dimanche 7 février 2016

Négociations du secteur public: « De l’argent, il y en a, M. Hamad! », Françoise David


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Négociations du secteur public: « De l’argent, il y en a, M. Hamad! », Françoise David 

5 février 2016

La députée de Gouin et porte-parole parlementaire de Québec solidaire, Françoise David, interpelle le nouveau président du Conseil du Trésor, Sam Hamad, sur les ententes avec les employé.e.s de l’État. « À la veille de la rentrée parlementaire, j’invite monsieur Hamad à négocier de bonne foi avec les travailleurs et travailleuses du secteur public toujours sans entente. Nous savons que vous avez des marges de manœuvre, le Québec engrange même les surplus ! ».

Québec solidaire salue la formidable mobilisation des syndiqué.e.s du secteur public. « Toute concession arrachée au gouvernement actuel est précieuse. Dans un contexte où les infirmières, les enseignant.e.s, le personnel de soutien, les fonctionnaires se trouvent face à un gouvernement inflexible, ils l’ont quand même obligé à reculer sur certaines demandes manifestement exagérées et à mettre un peu d’argent dans la caisse », continue la députée. Cependant, Québec solidaire rappelle que malgré ce qui a été obtenu de haute lutte, le gouvernement a amplement les moyens d’être plus généreux. Les travailleuses et travailleurs à salaire peu élevé, surtout dans le secteur de la santé, arriveront difficilement à contrer la hausse du coût de la vie.

« Dans cette optique, nous comprenons que pour certain.e.s, cela ne soit pas assez : les services publics s’affaiblissent, on assiste à une concentration majeure des lieux de décision, loin de la population, le privé prend beaucoup trop de place, la déshumanisation dans la prestation de services se répand étant donné les exigences faites aux employés.es. Contre cette destruction libérale, nous continuerons d’être aux côtés des employé.e.s de l’État », continue Mme David.

Pour la députée, si le gouvernement avait été Solidaire, il en aurait été autrement. « Québec a bien d’autres options que d’aller chercher de l’argent dans la poche des employé.e.s du secteur public ou de couper dans les hôpitaux et les écoles. Des milliards sont à notre portée si on agit contre l’évasion fiscale, si on lutte contre le gaspillage dans les contrats publics, si on gère publiquement l’achat des médicaments, si on freine l’appétit vorace des médecins, déjà bien entretenus », termine Mme David.


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