mercredi 15 décembre 2010

Comme un torrent

Comme un torrent

Des images, des souvenirs me reviennent comme un torrent.

Des souvenirs qui se bousculent ne se présentant pas nécessairement dans l'ordre chronologique.

Certaines images d'alors qu'autour de mes 4 ou 5 ans où je jouais avec les enfants des voisins dans cette cours intérieure, rue Christie dans le Vieux-Québec.

Oui comme un vieux coffre en cèdre qu'on ouvre, tous ces souvenirs se bousculant devant moi.

Ha oui je revois ces images de mon enfance alors que j'avais autour des 6 ou 7 ans approximativement où j'avais passé une période chez mon parrain ( mon oncle ) et ma tante sur la rue Carreau à Duberger qui étaient pour moi comme un deuxième père et une deuxième mère, ce soir là d'automne où avant d'aller dormir dans cette cuisine à boire ce verre de lait avec un dessert.

Oui cet oncle et cette tante ont toujours eu pour moi la même valeur que mes parents biologiques, côté émotionnel.

Mais je préférai mon parrain et ma tante à mes parents d'origine.

Et voilà un autre souvenir d'alors que j'avais autour de mes 9 ans lorsque le soir à mon retour de ce Mont-D'Youville, et que ma valise de carton défaite, j'était à terre sur le plancher de la cuisine familiale de ce 111 rue De La Tourelle où je prennais dans mes mains Mickey ma souris blanche pour lui faire manger un morceau de fromage.

Ce Mont-D'Youville était l'enfer de mon enfance pendant 4 ans de ma jeunesse, je ressentais cette place comme une prison.

Mais écrivant ces lignes, il me revient comme un flash, des souvenirs encore plus anciens alors que j'avais 6 ou 7 ans dans ce logement de cet édifice de la rue Dupont dans le quartier St-Roch.

Édifice ayant été détruit pour faire place au Cinéma Odéon Le Dauphin, à l'époque
où une partie de cette rue St-Valier dans St-Roch était comme un mini chinatown.

Oui je me rappel à cet Pâques là où la tradition de ce panier de Pâques était encore d'usage.

J'avais reçu plusieurs lapin en chocolat de toutes les grosseurs, il y avait aussi ce Monsieur Couture, un ami de la famille qui m'avait acheté comme jouet une réplique d'autobus.

Si ma mémoire est bonne, il était chauffeur d'autobus.

Ha oui je me rappel cette semaine de Pâques où mon père m'avait acheté comme animaux domestiques des poussins.

Et oui des poussins en plein quartier St-Roch !

Je me souviens aussi lorsque mon père avait tenté de faire sa propre bière avec des cuves dans le salon.

J'ai rarement vue quelqu'un aussi malade, se fut très spectaculaire comme indigestion !

Ses expériences dans le magnifique monde des brasseurs s'étant terminées là.

Ma mémoire me ramène à l'époque de ce 111 rue De La Tourelle, où mon père m'avait emmené sur son lieux de travail, le Pavillon Pollack à l'Université Laval, où il travaillait aux cuisines.

Mais ce torrent ne porte pas seulement que des souvenirs agréables.

Ce 142 rue De La Tourelle, là où les problèmes avec mon père biologique se corsèrent.

Oui Père c'est à cet endroit que j'ai pris conscience qu'une très grande partie de mes problèmes de jeunesse étaient dû à ton alcoolisme.

Et oui assez spéciale que d'avoir autour des 11-12 ans et d'avoir des problèmes avec l'alcool sans pourtant en consommer.

Oui Père c'était mon cas, toi tu buvais et moi j'en avais les problèmes, moi qui pourtant ne buvais pas !

Oui je me rappel de Princesse ma chienne que tu m'avais pourtant donné. Elle était de cette race qui ressemble à des colleys en miniatures.

Oui elle tenait compagnie à ton chien Prince, mais elle me tenait aussi compagnie.

Tu savais que j'appréciais cette bête, et pourtant un jour à mon retour d'école, quel beau coup de cochon de ta part, Princesse avait disparut.

Je ne l'ai jamais plus revu !

Tu l'avais donné a l'un de tes amis, donc je ne pu jamais savoir qui était-il ?

Sûrement l'un de tes collègues de soûlerie !

Je me souviens aussi trop bien du sort que t'avais réservé à mon lapin !

Ha oui Père je me rappel trop bien de ces 4 années d'Enfer que j'ai du subir à ce Mont-D'Youville gracieuseté de ton alcoolisme.

Et dire qu'on m'avait dit à l'époque que c'était dû à mes notes scolaires !

Non Père, il m'est impossible d'oublier ces 4 années à ce Mont-D'Youville avec ces religieuses et leurs strapes et leurs bâtons.

Vois-tu Père, ces 4 années d'Enfer sont comme gravées dans ma chair, dans mes entrailles.

Père t'as aucune idée de ce que je pouvais ressentir dans l'autobus lorsque Mère allait me reconduire à ce Mont-D'Youville.

Le même sentiment qu'un condamné dans un panier à salade en direction de la prison.

Père de l'autre côté d'où t'es maintenant dis-moi te rappel tu l'année où de retour pour les Fêtes de à ce Mont-D'Youville où j'éprouvais des difficultés à mon poignet droit et des marques au cou causées par les ongles de cette religieuse, Mère Brillant ?

Et ce torrent dans mes mémoires me ramène aussi des souvenirs et des images de mon adolescence.

Le souvenir où j'ai dû avoir cette affrontement armée contre toi, mon père soûl.

Oui toi avec une chaise et moi avec un bâton et où j'ai dû fuir chez mon parrain, le seul capable de te calmer juste en t'appelant au téléphone.

Mon parrain, le seul donc tu craignais Père !

Oui Père j'ai aussi ce souvenir de cette période où t'as tenté de me monter contre Mère, qui ne vivait plus avec nous.

Oui celle qui avec qui tu t'étais réconcilié sur ton lit de mort !

Et je me rappel qu'une heure avant de mourir sur ton lit de mort lorsque tu m'a renié !

Non hélas, ce torrent qui me ramène des souvenirs mielleux, porte aussi des souvenirs amers.

Oui Père ces blessures de jeunesse ont fait de moi ce loup apte au combat.

N'ai crainte Père j'ai pu avoir pareille un père pour me guider dans l'existence, mon parrain cet oncle fut celui qui a jouer le rôle de père pour moi .

C'est lui qui dû prendre ce loup blessé dans l'âme au sang veninné de colère que t'avais fait de moi pour lui apprendre à naviguer dans cet existence !


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