mardi 15 juin 2010

Des souvenirs d'enfance


Des souvenirs d'enfance

Des souvenirs d'enfance qui me reviennent .

Des souvenir égarés, parsemés dans ce passé qui me semble à la fois si proche et si éloigné.

Je me rappelle sur cette rue Larourelle entre les côtes Marchand et Racine.

Je me rappelle l'été ce réparateur de parapluies qui passait avec sa cloche, sonnant sa cloche question que les résidents puissent vérifier s'ils n'avaient pas de parapluies blessés par les intempéries à faire réparer .

Je me souviens aussi du camion de l'aiguiseur avec une cloche plus petite et stressante.

Peu importe, ciseaux, couteaux, scies, haches de camping, quelques mouvements habiles sur sa meule et ce tranchant revenait impeccable.

Et il y avait aussi ces agriculteurs passant avec leurs camions criant à plein poumon pour annoncer leurs fruits.

« Qui veut des belles fraises , des belles fraises , des belles fraises pas chères ? »

Et un autre c'était les pommes, et un autre les bleuets et des fois avec plusieurs variétés de fruits.

Je me souviens aussi du laitier qui livrait à domicile en pleine ville , en Haute-Ville
ses pintes de lait en vitre.

Ha oui je me souviens aussi de l'épicerie de ce cher M.Dussault , coin côte Marchand et rue Latourelle.

Je me rappelle de ces jouets à 10 ¢ et ceux à 25 ¢ qui y vendait , dans des petits sacs de plastique transparents sur des support tourniquets.

Je me souviens de l'ambiance qu'on y retrouvait à cette époque, dans les épiceries.

Je vous parle évidemment de l'époque avant l'arrivé des dépanneurs.

Vous entriez pour vus acheter un Coke ou un Pepsie, on vous demandait :

« Pour boire ici ou pour apporter ? »

Il y avait toujours deux ou trois types assis sur les caisses buvant leur Pepsie ou leur bière, se racontant les rumeurs du jour.

L'épicerie n'était pas seulement un commerce où vous pouviez faire votre épicerie,
acheter pain, viande, oeufs, légumes, fruits liqueur café etc etc..

Et où vous pouviez même acheter votre bières,vos cigarettes et vos journaux, c'était aussi comme un lieu stratégique de socialisation.

Un peu comme l'équivalent du magasin général mais en ville,

C'était où certain du quartier se rencontraient pour se parler.

Mais l'épicier c'était celui qui vous dépannait, votre téléphone ne fonctionnait plus,
vous alliez chez l'épicier et il vous passait son téléphone, si vous étiez un client régulier évidemment .

Vous pouviez vous ouvrir un compte, acheter et payer à votre paye.

Oui je me rappel de ce sympathique M.Dussault, je me rappel aussi de ces mères de famille qui se parlaient de fenêtre à fenêtre et d'un bord à l'autre de la rue Latourelle.

Peu importe si la fenêtre était au deuxième, au troisième ou même au quatrième, l'importance était de s'installer à la fenêtre avec son café ou son Coke et sa cigarette et de parler à ses voisines aux autres fenêtres .

Et tous sur Latourelle entre Marchand et Racine se connaissaient et savaient qui était le petit ou la petite de qui !

et les rumeurs et scandales du jour se promenaient d'un bord à l'autre de la rue Latourelle de fenêtre en fenêtre .

Et pendant ce temps là les enfants jouaient sur les trottoirs sous la surveillance de toutes les mères aux fenêtres !

Et oui ce ne sont que des souvenirs d'enfance

P.S : Dans le tete je nomme la rue, « rue Latourelle » c'est l'appellation que les gens du quartier donnaient à cette rue . Mais en réalité le nom officiel de cette
rue est « rue De La Tourelle » .

Oui il y a bien une tourelle qui existe c'est une tour Mortello et cette tour est située en réalité sur la rue Lavigeur, la rue juste en bas de De La Tourelle.


J'aimerais en terminant vous inviter
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