mercredi 2 juin 2010

Un pavé dans la mare néolibérale






Le rapport « Qui s’enrichit, qui s’appauvrit » de l’IRIS


Un pavé dans la mare néolibérale


mardi 25 mai 2010, par Yves Bergeron


L’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) a récemment publié un rapport intitulé « Qui s’enrichit, qui s’appauvrit » portant sur l’évolution de l’écart des richesse au Québec entre 1976 et 2006 parmi les familles québecoises avec enfants. Les résultats de ce rapport vient mettre d’importants bémols au discours néolibéral sur la répartition des richesses en régime capitaliste néolibéral.

Nous avons souvent l’occasion d’entendre les chantres de l’économie capitaliste nous dire qu’avant de répartir la richesse, il faut la créer. Bien, l’étude de l’IRIS nous apprend qu’entre 1976 et 2006, l’économie a connu une croissance totale de 71%. Toutefois, dans le contexte d’offensive patronale et de l’état-patron, la large part de cette croissance a été appropriée par la frange des 10% les plus riches de la société québecoise alors que les 70% les plus pauvres ont vu leur part se réduire. De ce fait, l’écart entre les riches et les pauvres atteint aujourd’hui un sommet au cours des trente dernières années.

Travailler plus pour gagner moins

Autre idée reçu des haut-parleurs de la droite, il faut travailler davantage pour demeurer compétitif, améliorer son sort et combler l’écart avec les plus riches. Or, rien n’est plus faux. Les familles québecoises travaillent en moyenne annuellement 321 heures de plus qu’en 1996 soit l’équivalent de 8 semainies de travail à temps plein. Pourtant, ces familles ont connu une baisse de leur revenu réel de l’ordre de 1 à 20% au cours de cette période. Par ailleurs, les familles dont le revenu se situe dans les 10% le plus élevé ont vu leur revenu croître de 24% au cours de la même période. L’étude de l’IRIS conclut que les familles du milieu et du bas de l’échelle ont travaillé plus fort simplement pour se maintenir à flot. À l’opposé, les familles qui se situent dans les 10% les plus riches n’ont pas eu à travailler davantage tout en voyant leur revenu augmenter de 24% au cours de la même période.

Les effets de la crise de 1990

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