassadeur de succès. Au profit de qui ?

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