lundi 29 septembre 2014

Pêcheur à Gaza, un métier à hauts risques pour un maigre salaire



Pêcheur à Gaza, un métier à hauts risques pour un maigre salaire 

mercredi 24 septembre 2014

A chaque sortie en mer, c'est le même scénario pour Rami et l'équipage de son bateau de pêche: à peine sont-ils arrivés à cinq milles nautiques au large de Gaza que les tirs fusent et un haut-parleur israélien crache qu'il faut rebrousser chemin.
Officiellement, les Gazaouis ont le droit de pêcher jusqu'à six milles nautiques (11 km). Les Israéliens qui soumettent la bande de Gaza au blocus étaient censés autoriser les pêcheurs à étendre leur zone de pêche, l'une des rares dispositions concrètes prévues dans l'accord de cessez-le-feu mettant fin à la guerre de juillet-août.
Un mois après, même les six milles -- déjà insuffisants pour trouver du poisson disent les pêcheurs -- restent inaccessibles.
Ce jour-là, Rami Bakr et ses dix hommes ont à nouveau pris la Méditerranée en fin de journée pour dix heures en mer. Très vite les tirs de semonce ont rasé le bateau et l'équipage et les journalistes de l'AFP ont vu approcher une vedette israélienne. Une dizaine de soldats tiraient à la mitrailleuse dans l'eau tandis qu'un haut-parleur hurlait qu'il fallait s'arrêter.
Pour Rami Bakr, 41 ans dont 31 dans la pêche, "ce sont les pires conditions qu'on n'ait jamais connues. Pendant la guerre, les Israéliens ont bombardé les cabanons de pêche sur la terre et maintenant ils empêchent les pêcheurs de gagner leur pain en mer".



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