samedi 22 octobre 2016

Accord économique et commercial global - Pour Québec solidaire, il faut enterrer définitivement l’AECG


L’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’UE est mort, bonne nouvelle



Accord économique et commercial global - Pour Québec solidaire, il faut enterrer définitivement l’AECG 

21 octobre 2016

Alors qu’Amir Khadir, député solidaire de Mercier, est sur le chemin du retour de Bruxelles où il a été le seul député du Canada à assister au Sommet citoyen contre le CETA (AECG), le président de Québec solidaire, Andrés Fontecilla, participe quant à lui à une manifestation en marge d’un événement du Conseil des Relations internationales de Montréal (CORIM), « L’accord Canada-UE: un nouvel élan pour le Québec », durant lequel Jean Charest, Pierre-Marc Johnson et Christine Saint-Pierre prendront la parole.

« La décision de monsieur Paul Magnette, ministre-président wallon, devrait inspirer nos dirigeants et dirigeantes québécois et canadiens. La Wallonie tient son bout contre l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’UE. Pour moi et pour Québec solidaire, il est clair que Justin Trudeau et Philippe Couillard aurait dû faire preuve de la même lucidité que les élue.e.s de la Wallonie. Avant d’accepter tout accord économique, les dirigeants ont le devoir de prendre le temps d’écouter les objections de la société civile. Avant tout nouvel accord, il est impératif d’étudier les résultats désastreux qu’entrainerait cet accord. Avec l’AECG, nos gouvernements ne pourraient plus légiférer librement sans craindre des poursuites juridiques de multinationales. La population québécoise ne veut pas vivre dans une société où ce sont les multinationales qui ont le gros bout du bâton. Les poursuites que l’on subit déjà au Canada et au Québec, comme celle de Lone Pine Resources, auraient dû allumer des lumières rouges chez Justin Trudeau et Philippe Couillard », a déclaré M. Khadir.

À l’Assemblée nationale, Québec solidaire a fait valoir à plusieurs reprises que les député.e.s du Québec devaient se saisir de cette question et étudier les impacts de ce type d’accord pour la population, l’environnement et la souveraineté.  Heureusement, avec la ministre canadienne du Commerce international, Chrystia Freeland, qui vient de quitter la table de négociation avec les élu.e.s de Wallonie qui font preuve d’un immense courage, les boulons de l’accord sautent les uns après les autres.

Pour Québec solidaire, le débat sur les accords économiques ne doit pas pour autant s’arrêter dès maintenant.   Andrés Fontecilla félicite tous ceux qui se sont manifestés pour dénoncer l’AÉCG en marge d’une conférence du milieu des affaires à laquelle participait Jean Charest, Pierre-Marc Johnson et la ministre Christine St-Pierre.

« C’est un peu odieux de voir à quel point M. Charest et M. Johnson ont encore un pouvoir démesuré sur nos gouvernements alors qu’ils n’ont aucune légitimité démocratique.   L’enthousiasme n’est pas là dans la société civile. Il y a matière à se questionner sur les véritables motivations des élites affairistes qui tentent de nous pousser cet accord dans la gorge. Nous espérons que la droiture des élu.e.s wallons sera une bonne leçon pour tout le monde.  On se demande comment des partis nationalistes ou souverainistes comme la CAQ ou le PQ peuvent être aussi favorables à des accords comme celui-là alors qu’ils sont clairement des menaces à notre souveraineté économique et politique, à notre pouvoir de légiférer pour nous-mêmes, pour notre société et pour le bien commun  », ajoute le président et porte-parole de Québec solidaire, Andrés Fontecilla.


Aucun commentaire: