lundi 7 mars 2016

Audiences publiques sur le projet de loi 81 : Matthew Brougham à l’Assemblée nationale


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Audiences publiques sur le projet de loi 81 : Matthew Brougham à l’Assemblée nationale 

6 mars 2016

Le député de Mercier, Amir Khadir, est fier d’annoncer que la sommité mondiale ayant permis à la Nouvelle-Zélande de réduire ses dépenses en médicaments de plus de 65 %, Matthew Brougham, a accepté son invitation à participer aux audiences publiques sur le projet de loi 81. L’ancien directeur général du Pharmaceutical Management Agency de la Nouvelle-Zélande (PHARMAC) partagera sa vaste expérience pratique du processus d’appel d’offres pour les médicaments avec les membres de la Commission santé de l’Assemblée nationale mercredi.
 
« Cet économiste de la santé qui a chapeauté les appels d’offres de PHARMAC sur les prix des médicaments assurés par le système public de la Nouvelle-Zélande, pourra décrire les avantages potentiels de la mise en place d’un tel organisme au Québec. Depuis son implantation en 1993, le rôle de PHARMAC est d’obtenir le meilleur coût-bénéfice pour l’achat de médicaments et d’assurer l’amélioration de la santé de la population tout en contrôlant les dépenses publiques. Grâce en bonne partie à des négociations serrées et au processus d’appel d’offres pour les médicaments génériques, PHARMAC a engendré des économies de plus de 5 milliards de dollars de 2003 à 2013 », explique le député et médecin, Amir Khadir.
 
PHARMAC relève du gouvernement et se rapporte au ministère de la santé néo-zélandais, mais œuvre de manière indépendante en matière de gestion des appels d’offres. Le processus interdit aux firmes pharmaceutiques soumissionnaires d’entrer en contact ou d’effectuer du lobbying auprès de PHARMAC, du ministre ou du ministère de la santé, sous peine d’être disqualifiées du processus d’appel d’offres.
 
« Voilà maintenant 10 ans que Québec solidaire propose la mise en place d’un organisme public, similaire à PHARMAC, qui agirait comme pôle d’achat groupé et de négociation des prix des médicaments. On a enfin la chance de voir comment concrètement la Nouvelle-Zélande est devenue un “success-story” en matière de facture des médicaments pour les assureurs publics, faisant épargner des milliards de dollars aux contribuables », a déclaré le député Amir Khadir.


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