mardi 19 mai 2015

Texte de Fernand Courchesne


Voici le texte de Fernand Courchesne un militant très impliqué dans la cause de l'instauration d'un mode de scrutin proportionnel que je partage avec vous:



Texte de Fernand Courchesne 

Mon opinion de citoyen engagé pour la démocratie, commentaires sur l'élection du chef du parti québécois et sur la souveraineté:

Le Parti Québécois et son nouveau chef devront avoir l'humilité de reconnaitre qu'il n'ont pas le monopole sur le question de la souveraineté des québécois et des québécoises.

Ils devront construire leur fondements avec tous les peuples du Québec.Ils devront tenir compte des minorités et des Premières nations. Ils devront considérer les autres groupes et partis politique souverainistes tel que Québec solidaire et Option nationale comme leur égaux et non se considérer au dessus d'eux.

Il devront tenir compte des mouvements citoyens ouvrant pour une meilleure démocratie. Il devront combattre le cynisme en étant exemplaire démocratiquement.Ils devront considérer l'élaboration d'une constitution citoyenne non partisane et une réforme des institutions démocratiques n'ont pas basées sur une élite «bien pensante» et bien ancré au sommet de la pyramide sociale mais sur le vrai monde à la base de cette même pyramide. C'est ce que demande le peuple depuis des décennies sans pourtant avoir été entendu par les partis «dominants».

Le mot «souveraineté» ne devra pas être une coquille vide signifiant que nous changeons seulement de maître, un maître à la place d'un autre. Le peuple n'est pas dupe.La souveraineté devra celle du peuple par et pour le peuple et non pour l'intérêt d'une élite financière dirigeante plutôt qu'une autre.

Pierre Karl Péladeau parlait dans son discours de faire passer les intérêts collectifs au dessus des intérêts personnels mais il devra appliquer ce principe aux intérêts partisans également. Donnons la chance au coureur mais il est extrêmement difficile pour tout être humain de ne pas se laisser envahir par l'ivresse du pouvoir et ainsi oublier la raison première pour laquelle, normalement nous devrions nous engager dans une démarche politique, c'est à dire l'intérêt commun du plus grand nombre. Ne pas s'enfler la tête est la plus difficile des tâches pour un politicien. Rare sont ceux qui ont réussi. Visiblement, Philippe Couillard n'y est pas arrivé! Pierre Karl y arrivera-il?

La souveraineté n'est pas et ne sera jamais la cause d'un seul homme mais de tout un peuple. Le contraire serait un non sens. Nous n'avons pas besoin d'un dirigeant avec l'égo qui vient avec mais d'un serviteur du peuple. Nous avons besoin d'un homme confiant, sûr de lui mais sans égo, solide comme le roc mais flexible comme un roseau, imparfait sur le plan humain mais incorruptible dans son rôle. Il devra être humble tout en ayant l'étoffe des plus grands. Il devra être un rassembleur comme peu d'hommes et de femmes ont réussi à le faire!

Bonne chance!

Fernand Courchesne 

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