dimanche 7 septembre 2014

La bataille de Gaza pose les fondations de la bataille ultime



La bataille de Gaza pose les fondations de la bataille ultime 

samedi 6 septembre 2014, par Fadwa Nassar

Nombreux sont les commentateurs internationaux, sionistes et même arabes, qui refusent d’admettre la victoire de la résistance au cours de la récente guerre sioniste contre la bande de Gaza, mettant en avant le nombre de victimes palestiniennes et les destructions massives ainsi que sur le plan militaire, la destruction de quelques tunnels « offensifs » (ceux qui débouchent dans les territoires occupés en 48) et l’assassinat de quelques dirigeants militaires de la résistance (notamment des mouvements Hamas et du Jihad islamique), la proclamation du cessez-le-feu avant la levée du blocus, l’attitude attentiste sinon collaboratrice de plusieurs régimes arabes avec l’agresseur. Certains ont d’ailleurs analysé la guerre comme si elle se déroulait entre deux forces militairement équivalentes et lorsque d’autres prenaient en compte la disparité des forces militaires en présence, c’est pour mieux déconsidérer la résistance, la jugeant incapable d’affronter la puissance sioniste, en insistant sur le peu de dégâts occasionnés par les fusées de la résistance, en comparaison avec les armes de l’ennemi. Mais ceux-là ont juste oublié de mentionner la portée psychologique et mentale de ces fusées, à court et long terme, sur une population coloniale habituée à se sentir en sécurité.

Il est vrai que les destructions infligées à Gaza et à sa population par l’agresseur sioniste sont incommensurables, mais elles traduisent la véritable nature de l’ennemi qui, depuis sa colonisation de la Palestine, n’a fait que détruire la Palestine, la société palestinienne et ses réalisations. Depuis 1947, avant même la fondation de cette entité coloniale, ce ne sont que destructions, expulsions, meurtres, massacres, une violence inouïe contre toute expression de la volonté palestinienne de récupérer son droit ou simplement de continuer à vivre en Palestine. De ce point de vue, clarifier la nature agressive et criminelle de l’entité coloniale demeure un des objectifs de la résistance palestinienne, de ses alliés et amis dans le monde. La violence exercée par les envahisseurs au cours de l’agression n’a fait que traduire la véritable nature de cette entité, qu’elle est parvenue parfois à masquer aux yeux de l’opinion internationale, à l’aide des puissances et des médias occidentaux. Elle a clairement indiqué qu’aucune « paix » n’est possible entre un Etat colonial et un peuple aspirant à la liberté, car tout règlement entre les envahisseurs et les peuples arabes signifie en réalité leur soumission et leur désagrégation.

Au-delà des massacres et des destructions, la victoire de la résistance à Gaza s’est manifestée par l’impossibilité de réaliser l’objectif de l’agression, consistant à déraciner la résistance palestinienne, détruire ses armes ou même essayer de les supprimer par le biais de décisions internationales. Il faut rappeler que c’est l’entité sioniste qui a déclenché l’agression et que la résistance a riposté, en utilisant son arsenal militaire, introduit et fabriqué sur place dans des conditions de blocus international. La résistance palestinienne n’a pas voulu la bataille, elle n’a fait que se défendre. Cependant, la capacité militaire de la résistance, développée depuis plusieurs années, a obligé l’entité coloniale à accepter un cessez-le-feu, sous les feux de la résistance. Quelques minutes avant l’entrée en action du cessez-le-feu, la résistance palestinienne lançait ses fusées sur Tel-Aviv, capitale de l’entité coloniale. Tout au long de l’agression, les résistants ont continué à fabriquer les fusées et les diverses munitions, se préparant à une longue guerre d’usure.

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