vendredi 14 février 2014

Le SPGQ recommande des mesures légales pour mieux protéger les « lanceurs d’alertes » – Québec solidaire salue l’initiative et promet un projet de loi



Le SPGQ recommande des mesures légales pour mieux protéger les « lanceurs d’alertes » – Québec solidaire salue l’initiative et promet un projet de loi

13 février 2014

- Le député solidaire de Mercier, Amir Khadir, félicite le travail du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) qui a déposé un rapport dans lequel il soumet 14 recommandations au gouvernement du Québec pour mieux protéger les divulgateurs.

« Québec solidaire salue le travail remarquable du SPGQ et appui sans réserve les recommandations proposées dans son rapport. La commission Charbonneau révèle les agissements sombres de certains décideurs, mais il y a un versant lumineux à cette réalité : les divulgateurs. Ce sont des citoyens courageux qui osent dénoncer la collusion et la corruption et sont la preuve que l’intégrité et l’honnêteté demeurent des valeurs fortes qui guident les actions de plusieurs. Nous leur devons respect, mais aussi la protection dont ils ont besoin, tant en milieu public que privé », déclare M. Khadir.

Dans son rapport, « La protection des divulgateurs : une nécessité pour un État québécois intègre », le SPGQ mentionne que plus de 60 pays, dont le gouvernement fédéral canadien, se sont déjà dotés de mécanismes légaux de protection des « lanceurs d’alertes » pour lutter efficacement contre la corruption.

« Force est d’admettre qu’un système de corruption est bel et bien en place au Québec et que nous avons besoin d’instruments juridiques non seulement pour protéger les « lanceurs d’alertes » qui nous permettent d’y voir plus clair, mais aussi pour encourager ceux et celles qui craignent de sortir de l’ombre par peur de représailles », poursuit le député.

Dans quelques semaines, Québec solidaire présentera le rapport d’une vaste étude-action pour documenter la situation des « lanceurs d’alertes » et le type de représailles auxquelles ils font face. « Notre étude n’est pas une chasse aux sorcières, mais une chasse aux comportements malhonnêtes. Nous entendons déposer un projet de loi afin de donner des outils au gouvernement pour rendre le travail de corruption difficile, voire impossible », indique M. Khadir.

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