mardi 1 septembre 2015

Le centre-ville de Montréal n’est pas un endroit pour des chevaux


J'ai signé et vous ?



Le centre-ville de Montréal n’est pas un endroit pour des chevaux 

Le 5 août 2015,

Signez la pétition afin de dire au maire Denis Coderre qu’il est temps d’éliminer les calèches à Montréal!

Joignez les 12,000 personnes qui ont déjà signé notre pétition #stopcaleches. Ensemble, nous pouvons mettre fin à cette industrie cruelle et dépassée.

L’industrie des calèches à Montréal est cruelle et non sécuritaire à la fois pour les chevaux et les gens, en plus de salir l’image de notre ville.

À Montréal, les chevaux d’attelage sont forcés de travailler dans les secteurs les plus achalandés du centre-ville. Ils passent la journée entière à respirer les gaz d’échappement de la circulation, ce qui peut éventuellement mener à des problèmes respiratoires. Ils doivent également marcher et travailler sur des revêtements routiers anormalement durs et irréguliers ce qui est dommageable pour leurs pattes et leurs sabots et peut entraîner des problèmes de boiteries.

À Montréal, lorsqu’ils ne sont pas attelés à une calèche, la majorité des chevaux d’attelage vivent dans de petites stalles étroites où ils sont attachés en permanence sans aucuns stimuli dans leur environnement. Ils n’ont pas la possibilité de se retourner, ni de socialiser ou de paître – des comportements importants pour ces animaux vivant en troupeaux. Les étables où la majorité de ces chevaux vivent sont sombres et humides; des cas ont été documentés où des chevaux ont passé plusieurs jours dans leurs propres excréments.

Les chevaux sont des animaux de proie et lorsqu’ils se sentent menacés, leur première réaction consiste à prendre la fuite. Des chevaux d’attelage, effrayés par les forts bruits et la présence de touristes, d’automobiles, d’autobus et de véhicules d’urgence bruyants du centre-ville de Montréal où ils travaillent, ont provoqué un certain nombre d’accidents causant des blessures à certains passagers des calèches ainsi qu’à des piétons et aux chevaux eux-mêmes.

Les chevaux d’attelage de Montréal constituent également une nuisance pour les conducteurs et les piétons qui doivent contourner les chevaux qui se déplacent lentement dans les rues congestionnées du centre-ville. Ils projettent également une image déplorable de notre ville auprès des touristes qui se plaignent régulièrement auprès d’organismes de protection des animaux, sur les médias sociaux, de la présence dans notre ville de cette industrie obsolète, dangereuse et déprimante.

Dans d’autres villes, l’adoption de règlements plus stricts s’est avérée inefficace afin de s’assurer que les chevaux de l’industrie des calèches ne travaillaient pas dans des conditions cruelles. Des villes de classe internationale comme Toronto, Beijing, Londres, Reno, Santa Fe et Las Vegas ont éliminé les calèches en ville; d’autres villes un peu partout à travers le monde, dont New York, sont également en train de les abolir.
Les dangers et le stress que vivent les chevaux d’attelage dans les rues de Montréal ont des répercussions sur leur santé et leur bien-être, et c’est ce qui rend cette industrie non sécuritaire et cruelle. Or ces problèmes ne peuvent être résolus par l’adoption de nouvelles règlementations. Enfin, les règlements actuels sont inefficaces, car des violations flagrantes sont régulièrement enregistrées (par exemple, des chevaux d’attelage travaillant lorsque la température atteint bien au-delà de 30 °C, malgré un règlement qui l’interdise).


Les dures conditions de vie d’un cheval d’attelage travaillant à Montréal ne devraient pas être ignorées. Montréal ne pourra être considérée comme une ville moderne et compatissante tant que les calèches de chevaux ne seront pas retirées de ses rues. C’est pourquoi je demande que la ville de Montréal mette en place un plan visant l’élimination de cette industrie obsolète, cruelle et non sécuritaire.

Signé,

POUR SIGNER CETTE PÉTITION :
www.spca.com/?p=873&lang=fr

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